S ·Y N
dont
il
s'a¡rit.
Ces
argumens contiennent
de
noavel–
les propoktions, qu'i[ faut ajouter aux
a
utres: apri:s
cela on doit aulli marquer les príncipes done ces der–
nieres propolitions peuvent
~tre
déduites; (ciit im–
inédiatemeot,
Coi~
par
¡¡n~ f~o~ite
de propolitions dé–
ja marquées fur la
lift~:
enfin il
faur indiquer les
mots obfcurs qui doivent ltre définis, auffi-bien que
les demandes
&
le¡
hypoth~fes ,
s'il en eft queftjon.
Ces dift'érens matériaux doivent erre rédigés en or–
dre,. fuivant les regles qui viennent d'étre preferí–
tes ;
&
cela de maniere c¡u'a
l'ég~rd
·de cj1acun de
ces
m~tériaux
en particulier. on
apper~oive
la rai–
fon pour laquelle on !ui affigne plut6t telle place
que telle aucre ; jes chofes aioti difpofécs,
il
ne
s'~git plus que d'expliquer les propolitioru qui a¡¡ront
été fimplement ioJiquées; ce qui
pourr~
fe faire
1
ou
par uh difcours fui vi, ou par des proP.ofi cion$
fé–
parées, fu ivaot la méchode des machémaciciens.
Cet article, qui no4s a écé donné par M . Forrrtey,
en
tiré de
l'introdt~dion
a
la
!lhilifopbi~
de M.
~·Gra-
vefande,
lib.
par~.
1/.
ch. x.rxvj.
·
SYNTHBSS.
r.
f. (
G•·ammaire. )
c'eft une figure de
conftrutlion ql!e les Granur¡airiem appell<;nt encare
&
m~
me
plu~
communémertt
JYII~pf~: ll}ai~
s:omme
il
y
a
ur¡ trape '¡¡articulier qui a déja le nom dejjl–
üpfo,
&
qu'il peuc
S
ere nuilible
a
la olarcé <le
1'_~"!fe•gnement de défigner par le
m~me
nom des oblets
totalement
difi~rens,
ainfl que je l'ai déja remarqué
fous ce moc; je dqnne uniquemenc le qom de
jjn-
th~fi ~
la figure donr il eft ici queftion .
·
,. Elll! fert, <lit
J\1.
du Marfais , (
F tGvRE.)
locf–
" qu'au-lieu de conftruire les mots feÍo¡¡ 'ld regles
,.
or~inair~s
du non¡ br¡!, des genres,
'de~·
cü, on ríe
,.
fait I:J- C(/nftr4élion relativement a la penfée que
,
l'on a áans l'efpnt; en un mot .•. lor[<¡u'qn fait
,. la >oqftruélioq fe¡oq le fer¡s
1
~
r¡ort
pa~ f~lqn
!es
:u
rr¡ors
, .
1°.
Le Gram111afriens
oe
reconnoi([ent la
!jntbe –
fi
que ddns
1 ~
genre, OlJ dans le no!Jlb're, ou dans
rous I!!S
d~ux ;
ilans le genre, corrime
dar~t
11( ca–
Unir
fotql~
monjlr11,m,
zty.4
g~11erojhu perir~
qtu–
re¡u,
&c. flor.
dans le nombre , comme'
mijfi ,
ma
gnir
d~
nbur
.,TE.R.!t_yt:,
ltgati : id.
en fin ddns le gen–
r e
&
dans le nombre
tom-~-la,fois
, comm<"
par in
car&erem
.AC'fl ,
parf
befl
ir oalecrt .
(
~all, )
Mm alj·
cun d'eux n'a parlé
d~
f:inebeft
daos les cas,
&
au–
CUfl
n'a!JrOit pu
alfur~m\!llt
en erouver
<j'
exemples
en qoelque bon auteur que
ce
fUt . C'eft done
p~r
inadvercance qul! M , du N¡:arfais a compris le cas
d~ns
la définition qu'il don pe icl de <;ene
~crure.
~
0
•
11 me femble que ce ara111rnairien ay!.'nt affi–
gné
~vec ran~
de
juflefr~ ~
de vérité la ditférence
qo' il
y
a entre
conflrufltoiJ<
&
jj.ntax~
(
voy~z
Co!j&–
T~UCT!ON
L
il
au~orc
dq
r¡:garder la
fintbefl
com–
me
u11~
hgure de fyn¡axe plurOt que cornme une
fi–
gure de conílntélion; puifque c'e(l, d¡: fqn propre
aveu , la loi de
concord~nce
qui eft violéc ici clans
jes mocs, quoi<¡u'el!e fubfifte encore dans le fens.
O r
1~
cqncor<!ance e(\ l'un
~es
objet$ de 1,
fynt~xe,
~
la conflruéliorr en l!fl un autre.
3"·
<.;e n'eft
~u
refle que relativement
a
1~
maniere
done ce ph ilofophe
~
envifagé
lajj11tbe~,
que
ie
dis
qu'il auroic
~q
en fai re Qne fig ure de fy11taxe: car ,
par rapporc a rnqi, c'efl une
véritabl~
fi.,ure de conf–
t ruétíon, puifque je furs p.erfuadé q4e
ée
n'eíl qu'une
force d'd lrpfe. Les Grlmmairiens eux-memes fem–
pleilt en 'convertir, quan,c! ils difem qu'on y
faí~
la
~onl\rutlion
fe Ion le fens,
&
non pas felon les mots :
cela veuc dire, o:_¡ue_le rorrl!latif difcordant en aRpa–
rence ,
(i
l'on "'t;'1vrfsge que
l~s
mQts exprimés, efl
dans une exaéle concordart¡:-e avec uri aucre mor
flOn-exprimé
1
mais
indiqué par le fens . Reprenons
~11
elf<'t l<;s exemple$ de
.fj¡nth?~
cicés plus ha u¡;
&
ron Va VOir que par <je fimples fupp_lémens d'ellrpfe
ils vont rentrer dans les regles,
&
de la conftruélron
analycique
&
de la fynta xe ufuelle. La ' premiere fe
r é or e
a
ce!'i,
tJaret
<~t
ftJUnir
Cleopatram ,
fatal~
'llonft.rum ,
~114,
&c. O'l voit qoe
fot.a/e mo!_Jjlr11m
efl
3Jou c~ ~-
11dée de
c;l~optJtr••n. ,
qqr étQi t cout-11-la:
fois lou!entendq
&
di!IJgné par le genre de
qtld!
qu1
r enrr<! par-la
q~qs l~s
vOes_de _la cancordance. Le
fecond - exemple fe ronftrUJt
~rnfi,
mi/ji
l~g!Jt~,
&
fit~rque
legarus minQs
d~
mu¡nu rebur,
cela eft évi–
den c
&
fatisf3i fan r . Enñn
qt!~nd
S_all"!íle
~
éqit,
pafr
in carurem
af!,,
p_11rr
bcjl
liS
obJ~{f¡
,
e eft comme
s'rl ' avorc ar e:
diviji (tmt i.n duar partes; ii, qui
{1111{
prima parr
.
i11
carur~m
11fli fo•t; ii, qui font
11/t~TfJ p11rr,
bejliir
obj~flj.
·
Tome
-'(
J?.
S Y N
ll n'y a 'qu'2 voir la maniere dont les exemples ele
cene figure font expliqués dans la
mhbode latine
de
P-
R.
(des
fig .
de co11jlr. ch.
Íp. )
&
l'on ne pourra
pl~s. dou~_er ~4e, 9uoiq~e l'au~e~r
ne
fon~dt
pas ex–
phc•tement a 1
1
elhp(e, 11 en fUJVJt l)éanmo1ns les indi–
cacions,
&
en envilagear les fupplémens
peut-~tre
mé–
me
a
fon infu. Or if e(! conftanc que,
fi
l'on peur par
l'ellipfe rendre raifoo de coutes
l~;s
phrafes que tom
rapporte
a
la
jj11¡thej~,
il
~ft
inutile d'imaginer une
autr~
figure;
&
¡e ne fais
m~me
s'il pourroit réelle–
menc
~ere
autorifé par aucun uiage, de violer en au–
cune
manier.~. la
loi d¡: la
co¡¡cord~n¡::e.
1/,oyez
lDEN-
TITt .
,
Je
ne veux pas dire néanmoins
qu'on ne puitre di!
ftinguer cerce e(pece d'!!llipfe
d'~
v.ecles aun:es par un
nom parciculipr:
&
dans ce cas, celui
dejjntbefi
s'y
accomode avec tan,t de juftefre, qu'il póurroit bien
fervir encore
a
prouver ce que je penfe de la chofe
meme .
~,,~,,lt'
compofitio;
RR.
,~.
1
&Ufll
J
&
'rls-.,.••
pono:
cornme fi l'on vouloit di re,
PoStTIO
vocir ali–
wjuf
fobintrll~f/,e
cvM
vou
~~pr.~ffti;
ce q4i
eCl
bien
le qs de J'ellipfe . JYlais au for¡d un feul nom (uffit
a
un feul .imnclpe;
&
l'on n•a imaginrf
dift'éren~
noms.
qu¡:
p~rce
qu'on a cru voir
de~
príncipes ditférens.
ous ret(ouvons
1~
cha!ne qui les ¡u¡it, qui les réy
duit
a
un feul;
'gardon~-nous bi~n
de les féparer. Si
nous cor¡nqillóns jamais les véricés, pous n'en con–
noitrons qu'une .
(E . R. M . B. )
~'(NTilES!!
,
~~~ Chir11rgi~ ,
eft un cerme
g~nérique
qm
c~~prc;nd
tOt¡t<! opér3cíon, par laquelle on réunit
les partres qu i ont été
f~arées,
¡:omme daos les
frac~
cures, les plaies; par- le '111oyen des fucures,
&c.
Voy.
PLAII!
RtUNIE' SUTU¡tE' FRACTURE.
( Y)
'
Sv NTH'
~E,
f.
f.
{jmtbefis,
(
Ufages tles Ronuúns.)
efpe¡:¡:, de
~obe
ample que prenoient les B.omai ns aq
(onir dp bain avant gue de
r~
ljlettre ,a cable.
q~roit
t¡n
~píllement
commorle pa4 r erre a leur aife fue
leurs lits:
il
ditféroit du pallium
d~s
Grecs, écoir
lé~
ger, flottant,
&
ne tenoit prefque rien, cq¡nme i[
oaroit par les marbres antiques. Juvenal en
parl~.
fqt .
ij.
-puf
2-BJ .
&
M3rtial,
l. XXXIV. ípiffr.
1-+I–
nou.s· appr<;nd que de ipn rems
il
y
avoit des perlon–
nes qui , par un air de luxe
~
de mao-nificence , eq
chan~eoient
plulieuri fois pendant le feílin . La cou–
lellr
a~ 1~
jjmhefl
étoit blanche,
&
d~-ll}o,ins
jamait
noires, pas
m~me
dans le repas qu'on
dannoi~
aux
fonéraill es -.
( D ..
'1·
)
SY
THETfQúE, adj.
(G~m)
qui a rapporcala
fynthefe'
m~t!lOde Iimtbétiqll~ . Voy~z
SYNTH&sl .
SYNTl:-JÉT ISMt,
f.
m. (
Cbirurgie. )
terrpe ulité
en Chirurgie par quelques auteurs, pour
coq~prendre
fous
Uf1
felJI mor les quacre opérations
f1écell'dires
ponr remettre une fratture, qui fon t l'excentian, la
coaptation , la remife
&
le bandage.
(D.
j .)
SYNTQNIQUE, adj.
en
M~>fiqu~
.•
c'eft l'épichete.
pa r laquelle ArH\oxeme <!ifting ue l'uqe d_es deux ef–
peces du genre diatnnique, done il donne l'explica–
tiop . C'eft le diatonique ordinaire, done le tétracor–
de eft
~ivifé
en Qn femi-toq
~
deux tons égaux: au–
lieu qqe dans le diatonique mol, apres le
femi~on.
fe premier intervalle eft · de erais quarts de ton
&
le
fccond de cinq.
f'oy~z ~ EN il~S.
TÉTJ\A!=aRilE.
e~,
SyutOJzolydim
eft aufli le nom d'un des modes de l'an–
cienne Mulique .
Pla~o'1
dir que les modes mixolydiel\
&
fynconolydien Íont prqpres aux !armes .
Ort voic daos le premier !ivre d'Ariftide
Quintilie~:~
une explication de divers modes de l'ancienrle Muli,
que, qu'il ne faut pas cqnfondre avec les tnns qui
portent les memes noms ,
&
done j'ai parlé fous le
mo;
M~oe,
pqur 111e conformer
ii
l' ufage moderne,
incroclu•r
m~s-mal- il-
propo¡ par Glaredn. !..es mocles
étoienc des
maniere~
dilrérences de varier l'ordre
de~
int~rv~lles.
Les tons dilréroient, com111e aujourd'hui •
par leur corde fonda111e11tale : c'efl dans lé premier
fe'1s qu'i l fapc encendre le mode fyljtonolydien
don~
parle Piaron .
(S)
SYNTHRONE, (
Littérature . )
cerme qui veut
dir~t
p_arti~ip~tlt
¡¡u m,ime ra11g, au
n¡bn~ (ron~ ;
c'eft un
rurnom dont l'e111pereur .A,drien honora fon cher An.:.
tinnüs, lorfqu'il le 111it au rang des dieux. (
D.
J .)
SYNUSIASTES,
f.
m.
p,l.
(Hijl.
~ccléfiaf.)
feéle
d'hérétiques, fourenanc qu'il n'y avoic d3ns Jefus–
Chri(l qu' une feule nacure
&
une feu(e fubftance.
Ce mor ell; formé du grec
~·•,
&vtc
,
& ,•.,. ,
ji1ij;
tal
le~. i.esSy11ujiajlu
nioient que le verbe eOc
pri~
Ull
co
rps dans le fe in de la Vierge, 1'1\ais ils
précendoien~
qu' une partie du verbe diyin s'écant décachée dq
·
~
n
11
1\
{~11~;\