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Y R
d:
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aod
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e ,
lt defcrip ·on
d•~
inven o s
dull
il
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l'ao ear ,
&
qu'on peor recu..illir
de.
fc:s
é . ,
,
&
d~
1orres 1nt1ens. T els fonr
1° . ...,.. ..,
:¡.,~.,;, .
me o Je
ur
J~o
rir lt qw n ·
d'2r;enr
mt l!
1
ec: l'or dt llS u11e couronne,
,._,r.;
le
r&•
que
Vorru,·r .
1 1
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c.
ii;
n<>us
1
f11r de
c:erre
d« ,
u·
\'cree .~?.
U
o<
JJtre
l'lY~Ilrion
d'Arcllimede, le •
.t·
.. , rn>chine
l
v1s pour vuid r l'e¡u de rous eodroin.
D. >l.>re de 1cile n'Ju
~p:>renJ
qu'olmventl
ll
roue
é! )' JCJeronc, quo rir7 l'e1u des heur les
pl~ü
profo11ds.
Jo
L'h
1
~
,
m1cllioe
pluGeurs cordes
·
pouhe~,
.,-ec IJquelle il remua une g1lere du roí l-l•éron
~
.
L:
mfpule ou
ol¡·f¡ufl-.
m1~hine
pour cnlcver les
ftordeH •
, o.
Les m1chin._.s done ol fe fervir pour 11
défenfe de
Syrac11(r,
que Polybe , Tl(e-Live
&
PIu–
ruque, onc 1mplemenc
cl~crire
.
6".
Les miroirs >r–
dells • vec lefquels on die qu ·ot rnic le feo
lU<
!!;Jieres
des RoJml ml .
l'oyez
les
mtm.
dt 1ac!UI,
dn Júencu .
7
o.
:s
mtchines pncurn n iques , fur lelquellcs ol écri-
" des rr >-bellcs chofcs .
Ondoir merrre p1rmi les be1ut ouvTJges d'Archi–
me.leperdus, fa méch1nique , f n rraicé de la COlo·
pofidon de la fphere, celui
defipt•"lulo ¡,circulo,
&
fes coniques.
.
Entre les machines qu'il inventl, les moins con–
nues lollr le¡ fuiv1nces ;
1".
une fphere de vcrre ;
1'.
de 11nternes qui s'encrereooient d'elles-mtmes;
J
0 •
un orgue hydr,IUiique;
.¡9,
une
OIJchin~
compofée de
14.
petites lames d'IVOJre, qui ferYOÍt
a
aider la mé–
moirc,
&
qui éroir amufance par la variéré des
ti
u–
res. T anc d'ou vrages
&
d'invenrions prouvent aftez
qu' Archimede étoit un des plus grands génies qui aic
paru daos le monde . Fabricius vous indiquera les di–
verfes érlirions de
f~s
<ruvres.
Mais Arc!timede n'efl pas le feul homme célebre
done
_yracufi
loic la patrie; Enichume , poece phi–
lofoph~ ;
LyfiJs , orarcur; Mofchus, poi!re lyrique;
T héocme , pocce bucolique,
&
Philine, hillorien,
Ha–
quirenr dJos cen e vil le.
Epicharme vivoit, feIon l'opini
la plus commu-
ne, vers l'année ¡oo de Rome ; cer>cmlnnr Arillote
d2ns
12
poétique , le vieilht d'un
liede do! plu ,
:i
qur>i fe rapporce auffi l'opinion de
So i<la~ .
On le fJir
aurC11r de 3l ou H comédies, qni ooc cl)urcs péri;
mah Hllrace nous a confervé la mémoire du e trallere
de i'es pieees, en
louJnt Plame de
l'avoir imité
dJns une de• gualirés qu' il polrédoit; cerce qualicé
e(l de n'avoir j-tntais perclt1 fon lttjer de vue,
&
d'a·
voir roujours fui vi régulierentenr le lit de !'intrigue .
Pltmtus
nd
o:tmplar Siculi proptrart !!.picharmi .
Pl inc, /.
1'
JI.
c. lvj.
obferve qu' Ariflore croyoir
que le
rn~me
Epieh trme avoir ajouré deu< leures
a
l'al piJJbec gret·, le e
&
le x ;
i~veurinn
que
d'aurre~
~rrnbuent
a
P:tiJntede .
on 1eulcmenc Epicharme
fur un des prcmiers poi!res de fon cems ¡>our la comé·
die ; mais Piaron lit canr de
~as
de
fe~
ouvrages plti–
lolophiques. qu'il jugea a-propo• de s'en appropner
di vers morceaux.
Ly/ias
v;r la lumiere 4H ans avant
J.
C.
&
Cut
m~né
a
Arhenes
pa~ C~pha le
Io n perc, q'ui l'y fic
~levcr
avec fu in . Lyti·ts en prolira,
&
s'acquit une
r~putarion
r<rranrdm.oirc
r~~ fe~ har3n~ues
&
par
fes
ouvnge~ .
11 favoit par un hcwreux cnoix de ntots
propre<,
&
pa1· fon adrefl e
a
les arran!{er, répGndrc
fur c oc ce qu'il écrivoir, un air de noblelre
&
de di–
gnité . [1
ex~elloic
a
peindrc les mreurs, :\ donner :\
fes perlonn1,¡-es
les
caraéleres qui leur con•enoienr,
&
a
dire rour avee une grace i111inic; c'efl le juge–
menc
qn'e~
porten¡ Del)ys d'H.tlicJrnnlrc, Cic¿ron,
Plncarque
&
L'lngin . Cct aimable orareur mourut
dan~
une extreme vicilleflc, 3 4 ans nvanr
J.
C. ll
nom relle de tui
trence quarre harangues, qui font
écri res
en
grec , avec une
él~¡:-ance,
une purecé de
llylo! ,
&
une douccur inexpnmables. La mcilleure
éditi<?n
~es
reuvres de Lyfias , en eelle d'Anglerer–
rc ,
IIJ·4
.
Moflbu;
vivoit du tems de Prolomée Jlhilom6cor,
&
le rendir célebre en Sieile, randis que Bion fon
rnaitrc, brilloir
a
Smyrne
en
Jonio!. Les fragmens
qui nous rellene de leurs reuvres, onc paru
deu~
f<>is dans
le fieclc palrc!,
a
Cambridge, favoir en
Ió)t
&
1661,
i11-S
0 .
Mo fchus mic dans fes
idylles
pl us de choix
&
plu~
d'efpric que T-llc!ocrite.
on
idylle fur l'enlt!vemenr d'Europe, ell l'•tremement
br ll.tnte : il en a fa1t d'autres qui lonr courrcs
&
pl~mes
de line([c. En voici une du pombrc des jo-
li<s ,
ct p
fun~oo
-
S
Y R
la rnllu ·on d
• l
~ruu ,
en
Tb~,·ritt r~EJ1
,\1
)icho~
•
u
von d j
b<!~U-
Mn
"JTI~
<le
ce
1irn t!>le poece bucoliquc
a
u
t.t
ÉoLOCUE, IDTL Lf , Pot
1[.
PA TOI\ ALt ,
{:¡,·.
11 ""'
ic
a
ll
cour d E,n·pre du t n1>
..te
Pe lomée
Philaddphe , ver
1
nr-crcnuemc ol¡ mpr de . Ll
meclleure éJiuon de fes reuvre ell cellc d'
lord en
1699 ,
i11-S 0 •
es id
11~
écritei
tn
d1al
e doncttn
,
fonr de chef -d' uvr
<JUi ont fef'•i de m Jdd
~
irrcle Jan
les
<
lo-.ues; m1os le poetc grc
1
fur
le p ere tarín, I'Jvann e de la
n~n·ecé ,
de-la tlcdíon,
&
du !:<!nre de poélie qu'1l J
~ho•ti .
11
n'¡
gucre de
ju es recev¡bles for le
m~rite
d •
Th~
eme,_que
ux
qu1
f~
font mis en étlt
d~
l'entendre d¡ ns In languc,
&
de goucer fa vertilic.tdon . Toure rr1du
~ion
de ce
charmanc poecc fera né<'elroiremenr tlépourvuc de ce
que la lan ue dorienne,
&
de ce que la llrudurc du
vers bucoltque ,
!'ép~ndent
de graces
&
de b 1utés
dans !'original .
On peor
fi~er
111'cz e>ratlemcnr 13 nailrance de l'hi–
florien grec
Phil!f!u.s,
dJns _IJ quarrc-''!ngc-feptieme
olrmpiJde : G rJtth¿ p1r la torrune
de
bcen
trc -con–
fidérables, il
re~ur
une e<cellenre éJucatton . <?n l'en •
voyJ écudier I'Eloqucnce
~
th~ncs
fous
llocrar~;
&
e mm
il avoir
be~ucoup
d'1mbirion, il culriv:1
foigneuremcnc un are lln fJveur duque! il fe tlmoit
de gouverner un jour fa pdtrie. Des qlldlir.!s ém·nen–
res , un<'
p~nérracion
pcu commuM, bcaucoup de va–
'leur
&
de fermeré , le menoienr commc p1r la main
~u•
emplois les plus bn iiJns de In répubhque de
~ram(r,
mlis dJns la crninre de n'¡ 1)arven1r que l,·n–
rement,
il
ne fe fit point fcrupule d'CIItrer dnns les
complo rs que D?nys cramoic pour
1~
dom inar1on , lk
l'aider de couc íon pouvoir. ll
ft
nm bien nvam
d~ns
fes bonnes grJces, aprcs
•t rre
off~rr
de p tycr une
amende conti.térsble
a
lnquelle Denys fur condam–
né pH les mogiflrdts . Ph•hlle ne mnnqua pn
de a–
gner aulli l'affeélion du peuple, ,
fe; cnrrigues le
rendirenr peu de rems
npre~
rn1trre de
Syracu_(e.
Plus :omi néanmoin
de l.t ryrnnoue que dú cyr1 n ,
l'intér~r
feul fm
le
morif de re
lmifons avec Deny< .
11 obrinc de tui le
~ouvcrnement
de 13 ciradellc de
Syrac11fi,
&
ne déchut de fa fnveur que pour
s·~rre
marié fans la I'Drtic•parion de
ce
prince, avcc la tille
de Lcptine, frcre de Denys. 11
fue banno P'!r cerre
raifon,
&
ne revine dans
fa pame que lorlque les
courrit:m otrachés
JU
jeune Den <, le lircnt r.tppel–
ler
r
ur l'oppolcr
~
Dcoo
&
a
Piaron .
Phi hile de rccour, fc!duitir
le jeune Ucnp, éloi –
gn:t Piar n ,
&
engagea
le ryrau
a
chall r Dcon ,
fons prérexre qu'il encrcrenoi r <les incell ogcnces avec
les CJrthaginois. Dion couché des malheun de fa pa–
trie ,
&
compraoc fur le méconrcntemenc général
des
peuples, re¡ufla en
icile
~
la
u!
re d'une armée,
&
batm la firme que comm.lndoic Ph1lillus, la premie–
re année de la cent-fepriemc olympiade. Les uns di–
fenc que Philillus ayanc perdu la bnraille, fe cua tui–
m~
me; les aurres, qu'il comba au pouvoir de fes en–
nemis, qui apres -plufieurs rraitcmens ignominieux;
lu i coupercnc la tete. 11 étoit déj.
vieu~,
&
devoit
avoir enviran
70
ans.
C'éroic un homnte de mérice,
i\
lo confidérer da
c8cé de l'efprit, de la fcicnce, de la plume
&
m~me
de la bravoure; mais les qualités de ron cccur font
di~ncs
de tour norre mépris, puifqu' il n'employa fes
tJien~
qula cacher fous des prérexres fpécJcux,
le¡
injulliccs de la ryrannic. A le eontidérer du cílré de
la république des temes, il ell eemin qu'il a faic des
ouvran-es qui onr rendu fon nom mémornblc . Entre
pluticurs livres qu'il compold, on lit
ca~
de fon
Hi–
jloire dt Sicilt,
fur laquelle nt!anmoins
les \'crivains
de l'anuquoré onr porté des jugcmcn¡ dilrérens. Con–
tcncons -nous de donner ici celui de
l)enys d' Hali–
carnafle, qui ell de rous le plus rravaillé.
, 1
Prulille, dcr-jl, imite
Thucydod~,
au carnéltre
, pres.