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tton P•r 1~ nombre tln a~'t}culatíonr 4~ /11 fJOix: & il
femble en etfec qu~ l'uf~ge de cous les idiomes, roue
indélibéré qu'il paro!~, ne pcrde jm1ais d~ vue cecee
maxime ~·écooomie; Jan¡ajs il ne légitill)e un mor fi•
r~any11u d un 3Utre, fa os profcnre l'ancoen, {j la JY–
n011J'llit eA enciere; & il ne 13ifTe fubf)ller enfen¡btc
ce< m¿me6 moc5, qu'autant qll'ils font réetlement
d itféreodés par quelques idée$ ~q:effoires qui –
fieoc la príncipale .
, Les .f¡nonymn de5 chofe5, die M. le Préfident
, de Brolf~s , da n~ un mémoirc clone j'ai cléja eiré
, bon parto aitleurs, viennenr de ce que le5 l¡om.T¡es
, les envifagent fouf dif!'érenres faceJ, & leur do¡h
, nene des noms reldtifs ~ ch~cune de ces faces. Si la
, rofe ell un ecre e~illa~~ réellen¡eni ~ de foi daos
,. la •nacure, fa manier<; d'e~cic<;r l'idéc: étanc nerte
& dollinéle, e!te n'a e¡ue peu ou point de /)''lony–
mu, par exemple, fl~ur; n¡ais ti la clmfe ell uríe
percepcion de l'l¡omm~ . relative ~ .lui-men¡e, & a
l'idée d'ordre qt¡'JI fe for11¡e ~ lt¡o-m~IT)e pour fa
,. convenance, & qt¡i n'efl qt¡'en fui, IJOO daos la
, nacure, ;tlors cooi¡me chaque l¡on¡me a fa manier~
, de confidérer & de fe for'n¡er UIJ orclre la chnf!l
, ahonde en .fjnot¡y•'!~l ( m.ais claos ce ~as-1~, n¡~me,
les ditférenres oriuin~s des .f;!tQII)If!US MJ11orícrent la
divertiré d~s ~fpei,'ts ~cpidencels de la "!~~e idé~ prin–
cipal e, & ¡ulldjenc la doélrone <!e !a dlltmé\oon ré~tte
des fYnonym~o ; , 1 Par exe111ple, une c<;rcaine éten–
" due de cerrei,n .fe qomme •·é.glof!, eu c!gar4 a ce
, qu'elle ell rrgt~ oar le IJl~tnr prince ou par les
, memes lois: Prg'l!i/1<(, eu égard a ca que l'on y
, viene d'un liel! re i pr.o;m¡ir~ .) [ L'/ & te
e de provinci4 rr¡e plucttc croire que ce mor
vieor d~ P•·oc¡¡l ~ ere , conformément ~
qu'en dir H.¿gé~pp.e cicé par G~llepin (verb. prQ~i
1; fcribtt pt¡m¡ Htg~fi.ppur, dic-il , R oma•¡os f
VJOCendo i'l jqt¡n¡ ¡pOfelf_ntmt; ret(igermt procul f.Ofi–
taf rPgionN, ePMf.(a,:¿iffi.provincias: ou bitlq du ver–
be vj,uire , 'Í4' reo1dro.t le nqm eje provi'l_fia applica–
b le aux ré.;inm rr¡~~1e~ qui f'" foumeccroieq~ 'volonrai–
rem enc 6l n~r <;~o.i~ ~ un gouvernemen,q ae qui fe
confirme p~r- c;e que ren1drque C.icéron ( V'~<J;rin. iv.)
que la Sio;¡i !~ e(\ · 1 ~ prem ier~ qui aic ~é appell<'e
p 1•0 -.;ince , pare~ qu'·ell e fu e_la .prCS!Jiere ql\i fe confi:1
a l'amoCié (!,¡ 4 '~ b.o_nll~ fo o dq r.cuple. rq!T\ain; mais
touces ce1 ér,yn1qlr~oes rencre.n,c é5alem.e~c dans les
vues de J\1. le préfi.den\ de &rofi<S t & dan,s les mien–
nes): , c~flt!'~e., paree .'lll'-elle co'llorend one cercai–
:" ne ~cendue ci rcot;l,VOJhn.~ ( t~·'!fh1.r, coH_t~~a,.'lt/.s , con~
trada ): d¿f/.ri '{<, en Wl.t que cecee éccndue ell con–
fid érée' coñ,'me a pare & fép1rée d'une aucre écenc
due yoi~ n.e ¡dilfr(flt¡~, t(ijlraflus 1: P"Y{·· parc,e qu'–
on a coucumc de fixer les hab;facJOns !)res des
eaux!, cor' c'eft e~ qqe fignifi,e le ' ta ~l~ f!.agu~ du g\ec
... ~~ ' fww ftat' en .ca.n,c qlj'elle ru.i'i.~!le dans la
fur me qui y ell écabloe, &c.. , . Tqu5 ces. termes
pa(\'e!\C dans. l'u fage: on les g if~ d,ans la fu ice,
&' qq 1~ ..m.ploie la,ns aucun. ~ la caufe o,rigi:
n'i:tls- de l'inllicutio.n . Cette é de. mocs mee
~~~. ~~ !~~· la,'lgu,es b.e.Ju.coup d'e'l\l>~r~as. ~de r}chef–
fes,¡' ~l [e ~ll rr~s-on.com.r_n.ode p.l),\1~, 1~ v.u\gaore &
,, p,o,qr- lc;s. ph,ilo[ophes qUI n.'ont d. auere. bue en par–
" ~~~\~ que d,e s'~xp.l)quer claire'l\e~r: elle. a,ide infinic
, ffi'l\t·au, po¡;tc;~a, l'oraceu,r. , ~'l.. donnant une g ran."
· ¡te ahond.1nce a la parco e lll.'\té~•¡lle de leur llyte .
::• f.." ~fl 'te •r\),per~U qui fou.rn_ic 3U llXC, &. qui efl a,
.~ é~a.rgc; ddns le cou!·s.. de la. vie a. ceux qui fe con-
, fell.cen,\ d.e la fi,mp!Jco~é . ' \ ·
\ P.e ta diverfi,cé des. pomcs <le vue éno.ncées par les
moÍ~.fjnPIIJmU , je con.clqrois b,ien plucó.c qu,e l'abon-.
dariea 'en eh ' p'ou'r l ~s ph,i!ofoph,es u,ne refl,ource ad-.
mlr.,tik, ' pu,ifqu'elle leur. d lieu <te; mecere ~ans.
qilct~ur co.uce la Jl,íéc ~ la_n.e~te~é qu exo–
iu~effe la plus mérap, ue; ma•s )'a,voue que
o'x peuc. leu~ uetque. em.húr~s , paree
qu'il i;l\~iré de (e n ; (ur 'des di_fféren:é~ quel~
qu~foís. a.ffez. peu í . , ]e ne d.'fc ens _pas.
•• q,u'i\ n;Y, aic des, OC?'\~_ons o~ •1. foor., ond•ffé-
renc de, cl:toifi r; ma1~ JC founeQ~ qu J n a en–
care. ptu~ 'ou' tes J31.n.O!!Y"!u: n_e d,oiv.en e peu-,
veJJ¿ figurer l' un po'ur l'aucre , fb.rcou~ les ou–
vra;res. n\éQ,icés & com.P.?J~s- .wec réf\exi .'il, n'e{l,
,, qu,e1lion que d'_un, h1~b!l )au~e, ,.on peue PJ~ndre
le. (o,uci o u le JO~qUIIIe; ma" s JI fam, aflp,rcor, on
., eft r,>,bligé a. conlulter. la nuance ( prifat. der .f¡-
, nof}ym. J " d
fvÍ·. ·tl,e la Bruyere rema~q~1e (tllra«. er ouvr11_re.r_
~if/¡)i~ ) qti'entr~ toutu. lu,dijfirtlltts gxpr~.!Ji~tu ~~~~
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ptN'fJent n•ttlr~ 1111f jmlt t/e 1101 penféu , il n'-v en 11
r¡t~'1111e quí .fóitlil bo1111" que tp!lt u qt~i ti~ f~/l point,
di (9ib/e, fi ne foti¡filit p11r 1111 homm~ d'tjprit r¡ui
veut [. fqir~ efl&mdre. :, <\in ti, dot M du M.trfaos ,
( trop. P4."· 107, ), ceux qui fe fonc donné la pei–
" l)e <le rrajuire lf;'5 ~uceurs lacins en un auere lacio,
,, e11 af!'et\lnc d'évicer les terme• done ces auteurs
,. f(: fonc fervis, auroienc pu s'ép3rgner un rra va il
1 , qui glce plus te go()c qu'il n'apporce de lumiere·
, l.,'une ~ l'~utre pracique ( il parle ,de la méthode
,. de faire le t~eme ~'1 deux f.J_sans ) e!l une féco~'' diré ftérile qui em¡Jeuhe de lencir la propl'iécé des
, terme¡, leur éqergie 1 ~ la ñuefre de la tangue. ,.
(E . ~ - lrf. B. l
SYNQN\'Mit:;, C. f. (Be/In 4ettrer . ) figure rle
rhécoriqt¡e oí¡ l'on ~mploie plufieurs mots (ynooy–
mes ou ditférens t~rmes qui cous ont la meme fi–
gnlficdcion, dans le de!lein d'ampl ilier ou d'enfler le
<jifcours , Voyez Sn¡gNYf>IE é':f .AMrtiPrCATJQN.
T e! elt ce paOage de Cicéron, 11bi!t, evq{tt, 'x–
~1/.fit, ~rqpit, pnur dire que Caciliua ellln rci de Rorne.
(;e moc ell formé du grec •u.1, & .,.,... , nQw: .
S Y 1 O Q {J E, ( MMrc. ) r'•t;>;" , en lacio , febrh
contineJif, tievre ren(ern¡ée dans un feul paroxifme
depuis le comrJ1encen¡eur ¡uíqu'a la fin, & proloogée
pendane plulieurs jours de [tjJte; le cerme tl"l;'' n'ell
pas propremen c ¡rrec; car il faudroic dire avec Hip–
pocrace !~•'x.'r• 'f•lh•¡; mais il a écé fo rgé par le cems
a l'etfec de ' renJre un.e idée pour laquelle on man–
quoit d'exprelfion; enfuite on a écabli deux efpeces
de fievres Jj¡noqttu, favoir la tlcvre fynoq~~e fim o le
6l la fievre Jynoque pucride . Voye~ SYKUQ,_UE Slhi–
Ptl! & Yli"'li'E rurRm ' . ea. :¡.'
~() de fievre con–
o•1 d~puis le com–
'écenel :1u-dela de
quatre jours, f~'ls ~ere cependant ni d~ngereufe ni
pucride ; c'ell ¡:wo,pr~ll'\~1\t une fievre épl1~mere, pro–
longée _~u!'dela ~~s v_i'1gt-ql1acre he:u res~ m~is qui ne
va pas J41qu'a u l,eJ'cu;me Jq\lr.
· Ce~ c~ules fonc les m~mc~ que c~ll~~ ~'< l'é
.ere, rnais plus
cqnfidérable~ ~-proporrio,¡¡ de~ –
meur~ recenues, & des forces du curps pi u~ foib
po~r. en p.rqduire 1~ ,·oélion ou 1' ()xpulliol\¡ \fe,¡~
't:ien.t qoe ce~ fyll'\pto,mes durenr pltj~ l qng-cetn~ ~ ~
qu~ (j 1~ co'.lion ~~ 1~ m~ladie ne fe cer.n1inc; p~~ ;111
li.out des, quaere ¡ours, la fanré reviene c peine,
~ <¡uelq4efois cecee qévre fe change 'M"~ pu"
fride. lJ (\14t mouerer fa chaleur féori f d.:s QO,i("–
fons anciphlog i!liques , r~fratdJiffantes , délay~n,r~•
6l diuré~iques . L:t faign,ée ne conviene que dans la
pléchore fangui,ne '• ~ le~ purga,tions ne doiven~ ~e~«::
err¡p,loyées que d.~n,s. une furabqndance d' humeurs,
qu¡ enc <;e{te rr¡éc~orle ouracive d'éVJCUJtion ftd~'
le~ J ... l,ta ~evre ./YJJ,oqru purride d,~mande Rll
coo1cr des remedes admÍoi i l\r~ par des m3ins ha,
biles, & prudentes . T(oyez S YJol q Q,_U & P v ~ R 1 o 1!:.
( D . 'J.)
Sn {'?QUE PUTRIDI!:, ( Médec. ). ~evre con~inue fans
re1niflion, & accompagnée de p,urréfaélion . ·
' Nous n'encrerons pa5 daos {e \iérail des ditférentes
ca,qfes de. ces (orces d,e fiev~es C•>lltinues, accompa–
gn.ées, de pucréfaélions d~n.~ le~ humeurs. 'D'ai,leurs,
fel_ol\ le~ ditférentes e tucions des m~lades, felon
tes ditférens degrés d'a onie, & felon la quaociré
des humeurs, 'v1ciées , ~me c~11fe pe\lt pro.duir"
dans la m~.o\a maladie dif\.ér~(\tes complicacions plus
ou 'J\Oins d,a~~,gereufes .. "4~is, qtj~nd_ les "4édecins co.n–
n,o¡croien~ men¡e Ce5 cau f<;s ,' il~ n' en app,er~ivc;nt
qu~ tes.'_qualicés. fenfibles ; ils.' ig.twrent la, nacure de
léuf\ l'(l,ahgn•cé, p,an:e qu'-elle ell •oaccelfible au~ feos;
elle (~u.r ell feulemenr indiquéo ~ cr~s-obfc~rément
par Ct¡S. etfecs: aio1 canc r~dqi~ ~ ti.conl\er , ils. fJ-.
veqc qniquement CO(\te ir~i~acion des. n,erfs, ca–
,le d'accélérer fl{v.em.enc l•aélion. ·eles aneres,
,du,it la fievre, & qu fq,u,e cecr~ irric.,cion, eft
ée. 'par q_uelqqe 1\J!> h)~tüogeq~ melée avec
~~~ 11,um.eurs ' la fi.evre u c r~ te~m.oQer q_ue p~r
la corr~.'.l_ion !>. Oll pa,r. l'expu,lf\on de cecee. íubfiance
n,uif\ble, que(le qu'elle fo)c.. On_ ne con,notc po,int
dans les fievres contin,ues de remedes capables de
corriger les mauvaifes, quaticés. d,'-une c~!.l~ C'\Uie 0 ce_
n:ell que l'expérie ui leur appn;nd quand: ils Joi–
venc provoquer l' ,ulfion de cec~e caufe, &· P3.r
quetl e voie elle p erre ex putf~c; . Eh ! qu( ·~e fa!C
ca mbien cecee expérien!:e eft faucive? Cependan.c •1
faut fe borner la, cant que les homme' l'eron~ pr•vt'11.
de remedes 'fpécifiques, capables de corriger o~ do;
· ' ' dét~UJ(C!,