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S

y

N

la fin d'nn vers hexametre;

depend~~tt

(ychni lat¡tltfl·

ribus allrlfs;

(

Virg.

)fo¡¡det

pour

ftadet ; Jllttdet en!m

wjlma fnmcs :

(id. ) ,

&;c. f/P.yez

la

n!rthode

lattn~

¿~

P. R. Tr_atté

de la

poe(i~

latme, ch.

tt} .

§.

S.

Les anriens gram tna triens dannaienr 8 cene

fig11r~

le no

m

de

fjltecpl

¡one.fc

,

lorfque !'une des deux vo •·

yelles éroit enricrement fupprimée daos la

.prono~c

ciatioA,

&

qu'dlcs fa tfo tent nue .faufle

dtphrong.ue

;

comme dans

alwaria,

ti, pour le prononcer

~"

.

<J.Ua

·

tre fyllabes, on dit

ab;,triq ,

de

.mC.me

qu.e nous

dilo~.s

Jan

a

u

lieu

]ean

.

Au contraire • ils

1'

appelloteur

.

fyt.Jre.fc,

lorfl:)ue les deu.x fon.s étbient éonfervés

~

fondus en une dipbrongue vr

:t.ie

1

comme dans

cut .

nous le

prono~ons

de men\e que notre mor fra9·

!fOiS

/ui .

.

Ma\s comrne nous ne Iornmes pl.u.s en état de ¡u–

ger de la .vraie prooonciation du lado , ni de di!cerner

entre Ieurs vrates

&

leu.r$ faulles dtphtongues,

&

.que

ces xermes fori"' abfoluu¡ent propr.e$

a

le11r .rro(odie;

nous ferons mieux de les regarder cornme fynqnyme.s

par rapporr

a

noo.s.

.

Synecphqne/i

vient de

!¿, ,

cum,

&

du

.ver

be l•t•–

,,~ ,

enuncio;

cornme pour dire,

duorum jimql finurt•m

~mmciatio.

·

$_ylt

~re.fc

vient aulli de

•&r,

cum,

&

du verbe

.;,¡lp,

&apto ;

cornm e

íi

Pon vouloit dire,

duort¡m

fifiOrtl"?

"fómplexio.

(e .

f?..

M .

B.

l

SYNGRl\PHE', f. m. (

Droit

rqm. )

nom que

le~

R oríuins donQQicnr 211x billets; promeffes

~ obli~a­

tions qu'il6 fai[oient quat¡d ils ·ernpruQtoient de l'ar–

gent.

L~ Jjmg¡¡aph~

étoit fcellé de

l'aQne~u

du débiteur,

:ou

éroir

gr~vé

fon c;aoher; c'e(l

da~s

ce

fer¡~

que

l'n t~

.franchi 1le Trimalcion, qui querell e ti

viveme~t

Ar–

:.:ylte

&

G :ron, leur dit: ,

~llons

fur la bourfe

.e

m–

;; pru nrer de l'a rgenr;

tu

verras ti l'on t¡'a pas de la

, confiJnce

.~Jl

<'et alineau, quoiqu'il ne foit qt¡e de

~.

fer.

Voy~z

Pline , /.

XXXI

!l.

c.

j .

(D.

J.)

·

SYNNÁDA, oR'fM,

(

G~og.

«tJ•·· )

vil.le

.de la grand.e

Phrygíe,

'&

votJine de celle de

Dqctmtq

ou

EJoct–

meum .

Elle n'éwit pas grande du tems de Strabon,

1.

XXJJ.

qt¡i en PFiant de ceu:"

vjUe

qit,

non ma–

gna twbs.

JI

ajoure

qu~

Je ll)arbre de

Symtada

écoit

en grande répurarion . 'J¡ire-Livc

&

Prolomée écri–

vent aufli

Synnadq

~u

non1bre pluriel .

Etienn,e le

géograp.he

rapporte, qu'on difoit qu·' A–

camas

erra.Qt

apres la g uerre de Troye, arriva dans

14 Phrygie; _qu!,y ayant trouvé le prince

il~

pays af–

!iégé p'ar fes en nemis, il lui donna du fecours,

&

de–

vint rna.itre t.!' une contrée ou il

b~rit cett~

ville .

1\

ajoute qu'Acamas, pour

peuP.I.er

I'a· ville, · raffen¡bla

pJvr,eur-s M tcédoniens

V~Q\1~

de Grece,

&

qui s'éroient

établis en Ar,e;

&

que de

ces

gens ramafles pour de–

meurer en un ruenie lie¡¡ '

q~;~e

dans la fui te les ha–

b t'tañs du voilipage corrompirent en celui de

Synna–

tlq,

oo dohna d1abord

i\

la ville le .norr¡ de

Sytm.ea¡

on rrouve le mor

lTNNAABnN

fur diverfes médai lles

~nciennes. Plutieu~s

au reors 'écr,iver¡t encore le nom

_ de ceire vil! e

Symuu, adis;

<:fe

e~

ryon¡bre efl:

tv¡:ar~

~ia¡,

!ivre IX. épigr,amme 76.

·

D~ marmo~e

pi¡mi, quod Cqryflos invmit

Qj1od

Pbry~ia

Syn¡;as, Afra

qt~od

11qmar ttJittit.

Prudence ,

aqv. Syrmpacb,

l. Jl.

v.

246.

fuir 13

m~-

lne

orrbo?r~phe.

·

Et qutil

.fax

a Paros ficat,

&

qu.e punica r11pes,

Qua;

viridis Lttced.emon babet, lluu·u!ofoque

Synnas.

Stace,

/.

Silvar.. Gar11. f/. v .

¡6.

dit aufli ;

Sola nittt jlavit Nomadtun accifo mWIIIÍ!

Purpura , fi la cavo Pbrygilf qriai»

Synnados

a11ro

Ipfe cmcntavit maciJ/Ú !t1ce!1tibus· Atys .

Ces témoignages

~ous

font voir que la ville de

Syn–

nada ,

fournilfoit un rr¡árbr<; pnkiepx

&

racheté. Ce

m arbre éwir blanc avec des

rache~

rouges, ou cou.

leur de pourpre, comme le

rem~rque

Pline •.

lit•.

XXXV.

ch.

j .

qui ao

liv. V . cb. xxix.

écrit

Symuz–

lia'

J.e'

&

donne cene· ville pour le 'lieu ou fe fai –

foient les alfemblée; géndrales de la provioce. Si cela

efl, il falloir que quoiqué tres-perite. elle fOr con–

tidérable ; car les R.<>mains ne merroient les tribu-

, naux que dat¡s ks vil les ele quelquc impprtance. ·D ans

la fui te on vir

Synnada,

eapirale de

la

P hrygie falu–

tair~ , ~

¡né¡ropole de

1~ provine~ .

( D.. ] .

J

5 Y N

SYNNEJv,rENON, adj .,

en Mujit¡tft;

c'efl:

le nom

que doonotent les Grecs a leur trbir, eme rétracorde

quand il étoir conjotnt avec le fewnd,

&

divifé d'a:

vec le quarrieme ,. Quand, au conrratre,

ti

éroi r con–

joint au quarrieme

&

divifé d'a vec le fecond,

ce

me–

me térraconle prenoit ·le ¡¡oru

de

dineJJgm.enon. Voy.

aufli ce mor,

'VO)Iez

aulli TÉrRA<;ORDE , :,ysrEMÉ.

.(S)

SYN~EMENQN

D.f.ATONOS, eroir

dans

f4n–

ciemu Mufique ,

la rroitieme corJe du

r~rracorde

fyn–

~emenon

úans le genre diatnnique;

~

eomrne cerre

croiGeme cqrde éroir la

m.~me

que la feconde corJe

du

tétracord~

disjoi¡¡t, elle porroir au(fi le nom de

trite

ditz~Hgmenon .

f/oy.

TRITE, SYSTEME, TÉTitA·

CORDE .

.<;erre

m~me

corde, dans les deux aurres gcnres

prenoit le nom du genre ou elle éroit employée

r;n~is

alors elle ne fe confondoit pas avec la .tr(te dlé..

zeu"menon.

f/oy ez

GEN

RE.

(S~

SYNNEVROSE,

f.

f. (

Anat

)

efl: une efpece de

fymphyfe ou d'union des os.

Voyez

liYMPHYS! .

Ce

mor efl:

for mé

~t¡

¡:-ree •••.

avec,

"'1'',

'tJerf, lig•–

ment .

La

(jmnevrofe

efl: la liaifon des os par un ligament:

c!e({

aiitfi que le fémur efl: joint

a

l'os ifchiurn' la

ro–

tule

a

u tibia.

Vpye:z:

LJG,.MEN

r.

SYNOOAL, adj. (

]tir.ifimuf.

J

fe dit de ce qui efl:

relarif au fynode,

comme

un flatut

/Ynodal,

une or–

donnance

}jnodale,

c'efl.:\.dire, qui efl: émanée dÍJ

[ynode.

f/oy~z

SYNOIIE . (

/1.

1

Sn¡o•J~L!S,

épitres,

t~rme

d'!Jijloire Cfcléfiajlique

éwien1 J es letrre¡ círculaires écrites par le fynode

a

u• prélats abfen¡' o u lettres gét¡érales adrenées

a

rous les fideles,

-pq~;~r

les iqforrr¡er

d~

ce qui s

'e.fl:

paflé

dans le fynode.

·

D ans le recueil des conciles, on trouve une !:l'ran–

de quantité de ces lettres

.f;~tqdales .

Voy,ez

e

o

N~

e

1L E .

SrNODAUX,

TÜpu¡s,

t~nne

d'hifloire ucléjiafli–

qt~e,

t!rotr le no

m

que l'on donnoit autrefoi; aux cfo–

yens des vi!les

&

aux doyens ruraux, paree qu'íls

faifqicnt des

informatia~~~

&

rendaient compre dans

le fy node épifcopal des Clef0 rdres qui regnoient par–

mi le clergé

&

le peuple .

Poy~z

D.>Y EN.

'

4-pres que ceux-ci furenr déchus de leur autoricé,

on les remplac_¡a par une aurre forre de témoins

(jno–

dattX,

qui reflembloient

a

des jurés; c'étoit un

pr~tre

&

deox ou trois Jaiques dépmés de chaque paro•lfe:

enfuite on commenc;¡a de nommer deux de ces jurés

p.o.ur

cbaque diocHe ;

&

enfin cet of!ice fut conféré

aux margui lliers ou anciens du confifl:oire.

·

SYN()OATIQUE, adj . (

'}urffk. )

efl: le droit que

les curés

&

les abbés qui font

obligé~

d'afliner aux fy–

no<)~s

des

év~ques,

éwient tenu! de leor ·payer : on

liappelle

jjmodqtiqtt~

paree qu'il fe

payoi~

ordinaire–

ment dans le fynode,

&

cathédrarique, paree qu'il

fe pay<¡it

pr.o bqnore patbedu .

Hincmar, archeveque

de

Reims, reprend plqfieurs

évéques , qui convoquoient

d~

fréqu ens fynot.les pour

percevoir plus fouvenr ce droir.

Q uclques-uns prérendent que

ce

drpi t cfl le

me–

me que celui qu'on appelloir

circada;

mais d'autres

rienneut que

cel~i-ci

efl fe

m~me

que le, droit de pro–

curatiUn

.

Quq'i qu!il en foit de l'identité de ces deux droits,

l'ufage des

Jjnodatiq11u

efl:

tr~s-ancien

dans

I'Eglif~ .

Le

~oncile

de Braga, en s72-, en parle comme d' un

ufa"e

déj~

ancíen qui l'aurorife

:

C'e régletnettt fut confirmé au feP,tieme cpncile de

Tolede, en

646.

Gratien, dans fon

d~cret

1

rapporte ¡:¡lufieurs dé–

citi·ms des conciles

&

des pap,es fur

cene

matiere.

Sui~¡ant

un capitulaire de Charles le Chauve, en

s#,

il

étoit au choix de l'évéque de percevoir le

droit en deniers ou en argent .

Quelques éveques l'ayant voufu augmenter , le con–

die de

Gh~lon-Jur-~

télne, en 813, leur défendit de

le faire .

Le ¡:¡ape H onoré

Uf.

écrivant

il

l'évéque d'Aflife,

confoqd le carhédratique

&

le fynoda rique,

&

le

met au n?mbre

?e~ d~oi~s ~Gs

il .l'éveque

da ns~s

égli- .

fe~

foumtfes

a

fa ¡unfdtéhoo; ti fixe ce droit a deo"·

fols, qui fe payoient fur le

pi~

CJ,Ue la monnoie étoit .

lorfque le droir avoit été érablt, a moins qu'il n'y

cOr

que!que accord au contraire .

Suivant ce qu'en dit lnnocenr

I!J.

ce droit nlé.

toit pas par-tour le

m~

me ,

&

fe payoir

ailleur~

qu'an

fynode :

·

·

...