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J

SY

N

nene 'les

~lémens d~

la

~Qimie, av~9

.quelques ,expe–

)'ieACJ!S f.ela.tives

a

C~t

art .

On ne peut nier que cet auteur !J'ait bien mérité

.de

1~

pl¡ilofophie, n¡ais fes ouvrages

[qnt

cachés de

quelques

cr~ces

de

.fp¡crftiJtl!e.

Il

avoit .crop

il

creur

la réconci)iation des

anc1en~

&

des moderoes, pour

qu' il pQt expofer

1~

doqri

0

e des prefl.liers avec toute

l'exaé}i tud.e qu'on defireroit. Du Hamel monrut fort

) Jé,

il

~voit

9uatre-yiogt-de.ux

ans: on le penjit done

en

I 70Ó·

tv¡ais i) n'y ·a poi nt eu de

fi!;crhif"!e

plu_s

¡mci~~

.ni plus géoéral 9ue Je

,Pia¡:o!llco-·Penp~tepco- Stoi·

d en: Am•nnníus, Porpl¡ire, T hemifiíos , )u líen,

'P rocl us,

J\1.

1rir¡ , Q rigene, Sinefius , ,Philopones ,

.Pt'ellus

1

Bo~thi•Js ,

l,leijarion, Fran. Pie,

Ga~a,

Pa–

,t rícius,

Sch~l icbius ,

&

une infir¡ité de bons efprits

en out écé iofeélés, en Grece, e

o

!'r-Aiie, en

Fr~nee,

~IJ

Ar¡gleterrl!, en Alkmagne , depuis

le~

tems les

plus 'reculés , juf_qu' aux n()cres

1

Jes uns

donn~nt

13

palme.

a

Platon, les autres l'arracha

0

t

a

Piaron pour

en conronner

Arif}o~e

ou Zénon, quclques -uns plus

équi cables

13

partage~nt

ii-peu-pres égalef1.1ent entr'

eu~ .

Ce

jjmcrhifinr

divi{oit les eíprits,

&

expo[oit la

phi.fofophie au méprjs de$ gens elu monde; lorfqu'il

forti.t de J'école

eje

Rnrnus

&

eje Mélal)chton, une

ef¡¡ece de feéle qu'OIJ poovóíc appeller les philofo–

phes mixces : de

e

nombre furenc Paulus Fri!cus,

A nJré ' Libaví us,

H

!izo-Bucherus; Conrad D tlteri–

FUS

Al fied iu,s,

&

d'aucres entre lefquels

il

ne faut pas

oublier Keckerlnann .

·

'

Mais perf(¡r¡ ne ne .tenta

)a

reconciliatior¡ d' Ari{}ote'

avec Je¡ p/lílofopl¡es

modero~<,

avec plus de cl)aleur

&

de talent que Jean ChriJ}ophe

~ curroi us .

ll fue d'a–

bord

.f¡ncrétifle,

mais cecee maniere de philoíopher

ne rard.\ pas

j

luí déplaire; il devine

Ec!efliq11e;

il

~uc

une diípuie impor¡ance avec

He~ri

Moros, Leib–

nitz

&

~ehel-hammer

fur le pri1¡éipe quí agit da?S

la

nacure . Morus y répaodoír un efprit immarériel

1

mais brure; Leibnirz une for¡:e allí

ve,

propre

¡¡

cha–

que

n¡oléc~ l~

1

dan> jaquel!¡; elle s'exe_r<;oit ou cen–

doir

a

s'exercer íelon de> lO!

X

méchamques; Schel–

hammer , le príncipe

d'

Ardlote.

·' Leíbnicz commenc:;a

&

fin ir comme Srnrmius; je

veux dire qu'il pafra du

[yncrétijine

a

1'

Elefli(ine .

JI

p4ro)t par ce que nous avons dit de cecee fcéle,

qu'elle

~ R~U

fa ir pour le pro1rcs de la philofophie,

'q~'c¡n

luj poie peu de vérit.s,

&

qu'il ne s'en efi

fdllu de

ri~n ~u'ellc

ne IJOPs air en,gagé slaos eles dií–

pmc¡ fans fin .

JI

s'a~i¡

):¡ien

de

concilier un philolophe avec un

aurre pl)ilqfophe ;

&

qu'e{}-ce que cela nous impor–

te?

e~

'qu'í) faur fa voir' c'ef} quj ell-ce qui a tort

ou ra•fon ,

11

s'agiF bien de

fa~oir

fi un íyfieme de philoíophie

$'accc¡rde

~vec

l.' Ecnture ou non ;

&

qu'ell-ce que

cela nous imporre ? Ce qu'i l fa ue favoir, c'efi s'il efi

conforme

a

l'ex périence ou non .

Quelle efi llaucori¡é que le philofophe doit avoir

pour foi? cclle 'de la Mture, de la raifon, de l'ob–

fervarion

& ·

~e l'ex¡)éri~nce .

ne doit le facrifjce de fes lumieres

¡¡

perfon ne.

pas

m~me

a

Dleu, pui lque p ieu

m ~ me

OOU> conduír

par l'i nrelligence des chofcs quí nous fqnt connues,

a

la croyance de cell es que nous ne concevons

P.as

,

Tandis que tant d'el"prits s'occu poienr

a

conc!lier

Platon avec Ari flore, "'-ri!l ote avec Zénon , les uns

&

le$ aurres avec Jefus-Chrifi ou avec · Mo'ife; le

tems íe paffoic

&

la vémé

s'arr~coir .

·

' D epuis que

l'é~leéti lme

a oréva lu. que font deve–

nus cous les ouvrages des

.fjt¡crctijles!

ils fonr ou–

bliés .

SYNCRITlQUE

REMEDE .

(

Médtc. ttl1c.

J

Les mé–

rhodíf\es nommerenc

remedes

{yn•

.,-itiq~<u

ci:ux qui

fonr d'une nature ¡:oercirive

&

afiríngence ; T he(]a .

Jus écrivit un vol ume enrier fur ces remedes ,

&

deux

'p~ges

auroíenc fuffi'.

(D. ].

)

SYNDERES E , f. í.

(

Gram. )

reproche fecrec de

la confcience .' La ma rque la plus complete

de

la fcé–

Ierarelle parfai ce, íeroir le défaut

de

fynderefl ;

mais

on n'en vieo r poinc-la .

SYNDESMO-GLOSSE,

rn Anatomic,

nom d'une

pan!

de mufcles de la l:tngue qui vienuent de la

partie

moy~nne

du ligan\enr qui un it l'os hyoi'de avec

le carrilage thiro'ide,

&

fe termine

il

la

partí

e

pofié–

r ieurc de la langue,

&

ii la partí

e

latérale du

ph~ryn:< .

Voyez

S v NDESMO ·PH.\Rl N~lEN.

' §YNDESMOLOGIE;

en 'Anatomie ,

la parcie qui

S Y N

traite de• ligamens ; ce mot .viene <lu g rec •., en.

fembl¡: , du verbe

1,,..,., ,

tmir ,

,&

"~",

Jraité ,

l"efl–

a-díre

,difipllr¡

fur ce 9uí uní¡ .enleml.M ou

Jraité

des

lig~meos

'

\Yei

¡brec.hc

.

pror~qe?r

en Anacomie

a

l'etersblHlrg,

nous

'<~

la•flé un

Jr•tt~

m-.4°. fur les lip mens, intitu–

lé./jndejiJJ~I~gie,

im primé

a

Petesbourg en

1742;

c'efi

le leul;ratte que oous ayons fu r

c~cre

macíere, il efi

on)é de

figur~s

qui nc font pas ef}in)ées par la beau–

té de la gravure, comme la plupart des figures ana–

comiques, mais par leur eHélitude . Tous les con–

noifl<:.urs en fonc .u n tres-granel cas .

I)YND~SMO-,I'I::IARYNG IEN,

en tfnatomie,

nom

d' une

p~ire

de mufcles qui vienueot de la parrie

n¡oyenne,

&

quelquefois

de

la partie inférieure des

ligamens qui uuiflenr les eorn es

fupéricur~s

du carti–

lage rbyro'ide av¡:¡: le' grdndes cornes de l'os hyo'i–

de;

\le-1~

vont aux parcíes latérales

&

fupérieures

du

pharyn~

tx

ele

h

langue .

f/pyez

S

y

N p E s M

o–

GLOSSE .

SY DIC,

r,

m.

en 1/)atiere de .GOIIVe1'1Jei/Jcl)t

&

de

Commerce,

efi un offi cier chargé des

aff.1ire~

d'une

vil–

le ou

<l'un~

communauté; 9'efi lui qu i conv oque les

affemblées ,

&

qui f.1i t les

repréíenrnion~

au m•nillere

&

au

magi{}r~t,

{:fe.

fu íyal}t

l' exige

0

c~

des cas.

Ce moc dérive du latil)

./!Jn.dic•t,r,

ou plu1ilt du

grec

fjmdvcot,

qui li,¡ni6e

IJ

rn~

ne

cl¡ofe,

.Le

fp;tlic

efl cbdrgé

J~

ré on

i•·e

de la conduire du

corps ; il fai t

&

r.esoit les

m~111 1ires

qu• reg)rdenr les

aff~íres

ou les

ínr~r~t~

de la

conununa ucé ;

con[rlile

&

corrige les aélioo1

&

les f.tutes eles

••cícn lrers

qui dépendent de

13

co•n•nu•r<ucé , ou du-• oins il les

f•í r blamer ou répri ma n

iPr

•i

w

les a!lemb

ét·s

publi–

qHes

1

D.1ns le fond, le

fjmdic

c!l en

m~m ~

rems l'a–

genr

&

le ¡:eníeur de la co¡¡¡munaucé, La plÜpJrt des

con1 pa~nie~

de

l'~ ris

&

<j'a¡¡rres

villes ,

comme les

uniyerfitt!s

&

les

commu?au~é~

des ares

&

mt!riers,

on¡ leur

f!ndic

~n'Ti

l¡íeQ que la

plup~rt

des vifles

de

Provence

·&

de La u¡¡uedoc.

On appelle auffi

¡yndic,

celuí qui efl chargé de

follicicer une affaire commune

1

&

ou il efi i1¡téreffé

lui-m~~1e ;

comme il arrive en parcicul ier dans les

direétions ou il fe erouve pluijeurs ' créanciers d'u n

m ~ me

débireur qui a

fa't

banqneroute

1

ou qui

efl

more

in folval¡l~ 1/~yez Avoc~

r,

&f.

Le prender magillrar ele

IJ

vill c Je Geneve

1

s'ap–

ellejjmdic¡

if

y a

qqatre.JYt¡dics qur

chaque annt!e ;

le plus ancien préljde

a

u

co~!eil

de vingt-cinq, qui

e{t

confeil

princip~l d~

la ville,

&

o¡'i l'on

d~ ci de

de ton–

res les affaires, tant civí)es que poliriques: les troís

autres

.f¡ndict

élus ne peuvent reveni r

en

charo-e

qn'au oout de quarre ans ; ele forte que le fyndi<;t

roule entre feize perfonnes, q e l'on choilit toujours

dans le non¡bre

d~

ceux qui compoíent le confell des

vingt-cinq .

Syndic

efi auffi le nom ¡:¡ue le roí Louis XI\[.

a

accordé par les

arr~ts

de Ion confeil d'éqr pour l'é·

reélion des chambres particuljeres de commerce daos

quelques vílles de fon royaume aux marcl1,1nds, né–

gocians ou autres qui compofenc lefd1 res chambres.

Cenx de Rouen fo11r appellés

(jmdics

áu

commerce

d~

la province d• N ormandie:

a

Lí11e

Jimplemenr

fin–

dJcs de la cbambrc de commerce:

dans les amres villes

ce

font des députés

011

dire.'teurs.

Voycz

CHAMBIU

DE C oMMI!RCE,

DF:rur é:s

pu

CoMME~tCE,

&p. Dic–

tionnnirc de commen·e, 'tom• /ll. lettre V.

p.

2.í '5·

!JvNDIC , (

Littir. grec. )

' "'¡'"";

ce mor avo1t en

grec deux

íigni ~caci_Qns;

il

íi~nilio1t

en

pre~1ier

lieu,

couc orareur comm!S pour défendre

FCC 11

n auere,

la

m~me

caufe , En fecor¡d lieu, il déíi,¡noit un

or3-

Feur

c~oi i¡,

&

député pour foucenir les prérogacives

d'ur¡e ville,

qu

d'une natíon enriere , Ai u!i nou li–

fo ns

d~n~

PI

u

~rq ue,

que les Achéniens élurenr Arif–

ride pour

findic,

&

le chargerenr de pla ider au ,)om

de le4rs cicoycq>, la

e~

ufe

de

tOtlre la Grece, on ne

pOUVOÍCpas erre deux

fo is .f¡ltdi.c

ddnF ce

dern ier feos.

Nous avoos en] prunré le cerm0 rfe

h_!_ldi.·,

maís nous

er¡ avons un peu dé¡ourpé la fi •n1ficacion, car en

France il veuc dire celui qui efi élu pour prendre

íoí n des affaires d'une cqmmunauté, ou d'un corps

done il efl membre .

( D.

J.

J

SYNOlCAT ,' charge ou fonélion de fyndic ;

i1

fe

die a

u

ni

du·

cems que le fyndi refie en charge .

SYNDROME, (

Lexíc. méd.)

de

1

11,..$ ,

cqurir,

de •••,

&

•••11,...

veu

e

d1re un

concor1rs .

..;•ef!

un mor

introduir en Médecine par la feéle des empiriques,

q•li l'employo!ent pour exprimer le concours des

fymptomes; tels que font,

1

dans la pléthore , la difien-

fion