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S

Y N

diffettations que Léo Ollatius a compofées fur les

l1vres ecdéliafiiques des grecs, ce qu'il dir conrre

X:lfltopule, qui a inféré

beau~oup

de fauíferés dans

les

JY11oxares;

c'ell po urquoi l'ameur des cioq cha–

pirres du concile rle Florence, arrribués au patriar–

che Gennadius, rejerre ces additions de Xanropule,

&

~fhlre

que

ces

f0rres de

jjmax11rer,

qu i fonr rem–

plis d'erreur5, ne fe lifenr poinr daos

l'égl if~

de Con(–

ranrinople.

ll

faut remarquer qu'on trou ve au com–

mencement ou

a

la

fin

de quelques exemplaires grecs

rnanufcrirs du nouveau Teflamenr des índices ou ca–

talogues appellés aufli

Jy•Jaxaria,

qui repré{enrent

les évangiles qu'on lit daos les églifes greques pen–

danr les. jours du tome l'aonée . Ce qu i efl riré de

leur évangéliflaire qu'on a accúmmocté aux évangi–

les, marquanr au haur des pages les jours que

cha~

qoe évangile fe doir líre,

&

par ce moyen on fup–

plée au livre de l'évangelilbire .

SYNAXE,

f.

m.

( Hijl.

~cclijio(l. ) lejj11ax~

éroit

ancienn~ment

l'aífemblée des chrériens ou l'on chao–

reir les pfeaumes,

&

otl. l'on faifoir les puieres en

commun.

SYNCELLE,

f.

m. (

Hijl.

eccléjiaft.

J

officier de

l'églile de Confl•nrinople, éroir le clerc qui demeu–

roir continnellement avec le parriarche; ll

y

en avoir

plulieurs qui fe fuccéctoienr, donr le prem ier s'ap–

pelloi~

le

porto-,fpuclle,

qui éroir

~moin

de

ro

ures

les aé\ions Ju

p~tnarche .

Cette charge

a

commen–

c é

a

erre érablie dans le ix. liecle. c;es

portofjmc~l/es,

comme les archidiacres de Rome, avorenr

beau–

coup de part au

parri~r

har quanJ il demeuroir

va–

canr Les aurres

p

nriarches

&

m!rne les

év~ques

avoienr des

flncd/e.r,

&

l'oo a aufli donné oe nom

a

quelques otficiers de J'év8que de Ro

me ;

ma is il y

a

lon"Ttems qu'il n'y en a plus en Occidenr,

&

que

ce

n'~fl

qu'un vain ritre en Qrienr.

~o

naras,

am1at.

e.

llf.

Le pere Thomaflio remarque que dans les pre–

miers lleGies de l'Egli(e les

év~ques ,

pour

prév~nir

les mauvais

foup~ons,

devoienr rouj urs avoir un

clerc couché ddns leur chambre;

&

que c'éroit ce

clerc qu'on appelloir

JYnce/le .

Cer em ploi devior li

conf¡dérahle aupres des

par~iarches

.dé <;onfbn.tino–

ple , qu'on le vir

qu~lquefoiS

rempli par des nls

&

des freres des empereurs . Les éveques memes

&

les

rnérropolitains fe firenr un hooneur d'en erre

rev~rus, quoiqu'un pareil office convlnr forr peu au rang

qu'il5 renoient dans l'Egiife. Les

JYnce//es

p~n·

e.nt

de–

Ja

occation de faire enrendre que Jeur d1gn1té les

élevoit au-deRus des

év~ques

&

des mérropolirains.

Aufli fe pla<$oienr-ils au-deífus d'eux dans

l.es

cérémo–

nies eccJé{jafliques . La fa veur-

&

le crédtt des

./Y.n–

eellu

a la cour n'avoient pas peu fervi

i\

foureoir

cerre ufurparion . Leurs prérogarives, · quoique ref–

rraintes, font encore aujourd'hui tres-grandes . Dans

le fy node renu

a

Conflaruioo ple conrre le

patriar~

che Cyrille Lucas qui vouloir répandre_eo Oriem les

erreurs

d~

Calvin, le

proro-JYnce/le

parolt comme la

fecoode di!!oité de

l'~gli fe

de Cooflaotinople Tho–

rnaflin,

difclp!. ecc!t(iajl . port.

/.

t.

/.

o. xlvj.

f4'

part. JI/.

l.

/.

c. I.J. port.

IV

/. l. ~.

/xxv.J .

SYNCHONDROS E , f. f.

('OJUotog.

¡

eunul¡é'",

de

X"¡l¡' ,

cartilage;

connexion de deux os par le

m

oyen

d'

un carulage; cene articularion cartilagi"

neufe paroit dans la connexioo commuoe des os pu–

b is' dans celle des cótes avec le fler-num ' de meme

qu'avec les vertebres,

&c.

lJ

faur remarquer que

les os qui font arriculés de cetre ma11iere, n'onc qu '

un mouv.emenr de reRorr qui eft proportionné

a

l'érendue

&

au volume du <;artilage qui les unir .

(o.

J.)

SYNCHYSE , f. f. (

G,.am.

J

,.,,.x~·~·,

co•iftljio :

R.

R.

•~• .

Cllm,

&

x~• .fundo .

C'efl un e préteodue el–

pece d'hyperbare, qui fe fai t quand les mots d'uoe

phrafe foot me)és entr'eux, fa ns aUCUf1 égard ni a Ja

fuccealon de l'ordre aoalyrique, ni

a~x

rapporrs qui

lie11t les mors enrr'eux .

C'eflle refpeél pour les anciens porté jufqu' a l'ido–

Iarrie

&

a

)'enthouliafme . qui

a

fait

im~giner

un nom

honorable pour des écarrs réels, plutór que d'ofer

prononcer que ces

grar.ds

hmnmes fe fuRent rnépris.

11

y a du faoatifnw

~

les croire infaillible;, puifqu'

ils fonr homme¡;

&

fouvent on les compromet da–

vantage en les louant

f~ns

mefure, qu'en les criri–

qua nr

a

propos '

Ajoutons qu' il nous srrive fouvent de

prendr~

pour confulion un ordre tres-bien fuiyi donr la liai–

fon nous échappe, paree que nous maoquons des

T~m~

XV.

S

Y N

lumieres,

~éc.~traires

o u de l'atrention requife .

Il

y

a

dans

1

Ené!de (

11. 348.

)

un paffage regardé jufqu'

ici

c~Hl¡me

une

JYncbi.fe

.

tres-compliqu,ée;

&

S rvius

aurort cru manqu er

~

fon devoir de commenrateur

s'il n'eo avoir pas débrouillé la conftrutl idn. ,

IJ

fem~

, ble, <!ir M. Charpenrier , (

Drf

de

llf

/anguefro11;.

,

di.fc

.

1/.

part. 11/. p. 1.69. )

que

ce

pJuvre aram–

" mairieo air donné lui-m6me dans une emb.frcade

, des ennemis, donr

il

a roure• les peines du mon–

" d!!

~

fe

(a

uver ;

&

je

croi~

qu'Eotie rrouva plus fa–

" ciiemenr un afyle pou1· fon pere coorre la violen–

" ce des Grecs, qu'il n'en a rrouvé un puur ron au-

reur conrre cene importante

jj11cbi(6

qu'il ren–

conrre ici, c'ell-a-dire un.e franch e confufioo, done

" il n'a prefque olé pronoocer le nom en ra propre

,. Jangue,. On voit que M. Charpentier regarde

aufli la

./Y11cbi(~

comme un veritable defa ut ; mais il

efl perfuaJé que

ce

d6faur exifle daos le

p~(Jage

de

ViT~ile

rlont il s'a·rir: je n'eo crois rien,

&

il me

femble avoir prou vé qu'on ne J•a poir}t encore bieu.

enrendu , faute d'avoir bien connu les princip¡,s de

l'analyfe, la propriéré de quelques termes latins

&

la vérirable poné.luarion de ce paflage.

f/&yez

MÉ–

THODI:: .

· Si donCI l'analyfe

el1e-m~me

vienr

;1

nous démon–

rrer la réaliré

Je

quelqueJYIIcbifo bien embarqffaore

daos un anden, difons nerremenr que c'efl une fa urez

li la coofufion ne va pas au poim de jerrer de l'obf–

curiré fur la phrafe, ctifons

fim p l em ~m

que c'et1 un

hyperbare .

f/oy ez

HYPE R B ~

TE .

S

Y

N

e:

Hr

~E,

(

M

Mee.

)

confufion caufée par des

coups urbes,

re~us

fur l'oeil avec pene de la vile,

Quand des cou ps or.bes

&

violeos, des chOres fur des

corps durs

&

ém inens, o u pareils accidens ont fait

canr d'impreflion fm· l'rei l , que fes partíes exrérieu –

r.es

ront rléohirées,

rompue~,

féparées , confu{es

&

brouillées , avec pene de

la

vQe ; c'efl ce que les

Grecs nomme'l t

fimcbi(ts .

Dans le cas de l'a;il crevé

ou rompu, éra t de l'roil que les aureur-s appelleot

rbexis,

les douleurs

&

J'inflammarion ne fo nt pas

li

grandes que rlans la con rulion .

O~ ns

le

rbexis

ro

u~

efl

dé.ja

dén·uit, daos le

.fpzthifis

tour n'efl que con–

tus, dilaceré , brouillé ,

m~i~

la deflrué.lion de l'ooil

fu ir

bi ~n-rór

a

ores.

( D .

J . )

SYNCL-I RONE , adj. Ce mor ofl d'nfage

~'1 Mécha~

nique

&

en Plryfique ,

pour marquer les mouvemens

ou effers qui fe fonr dans le meme rems. On peut

di re en ce fen s , que des vibrarions o u des chutes qui

fe fonr daus le

m~m¡-

rems ou daos des· renH égaux ,

font

.fyncbro11u;

cepeoJanr les mnrs

c!'ifocbrone

ou

de

tautocbro11e

fon r plus ulirés prlur m1rquer des effers

qui fe fonr en rems égal,

&

le mor

de jjncbro•u

polJr

marquer

d~s

effers qui fe fonr, oon-leulemenr dans

un rems égal , mais ddns le

m~me

rems; ce mor

ve–

nanr de

x,':..,,

tems,

&

de ''',

w(emblc .

M . Jean IJcrnoully a nommé

rourúejyncbrone,

une

courbe relle qu'un corps· pefanr parri du centre

C,

fig

69. M¿L·b.

&

décrivam fu ccef!i vemenr les cour–

bes

CM ,

Qnr, &c.

arrive aux différens poinrs

D ,

111,

M,

&c.

de cetre courbe daos le meme rem<,

&

dans le plu s courr rems pof!ible ;

voyez

le<

al!u d"

L eipfic,

mméc

1697.

&

le

l.

v.,Ju me des

CE•w res

de

M . IJernouill y ,

imprimées

a

Lou.frm~ ,

m

vol.

in-4° .

1743 ·

(0 '

SYNCHRONISME, r. m. (

M échan. )

rerme done

on (e rerr pour exprimer l'égalrré ou l'idenriré des

rems dans Jefquels deux ou plufieurs chofes fe fonr .

Ce mor efl form<\ du grec

~•·

,

ovu,

&

XI ¡,.,,

tmu'

&

ainli les vibrarions d'un pendule re farl3 nt

roures en rem<égal , o n peut exprimer cene propriéré

par le mot de

Jjmchronifiuo

des vi brarino<; cependaot

elle s'appelle plus propremem

ifoc/Jr{)lli{flu

ou

tauto–

chrOJlijille,

quoique cerrains aureurs confondenr cee

deux termes .

f/oye?.

SYNCHRONE , Iso<;HRONI!

&

T.\UTOCHRO E.

( Q I

S'(NC~Nli S

fON,

C

m. (

L ittérat. )

no:n donné

par Arhenée

a

une elpece de gros pain que mangeot

les. llauvres oo plufieurs pays,

&

qui el! fa ir de fari.

ne dans laq uelle le

{o

o fe rrouve mélé. Ce genre de

paio el! forr oourriffam; mais il ne convienr qu'ii

de~

Jaboureors ou

a

des gens

for.rs

qui font beaucoup

ct'exercice.

( D .

J.

l

SYNCO,PE , f. (

Gram. )

c'efl un méraplafme

o~

une fig ure de ditlion, par laquell c on rerraoche du

m Jiel! d'un mor quelque letrre ou quelque fy llabe .

~·>·••.,.i. ,

vient. de

, ,;, ,

ctnn,

qui marqu e ict ce qui efi:

origmairement

compris

dans le mor ,

{e

rnilieu

d~

~o·t,

&

de

·~*'"'• ,

fiiT,Jdf.!. .

L lll

t,es