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S

Y M

afions ou l'on ne lauroit leur ínfp(rer ces fentirnens

en

(e

lervant do pouvoir de la parole. Le5 peupies

civilifés onr toujours fa ir ufage

dt!

la muliqul! in(lru–

menule -da_ns leur colte religieus , Tous les peuples

Ollt

eu des mJlrumens propres

a

la

gu~rre

1

&

il$ s')'

font fen11 de leur chant inarticulé, non-feulemcnr pour

faire cntendre

a

ceux qui dcvoient obéir, les or4res

de leurs commandans, mais encare pour animer le

coura_ge des combatrans,

&

m~me

quelguefqis pOllf le

ntemr. On a roucbé ces

ínlhurnen~ dítf~remment

fui–

vant l'effcr qu'on vnuloir qu'ils fiflenr,

&

q n a cher–

ché

i\

remire leur bruir convenablc

a

!'uli¡ge aqquel

on le deiHnoit.

·

Peur-~rre

aurions-nous érudié l'art eje

toucl¡er les

inllrume'.'s militaires aurant

qu~

les

a~ciens

llavoient

érudié, 11 le fra.:as des

arm~s ~

feo laiffoir qos oom–

borrans en érar d'emendre di(lir¡él:e111eÍ!t le fo!l

d~

ces

inllrumeus. 1\his quoique ljOUS n'ayons

pa~

rravalllé

he2ucqup

i\

perfeébonqer nos inl\rurr¡ens miliraires,

&

<¡ooi9ue nous ryo'ls

¡¡

forr néglig:c! l'art eje les ¡ou–

cher qu1 donnotr raqr de conl!dérarion l>arflji les an–

ciens, que nous r\!gardqn5 ceux qui

e~ercent ce~ ~rr

aujourd'hui

co:nrn~

la parrie la plus vile d'·ll'le armée,

nollS ne

lai!lon~ p~~

de trouver

l~s p,rerni~rs

pri'lcipes

de cer

are

dqns nos \?amps¡ nqs rrQmpettes ne

Ion~

nene poin; la

ch~rge

<;Qnlme i!s

fonn~n~

la

r~traire:

nos tamhours ne,

h~tt>Jnt

point la

charnad~

do

m~me

mouverncnr done

il~

banent la chargc .

·e

Q.

J.)

S_YMI'HONISTE, f.

m.

(

Grarn. )

muflcien qui com–

pole ou exécure qes

fyp_•phonie~,

o" de

1<!

muf\que

inl1rumt>nrale .

SYMPHYSE,

m

Atzatomle,

e~

une Corre de con,

neKion ou d'l!n.iim 'des os.

f/tjy~z

UNIOII ·

Le n:'or

~(l

grec,

~·f'9~"~,

&

liguilíe

1111_e liaifo".

ou

connexwn JJa,ttwelle.

·

La

fymEf,yfl

ou·

ut¡io¡¡

du;

qs,

e(\ <{e

d~ux;

forre!,

l'une ave/: nioye•t

&

l'aurre fans rno.yen .

La

.fymp~yft

fans rnoyen efl

<;~lle

ou deux os af–

fembl~

l!>nr main,rcnus daos cet érat par

~ux- m~me~, !~!JS

le (er;ours d'une rroifieme chofe,

&

elle

a

liell dans.

l.~s

QS.

ar~icul~s.

par

futu.re.

Voyez'

Sy–

T

{J!t~'.

<.;~~t_e

u.oion. fe

fait

3_

-r>eu-

pn~s

de la

m~me

ma–

niere que.

cell~

4.'¡¡n¡; greffc

av~c

qn a.rbre .

Voyez

GR~Ff~·

jympbyJe

a

vee moyen efl de trojs. forres, qui

fon~

la lynevrofe, la. fy(larcofe

&

la fync;hondrofe .

f/oJ!~.

chacune

a

lcur

artrck

propre .

~YMPHYTUlv,t,

f.

m . .{

Bota11. ).

genre de plante

1

non•mé

en

anglois

con(rey,

&

en fran<;ois

conjotJde,

vol!(z-

en lclU> ce

mot

les caraaeres d'apres Tour-

né rorr.

.

0 Jns le fylleme de Unna:us, le callee de ce genre

de planre en conique , pentdgooe , divifé en ciuq

fegmens dans les bords,

&

lub{inanr ap.res que la

f!eur el! rombée .

La

tleur en con1pofée d'une feo–

le fcuille , qui forme un

cour~

ruyau, un peu ven–

tr~ux,

&

divifé a l'extrémité Cn

C'H~q

qoarrier¡;. I'OU–

verture de la fleur en

a

cinq rayons qui fe

r~unif­

fctlt en forme de

cone;

les. éramines font c

iQq filers

pyran11daux placés al rernattvement avee les

rayo.os

;

les hotfettes

d~!

éramines

lon~

c!roites,

ai~u&

& cau–

verces ; le pHiil a quarre g;:nnes ;. le

fiil~

efl de la

m~me

longueur de la fieur;

1~

fligma en· uniquc; le

calice grolfit •. tiene la place do fruit ,

&

contient

quatre lemeoces hol[elées '· pointues

>

&

done les r,lm–

mets re réunil[enr enfemble. l.,inna;i

gener. plantar.

pa¡:_.

38.

·

[ournefor~

compre dil( elpeccs de

jjnnphyt11m;

la

p ri!"cipale. encelle qu'il uomme

.Jj¡mfh.)!ttlm ceu.... con·

(o!uft~

ma¡of',

J.

R . H .

!J.

S..

en lfauc;o•s,

{11

grarule

co1¡flude.

Sa

racine. en

divil~e

en pluJieurs. branches

¡

el

k

en naire au-dehors, .blaoche au-dedans,

&.

plei–

ne d'oll fue épais

&

renace , Ses

f~uilles

les

plu~

baf-

1

fes (onc alk2. larges, longues, érroires, poinrues par

le bouc, velues

&

ruc.les, Ses riges fonr anguleules '·

s'élevenr

a

dcux ou rrois piés de ha

m>

fonr couver–

tes de perites fe.uill es,

&

porreoe

¡¡

leur fommet des

épis indinés de flcu(s

blancbe~ ,

qui s'ouvrent par

degrés . Ch11que fl eu( efl cre1tlc, en godet '· c{ivifée

dans fa parrie fupérieurc en cinq fegmens obtus,

&

placée dans un cal ice

fo.rt

velo , ol( l'oo rrouve qua–

rre femcnces a.nguleuf

es' a

pres que la

~e\\r

en tQlll–

bée.

Certe plaute eroir au bord des nv•eres,

&.

fleu –

rit en Juin. Ses racines, fes fleurs

&

fes

feuilles

font d'uf•ge; fon fu<: vilqueux rend

bon.ne

cette plante

dans tomes forres de flux,

&

fur-

tout da

ns l'exulcé–

ration des poumons.. ·

Symphytum

vient de

'-YI'tl•,,

SY M

J'attlutÍII~,

paree que cette plante e(l pleíne d'un•

fue

glutÍI)~U~

propre

a

confolider les petitS ulceres.

Les anciens onr dqnné le nom de

f!ymphyttmz

a

quelqu~s

plantes forr dilférentes; Diofcuride en par–

riauli~r

nof11me tanrór

fi11fpbyftlfll,

l'énule -campane,

&

rantl\t il appelle ainli la prele,

#quicetmn. ( D.

J.)

l¡YMPLtG~QES,

(

Mythol.)

ce· font deux iles,

ou plutilt deux écueils firués pres do canal de la mer

Noir~,

au

dérroi~

de

Conn~nrinople,

&

qui fonr

li

pres l'110 !le l'autre, qu'ils

f~mblenr

fe

ro~tcher

ou

s'!!nrrcchoqu~r,

ce

qui

~

clonné lieu nux poeres d'en

f~ire

dcux moonres

m~rin.s rédourabl~s

aux vailleaux.

( D.

J.)

Sn(J>Lf.G~t>ES,

fle!

{

Géog. pnc.)

les

Symplégll–

des,

ou les

Cyift/(U,

fonr deux perites iles, o u plu–

rt!t un amas de rochers d'une f,gqre

irréguli~re,

qui

fe trouyepr

a

'luatre oq cinq lieues de

1

'enrrél! d11

Pqnt- Eu~in,

&

dont une parrie el\ du c6ré

d~

!'Afie,

l'autr~

qu ct¡ré

d~

I'Eqrope,

&

a

!fez pres les uns des

aurre~

pour ne lai{fer qu'uq p1ilage ddficile. Les flors

de la mer qui viennenr

s'~

brifer avcc beaucoup

de

fracas , font élever une el pece <fe fumé" qui ohfcur–

cir

l'~ir. ~ornme,

lelqn Strabon,

il

n'y a cnn·e ces

rqd1ers que viqgt flades <{e di (lance,

&.

qu•a mefure

qu'qn

el!

é¡oir procljc ou loin , ils paroi(joient fe join–

cjre Ol\ l<!

fép~rer,

on

croyoi~

er¡ les voyanr da11s

l'é~

lqignernenr ql!'ils fe rejuignoiel1t pQl,lr c;rtg·tourir les

vai!leaux qui

y

P-~Obiené;

ce que Pl ine

e~pri m

e ainfi:

Ciane4 ab aliis

Sym ple~ades

appellat.e, tr11.t/it4que

fabulis inter

ft

co/lcu~r-iffi,

qtJOtiÍam par'I!O á.ifiut.e

fntervallo, ex adverfo in,tra11tib.u gemin.e cerneb/111-

tllr

,

palumque deflexa ¡¡cie

c~emztium

JPecieiiJ pr4be–

bant .

E~

e-en

en effer ce ql!i leur fir OQI\ncr le nom

de

Syrnplégadu ,

pour marquer ql\e ces rochers s'en–

treheu rroienr

&

s'enrrechoquoier\t.

(D.

J.)

S.YMP!.,.OCE, (.f. (

Rhhorique .')

/i¿¡:ure par laquelle

qn

mE

m~ mo~

efl

répér~

:\ dellein pJufieurs fois, foit

au commencement, foit

a

la fio d'un d.i[co.urs. Ci–

C4ron nou.<_·

en.

'fournir

Ul\

hel exemple

q~ns

fan orai–

fon pour R,ullus :

f2.!•isleg~I1J

tulitr Rullus.

QJúr_

ma–

jorrm populi eartsm fi•f!'ra§Íis priwiVit

l

R11lhü

.

f2.!.tir

comitiu pr4{ítit

f

idms R ulltu".

(D.

J.)

·

SYMPOSIAQUE,

f,

m.

(

Lit#rat.)

enrrerien

011

~OflVerfarion

des philofuphes dans un banquet .

C.e mor l!n formé dll g rec

<!1'..""',

banqnet.

~!ursrqul!

a fair neuf ltvres qu'il

a

intirnlés

/Y'!1eo~

fiaquu

ou

t¡,tJefliol!sfYmpof¡aqup

c•en-a-díre,

dijpu.

tu;

ou

convúfotJOIU de table.

SY~POSIAR({UE,

f.

m.

(

Antiq. greq.)

no.m que

les G.recs. doonoient aux direéleurs d'un. repas. Cec

emploi étoit. quelquefois rempli par la perfo.nne qui

Jonnoi~

le

repas ; quelqo.efois pax· celle qo.'ll nom–

moir

lui-m~me ;

&

d'au

rres foi~

fur

ro,u~

dans. les re–

pa~

pi!,r écot, le forren

déciqo.ir

, ou les

fuffr~e~de5

conviv-es. Ori

1~

nQmmo

it ~ufflmo d

imperato1·,

ou

ba–

ji(eur,

le

roi de la.

f(te-,

&

c'

~ro.ir

lu.i qui faifoir les

lois re

ndanre

s

ii

la bonne unio

u el<

a

la.

gai~ré

,, veil·

l~nt

a

ce.qu'

elles futfent bien obrervées; d'ot\ vient

qu'on

l'appel

101t par ¡;etr€;

raifoQophtb~tlmus,

l'tril dt&

feflin..

.

.

Too~ le:~ convié~

étolent· Qbligés de fuivre fes or–

dres '· [ur quoj C,icéron raille un cerrain hornmc: qui

avoit rau¡o.urs. obéi ll,Ul( Iuis do cabaret'·

&.

n.'avoit

jamais voulu fe faumerrre

3_

celles rlu peuple ro–

maio:

Qui numt¡uam popJIIi ro;nani legibtu parui/Ttt

is

legib11s que m popu(h poneballttJr-, obtemperavat.

Les pritwipaux magHtrars le

pr~roient

rle bonne

~r:\ce

a

el(~~utef

les

lois é

tab.lies. par celui que le

lort· avoit n.ommé le

légis.la~

eur

du (epas. Plurarque

rapporre qu'·Agélilas,

roí de

Lacédénwne, syanr

ér~

fa ir

jympofiarqtJe

da_ns. un

fe~in,

l'échanfon vlnt

~ui

demander la quanttté de vm que

c~aque

cotlVtve

b

olroir,

~

quoi

il

répo.ndir; , S.i vQus

~vez,

abandon–

"

dan.cé

de vin, q_ue

~h:\cUtl

en boive

3_

f'\ vol.onré,

,

; {\non

fai~es

en forre q\le chacun. en air une por–

"

tion

é~le

,.

<D.

J . )

SY

MPTOMA

11Q(}E.,

adj ,

m

Mét(e,it¡~,

en un ter–

me· fouvenr employé pour níarquer la dtfférence en–

tre

le~

c

aufes

primiti"es.

&

les ca,ufes. fec;ondaires. des

mala,dies..

P.ar

e~emple,

une fievre caufée par la dou–

leur, fe

nomru

e

fpnp(qllta~ique·,

pa.t·ce _qu'elle ne. p(o–

vien~

que de la douleur; e' el! pourquot ort. ne do1t pas

en pareil cas avoir

r~cour

5 au>: rem

edes. o(dinaires

que fie"res • mais.

a

ceux qui

~to.igne.nt

la dou.leur; ca( la

douleur érant ce[ée, la (\e

vre cefler

a aufli fans qu'on

ait rien employé diretlGment· conqe elle.

f/oyez

Faa.~

vRE .

·

U

nc fievn: maligne

ell."

e{lenrielle lorfqu'elle. pro-–

va(n~

'

.