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S Y M

viene d' une inllammation

m~mc

du cerveau, ou des

miafmes putrides rt'pandus daos la malfe du fang;

mai~

elle e!l

fYmptomatique

fi elle

cft

occafionnée par

utre autre maladie, relle que l'inllammation de la poi–

trine, de l'e!lomac, ou la !aburre nidoreufc des pre–

mieres voies

.

C'eti ainíi qu'une dyiJenterie efi di!iinguée en ef–

fenrielle lorfqu'elle provie

ne de l'inlh

mmarion

m~me

du ca nal ime!linal comme primici.ve caufe,

&

JYmp–

~lltntique

Jorfqu'e{ie Vi€nt

a .J~ fuite

d'unc ":laJadi.e

premtere,

&

qui s'e!l dércrmtuée fur le canal mrelh–

na

1

par metalhfe .

Cette di!linél:ion de

jjmptomatique

&

d'1fontitl

a

1-ieu au fuje r des maladtes· aigues ·

&

chrentques,

&

pa rrni les premieres dans celles qui fe terminent par

diift!renr-e$

cri(es;

c'efi sinfi que l'on

di

!lingue un dé–

voiement en

critique

&

eojjmptomatique:

le cri tique

en faluraire,

&

f'oll lage le malade, le

.fjmptomatique

efi fachau•,

&

fatigue le malade.

SYMPTOME, f. m.

m Méde.-ine,

fe confond or–

dinairemenr avec le

jigne ,

&

on le définit

1111

Jigru,

o u

1111 o!ftmblnge de ]ignes

dans une nuladi

e, lefq

uels

indiqueu r

la

nilture

&

fa qualiré,

&

font

jug.er

que!

on lera l'événemenr.

Voyez

S~GNE .

D.tns ce fens , le

d~i re

en

regardé comme un

jjmp–

tome

de la fievre. La elou leur , les veilles, l'a(lou–

piflemenr ,

les convullions, la fupprelTion d' uri ne ,

la dilliculré de refpirer ou d'avaler, la roux , le dé–

goOr,

les naufées, la foif, les défaillances, les pa–

moifons, le dévoiemenr, la cGnflipation, la féche–

relfe

&

la noirceur de la languc, fnnt les prlncipaux

.fYmptomu

des maladies .aigues '· malignes,

ou fl–

cheufes.

Boerahave donne une plus jufle idée du

fYm{'tome .

T our accidenr .conere nature qui provienr

de

la ma–

Jadie

~o

mme de fa ca ufe, en

(orce

néanmoins qu'on

puiffe la diflinguer de la maladie

elle-m~me

&

de fa

caufe inuuédiate, efi

~ro¡lrernent

un

fymptome

de cet·

te maladie.

Voyez

MALADt! .

Si

un

]'ymptome

provtenr de la

m

eme

fa<;¡~n

de la

caufe de la maladie, on le nomme

.f;mptome de la ca!l–

fi .

Voyez

CAUS! .

· S'i l

p~ovient

de quelque

JYmptome

antérieur, com–

m<·

ele la caufe, on le

nommejymptome d'rmjjmp–

tome.

· T out ce qui furvient dans une mJiadie par quel–

~¡u'autre

caule que

c~lles ~lont

nons avons parlé, s'ap–

pelle plus propremenr

ep1gmnema,

comme qui diroit

fi•peracceflio'!

.

,

11

parolr

d~-la

que les

JYmptomu

rapportt!s ci-def-

fus, loor de véritables maladtes .

.

lis fonr ditférens quant

a

leur nombre. leu r etfet'

& c.

Cepenelant on peur,

a~res

les anciens, les rap–

porter aflCn eonvenablcment

a

des défaurs daos les

fonélions, les excrérions

&

les rerenrions.

S<>us le premier chef cloivanr étre rangées roures

~e5

diminuti':'ns, les abolitions, les augmenrations

&

les dépravattons de5 aél:ions animales, particu lierc–

menr par rapporr

a

la faim, a la foif, au Fommeil

&

a

la vei lle.

&c.

Sous le fecond chef doivent

~ere

rangées les nau–

fées , les vomiflemens,

les lienteries, les atfcélions

creliaques, les cfiarrhécs ,

le¡

~yflenreries,

lc5 paf–

fi ons iliaqucs ,

&,-.

Sous le ¡roifieme chef doit erre rangée la jaunifle,

la piem:, l'hydropifie, la fievre, l'ifchurie, la flran–

gurie , l'a!lhme , le rhume,

&c. Voyez

chacune ele ces

chores fous Ion

article

parriculier,

FAJM,

AUSh,

LIEI<TE!< !E' 0JA kRHÉE'

jAUI<lSSE' HYD¡\ OP!S!E,

P JE R RE, ft!V RE,

&c.

Le,

./Ymptomu critiquu

font ceux qui marquene

&

onnoncenr une crire falurairc ; telle ell l'éruprion

d'une paroride :\ la

fin

ou dans l'auormenrarion el'une

úevre

~laligne;

relle en une

hémo~rhagie

par _l'unc

des narmes, dans le cas de plérhore, qui s'efi ¡errée

fur la pl evrc, ou fur le poumon.

Les

,fymptomes

en général dcmandenr un rraite–

menr JMrt'lcttlter , C(Uoiqu'ils difpdroilfenr avec la

caure de la maladie¡ mais on Joir commencer fur–

tour par les abanre dans les malaelies aigues, ainfi la

tievre

dam

roures les inRammarions a1·ec la douleur,

fait la premiere indicarion.

Voyez

MALA DIE.

. S YM PTOMES

protiiformu, ( M

Mee.)

on no

m

me

amfi _dans Je_s 6evres

&

autres maladies des fympro–

mcs trrégulters fi peu anendus,

&

fi violens, qn'ils

mettent en danger la vie do malade, paree qu'ils dé–

r

obent au medecin le caraaere de la maladie,

&

fon

érat préCen¡ ;- enfone qu'il

ne

peqt la

r~connoitre,

ni

S Y N

par le tempérament , ni pa r le pouls, ni p9r les uri–

nes, ni par aucune autre des voies accomumées. Sou–

vent il ne remarque qu'un grand friffon, un vomif–

fement conrinuel, une violente diarrhée, une coli–

que d'efto.mac, de,s f.pnfrucs, une douleur piquante

de

e

Oré, ou d'aurres accidens qui ne fervenr qu'il

écarter Ion efprit ele la vraie mérhode curartve.

11

faur a·lors s'en tenir

JOX

feuls remedes propres :\ cal–

mer des

jjmptomu

les pi

U$

\urgens ,

&

ne rico entre•

prendre qui puiffe détruire

tes

forces de la narure,

&

arrérer les crife5

heur.euf~s

qu

1

elle peur opérer.

co. n

SYMPTOS E,

f.

f.

(

Uxicogr. Mtdic. )

' """¡,;., ;

terme qui compofé ele

,J,

&

de

..

1.1~

je combe,

dé–

figne

l'~tfaiflement

ou la conrra, hon des vaiflcaux ,

comme il

:~rrive

apres des évacuations confidérables.

Ce m

Jt

fe prend aufli

quelquefoi~

pour un atfaiifement

du corps accablé de lallirude

&

de foiblefle; enfin ce

mor lignilie rout abarremenc parriculier de quelque

parrie que ce foic du corps, eles yeux, elu vifage,

&c.

(D .

J.)

SYMPULE,

f.

m. (

.dntiq.)

petir vafe done les

-ponrifes romains fe fervoienr dans les facrifices pour

faire des libatious.

SYNAGOGUE

n,Es Jxms ,

f

Critiq. focr<e . ) ce

mor

grec qui Ggnifie en général roore

a]Jemblfe,

le prend

en parrieulter pour le lieu delliné chez les J uifs

au

fervke elivin, )equel coolifie principal.emem dans la

leél:ure de la loi

&

des propheres .

11

efi rres-vraiffemblablc que le peuple íuif n'avoit

point ele

jjnagogtu

avanr la captiviré; ce fai t paroic

¡unifié , I)On-lculemenr par

le profond filence de

l'Ecrirure , du vieux Tefiamem , mais

m~me

par

plufieun paJfages qui prouvem évidemmenr qu'il

falloir qu'il n'y en eílr poi nr alors: car

la maxtme

eles Juifs , .que la ou il n'y a pas de livres de

b

loi,

il ne peur pas

y

avoir

de./Ynago.gue;

c'efi une prd–

pofirion que le bnn rens didc ; en etfer, comme le

tervice qffcntiel de

la

jjnagogue

confi!loir

il

Jire la

loi an peuple , il en

r~i'n l ce

que la ot) il n'y

~voir

poinc

de livres de la loi, il

ne

pouvoit pas

y

~voir

dejjiiiJ•

t,ogue.

Quantiré de pailages

di:

I'Ecriture nous marquenr

cambien le livre de la loi éroit rare dans toure

In

Ju·

d~e

avant la captiviré. Quand Jofaphar envoya des

millioonaires dans rous les pJys , pour infiruire le

peuple dans la loi de Oieu,

li

Ch1·on.

xvij.

ils

porrerenr un exemplaire de la lot , précaunon fort

inutile, s'il y en eílr eu d:Jns les villes ou ils alloient:

&

il

y

en eílr eu, fans dome, s'il

y

eílr eu

de~

fyna–

gogttes:

il leroir aulTi ridicule de fuppofer parnu les

Juifs une

.f;nagogue

fans un exemp"laire de

la loi,

que parmi les Protenans une

églil~

paroiOiale

f.1ns

bible . Or cene pdrticulariré prouve qulon n¡anquqit

alors en Jndée d'exemplaires de la loi,

&

qu'il n'y

avoir point de

Sy11ago.f.11e ;

c'efi done vrailemblable–

mcnr

a

la leél:ure qu'EJC!ras établit de la loi en public,

apres la captivité, que les Juifs onr été redevables de

l',ér~éiion

d¡: leurs

fynagogues .

Examinons prérenre–

tnenr

1°.

elans quel lieu on devoit

.érig~r

des

./Yna.

gogun;

2°.

quel éroir le rcrvice qui s'y faifoi r; 3"·

a~ns

qucl cems;

4° .

enfin quel s

mini~res

.y

ofli.

CIOiellt ,

¡9.

Voici la regle qu'on obfervoir par rapport au

lieu: par-tour ou il y avoit dix

bqtelnim,

c'efi-a -dire

dix pertonnes d'un

~ge

mílr, libres, qui puflent aflif–

ter conliamment

au

fervice, on devoit

y

érablir une

fynag ogue.

Selon les rabbins il

falloit dix perfonncs

tell

!

qu'on viene de dire, pour former une aflem-,

bl ~e

légiri:ne:

&

la oil ce nombre n'étoit pas com–

pler, on

n~

pouvoit fairc légirimement aucune par–

tie du íervtce de la

JYnagugue.

MJis par-tour ou l'ot•

pouvoir s'alfurer du tervtce de dix perfonues en érar

d'alTiner aur aflemblée• avec

l~s

qualaés

req~tifes;

il

falloir b4¡ir une

Jjmagpgue .

Cela ne fe rrouvoi r que

daos un endroir aflez peuplé;

&

on ne vouloir pas

en

avoir ailleurs . Car je regarde cene regle comme

une défenfe d'en

~rablir

m)

ces condirion ne

re

rrou–

voienr pa s; aulTi bien qu'un ordrc potinf d'en bJrir

ou elles fe trouvoien r ,

&

ou le nombre des habirans

éroir a

{fez

grand, pour comprer qu'on au ro•r rou–

jours fur remaiae. auill bien que le jour du fabba t •

aux moins dix perfonnes qui aurotel)r le rems d'afliiler

au fervicc, qui ne pouvoit pas fe faire fans ce nom–

bre compler d'allifians.

D'abord-

il

n'y eut que fort

peu

de ces

Jjnago–

gues;

mais dans la fui re elles fe mulriplierent

cxtr~m~o¡ent

&

<jevil)rer¡t apUj comm¡¡nes que

1~

fqq r

p~r-