·'
S
Y N
blie pour lire les lc<_;ons daos la
(yn11gogtu .
Les prin–
cipaux de la
.f¡IJagogtte
api>ell?.ienr celui de l'a(lem–
blée qu'il leur pl:ufoir,
&
qu 1ls en
co!lllOJ(ioJen~.
ca–
pable, lorfqu e le rems de
les l•re étoJt venu ;_s
Ji,
Y
avoit des
pr~tres
d:1os l'aíremblée on appelloJ t da–
bord un
pr~rre;
enfuíre un lévire, s'Ji
y
·en
a~?.'r:
au défa uc de ceux-la, on prenoíc quelque
.CCael1te
que ce fQ c;
&
cela
al!~íc
jufqu'a u nombre de
fepr:
De-la
vien~
qu'aucreto•s chaque
feé\Jon de
la lo•
l!coíc parcagée en lei>t
p~rcies
: c'éroic pour ces fept
lel:teurs. 0Jns quelques bibles hébrilques, elles fonc
encore marquées
a
la marge; la l?remiere par le mor
choill,
r'eil il-dire le
I>r~cre :
la !econde par
c~lu!
de
ltvi,
le levite: la croilieme par celui de
flheluln ,
1~
tro11ieme:
&
ainfi
d~
relle, par les noms hébreux qm
ma•·quenc les nombres
jufqu':\ celui de fepc, pour
monrrer par-li\ ce que devoir hre le précre,
1~ lévit~,
&
chacun des cinq aueres, done le cllo•x éroJt mdJf.
férenc pourvQ qu'i ls fuffenr ifraélires
&
membres de
l'aír~n;blée,
&
qu'ils
l~u(lenc
tire l'hébreu, fans di-
1\inl:tion de cribn .
·
Le premier 'lfficier de
la.fynagogtu,
apres le
cha–
zanim,
écoit
l'inrerprere, Clone
l'ollice conliiloir
a
't raduire en chaldéen les
le~ons
qu'on li(oir au peuple
en hébreu: comme occ emploi demandoir un homme
bien verfé dans les deux
lan~ues,
qnand ils en crou–
voienr un aírez habile, ils lu1 fai(oi enc une penlion,
&
le recen'lien t au
(ervice
de l!
/Ynagogue,
dont il
devenoir alors mini!lre fixe.
Pour la bénédi.:lion, s' il
y
avoir un precre daos
!'a
(l e
mblée, c•écoic lui qui la donnoir; mais s'il ne
s'y en rrou voit poioc, c'étoir le
(chtliach-zibbor ,
qu i
avoit lu les prieres, qui le fai(oi c par un formula ire
qui lui éroir particulier.
Voi la ce qui nous
a
paru pouvoir !ere de quelque
ucil lté
a
nos lel:teurs
>
pour leur facilirer l'inrelligenee
de l'Ecrirure, en leur donnaor une idée de l'aneien
culee
de
la
JYnagugue .
Celui qu e les Ju ifs prariquenc
aujourd'hui, s'en écarre en
~lufieurs
poi ncs . Les
g~ns
curieux de plus grands déralis, pou rronr conlulrer la
Jynagogue
de IJuxrorf,
&
celle de M.
Vitrin~a,
écri–
tes en larin!
&
fur-rouc
M1im~nides ,
parr_icuhpreme'!r
dan' les rrmés luJVans ;
Tephr//ab, Chagrgab,
&
Kr–
riath·Jhema . (Le chevalia•·
DE ]..AvcovRr . )
S
NAGOuUE,
( Critique facrh . )
lieu deiliné chez
les J u•ts JU tervice d1v1n, qui conli!loir dans la prie–
re,
la lel:ture de la loi
&
des prophttes,
&
leur cx–
pl icacion .
afl.
X III.
XV.
f/oyez -en
les dérails
a
SvNA-
4lOG\I E
des
Juift
•
Jl tullira de remarquer ici que le mor grec
,.,.~¡~,,
ne fe preod pas i'eulemem dans l' Ecrirure pour !'al:
fe
blée religieu(e des J uiis ; mais encore pour tonre
aflemblée de juges
&
e magi!lrats, au (ujer des af–
faires civiles . Saloman dir par exemple: peu s'en e!l
fallu que je n'aie éré malrrairé dans la
JYnag~!{fle;
il
pe s'ag• r P••inc la d'une aíremblée rel igieufe.
u e
m~me dans I'Ecclélia!l.
j .
J2. que le Seigneur vous ab–
bme au milieu
ele
lafprag og fle;
&
ch. xxiij.
34· ren–
dez-vous aux volonré, ele
la
Jjmagogtt.:
c'ell-i\-dire
fou o>etrez-vous aux grands. En fin ce mor marque une
aíremhl~e
d'ennemis . DJvid d1r,
pf. lxxxv.
14.
une
aíremblée
(Jjnagoga)
de geas violeos a cherché m
a
perre .
(D.
J.
)
SYNALEPHE ,
f.
f. (
Gram. )
daos la poélie lati ne ,
lor(qu'un mor liniíroic pu une
m ,
ou par une
voy
el–
le
&
que le mor lui
van
e
commen~oir
par une voyel–
le ' on recranehoic dans la prononciacion la leccre fi–
naÍe du prcmier mot : c'e!l
e~
qu'on appelle
tlijion .
Vo-ye:
ELJ>IO N.
•
Les grarnmairiens larins rcconnoi (lenr deu x forres
d'éhlion;
¡9.
celle de la
1
rcre linaJe
m,
qu'Jis appel–
lent
éfl!J!ijfo,
du grec
lo:h,Ctlr,
elidere,
brifer .
2.~.
Celle de
b
voyelle finale, qu'ils
appell~otJYna/ephe,
du "rec
~~~r&u,q¡í,
cormflio, mot
compofé de
wúr , cmn,
&
de
bu~• ,
rmgo:
le mor de
jjnalepiJe
eil done ici
dans un lens méra phorique, pour intliquer que les
deux voyelles qui re renconcrcnt
>
re mélenr enfemble
comme les choles gra(les ; u11c couche de la dernie–
re
fair difparoirre
13
prcmiere .
L•idée
g;~n¿ra le
,_
&
le feul .cerme
d'élijiorz_,
me
femhlen r lufliJanr fur cecee ma nere;
&
(oudJvder un
areil objcr' c'e!l s'expofer
a
le rendre inincellig!–
g,e :
a
force de divifer cercains corps, on les rédu!r
en une poudre impalpable, que le vene emporce
a•–
fémenr,
&
il n'en re!le rien.
Voyez
(ur J!élifion les
11
rtic.
ELJSJOH , BAJr.r.EMENT, f-IJA TUS ..
(E . R:
M._
B.)
· SYNALLAGMATIQUE, adj. (
Juri{pr. )
!e
d1r de
te
~ui
eft
obligaroire des deux
c~rés,
r
la
difiérence
S Y N
de cercains aétes qui n'ohlígenr qu'uoe per(onne en.
vers une au_rre: ainli le conrrac de louage eil un aél:e
jjnallagmaerque ,
paree qu'¡l obli"e le bailleur
a
faire
¡ouir, le pre_neur,
&
c~lui-ci
l
Payer le prix du loua–
g~,
a la d•fFérence_d une promelfe, ou billec, qui
n obhge que le déb1ceur envers le créa neier.
Voyez
Co TRAT , ENGAGEMENT, ÜBLIGAn oN, PRoMÚsa.
(A)
SYt ANCHE ,
f.
f.
m Médecine ,
e(l une force d'ef–
qlllnancie , qui anaque les mufi:-les internes du gofier
ou pharynx .
Voyez
A NGJ<
E
&
Es -¡_uJ «ANCJa. Le
mot
dl
formé du grec
,., ,
avtc ,
&
•>'X..,,
flrrer,
ji(fJoquer
.
Lorfque les mu(cles exrernes dn pharynr fon.r ar–
caqués, In maladie s'appelle
parnjjnanciJ; . f/oyez
PA–
RASYNANCHÉ.
SYNAPHE,
f.
f.
da1u la Mu(iqtte ancienne,
ell, fe–
Ion le vieux Bacchins, la rétonnJ•>Ce de diaceiEtroo
ou quarce, qui fe fa ir e!'ere les cordes homologues
de deux
cécraco~tles
COIIJOIOts . Au1fi
11
y
a rrois
.fj–
tlapiJes
d.1ns le ly!lc!me des Grecs . La premicre, en–
ere le cérraeorde
m~{on
&
le cérracorde
h-yp11ton ;
la
feconde, encre le rérracorde
.fYnnemcnon
&
le rérra–
corde
me(on ;
&
la croilieme , eucre le récracorde
dit–
zeugmenon
&
le récracodc
hyperbuléon:
car rous ces
cén acordes fou c conj.>incs.
Voyez
r , rEAE, TÉTRA–
COllJ>E .
(S)
~Y~A RTROISM E,
f.
m. (
RhhiJor .
l ••
,.~
1
.,,~'¡',
cecee hgure de rhécurique que Longin appeJi ,.
arthroi_f-
1/Jt,
&
el'dUtres rhéteurs
COfJCervatio, Co/leE!io,
efnece
d' ~ll!plificarion
qui
(e
fa it par un amas de pluli'eurs
chol~s
ou d'e(pece d'une chofe, au-lieu de nommer
la chole
m~me .
M. Péarfe
en
donne pour exemple ce
paírage de Cicéron pour· .'\1¡rcellus:
Nihil ex ijla lau–
de u nturio, nibil pr4fofluJ , 1zihil cohors , nilnl tllrma
decerpit.
Q Jelguefois cene figure, pour peindre plus vive–
mene, fe plair
a
étJ ler
&
a
a·ccumuler plulieurs fairs,
plulieurs aaions, qui onc une liailon écroite avec la
chofe done on parle ;
c'e(l
aioli que le
m~me
Cicé–
ron die avec ranr de force
&
Je (enrimens .
.Qiti
mi–
hi fratrem
optntiffim~m ,
me fr11tri llrna11ti(fi111o , li–
beris 11ojlrh parmtes
,
nobiJ liberoJ; q11i dignitate»J,
quj
urdinen~
,
quifortunaJ,
911_i
ampliiJrma"! rem _pu–
blr~am, .
qw patrram , fjflo mhrl pot:fl. e[fe fi/CIIIIdws ,
qur demq11e nojimtrpfiJ·,
110b1J
reddrdift
u
. (
D.
J.)
,SYNARTHROSE, r. f.
en An(ltomie,
ell une for–
ce d'arcicularion des os du corps, par bquelle ils
demeurenc fans aucun mouvemenr , du-moins appa–
renr .
Voyez
.1\R
r •e
u LA rJON. Le mor e!l formé dll
gn!c
~~~·,
avtc,
.,~"' ,
conntxion , qrtí&ulatiotl .
La
Jinartln·o(e
eil une arriculacion, par laquelle
les os 1onr joincs li étr'liremenr enfemble, qu'ils font
immobiles les uns par rapporr aux aueres. 0Jns ce
fens , la
.fynartbro(e
ell
oppol~e
a
la
diartbrofi. Voy.
DIARTHROSJ!.
Elle le divife
en
crois efpeces . La premiare e!l la
jittllre,
qui re(lemble quelquefois aux denes de deux
peignes ou de deux (cies qui encrenr les uues dans
les au rres,
&
quelquefois
a
des écailles qui avancen
e
l'une fur l'au cre .
Voyez
Su ruRI! .
La fe cande efpece de
jj•ra•·tbro{e
s'app~ll e
harmo–
lrie;
&
c'etl lorfque les
os
l'onc uni• fans
d~ncel u re ,
loir que la ligue d'union fo: c droire ou circulaire .
Voyez
HARM )NIE .
'La cro¡fieme efpece e!l appellée
g ompbofi .
C'ell:
lorfqu'un os eft
a rr~cé
daos un aucre en maniere de
clon ou de cheville qui eil
re~ue
dans un rrou .
Voy.
GOMPHOSE .
YNAULIE, f. f.
terme de l'alltitllllt Mujique ,
c'é–
toit le concerr de plulieurs mulic•ens qu1 jouoienc al–
cernacivemenc des chalumeaux ou des
f!Qces,
!ims
qu'il
y
eOc des voix de la parcie.
M. Maleo! m, qui douce li les anciens avofenr une
muíique compo(ée uniquemenc pour les
in!lrumenr
fans mélange ele voix, ne laifl e poioc de c•rer cote
JYnaulie
d'anres Athénée .
Voyez
SYMPHOHIE , HARMO•
NIE,
MusrQU~ .
&c.
( S)
~YNAXAtUON ,
r. m.
(Hift. eccléjiajl.)
elll e nom
d'un livre eccléliallique des grec;, ou "·' onr recueil–
li en abrégé la v1e de leurs (aincs
&
uu ils expofcnt
en peu de mocs le
(u
jet de chaque fére . Ce livre eA:
imprimé non-feu lemenr dans la langue greque ordi–
naire, mais aufii en grec vulgaire; c.r on en fic une
verlion eH cerce langue, afin qu'il ffir lu du limpie
peuple .
Il
y a bien des chafes fauíres daos ce livre
q1ü
a
été
augmenté;
&
l'on
peut voir daos les deux
.
di(~