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S U A
vre dans ce lae ; les vapeurs qui s'en exhalt!nt , bríl–
lenc tous les arbres d'alentour,
&
les animaux fuyent
fes bords.
2
°.
Styx ,
marais de la Thelfalie. Pline dit que le
fleuve T itaréfius
y
prenoit fa
rource, ce qui etl en
q ue!que fo rre confirmé par Homere, qui appelle ce
f!euve
Titaré(ius.
.
3~'.
Styx,
fontline
ele
la Macédoine, fe lon Qumte–
·Cruce , qui pourroir bien par-la ente!'dre le
~a ra1s
Styx,
que Pline mer dans la Theflalle, ou b1en le
fleuve
Styx
dans l'Arcadie .
(D.
J. )
su
SUABE,
(Géogr. mod. )
prononcez
Souabe,
en. al–
lemand
Sclnuben,
&
en latil)
Sui!"IJia ;
gra nde pro–
"ince d'Allemagne,
&
un des li • cercles ae l'empire.
Elle efl bornée au nord' par la Franconie,
~
le cer–
cle éleéloral du Rhin, au midi par la Su¡!le, au levanr
par la Baviere ,
&
au couchanc par le Rhin qui la fé–
p are de 1' 1\ll"ace;
c'e~
un pays fertile en blé, en vin
& en patura¡¡es , Ses
principale~
rivieres íonr le Ne–
cJ<er, le Lech:
&
le Danube.
Ce pa_ys
a
été ainf¡ nommé des 6t¡eves, peuples
de la
Germani~
feptenrrjonale qui
f~ifoiepr
parrie
des Wendiles ,
&
qui s'éranr avancés
vers
1$! Mein
fous
les derniers empereurs roll)ains , s'établirei)t
d"ans une partie du pays qui .étoir l¡abiré pJr les Ger–
mains ,
&
qu'ils érendirent
d~puis
jufqu'aux Alpes .
Ils furent d'abord gouverné5 par des rois qui n'é–
roient proprerr¡ent que
l~urs
chefs
¡
Fels furel)t Ala–
ríe
&
J,.clalgenc.
·
Ce pays fue en{uire du parrage de Thierry, fils
a!né de Clovis ,
&
il eemeura fous
l'obéi!lance des
r ois francs de la premiere race . Charlemagne
y
éra–
blir pour gouverneurs des officiers de
fa
maifon,
&
leur~
fuccciTeurs , profirant de
la
fQibJ.J!lfe des rois ,
en lJ furperent la fouv$!rai1¡ ecé . ·
·
Les empereurs donnerenr la
Suabe
a dilférens prin–
ces .
~o~ulphe
l.
eu inveflit Rodul!)he fon fils alné
en
n SS;
mais Jean, fils un ique de RodqlpiJC", ayanr
a'ITafiiné l'empereur Albert
J.
fon oncle, ft¡t privé de
ce duché;
~
depuis ce ce'ms -la, les archiducs d' Au–
triche ont·
pri~
feulemenr
1~
qualité
~e prince~
de
Suabe .
·
Quelque grande que foir la
Suabe
,
qu'on divife
en
S11abt
aurrichienne
&
Suabc
impériale, le cercl e
a·uquel elle clonne fo n nom , a encore une pllts grande
étendue. Ce cercle renferme le duché de Wurrem–
berg ,' le niargra viar
d~ B~de,
la principauré de Ho–
hen-Znllern , la
princi p~uré
d
1
CErtingen, la principan–
~é
de Mindelheim,
l 'év~ché
d'Augsbourg,
1'é1·~ché
de Confl1nce , l'éveché de Coire, enfin divers com–
tés de Jlempire
¡
g rand nombre cl'abbayes immédiates
d'hnmmes
&
de
fe
mmes,
&
les villes libres ficuées
.J!O
Suabt .
·
L'éveque de Conftance
&
le duc de Wurremberg
font les direéleurs de ce cerde , done le conriagent
efl de
343
cav•lier~
&
de
2640
florins par mois.
(D .
.7·
¡
SUAQA
ors
SUADELA ,
f.
f.
(Jrf.ytbologie .)
c'éroit
la d¿e{le inlinuanre de la perfuafi'>n
&
de l'éloqucn–
ce , que les Grecs appelloienr
Peitho .
J'luurque la
mee au nombre de celles qui
préli~oient
at¡ mariage.
On la faifoi.r compag ne de Vénus .
Hor~ ce,
par ceere
r aif'JO , les JOIQt quelque pare enfemble,
decorant Sua–
ilda Venriff¡rse,
di¡-il dans une de fes ép!tres; , j'ai–
" merois cependanr mieúx prendre la chofe
~n
gé–
;, néral,
&
d1re que
Suadela
rend éloquent,
&
qu~
,
V~nus
rend ai mable , .
(D.
J. )
·
SUAGE ,
r.
m.
terme de Marine,
ce mor fe dit du
coílc
d~s
fuifs
&
graiiT~s,
donr de
~ems e~
rems oo
énduit les vaifl eaux pour les faire cquler fur l'eau
avec plus de faci lité. Dans lamer du 'levanr , parri–
cul ieremen c
i\
i\IJJrfei lle, on
l'appelle
JPerme ,
d'oi\
efl venu
e(pa{mer
ou
{(Parmer. ,
c'eft-li-d ire
cnduire
un
vailfea u de fperme ; le
.fiu¡ge
de¡ vaiíleaux ll)a rchands
fe met au nombre des m<·nues avaries .
(D.
J. )
'
SuAGE'
r.
m.
(
Olltil
a
l't~fi,ge
tfe plu(ieurs 0111JrÍers
.)
celui des Cha udronn1ers eil un ras
a
plulieurs crans,
clans lequel on rcflerre
&
011 unit parfaireme11r
le
cuivre fu r les bords qu•on mer dans ¡me piece.
Voy .
les Planches du Chaudrotmier .
·
SuAGER, v. aét
(
Cbatsdronnerie. )
c'efl rellemenc
ap prochcr le cuivre fur le bord de fer d'un chau–
dron,
&c.
par le moycn du
Juag e,
qu'il foic parfa ire–
JileOt uni par-touc
1
&
qu'il
u'y
ait aucune efpace
eu-
S U A
tre le cuivre
&
le cordon de fer .
Voyez
SUAGI!
1
&
les Planches d_u Chaudronníer , avec lm r explication.
SUAIRE ,
f:
m.
1
Gr_am.
&
Critiq. focr¿e.
J
en g rec
'!1•1"' ,
en latm
/iuiarium ,
mouch¡Jir , !mue poor
ef-
1
uyer la [ueur au vifage' d'ou ell venu
0
fon nom.
On lit dans les aéles des apllrres,
xix.
12.
qu'on por–
toir fur les malades des mouchoirs de S. Paul ,
~.u
1
,,.,
&
leurs maladles ee!foienr. Le m<>t
j 11aire
déli.sue en –
core une efpece de volle, donr o n cou vroit"la rece
&
le vilage des mores, J ean
xj.
44.
.Mais ce mor efl·
pal'riculi~remenr'
coofacré
a·
délig11er le
11uile
que le
Sauveu_r avo•c fur la
r~r~
ddns le comheau, j ean
xx.
7·
Plul!eurs ég hfes fe d1fpucenr l'honneur d'avoir ce
jisaire,
ce qui doit au-moins faire (oupc¡onner qu'au–
culle ne le polfede .
On
le monrre
a
T urin,
a
T o u–
Joufe' a Befan!;On'
a
Sarlar'
~
Compiegne ' fans
parler des villes d'Efpagnt.>
&
d' fralie, oll, o rl le mon–
rre aum . Celui de Turin
a
été confirmé pbur le vé–
rirable par quarre bulles du fainr liege , avec des in–
dulgellces en fa fFeur; mais celui de Touloufe eft
autorifé par quatorze bulles des papes ,
a
comm.;-ncer
par celle de Glén¡eur
Irl.
e11
1190 , c'efl-a-dire lur
la fin d' un de• p)¡¡s
gr~m:ls•
liecl es d'ignorance
&
de •
)mbarie.
(D.
J.)
·
SUANE, {
Géog. '!IOd.)
province ele
J'
Amérique mé–
rillio~ale .
Elle s'érend jufqu'a la riviere
dú
grand
Ka–
kera,
&
C'Omprend roures les campaghes <!u nllrd du'
f,leuve <Jes Amazones . Elle a dans fon fein une món–
ragne qui produic de l'or •' cette monra"ne efl
a
317
cle¡!I'~S
de
/9ngÍft!de,
&
a
2
degrés de
Jatitude ,Juflra–
je . (
D.
.1)
SU.I}Ni:S,
LES ,
011
LES
SOUA!':ES ,
(G¿og. mod.)
peuples d'Afie . fls habirenr les monragnes du Cau–
cafe, o
u
ils vivent indépendans entre
les
Tarrar~s
Circalfes
1
6{.
les peuples d' lmereti
&
de Carduel;
ils vo nr rravailler par troupes pendant J'éré dans la
Géorgie,
&
regagr¡enr feurs monragnes au commenee–
mellr de l'hiver .
SUANETES , (
Géog.
¡me.
)
peuples que Pline,
l.
!11:
c.
xx.
mer parmi ceux des AlpeS", qui furent
fub¡ugu~s
par Au" ufie. te
p,
fiJrdouin (o u'o!ionne
que les
Suanetes
~nr
les ll)i!mes que
l~s
$armtttcs ;
ce
fenrimenr efl d'aucan!' J)lus ¡kobable , que les
S{rahetu
de Pline fonr les
Srsa¡¡[t~
de
Prolomé~,
/.
11.
c. xij.
qui les place dans la Rhécie , {
D,
J . )
SU1NI,
(
G¿og. a!1c. )
peur,Je~
de ht C olchide, fe–
Ion Pllne,
l. VI.
c.
rv.
&
CeClrene A"arl'lias,
/.IV.
en fait une narion hibérique, aiJ-dela
d~
Caucal'e . Ils
fo nt comprés parmi les Laziques dans Jes auchenri–
ques . Ce font les
Souani
'de Prolomée ,
¡.
V
c. ix.
&
les
Soanes
de Srrabon,
l.
II.
p.
498.
&
d' Erienne
le géographe .
ll
y a apparence que c'efl un refle de
ces peuples que l'on connoir encore aujord'hui dans
les monragnes du Caucafe ,
&
qu'ori nomme
Srtanes.
yoyez
ce mot.
(D.
J.)
SUAN J', adj . (
Gram.
J
qui efl en fueuc .
Voyez
/u
{lrtides
Sut:R
&
Slii!UR .
SUA .'TEWfT H,
J:
m.
( Mythologie .)
nom d'une
cliviniré adorée par les
ha bi~ans
de l'ile de Rugen ,
dans la mer Balrique,
&
a l)Ui ils con(acroienr le tiers
du buril) qu'ils faifoienr fur leurs ennemis, paree qu'
ils
croyoien~
que c'.éroir ce dieu qui les aflifloir dans
les combars . Quelques aureurs onr nié
l'exifleilce
de cerre. diyiniré·,
&
onr p'réfendiJ que le
Suantf'Úiit¡,
des Rugief!s éroic
S~io~r Wi~ mar~yr;
mais
iJ
y
a Jieu
de croire que cerre opinion Q'efl point fondte,
&
que ce n'e!} qu' une
cert~ine
conformiré dlns les noms
qui
y
a pu donner lieu .
Voy.
J{eyfsler,
TJoyage .
SUAOUEN,
ou
sU.I}QUlt ,
(
G~&g.
"'qd. )
ile d'A"
friq~e ,
fur la célre occidentale de la mer Rouge,
a
peu cl'éloignement de Babelmandel . Elle a environ
15 lieues de tour, qui renferll)enc
un~
pecire ville de .
Ion nom .
Sqn
porr efl nn des meilleurs de la mer
Rouge :
&
il
éroir forr
coll)mer~ant
avanr que Mo–
ka lui eQr enlevé fon ¡rafic. Les pabit;1ns de cerre
!le fonr rurcs
~
arabes ,
J-ongit.
55 ·
16.
latít.
18 . 4)·
(D.
J. )
SUAR ,
(
Géog. motf. )
perite conrrée de 1'Alie
mi~
neure, daos la perite Arrnénie . Son ancien nom eft
Méliterne, qui s'appelloir ainli de fa capital e.
Su•r·
abonde en
~rbres
frui¡iers,
~
prtlduit aum de l'huite
&
du vin .
SUARJ)QNES,
( Gfog. a11c.)
peuples de laGer–
manie , que T acire comprend parmi les Sueves ,
&
qui , felon la
conj~a~re
de Peucer, fonr les
me–
mes que les · Pharodeni de Prolomée , /.
l/.
c. xj .
ils habitoienc vrai!lemblablemenr une partie du du–
ché de Stettin,
&
du
territoire
dll
la
ville de Batdr .
(D.
J.)
SUA-