Table of Contents Table of Contents
Previous Page  484 / 824 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 484 / 824 Next Page
Page Background

474

S U A

vre dans ce lae ; les vapeurs qui s'en exhalt!nt , bríl–

lenc tous les arbres d'alentour,

&

les animaux fuyent

fes bords.

2

°.

Styx ,

marais de la Thelfalie. Pline dit que le

fleuve T itaréfius

y

prenoit fa

rource, ce qui etl en

q ue!que fo rre confirmé par Homere, qui appelle ce

f!euve

Titaré(ius.

.

3~'.

Styx,

fontline

ele

la Macédoine, fe lon Qumte–

·Cruce , qui pourroir bien par-la ente!'dre le

~a ra1s

Styx,

que Pline mer dans la Theflalle, ou b1en le

fleuve

Styx

dans l'Arcadie .

(D.

J. )

su

SUABE,

(Géogr. mod. )

prononcez

Souabe,

en. al–

lemand

Sclnuben,

&

en latil)

Sui!"IJia ;

gra nde pro–

"ince d'Allemagne,

&

un des li • cercles ae l'empire.

Elle efl bornée au nord' par la Franconie,

~

le cer–

cle éleéloral du Rhin, au midi par la Su¡!le, au levanr

par la Baviere ,

&

au couchanc par le Rhin qui la fé–

p are de 1' 1\ll"ace;

c'e~

un pays fertile en blé, en vin

& en patura¡¡es , Ses

principale~

rivieres íonr le Ne–

cJ<er, le Lech:

&

le Danube.

Ce pa_ys

a

été ainf¡ nommé des 6t¡eves, peuples

de la

Germani~

feptenrrjonale qui

f~ifoiepr

parrie

des Wendiles ,

&

qui s'éranr avancés

vers

1$! Mein

fous

les derniers empereurs roll)ains , s'établirei)t

d"ans une partie du pays qui .étoir l¡abiré pJr les Ger–

mains ,

&

qu'ils érendirent

d~puis

jufqu'aux Alpes .

Ils furent d'abord gouverné5 par des rois qui n'é–

roient proprerr¡ent que

l~urs

chefs

¡

Fels furel)t Ala–

ríe

&

J,.clalgenc.

·

Ce pays fue en{uire du parrage de Thierry, fils

a!né de Clovis ,

&

il eemeura fous

l'obéi!lance des

r ois francs de la premiere race . Charlemagne

y

éra–

blir pour gouverneurs des officiers de

fa

maifon,

&

leur~

fuccciTeurs , profirant de

la

fQibJ.J!lfe des rois ,

en lJ furperent la fouv$!rai1¡ ecé . ·

·

Les empereurs donnerenr la

Suabe

a dilférens prin–

ces .

~o~ulphe

l.

eu inveflit Rodul!)he fon fils alné

en

n SS;

mais Jean, fils un ique de RodqlpiJC", ayanr

a'ITafiiné l'empereur Albert

J.

fon oncle, ft¡t privé de

ce duché;

~

depuis ce ce'ms -la, les archiducs d' Au–

triche ont·

pri~

feulemenr

1~

qualité

~e prince~

de

Suabe .

·

Quelque grande que foir la

Suabe

,

qu'on divife

en

S11abt

aurrichienne

&

Suabc

impériale, le cercl e

a·uquel elle clonne fo n nom , a encore une pllts grande

étendue. Ce cercle renferme le duché de Wurrem–

berg ,' le niargra viar

d~ B~de,

la principauré de Ho–

hen-Znllern , la

princi p~uré

d

1

CErtingen, la principan–

de Mindelheim,

l 'év~ché

d'Augsbourg,

1'é1·~ché

de Confl1nce , l'éveché de Coire, enfin divers com–

tés de Jlempire

¡

g rand nombre cl'abbayes immédiates

d'hnmmes

&

de

fe

mmes,

&

les villes libres ficuées

.J!O

Suabt .

·

L'éveque de Conftance

&

le duc de Wurremberg

font les direéleurs de ce cerde , done le conriagent

efl de

343

cav•lier~

&

de

2640

florins par mois.

(D .

.7·

¡

SUAQA

ors

SUADELA ,

f.

f.

(Jrf.ytbologie .)

c'éroit

la d¿e{le inlinuanre de la perfuafi'>n

&

de l'éloqucn–

ce , que les Grecs appelloienr

Peitho .

J'luurque la

mee au nombre de celles qui

préli~oient

at¡ mariage.

On la faifoi.r compag ne de Vénus .

Hor~ ce,

par ceere

r aif'JO , les JOIQt quelque pare enfemble,

decorant Sua–

ilda Venriff¡rse,

di¡-il dans une de fes ép!tres; , j'ai–

" merois cependanr mieúx prendre la chofe

~n

gé–

;, néral,

&

d1re que

Suadela

rend éloquent,

&

qu~

,

V~nus

rend ai mable , .

(D.

J. )

·

SUAGE ,

r.

m.

terme de Marine,

ce mor fe dit du

coílc

d~s

fuifs

&

graiiT~s,

donr de

~ems e~

rems oo

énduit les vaifl eaux pour les faire cquler fur l'eau

avec plus de faci lité. Dans lamer du 'levanr , parri–

cul ieremen c

i\

i\IJJrfei lle, on

l'appelle

JPerme ,

d'oi\

efl venu

e(pa{mer

ou

{(Parmer. ,

c'eft-li-d ire

cnduire

un

vailfea u de fperme ; le

.fiu¡ge

de¡ vaiíleaux ll)a rchands

fe met au nombre des m<·nues avaries .

(D.

J. )

'

SuAGE'

r.

m.

(

Olltil

a

l't~fi,ge

tfe plu(ieurs 0111JrÍers

.)

celui des Cha udronn1ers eil un ras

a

plulieurs crans,

clans lequel on rcflerre

&

011 unit parfaireme11r

le

cuivre fu r les bords qu•on mer dans ¡me piece.

Voy .

les Planches du Chaudrotmier .

·

SuAGER, v. aét

(

Cbatsdronnerie. )

c'efl rellemenc

ap prochcr le cuivre fur le bord de fer d'un chau–

dron,

&c.

par le moycn du

Juag e,

qu'il foic parfa ire–

JileOt uni par-touc

1

&

qu'il

u'y

ait aucune efpace

eu-

S U A

tre le cuivre

&

le cordon de fer .

Voyez

SUAGI!

1

&

les Planches d_u Chaudronníer , avec lm r explication.

SUAIRE ,

f:

m.

1

Gr_am.

&

Critiq. focr¿e.

J

en g rec

'!1•1"' ,

en latm

/iuiarium ,

mouch¡Jir , !mue poor

ef-

1

uyer la [ueur au vifage' d'ou ell venu

0

fon nom.

On lit dans les aéles des apllrres,

xix.

12.

qu'on por–

toir fur les malades des mouchoirs de S. Paul ,

~.u

1

,,.,

&

leurs maladles ee!foienr. Le m<>t

j 11aire

déli.sue en –

core une efpece de volle, donr o n cou vroit"la rece

&

le vilage des mores, J ean

xj.

44.

.Mais ce mor efl·

pal'riculi~remenr'

coofacré

délig11er le

11uile

que le

Sauveu_r avo•c fur la

r~r~

ddns le comheau, j ean

xx.

Plul!eurs ég hfes fe d1fpucenr l'honneur d'avoir ce

jisaire,

ce qui doit au-moins faire (oupc¡onner qu'au–

culle ne le polfede .

On

le monrre

a

T urin,

a

T o u–

Joufe' a Befan!;On'

a

Sarlar'

~

Compiegne ' fans

parler des villes d'Efpagnt.>

&

d' fralie, oll, o rl le mon–

rre aum . Celui de Turin

a

été confirmé pbur le vé–

rirable par quarre bulles du fainr liege , avec des in–

dulgellces en fa fFeur; mais celui de Touloufe eft

autorifé par quatorze bulles des papes ,

a

comm.;-ncer

par celle de Glén¡eur

Irl.

e11

1190 , c'efl-a-dire lur

la fin d' un de• p)¡¡s

gr~m:ls•

liecl es d'ignorance

&

de •

)mbarie.

(D.

J.)

·

SUANE, {

Géog. '!IOd.)

province ele

J'

Amérique mé–

rillio~ale .

Elle s'érend jufqu'a la riviere

grand

Ka–

kera,

&

C'Omprend roures les campaghes <!u nllrd du'

f,leuve <Jes Amazones . Elle a dans fon fein une món–

ragne qui produic de l'or •' cette monra"ne efl

a

317

cle¡!I'~S

de

/9ngÍft!de,

&

a

2

degrés de

Jatitude ,Juflra–

je . (

D.

.1)

SU.I}Ni:S,

LES ,

011

LES

SOUA!':ES ,

(G¿og. mod.)

peuples d'Afie . fls habirenr les monragnes du Cau–

cafe, o

u

ils vivent indépendans entre

les

Tarrar~s

Circalfes

1

6{.

les peuples d' lmereti

&

de Carduel;

ils vo nr rravailler par troupes pendant J'éré dans la

Géorgie,

&

regagr¡enr feurs monragnes au commenee–

mellr de l'hiver .

SUANETES , (

Géog.

¡me.

)

peuples que Pline,

l.

!11:

c.

xx.

mer parmi ceux des AlpeS", qui furent

fub¡ugu~s

par Au" ufie. te

p,

fiJrdouin (o u'o!ionne

que les

Suanetes

~nr

les ll)i!mes que

l~s

$armtttcs ;

ce

fenrimenr efl d'aucan!' J)lus ¡kobable , que les

S{rahetu

de Pline fonr les

Srsa¡¡[t~

de

Prolomé~,

/.

11.

c. xij.

qui les place dans la Rhécie , {

D,

J . )

SU1NI,

(

G¿og. a!1c. )

peur,Je~

de ht C olchide, fe–

Ion Pllne,

l. VI.

c.

rv.

&

CeClrene A"arl'lias,

/.IV.

en fait une narion hibérique, aiJ-dela

d~

Caucal'e . Ils

fo nt comprés parmi les Laziques dans Jes auchenri–

ques . Ce font les

Souani

'de Prolomée ,

¡.

V

c. ix.

&

les

Soanes

de Srrabon,

l.

II.

p.

498.

&

d' Erienne

le géographe .

ll

y a apparence que c'efl un refle de

ces peuples que l'on connoir encore aujord'hui dans

les monragnes du Caucafe ,

&

qu'ori nomme

Srtanes.

yoyez

ce mot.

(D.

J.)

SUAN J', adj . (

Gram.

J

qui efl en fueuc .

Voyez

/u

{lrtides

Sut:R

&

Slii!UR .

SUA .'TEWfT H,

J:

m.

( Mythologie .)

nom d'une

cliviniré adorée par les

ha bi~ans

de l'ile de Rugen ,

dans la mer Balrique,

&

a l)Ui ils con(acroienr le tiers

du buril) qu'ils faifoienr fur leurs ennemis, paree qu'

ils

croyoien~

que c'.éroir ce dieu qui les aflifloir dans

les combars . Quelques aureurs onr nié

l'exifleilce

de cerre. diyiniré·,

&

onr p'réfendiJ que le

Suantf'Úiit¡,

des Rugief!s éroic

S~io~r Wi~ mar~yr;

mais

iJ

y

a Jieu

de croire que cerre opinion Q'efl point fondte,

&

que ce n'e!} qu' une

cert~ine

conformiré dlns les noms

qui

y

a pu donner lieu .

Voy.

J{eyfsler,

TJoyage .

SUAOUEN,

ou

sU.I}QUlt ,

(

G~&g.

"'qd. )

ile d'A"

friq~e ,

fur la célre occidentale de la mer Rouge,

a

peu cl'éloignement de Babelmandel . Elle a environ

15 lieues de tour, qui renferll)enc

un~

pecire ville de .

Ion nom .

Sqn

porr efl nn des meilleurs de la mer

Rouge :

&

il

éroir forr

coll)mer~ant

avanr que Mo–

ka lui eQr enlevé fon ¡rafic. Les pabit;1ns de cerre

!le fonr rurcs

~

arabes ,

J-ongit.

55 ·

16.

latít.

18 . 4)·

(D.

J. )

SUAR ,

(

Géog. motf. )

perite conrrée de 1'Alie

mi~

neure, daos la perite Arrnénie . Son ancien nom eft

Méliterne, qui s'appelloir ainli de fa capital e.

Su•r·

abonde en

~rbres

frui¡iers,

~

prtlduit aum de l'huite

&

du vin .

SUARJ)QNES,

( Gfog. a11c.)

peuples de laGer–

manie , que T acire comprend parmi les Sueves ,

&

qui , felon la

conj~a~re

de Peucer, fonr les

me–

mes que les · Pharodeni de Prolomée , /.

l/.

c. xj .

ils habitoienc vrai!lemblablemenr une partie du du–

ché de Stettin,

&

du

territoire

dll

la

ville de Batdr .

(D.

J.)

SUA-