S U A
SUASA,
( Géog. a11c.)
1°.
ville de I'Ecbiopie fous
I'Egypce,
(e
Ion Pline,
l. V
l .
c.
xxix.
2°. ville d'lca–
lie , dans I'Umbrie , qui écoic un municipc , felon une
infcripcion rapportée par Grucer,
p.
469.
nP.
'Í·
On
précend que les ruines de cecee ville , fe trouven c dans
le duché ci'Urbin, fur la riviere de Céf¡1110, daos un
Jieu appellé
St~fo,
enviran
a
huic milles de Foflom.
brone . (
D,
J .
)
.
SUASSA, t: m.
((;hi•nic Méta/1.)
c'e!l ainfi que
l'on nomme dans les lndes orientales un alliage mé,
callique done
011
fai c das !>agues
&
des
l>ijou~
de
cauce efpece . On di[ qu'il encre de l'or, du cuivre
&
du fcr dans ceoce aompofition, qui cfl d'une cou–
lcu~
plus
vive
que l'or pur. Quelques perlonnes
ont oru que cet alliage écoic
l'e/eflrum
des ancicns,
SUAVE, adj.
SUAYITÉ~
f.
f. (
l¡tzng11e fr•mfoÍ–
fo. )
ces deux mocs ne fe d1fenc plus
.qt~en
mat1ere
de dévocion , d'odeurs
&
de peinwre, Molier.;
~ di~
ingénieufemenc:
J'
amrai touio11n po11r votu,
ó
íua.vemerwilü,
Une dévotion
a
mtlle a11tre pareille.
Tarcuffe.
Cn _
mofs dans to11s 11us Jens, jimt colllet·
ti
langs
traJts
Uqe
fuavité
r¡tl'on 11e gBúta jamaÍf.
Le memc.
Mais ce mot en furcout d'ufage dans les écrits de
fpiraualicé ...
C~t
encens, die
M.
Fléchier, que vous
., avez vu fumer fur vos aucels ,
&
momer vers le
, ciel en odeur de
jita,viti,
eíl le fymbole da vos
., prieres,. Cecee exprellion efl prife de l'Ecricure,
comme il paro
ir
par la Gene!e,
-viij.
11.
E;xod.
lt:fÍX.
41.
Lévic.
ij.
verf. 9·
12.
&e.
ou l'on lit Qcleur de
ftavité
pout· odeur
foave
,
paree que les
H~i>reulC
menene fouvenc les abnrairs pour les concree; .
Nou~
difons la
foavitr
des parfums;
&
en fai t
d~
Jleintu·
re,
un cableau plein de
juovité.;
rcls
fon~
les tableau"
de
1'
Ali>ane
&
du Correge .
(
D.
J.
)
SuAvE, {
Peinture .)
couleur
Ji•ave,
fe dit d
1
un ta–
bl!!au
o4
la couleur a une cercaine ·férénicé
~
une
dou¡:eur qui affeae agréablcment la vue fans la frap–
p~r
crop
vivement.
S U
A,
V JA R
1,
OSC.UL.Aftl, (
Litté~aeure.)
ces
ueux mocs tone ii-peu. pres tyoon)'mes,
&
li~nifient
baifor tmdreJJUIU.
AEticus en failant
a
Cicéron les
complimens d'Actica , lui die dans uq endr-oit,
u{cu–
latm· t1
llttic~
mea;
&
dans un aucre,
eibi jiuwi111n
dnt Attica.
C1céron en répon fe die:
Atticam
~~~/1ram
&llpÍQ ai¿ferttem jitllVÍ4ri,
{1
fe fert du terme
jitavi¡¡–
ri,
pa
ree qu'il s'•g•c d'un enfant. Ce cerme auro1c
été un
p.eufort , fi la filie d<ActiCl1S avoit eu quel–
qu~;S
a
nnées de plus, Oans une
a
uere lectre
ea
par-–
lant d'l!lle, il <jie,
(UI
rif&ultUíJ Attic,¡;
au lieu qu'e11
P.arlanc d6 Tullia fa tille, qui éco1t une fe mme fai te,
JI
die
ntl complexi/JJJ.
Epifl.
l.
lib.
Xll.
Atr¡uetttiltam.
co;¡tÚ111o ad
complexum
111t'(
T11lli~,
al( rif&ttlmn A,t–
tic~
Pol!im mrrrrc
.
SUBi\LTERNE, adj ,
&
fubll.
t
GoJWerlletJUII~.)
ce mot
depuis quelque tems s'emploie pour défigner
d~ns
'tous le& éracs
&
dans cauce& les profelfions ,
quelqu'un qui efl fui>ordonné aux Qr<lres d'un fupé–
rieur . Parcouc le&
fi•bn!terÍteJl
fonr chargés de la he–
fog:ne qui dema11de le moin$ de génie
&
le moins de
t alens. Ai nti le trompenc les miniflres d'écac qui
fe;
per(uadenc
qu'~vec
du 11ele, des nocions générales,
&
le fecours des
.fubr¡/teríÍu,
Hs p1rviend ronr aifé–
lllCIJt
a
remplir l'objet de leur minillere. Le fecours
des
jj,baltema,
quelque grand qu'il foie,
no
produir
ni la réunion des vues, ni l'harmonie d'npéraci<>n,
qui faic la for ce d'une adminiflration 3élive, habil¡;
&
éclairée. Ce fecours meme peut devenir d•ngc–
rcu~,
des que les
fi•balt•rner
1~
fenrem ,,bfolumeoc
nétcfl~ire
a
leurs ma1tres.
La
.réaliré <tu pouvoir ne
tarde pas
~
pafler dans leur.s rnains. lis infpirenc eux,
memes les ordres do,nt on leur commet l'exécucion.
&
le coef fe crouve. par
31;110Ul'
proprc; obligc! de les
juflifier,
&
de les tourenir.
(
D:
'].
J
•
SUB
.ASCI.A
(>EVIC.AVIJ;' ,
(
Ltttérat. )
on efi fort
embarra
!le
d'expliquer cene forre
d'infcriptio~l
qu'ot\
trouve quelquefois fqr tc;s
romi>ea1,1x.
La loi des douze cables, qui ne fut poinr
obferv6~
par les Romains daos le.
CClJlS
de leurs
~i"hefles,
di–
foic,
rogum nji:ia 11e p.oJito,,
que le bois du i>oucher
ne lo1t poinc poli avec
l'ou~i(
nommé
aflia;
mai~
cene
loi ne fou rnic aucune
lumi~re
pour encendre l'inf–
criprion
Ji•b pfiia dedic11vit .
M.
Chorier a eu la-def–
fu~
une
~dée
fort
ing~nieu\e
dans
f.1
defcriptioll des,
1omr
xr
SUB
47)
2ntiquiré~
de Vicnne en Dauphiné .
:x... ,
dit-il, íigni–
lie
ombt·e
en grec, d'ou s'en fait
le moc
,¡..,.,
&
en lacm
aflia,
qni veur dire
11n lie11 (tms ombu;
confé–
quemmenc
.fob
t~bfiia
d,dicar6,
fig nifie
roicconfocrer
Ull
tombeau
a
découvert,
OU
dans un
li.eufans om–
bre.
( D.
:¡.)
SUB-AUGUSTA, (Gfog. tmc. )
ville de la Cam–
panie, entre Rome
&
Tulculum. Elle devine éve–
ché vers l'an
490,
&
a écé détruice . On nomme au–
jourd'hui la place ou elle écoit
fim~e ,
Torrc- Pigna–
tur/1 . (D.
J.)
SUBBIACO
011
S
V
BI A
C O , (
Géog. mod.
J
ville
d'Italie, daos la campagne de Rome. Elle en Mcie
íur une colline, pres du
Tevc~rone,
vers les froncie–
res du royaume de Napies,
3
Io milies de Paleflri–
ne,
a
18 de Segni
~
d'Anagni,
&
a
31 de Rome:
c•efl l'ancienne
SubJaqumm,
batí pem-ecre des rui–
nes
de
la maifon de plaif.1nce de Néron.
Lollg.
;o.
p.
latit.
41.
H·
(D.
J.)
·
SUBDÉLÉGATION,
!'.
f. (
Gt·4m.
&
]11rifi¡md.
J
efl lorfque celui qui efi délég ué pour faire quelque
eho(e, délegue
lu i-m~me
quelqu'un pour le faire en
cout ou en partie ;\ fa décharge.
On entend aulfi par
Jitbdcl:gatioll ,
la fonélion de
fubdélégué, le rems pendanr
lequel .
il
l'a
exerc~e,
quelc¡uefr;>is enfin l'étendue. de fon déparcemenc.
V.
DÉLÉGUF, COMMISSAlRE DEPARTI,INTENDANT,
Sun–
DÉLÉGuÉ.
(A )
SüBDÉLÉGUÉ,
(Grnm.
fi
]uriJP·. )
cfl en gé.
néral celui que le délégué a commis pour faire
a
la
place quelqu'une de fes fanélions .
Qn enccod ordinairemenf par
jitbdé"g"é,
une per–
fonne que
1'
intendant ou commiffaire déparci dans
une province
oomme~
dans chaque ville ou hourg.
de fon département, pour y exécuter les ordres
&
mandemcns qu'il lui adrefle, pour y
f~ire,
ext<cucer
les ordres du roi, veiller :\ couc ce qui incérelfe fon
fervice
&
qui efl de la compétence de l'intendanr,
&
lui en rendre compre.
Voyez
CoMMISSAIRE
DÉ~
!'AR
Ti
DANS LES
PROV I KCI!S
,
0ELÉGUÉ,
IN
TEN•
Dt-NT, SuBDELÉGI\ TI ON.
(A)
SUBQIV !SER, verbe aélif , SUBDIVI ON
,(,
f.
(
Gram.)
e•
en 1'3élion de diviler les parcies d'un
tou~
qu'on a déja divi(é. Les biens de
ce
e homme
écoien~
Nntid~rables,
mais on en a fait
tatlt
de
jilbdivijio11s,
que; chaque porcion
en en devenue bien perice. L'ac.
tion de
fobtlivifc" s'
appelle.Ji•btfiviji&r;:
l'cffec de ceh
ce aélion retiene le
m~me
nom .
SUBER MONTANUM,
(
Hifl. 11nt.) Voyez l'ar–
ti,·te
LIEGE
FOSSI LE.
SUBEYT, (
Géog. 11(od. )
perite v.ille d' Afrique, a
u,
royaume de Maroc, dans la province de Duquela,
fur I'Otnnirabi. Ses hahitans commercent en cire, en
miel , que les abeilles fom dans les creux d'arbres
(!u
pays.
(D.
J .)
SUBOR¡.UNO/E,
f.
f. (
Arcbit. 1'0111. )
nQus
difon~
aulfi
Ji1bgro1tde
ou
fouerv11de;
c•en la parrie de la cou,
vcrcure d'une 111••fon, qui avance en -dehors pour
jerrer les c:aux pluviales a
u-del~
du mur,
&
empe–
cher qu'elles ne l'alrerenc. Commd les anciens cro–
yoit';n~
que les ames des enfa(ls qui mouroient
avan~
que cl'avoir arceint quarame jours, étoient cl\angés
C}ll
dieux lares au-deflous de la
Ji•bgro11de;
ils
appel~
lene
fi.b§rtmd4t'Íflll~,
le combeau ou ils
encerroien~
ces petics enfans. (
D. ].
)
SUBI-{AST
A.
T!ON ,
r.
f.
(
Gra1J1.
6[
]urifi¡rud.
J
en qne vente
~:un
ou plufieurs héricages d'un débi .
teut, qu• fe ta•t au baoc de cour de la ¡.uflice des
lieu" ou les hérirages font ficués, apres qu'ils ont
écé publiés
&
criés erais jours confécmifs audit banc
de cour,
&
la crai!ieme
&
derniere de ces criées.
C es vences
on~
écé ainli appellées paree qu'elles
tirent leu.r origine
d~s. v~nces
Judicielles u{icées chez
les Romams qu¡
re
ladole(tt
jllb-
baffa
~
on
plamoi~
une piqu.e au lieu ou la venre fe
t'áito•c
a
J'encan,
pour marque de l'amoricé, car cecee vence nc le fai–
loic qu'en vern1 d'·une ordonnance du précevr.
Les
Ji•bbajlntions
font
uficé~s
dans quelqt1es p.rovin–
ces, comme Brelfe , Bu iTey, Gex,
&
Valromey; el–
les Qnt écé confirmées ;¡';¡ns <:ct ufage par des letcres.
patentes de Nqvembre 1(5o2,
<!¡¡
pdr d,cs déclaracions
des
3
Juillet
&
6
Décembre
1702 .
Vob1ec de ces
{ttbbG{lutiqn.s
en le
m~me
que cclui
de la vence par decrec, mais elles ne
purg~nt
ps.s les
bypochec¡ues .
Vo')lcz
Revel
&
Callee fur les
St¡ttt~t.t.
de BreJ!•,
&
le
Tra#é de la vmte du imnmtb/e,· par
decret,
de
M,
d'Hericourc,
Voyez
C!liÉES ,
LlE.CREl;' \
$<'151E•RÉE\-LE.
(A..}
Ooo
1t
S{JBl ~ '