STY
hyoide proche la grande corne, ou il fe paruge tri:s–
fouvem
en
deux porrions <!ntre lefquelles pa!fem le
tendon du digallrique .
V~y~z
DrGASTRI<t_UE .
STYLO-GCOSSE,
tn
Atuttomie,
eft une paire de
muicles qui s'aruchenr le long de l'apophyfe
fl~loide
d'ou defcendaut obliquement en avant, ils s'in!erent
a
la racine de la langue. Ces
m
ufilies viennenr quel–
quefois de l'angle de la machoire
inféri~ur~'
ou font
forcifiés par an trou!Te11u de libres c¡ur vrennent de.
ce
e
angle.
STYLOIDE, ,.
At111tomi~,
ell une apophyfe de
l'os des tempes ainfi nommée, paree qu'elle refiem–
ble a un !lile ou flilet.
P~'f!Z
nos
PI.
ti'
A1111tom.
&
letll' expliution. Poytz a11i/t les articles
GRAPHOID¡;.
&
Os
PETRt .
•
:
STYLO- KERATO -HYIOIDIEN,
~n
Aqntomtt;
c'efl le nom d'une paire de muleles, qui ne s'obfer–
vent pdS roujours
4
qui prenuenr leur actache de la
partie moyenae de l'apopt¡yfe flyloide,
&
vont s'in–
lcrer
a
la petitt: corne de l'os hyo'ide.
STYLO-MASTOIDI~N,
m
Anatomi~,
trou
!itu~
entre les apoph,Y.fes fl yloide
&
mafloide de l'os des
re
m
pes .
f/~yez_
furPORAUX .
.
STYLOME fRIE,
í.
f. '"
Arch1teaure,
elll'art de
diflribuer
&
mefurer une colonne dans toutes fes par–
ties pour en obi'erver les ju!les proportions, du grec
, •.-,;,,
colo11ne,
&
,..1,,,
m~fi1re.
S fYLO-PHARINGJEN,
In
Anatomi~.
ell une pai–
re de mul'cles qui viennent de l'apophyfe ftyloide
&
qui
~~~
defcendant obliquemMt fe difperf-ent daos les
parties ponérieures du pharinx
&
dAn~
la face ínter
ne du cartilage thiroide, oJ] quelques libres s'atta-
cheor .
·
STYLOBATE;,
!:
m.
(
Arthitea.)
Vuy~z
PrÉ–
DESTAL .
STYMMATA,
( PhnrmtJc. anc.)
•~•!'!'•~•; c~mot
dénve de
..
4,•,
rtfljrre~· ,
ou
;pa~/fir;
en latin
,.fPiJ-:
fommfa,
corps épallfis. Les anciens appelloient ainíi
leurs onguens les plus folides; ils donnoienr le me–
me nom aux ingrédiens dont ils fe fervoient pour
procurar
a
ces onguens de la cpnfiflance
&
de In fo–
lidiré; ces
dcrnier~
épliffiffans étoient quelques lim–
pies odoriférans, comme le co!lus, le nªrd, la mar–
¡olaine, l'amome, la menrhe,
&
autres
1
qpables de
refferrer, de donner aux onguens une odeut
a~réa
ble,
&
de les oréferver de l4 aorruption .
Diof~ori,
de dit que les
flymmala,
ou t!paiffiffans de l'huile ro–
f.•t, fonr
le leutilque, le jonc,
&
l'afphalate . Les
Jlymmata
di!fé~ent
des
hedyji11ata.;
en ce que ces der–
oiers font hqutrles .
( D .
J.
J
STYMPHALE,
(Géog . a11c. ) Stympbaltu,
villedu
Pélopo_nn~fe,
dans
1'
Arcadie, aux éonfins de
1'
Argo–
lide, (ur le bord
e!'
un lae de
m~
me nom . Homere
&
Héfiche écrivent
•UM"" ,
St.¡mphelus .
11
femble
qu'il y avoir auiii une montagne nommée
Stympha/u,· ;
cependant Strabon, /.
V/JI.
fa
palie fous filence ,
lorf~
qu'il décrit les momagues de 1'Arcadie; mais Ptolo–
méc,
l.
JI/.
c. xvj.
compre
Stympha/ru
au nombre
des momagnes du Péloponuefe,
&
une
vil!
e du m@–
me no
m
parmi <?elles de 1'Arcadie .
Le lae étoit au pié d'une montagne, felon Pline,
&
fur le bonj du la
e
étoit la ville
Stympaltu;
dans le
fcholiafle drApolloníus,
11d lib
11.
v .
lo)'). la ville
e(\
spp
elléeStymphahu,
&
le lae
Stymphalis .
O vide,
l.
/l.
fa.ft.v.
27. en parlant du lat', die
Stymph11lidn
11nd
.z . Polybe, /.
11.
c.
s> .
a¡>pelle la contrée
Stym–
phalia,
&
les habirans
9tympht~lii.
Strabon compre
Stymph•li~
parmi les villes détruires; le fleuve qui
fortoit du lac pcmoit auffi le nom de
Stympha/u$
,
jufqu'a l'endro•r ou il fe cad10it feus rerre; mais lorf–
qu'il reparoi!foit <fans
1'
Argie, il prenoir celui d'
E–
r'!finus .
Paufanias,
l.
f/J/1.
c. xxii.
décrir ainíi la
ville , le lac,
&
le fleuve
Stymphalus.
Le mont Géronre étoit comme une barriere entre
les Phénéares,
&
ceux de
S~ymphal~.
Ces derniers
n'étoienr plus cenf.!s du corps arcadique, depuis
qu'!ls s'en écoiem volonrairement féparés , pour ne
plus dépcndre que des érats
d'
Argos,
Gcpendant Homerc rémoigne qu'ils o!roient orrgr–
nail·emenr Arcadiens,
&
on Tait d•ailleurs que
Stym–
phtJic
leur fondateur, étoir petit fils
el'
Arcas ; ce n'e(\
pas
qu'.~rcas
eOt été le fondateur de
Stytwpha/' ,
qui
fubfiil01t du tems de llaufanias; mais il en avoit bati
une aurre <lUÍ nc fubfiiloir plus. Ces peuples préten–
doienr que Téménus avoic habité l'ancienne
Stym–
phal~,
qu'il y avoit .!levé Junon,
&
qu'il fui avoit
'biti enCuite trois temples fous divers noms, fuivant
JI!~
fCOiS étatS
OU
il
l'~VOÍt
vue; J'un
a
)unon
~ofant
1
STY
l'autre
a
Junon femme de Jupiter'
&
le troi6eme
11
Janon veuvc, apres qu'elle eut f·1it divorce avec Ju–
P•ter,
&
qu'elle fe fut retirée
~
Seympha/e.
Voila ce
qu'ils difoient; mais cela n'a rien de commun avec la
nonvelle
Stymphal~
dont il s'agir ici.
Aux
~nv•ron>
de cette ville, il y avoit une fontai–
ne, done l'empereur Hadrien avoir fair venir l'caa
jufque dans Corinthe. Cette íoncaine formoir
a
Stym–
phale,
durant l'h1ver, une efpece de petit lac, d'ou
le fleuve
Stymph11/e
fe grotllfioit;
l'ét~
ce lac étoit
ordinairemenc
ii
ft!c,
&
pour lors c'éto1t la fomaine
qui fournifioit de l'eau
~
ce
fleuve' lequel,
a
quelque
dillan<?e de
1;\ ,
fe précipitoit lo
u~
terre ,
&
atloit re–
paroltre dans les terr-es des Arg•ens , non plns fous le
nom de
Stymphale ,
mais fous le no•u
d'EYafit~us .
Üll
difoit que fur les bords du
Stymphille
rl
y avo1t aurre–
fois \les oifeaux carnalliers q01 v1voienr de la chair
humaine,
&
qu' Hert'ule les cua rous
a
coups de fle–
ches. Pifandre de Camire die qu'il ne tic que les chaf–
fer par le bruir des tymbales.
Les déferts d'Arabie, qui engendrent tant de for–
res de
b~tes,
continue Paufanias, avoient aulli dea
oifeaux nommés
ftympbalidu,
qui ne li>nt gneres
moins
a
Craindre J?OUT les bommes, que les lions
&
les léopards; car lorfqu'ils étoient pourfuivis par les
challeurs, ils fondoient tout-ii-coup fur eux, les per–
fiOient de leur• becs,
&
les tuoienr. Le fer
&
L'airain
étoienr de
ioible réfilfance; mais il
y
avoir dnns le
pays une écorce d'arbre fort epainc, donr on fe fai–
l'oit des habits; le beo de ces animaux
rebroulfo1t
contre,
&
s'embarrafioit de la
m~me
maniere que les
petits oifeaux
te
pren nenc
a
la glu . Les flymphal ides
éroienr de la
gr~ndeur
des
"rues,
&
re!lembloient
~ux
cigognes, a
vea
<'ette diffi?rence, qu'ils avoienr le
bec beaucoup plus fon,
&
qu'il~
ne
l'~voient
pa5
re–
courbé.
]e
ne puis dlcider, die Paufanias, s'il y
<1
eu au–
uefois en Arcad ic des oileaux de meme nom que
ceux qui i'e voient aujourd'hui daru
1'
A rabie, quoi–
que d'une forme diff'érenrc; mais fuppoí<' , ajonte le
m~mc
Panfanias, que l'efpece des ilymphalides
foit
unique,
&
qu't:lle ait toujours exiflé comme celle
des éperviers, des aigles,
&
des autres oifeanx;
j6 •
me perfuade que les
flymphnlid~s
fonr des oifeau>:
d' Arabie, done quelques-uns auront volé
vers
les ri–
ves du
S~y,,pbnle
1
&
que dans la
fui~e
la gloire
d'Hercule
&
le nom des Grecs, beaucoup plus cé- .
lebre que celui des Barbares , aura fait appeller ces
oifeau~
flympbalidu
dans
1'
Arabie mEme,
a
u lieu qu'
auparavant ils avoient un aurre nom .
11
y avoit
a
Stymphole
un vieu< temple de Diane.
furnommé auffi
{fymphalie.
La fluue de la déeffe étnit
de bois,
&
dor'ée pour
la
plus grande partie ; la voft–
te
dn temple éroit ornée de fig ures d'oifeau·x flym–
phalides . Sur le derriere du cem,>le on voyoir des
lbtues de marbre blanc, qni repréfentoiem de jeu–
nes filies
ave~
des cuiffes
&
des
jamhes d'oifeanx .
On di!oit que les habiuns de
Stymph11lt
avo1ent
éprouvé la colere du ciel d'une man1ere terrrble : la
f~te
de Diane étoit
né~ligéc,
on n'y obfervoit plus
les cérémonies prefcrJtes par la coucume: un ¡our
!'arcade qu'on avoir faite pour l'écoulement des eau!(
du
St;ymphale,
fe
trou
va
tour il-coup engorgée
a
a
point que l' eau venant
a
reRuar , inonda cauce la
campagne l'efpace de plus de qua!re cens !lades; urt
ehd!feur qui couroir apres une biche, fe lai!fant em–
porrer
a
l'envie d'avoir fa proie ' fe jetta
a
la nage'o'
dans ce lac,
&
ne
celi~
de pourfuivre !'animal, iu(..
qu'a ce que combés tous de
u~
dans le
m~me
gonffre,
ils difparurent
&
fe noyerenr; les eaux fe retirer.ont
a
l'inflant,
&
en moins d' un jour la terre parur
J'é.
che. Depuis cet événement, la
f~te
de Diane fe cé.
l~bra
avec plus de pomJ>e
&
de dévorion .
-
Voila le récir de Paufanias. La ville de
SIJitNphll–
/e
fe nomme aujourd'hui
Pioijfe,
d'aurres difent
f/u/–
ji .
M. Fourmont
y
paffanr en
1719,
ne vit poinr
dnns le environs de ce lieu,
&
n'entendit r.icn dire
a
u~
habitans, des oifeaux flymphalides
fi
célebres
che~
les poetes,
&
daos Paufanias ; mais M. Fe or–
monr découvrit au voifinage de
Stymphale,
les rui–
nes du tombeau de Ttlrence, fur lequel il avoic faír
efpérer un mémoire parriculier, qui n'a point vu le
jour. (
D
J.
1
STYMPHALJE,
(Mythol. ) Poyez
STYMP!!AL&.
STYMPHALIDES 016FAUX, (
"My.tbol. )
<'o:
lont
des oileaux monflroenx qu1 , feIon la f.• ble, volo•ent
fur le
Stymphale,
lae d'Arcadie . Les alles, la
t~te
&
le
bec
de
Ce$
o·
ux,
étoier¡t
de
fcr,
&
leur~
..
f~rres