S
T R
venir louches, par la fa ute de ceux qui les placent
dans leurs berceaux,
eje
maniere qu'ils nc voyene la
lumiere
oo
cerrains objers remarquables, qu' ob li–
quemen~;
les mufcles habicués_
a
cetre contraaion,
s'y
atf~rmi!lent
&
rournent cou¡ours les yeux de ce
cóté-li . Pour y rémédier, on change la fi tuacion des
e nfans, on mee du cóté o ppole les objet qui les at–
tachoicnt
¡
on leur mer des mouches de tatfcras gom–
mé , pour leur faire rourner l'reil de ce córé. Paul
d'JE~ine
a inventé un mafque qui couvre
le~
yeux,
&
ou il n'y a que deux petits
trous correfpondans
a
u centre de la vue , pour recevoir direaement les
rayons fumineux: c•en ce que fes modernes ont nnm–
mé
bijicla.
M. de Butfon a parlé du
jll'llbifne,
dans
les rnémoires de l'académie royale des Sc•ences,
&
a confeiflé d'obliger les enfaas de fe regarder fou–
vent daos un miroir, afin de fe redre!ler
1~
vue. An–
taine Mairre-J ean ,
fam eux chirurgien
&
oculifte,
prétend que le
jlrabiji11e
ne dépend pas de t•aaion
des mufules, mais d'une
m~uvaife
cunformarion de
la cornée tranfparenre, plus rournée d'un coté que
de l'aurre
¡
que c•en un vice namrel , irréparable,
&
que rous les moyens propofés pour rendre la vue
droi te
a
ceux qui l'avoient dt travers' ont été fa ns
etfets . Cene
m
atiere otfre encere un champ
a
des
obfervations rres-utiles .
( Y )
STRACCIA-CAPPA, (GEog.imod.)
petir lac d'l–
ralie , Jans l'érat de l'Eglife,_ au patrimoine de fainr
Pierre, entre le lac de Bracc•ano
&
celu1 de Bacano,
envirnn
a
deux mili es de chacun de ces lacs. c•eft
le
Papiriu; ,
o
u
Papir.iamu /acu;
des anciens.
STRACTION,
1:
f.'
terme
d'lmprim~rie,
il fe die
particu lieremenr lorlqu'on 6te
ave~
une pointe quel–
ques lcrcres d'une
forrne-rl~ja
imprimée , pour en re–
mercre d'aucres a la place, qui aient
ét~
leffivées, afio
de les imprimer en rubrique,
&
'lue
l'e~cre
noire
ne gilre point In rouge. En
g~néral{fraflion,
qu'illilu–
droit dire
extr11flion ,
fignifie tirer un caratlere ou
un
quadrar, ¡vmr le> remplacer par d'a urres.
(D.
.
7-)
STRAFFORD, (
Géog. mod.) Voyez
TRATFORD.
STRAGEN!CK, f. m. (
Hi{l. mod )
c'ett
le nom
qu'on donne en Polo.a ne
a
un ofiicier général qui
comma n<le
l 'aV3At-~arJe
de l'armée de la république .
ST RAGONA ,
(
Géog. mod.)
vill e de la Germanie,
fel on Pro lomé.e,
liv .
!!.
chap. xj.
Q uelques
fa vans
croyent que c'en auj0urd'hui Pofna nie ou Pofen,
vill e de Pologne.
11
eft du-moins cercain que Ppfen
efl forr aocienne.
STRALEN,
(
Géog mod. )
ville des Pays-bas ,
dans le haur quarrier lle GueiJre , enrne Gueldr.e
&
V ento . Les
Fran~ois
s'en fai lirent en
1672. ,
&
en rui–
nerenc k s forrifications .
Long.
2.).
)o.
/atit.
í
1.
:t6.
( D . 7. 1
STKALSUNDE,
(
Géog. mod.
)
ville d' Allema–
gne, daos In Pomérao1e ulrén eure, fur
la c6 re de
la mer Balriq ue, vis-a-vis l'ile de Rugen•. Elle fur ba–
tie par les Oanois l'an
12II,
devi ot enfuite libre,
impériale,
&
anféatique; c'en aujou rd'hui une des
forres
vill~s
d' Allemagne,
&
la plus con!idérable du
cercle de la hsure-Saxe . Elle jouit du privilege de
battre monnoie , de nommer le gouverneur de l'ile
de
Rugen ,
&
de ne ríen fournir l orfque I'Empire eft
en gnerre.
Long.
31. 10.
/at.
)4.
:z.o.
(D.
J.)
STRAMONIUM ,
L
m.
(
Botaniqt~e . )
Tottrnefort
établ it douze efpeces de ce genre de plante,
&
nom~
me pour la pr.t•niere celle qui eft
a
Reurs blanches
&
a
frui t rond l!pineux.
l . R. H .
11 8.
dlltura pericarpiir
ereflir , ovarir.
Horc. clif.
1
s. en aog lois,
the rotmd
t/Jomy
frufledapple ,
&
vulgairement en
fran~ois ,
p_ormi~e
épinm.fe:
13
racine efl gro
(fe ,
blanche, fibreu.
fe, l•g
neufe ,- annuelle. Elle pou(fe une rige
a·
la hau–
reur de rrois
pi~s,
quelquefois meme
a
la
h~ureur
d'un homme , g ro
(fe
comme le pouce , ronde, creufe,
divifée en plufieurs branches tant
(o
ir peu vclues:
Ü!s feuilles lime !Jrges, anguleufes, poimues, reffem–
blaores
a
celles du foi:Jnum ' mais beaucoup plus
gr:tndes ,
pl~cées
al cemarivernent, linuées fur leurs
bords , amchées
a
des longues queues, molles, graf–
fe-, d'un verd foncé , d' une puanreur exécrab!e
&
;¡{foupilf3nte .
Sa fleur cfi une grande cloche blanche, fou tenue
par un calice obJong, découpé daos le haur en ciaq
~entelures.
ayanr da ns
le milieu cinq étamines '
a
lommers jaunes , applatis.
Lofque certe Reur en pa!lée, il luí fuccede un fruit
comme une noix commune, encore v!rue de fa pre–
miere écorce, prefque rond,
~drni
rour-au-tour de
poimes cources, gro!les, peu p1quantes; ce fruit dans
S T R
fa marurité
~·ouvre
en quarre parries éga les,
fépa–
rées par des Gloifnns membraneufes , ou fo nt arra–
cthées plq!ieurs femences noires , un peu applarics
fem_l>lables
a
un pem rein ' d'un goilr
défagré-~ble:
On cultive certe p13nre daos les jardins;
on
¡._
trouve quelquefois
a
la campagne dans des terreins
g ras ; elle fleurit en étá,
&
fes ¡¡;rames milriffcnr en
automne . Toure cene plante ei't narcorique
&
fiu–
péfianre ; on ne cloic jJma•s 1' employer
inr~r~urc
ment, nas
m~me
en bvement,
a
caufe .de les
OlOU–
vais etfets, dont on
a
plufieurs oblervarions.
Le
mcil–
l!!ur remede peut-érre contre. cene efpece de poilon.
leroit d'employer la boifion du vinaigre,
&
d'aurrcs
acides; on conlei ll e communémenr le vomiffemenr
la thériaque ,
&
les fels vola tils .
(D .
J . )
•
STRAMULIPA ou STRAMUZUPA
( Géog. mod. )
province de 13 Grece, aujourd' hUJ lo umife
o
u• Turcs _
Elle
a
pour
born~s
au
midi
le
pays
d'
Atheoes , a\1
nord de la provincc d'llnna,
il
l'orienr le dérroic
de
Né~repont,
&
a
l'occid enr la Livadie propre .
Ccrre contrée eft l'ancienne Béorie , done l'air paf–
foir pour erre épais'
&
les hab•rans pour des gens
groffiers. C'_en c;epenclant lous cer atmof¡:>here épais.
qu1 donna heu a rant de proverbes, qu'étoienr nés
Pindan
&
Plutarque,
l'un le poere le plus fub lime ,
l'aurre un des _efprits des plus fenfés
&
des plus dé–
liés qui ayent ¡amai' paru; mais il ne fuut J)as noire
que les habirans moderoes de
StrllnJtJiipa
rircnt va–
nité de ces deux beaux génies: loin Je lavoir qu'ils
fon t nés daos leur plys, ils n'en ont jamais emend11
parler . (
D.
J.
)
STHAND-FRISEN, (
Géog. mod)
en larin •
Frilia
cimbriett
;
c'étoit anciennement une grande coarf ée
de la Cherfonnefe dmbrique . Elle eft m inrenant
renfermée dans le duché de Slefvic , en Jucland •
( D .
:n
STRANGFORD ,
Géogr. mod.
)
havre ou port
d'lrlande , daos la proviJlce d'Ulfier,
a
u comté de
D own. Ce havre en long de cinq
a
lix mil les , muis
ron entrée en traverfée
a•
une barre de rochers' les
uns cachés, les
~urres
découverrs,
&
qui rous fo nt
fort dangereux . Vers le milieu de la lhngueur de ce
havre, en un bourg qui lui donne fon nom .
(D.
J.)
STRANGURIE,
(.
f.
en Médecine ,
eft une mala–
die qui occa!ionne une émifiion d'urine fréquenre
&:
ÍllYOIOntaire , mais en rres-petite quantiré,
&
pour
ain!i dire, gourre-3-gourre ,
accompa~née
de douleurs
violentes .
f/oyez
URJNE . Ce mor ett formé du grec
""',.,.!,
gutta,
goorte,
& ,,., ,
urine.
LJ ddliculré drurine vien r de la rrop grande
acri–
monie Je l'urine, qui picorant les parries nerveules
de
la veffie, oacafionne une envie d'uriner perpc–
ruelle .
La hierre nouvelle ,
&
aurres liqueurs qui n'ont
pas bien fermenté, caufenr ord•nairemenr cen e mala–
die. La grande acreté de l'urine daos la firangurie •
produit quelc¡uefois
un
ulcere daos la veffie. Quel–
ques aureurs confondem
la
jlrang11rie
que les Latins
appellent
ttri11.e fti/Jicidi,m
a
vee
l'ttri11.r incontinm–
tia.
La ditférence conlifie en ce que daos la premie–
re I'Urine forr avec douleur,
&
dans la derniere
fans
douleur . L:t premiere viene de l'acreté de l'urine ,
&
la dernierc d'un relachement ou paralytie du fphinc–
rer de la vcllie qui ne peur plus renir le col de la
vellie fermé.
Voyez
UR!lll!.
La
jlraltgtJrie
demande les remedes délayans, adou–
cilfans , les diurériques froids,
&c.
rels font l'infu–
!ion de racine de gui mauvc, les tieurs de maove, de
bouillon - blanc, fes émul!ions avec
les
fcmences
fro ides , celle de pav(lr
&
de g raine de !in , les eaulC
de pariéraire, de mélilor, de camomille; l'eau <:te
poulet
&
de veau émullionnée, l'eau de gruau, la
femouille ,
&
aurres alimens de cerre oarure ,
font
les principaux remedes qui conviennent daos · cerce
m~ladie,
Les lavemens émolliens , les demi-ba ins , les fo–
menrarions émollientes ' les cataplaplafmes adoucir.
fa ns appliqués fur
le bas · venrre font
rr~
-effica
ce~
ici .
STRA TAWER
ou
STR A TAV F.R , (
Giag.
mod. )
perite ville d'Eco!le, daos la province de Gal- ·
· loway, au fond du gol fe de Rian, au fuc!-ouen d'E–
dimbourg.
ÚH$_ ·
J:t.
so.
lat.
p
I S. _
( D..1.)
STRAPA SER ,, TRAPA SO ' ER ,
(Pemture.)
fe dir d'un de(fein ou d'un rablea u , ou
le peu de
beau té qui s'y rrouve, roarule plurór l'etfet d' une
bourade, li l'on peur aiofi parler, que de la réfle–
xion, doot prefque toutes les parties foor forcées
J
ou