\.
s· T 'R
4ile
·la
maifori -de Drummond ont
é~
long-tems goiJ–
•erneurs héréditaires des provinces de Menteicn
~
de
Slr4th-Ern~,
avec riere de íénéchal.
(D.
J.)
'STRAI'H-NAVERN,
(G:éo4.
mod.)
province de
J'Ecoife íeptencrionale, réunie a
cell~
de Sucherlan"d
qui la borne au midi, comme celle de Cachuen
a
l'orienc. Sa longueur ell de r:tente-quatre milles,
&
fa
plus grande largeur de douze; c'ell un pays
ert–
.r,ierement montueux,
&
dont les montllgnes íont ·hau–
~es
&
couvertes de neige; les
for~ts
font peuplées
de betes íauvages, de cerfs, de daims, de chevreuils,
& mt!me de tant de loups., que le> habitan& Iom obli–
gés d'aller chaque 1année, en corps de commune,
-:1
la ehalfe de ces derniers animaux. Les rivieres les
plus conadérables de cecee province, font le Navern,
le Torrifdail, l'Urrcdell, le Durcnish,
&
le Hallow–
dail¡ .fes rivieres, les lacs,
&
les cótes de la mer,
fourniifent quantité de poilfons
3
cetre province; fes
habitans íont forcs, robulles, laborieux, accoucumés
a
ÍUpJJOrtcr tOUtes forres de fa-tigU(!S, le froid
&
le
chaud, la foif
&
la faim; ce font de bonne& gens,
franos, finceres, vertueux; ils fe fervent de la langue
ancienne du pays, qui ell un dialeéie de l'irlandoife ·;
ils n'dnr ni villes, ni hourgs, mais des hameaux pour
habitation.
(D.
J.)
,
STRATH-YLA, (
Géog . mod. )
petit pays d'Ecolle,
dans la province de Banf.
11
ell arroíé par la riviere
Y
la,. ell: fertile en plturages,
&
ahonde en carriere&
de pierre ele chaux. (
D.
J.)
STRATIES, STI
!ATl.tE,
(Géog. 11nc.)
v'ille du
Péloponne(e dans l'Arcadie. Quelques-uns ont cru)
die Paufanias,
l. f//11.
•..
~xv.
que
Stratiu,
Enil–
pe,
&
R;ipe, done Homere fait mention,
Ili11. XIN.
\
v .
6o6.
éwient des !les du Ladon; mais c'ell: une chi–
rnere; cette riviere n'ell:
pas
aifez large pour avoir
des iles comme on en voit fur le Danube
&
{qr le
Pe) .
( D.
J.)
STRATIF!CATfON,
f.
f. (
Gram.)
en chimie ,
difpofirion de diiférenres macieres par lirs.
ll
y a plu–
fieurs opérarions de chimie, au Cueces deíquelles cee–
te manceuvre ell eller.tielle.
STRATIF!ER , v. aa. metrre par lits.
STRATIOTES
1:
m. (
Hiji.
n11t Bot. )
nom d'un
genre diiHnéie de plante, íuivant le
fylh~me
de Lin–
nl!:us,
&
dont voici les caraéieres . Le calice e(l: com.
pofé d'un mc:mbrane
a.
dcux feuilles' comprimées'
ohcuíes, conniventes,
&
carennées de chaque cóté .
Ourre cene écorce membraneufe, la fleur a fon en–
:veloppe particuliere, qui eft fermée d'une íeule feuil–
le, divifée en trois íegmens; elle ell droice
&
tQm·
be; la fleur ert compofée de trois pétales , droirs,
d éployés, faics en cceur,
~
cl'une.. grandeur double
de celle du calice; les étamines font au nombre de
'Vingt ñlets. de la longueur de
1'
enveloppe de la
fleur,
&
inlerées dans le récepcaele; les bolfenes des
étamines font fimples; le germe d\1 pill:il
efi
porté
(ous
le récepaacle du calice particulier de. la
fl~ur;
il
y
a
fix ll:yles fendues
en
d~ux p~rties,
&
qui font de
la longueur des éramiaes; les lligma font limpies; le
fruir
dl
une baye ovale, .conrenant fix loges; les grai–
nes font nombreufes, oblongues, crochues,
&
c~mme
ailées'; ce genre de plaare ne contiene qu'une, feule
efeece.
f,imui,
g~1f.
platr.
p.
tH ·
(D.
J.)
STR4TJOTiiS,
(Bota,.. •xot.
) pl:¡nte qui croit en
Egypre ; dans le
~ems
eles
it~ondations
du Nil . Profper
Alpin, dir qu'elle rellemble
a
l'aiioon, avec cene
feule diiférence que fes feóilles, font plus larges ; nous
11e íavons pas capendant fi c'e!l le
jlr(ltÍoteso
de Diof–
~ot'ide.
C elui des modernes nage [ur la furface de
l'eau, COQ1me la
l~11ticnla
pillll.flris
; il n'a point d'o–
·.deur,
&
ell
afl¡ringent au gouc; c1ell la
lehtii:ula
ai¡ti(S–
tica palu.flrif, #gyptillca, fotiis
fodo
majore
lat10rl~
bus,
ele C.
B.
P.
¡62..
(D.
J.)
STRATONICIE, · (
G;o¡. anc
)'
xll.
Str1to11icitS,
felon Scrabon , Polybe ., Tite-Live,
&
Etienne le
géographe;
&
Strl{tOtJifa
ou
StratonÍf~'
[eiOA rco–
lomée, /.
V.
f,
ij.
vil le de
1'
Afie mineure, dans
1~
Ca–
Tie
&
dans les rerres, au
voiíinag~
d'1\banda
~
d'A–
linda,
a-peu-pr~s
entre ces deux villes .
S~rabon,
l.
XIV. .
p.
66.
en fait une colonie de Macédeniens;
mais de quels Macédoníens? apparemment de Syriens–
Macédoniens , ou Séleuoides ; cae cerre ville
~voie
pris foo •noin de Straconice , femme d'Anrioohus
Soter. ·
Tite-Live ,
1. X.X.XIII.
c.
X"fX.
nous apprend
que
Str«tonici~
fur donnée aux Rhodiens; elle fut
réparée par l'empereur Hadrien ,
[elon
~tienne
le
géogr.aphe, qui ajoure qu'on l'app.elle
il
caule
de
cela 0
..
STR
Hadría11opolis
; m'ais l'ancien nom prÉ!valut
m~rrle
dans les notiees épiícopales,
&
dans celles des pro–
vinces. On
8
une médaille de Geta , avec ce m<)t
%T,c'J'•u••••;
Strato11icorum
ou
Stratonicenjitllll.
'
Aupres de la v)lle de
StraJonicie,
'de Carie,
il
y
avoit un temple dédié
a
Jupirer Chryíaoréen. Ce tem–
ple étoit commun aux Cariens ,
&
c'ell: ou fe tenoit
l'allemblée générale du pays, daos bquelle les
Stra–
toniciml
étoient admis, non qu'ils fullent Clriens d'o–
rigine, mais paree qn'ils polfedoient des villa<res de
la Carie; il .y avoit auffi dans le terricoir.e de
Stt'?atoni–
t:i~.
un famenx temple d'Hécace.
,_o,
Stratonici~.
ville de !'Afie mineure, pres du
mont Taurus. Strabon,
l. X!f/.
p.
66o.
l'appelle
Stra–
ton;cia ad Taurum,
pour la difiinguer de
St•·atonicü
de Carie;
mais on ignore la pro•ince
&
le lieu ou
elle étoit íicuée.
( D.
:J.)
S1/lATONIS
INSVL.A,
(
Géug. a11c.)
!le du gol fe
Arabique, felon Strabon,
l.
XVI.
p.
670.
&
Pline,
l.
V/.
p.
'-9·
Elle étoit vers l'embouchure de ce golfe .•
&
dans le
~alfe m~me .
(D.
J.)
STRATOPEDAROHA, (
Hiji. des
Emp. greu.
J
chef de la garde r-¿aconienne ou Jacédémonienne , que .
les {ucceifeurs de Conll:antin entretenoi¡!nt aupres de
leur perfonne. C<!tte garde étoit armée de hallebardes-,
&
revt!cue de coríelets qui .avoienr des figures de
lions; elle portoit une capote de drap
&
fur la rece un
capuchon; leurs
pitaticia
étoient
l
ce qu•on croit des
malles d'armes, o u
de~
banderoles attachées au bouc
·d'un javelor .
(D.
J . )
S1~A1"0R.,
( A11tiq. rom. }
ce mot défigne
que!~
quefois un of!icier de l' armée, chargé de veiller aux
chemins, pour que rien n'arn!r1t la march.e eles crou–
pes; en conféquence,
il
faifoit raccommoder les pones,
applanir les hauteurs , couper les bois incommo–
des,
&
difpofer touces cho[es pour le paifage des
ri~
vieres.
Quelquefois
.flrato•·
ne défigne qne l'of!icier
charg~
de prendre foin des chevaux que les provinces four–
nilloient pour l'uíage public.
' Enfin
jlr11tor
úgnifioic dans les derniers teins , l'é–
cuyer qui cenoit la bride du cheval de l'empereur,
&
l'aidoit
A
moncer delfus; c'étoit le meme homme
que les Grecs nommoienc
anaboleur .
( D .
J.)
STRATOS,
(Giog. anc. ¡
IQ.
ville de Grece dans
1'
Acarnacie, ínr le fleuve Achélolis. Thucydide,
liv.
ll.
p.
1)4.
die que
Strator
ell: une eres-grande
ville del' Acarnanie,
&
plus has, en décrivam
1~
cours du Reuve Achéloüs,
il
ajoute que elans la hau–
te Acarnanie, ce tleuve
ar~ofoit
la ville de
Strator :
Tite-f.ive nous apprenel que cerce ville étoit ere -for–
ce; il la mee dans l'Ecolie, paree qu'elle étoit au:c
contins de eerre contrée, qui étoif-lépan!e de
1'
A–
carn~nie
par le tleuve Achéloüs: d'dilleurs les bor–
nes d11 ces deux contrées ne furent pa.s toujours les
m8mes; la puilldnce des Etoliens s'étant a.:crue , ils
étendirent let¡i"s frontieres aux dépens de leurs voilins.
Srrabon,
l.
1(.
dnnne la íituac)on de
Stratmn,
&
f~
dill:ance de la mer: car il die que pour arriver
3
cene
ville, il falloit naviger deux cens ll:ades
&
plus íur
le
ti
euve Achéloüs .
'·
z.
0 •
Fleuve de l'l-lircanie; c'étoit un de ceux qut
prenoient leur fource
aú
monc Cauchíe; felon
Pline~
t.
f/
l.
c. xvj.
ce fleuve que Prolomée,
J.
f/
/ .
f.
ix.
nomme
StratQ'I,
venoit de la Nlédie, couloit par le
pays des Anarins,
&
fe jettoit dans la mer Caípien–
nc .
(D.
J .l
STRAÜBING, (
G~o$.
moti. )
ville d'Allemagne.
;iu cerc1e de Baviere, Jur le Danube, capitale d'un
petit
terri~oire'
auquel elle doune {on nom'
a
huie
lieues au-deifous de Ratisbonne; les Autrichiens ra–
íerent fes forcificaeions en
1743. ·
Lo11g.
29. 40.
lar.
48 ..
)l.
.
lt{tWg~argus-
( Thomas), naquic 'en
l'í
u
a
Strnt~bi¡,g ;
&
mouruc vers l'an
1
17i. ll entendoit a(fez bien le
grec,
&
rraduilit de cecee langue en latín divers trai–
tés de Pluearque, Dion, Chryfollome,
&
les
l~rcres
de Synéíius , Il fit auffi des poemes en vers, qui ne
plaifent ni
a.uxCatholiques romains, ni aux protell:ans
·qui ont un peu de gout . Tel efl: celui qui a pour ti–
tre,
Bellum p11pifl.icum.
11 le publia en
IHl•
&
le
dédia
a
Philippe landgrave de Heife . ll compofa des
tragédies dans le meme efprit , entre aneres fon
Pam–
!1J/1Chitu,
&
fon
Merctitor,
le Marchand
convertí ~
car
cecee derniere (\ é¡é troduite en fran9<Jis ,
&
impnm~e
en
11'91 ;
le nam allemand de
Naogeor~us, ~c01e
1\ir.chmaier.
(D.
J .)
•
STRAVICO
q¡¡
ST.RAVICEO.
(·Gio1r:
111o,li. )
petl-
•
•
'.