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S T R

vre

1

c'écoic un mélange d'huile, tle pouffiere

&

de

verd-de-gris.

(D.

J . )

STRIGONIE

ou

OSTROGO , (

Géog. mod.)

&

par les Allemands GRAH.

{/oyez

mue.

Cene ville

en la capitale du corneé de. Srrigonie, dans la baffe

Hongrie . Elle

a

des bains nacurels done la chaleur

en modérée,

&

elle en la patrie de lainc Ecienne,

premier roi chrétien de Hongrie, more

a

Ilude en

103 8.

·

STJUGONJE,

comt( de,

(

Géog. mod.)

il efl coupé en

deux par le Danube.

11

a les comtés de Comore

&

de

Bars au nord, celui de Novigra at¡ levan e, celui de

Piliez au midi,

&

celui de

J~ varin

au couchant . Ses

principaux lieux lonr

Strigo11ie

a

1~ rfroi~e

du Dan ube,

&

Pillen

a

la gauche.

(D.

J , )

.

STRH<E,

l.

m. (

Com.

J

~fl un~

melure qui con–

tiene quaere boiffeaux ,

&

<lonc les deux font un qnar–

ter, ou huie bo iffeaux.

f/oy•z

Bqi~SEAU

&

QUAR–

TER.

Le

flrike

de lin, efl

1~

qunntité de !in qu'on

peu~

prcn,fre en une

poi~o¡ée.

Diflio11n.

rf!

c;hqmbers

.

STRIPERTZ

ou

ST~IPMALM,

f.

m. (

Hi(l , nat.

Mi11ér1Ziogir .

J

l~s

mioéralqgi!les luédois

dé!j~nent

fous ce nom une mine de plomb ,

d~ns l~quelle

ce

mécal le ¡rquve combin!! avec de l'argenc

&

de l'an–

timoine mil)éralilés par

1!!

loufre. Elle

a

la couleur de

la mine de plon¡b, ou

gal~ne

ordinaire; elle efl com–

pofée de jlripcs ou

d•aiguill~s

plus ou moins fines. On

trouv~

cecee mine daos la mine de Sahla en Suede;

elle ell difficile

~

crairer

1

pare¡: que

c~s

h¡bflance

fe nuifenc les

~nes

aux amres.

·

STRIURE,

l.

f. (

Arcbi{eflttrt.)

il fe die de la can–

nelur~

des -colonnes ,'

&

de

cec io¡cervalle creux qui

regne du hau

e

en bas du fí\t de

colonne, pour la

faire

paroitr~

plus groffe

&

plus

~gréable.

S'(RJX,

f.

,m. (

Litt#..at. )

efpece d'oilea4 de nuit

don~

parlene les ancie,ns ; nous ne le connoiffons

poinc;

eux-m~'Tles

n'en lavnienc pas plus que nous

d u rems de Pline .

ll

efl cercain qu'il ne

p~rni floic

que

la nuir,

&

on le non1moir

flrix

a

ca ule de fon cri .

O vüle le die dans le !ixieme

livr~

des falles.

Efl illis

flri~ibus

11omm, fod 110111Ínis bt¡ius

CaJJfo

t¡r•od borrendq fl•·idere nofle .fo!ent.

Nos auteurs craduifent

{lrix

par

fhot~ette.

Les poetes

fonc entrer les a::u fs

&

les

en~railles

de cec oifeau

dans

rou~es

les coonpo!itions que · fqifnient les magi–

ciennes. Médéc

1~ di~ dan~

Séoeque:

Mi(cetq11e

&

o~(c411ns

avu

M a:flique cor b11bonis

&

riZIIC.e

fingi~

Exji!fla

viv~t

vi.(Cer•

,

, Elle y mi!!e les chairs

efe~

plus

funefie~

oi[eaax, le

, creur d'un

cr~paud, ~

les enrraille1 qu'elle a ar–

,, rachées

a

une chouette vi vanee,,. 1-:(nra.:e,

Ode

V .

Jiv.

f/.

dit que Canidie, la

t~t<;

échevelée

&

eorortil–

lée de viperes, fíe prép1rer fur le feu magique, une

compolition ou elle

m~la

enfemble des racines de

cypres

&

de ljguier lauvage décerréc¡s

<l~ns

un cime–

t iere,

de~

plumes

&

des ceufs de chquem: ,

noflur111t

flrigis,

crempées dlfJS le lang d'un crapaud , des her–

hes de The!hlie

&

d'lbérie, pays

fercile~

en poi–

fons'

&

des os arrachés de la

gueul~

<l'upe chienne

a

~un.

·

Ces décails de forcellerie plailoil!nt apparemmenc

.¡ux anciens ; car nous

voyqn~

que leurs poeces s'é–

teodenc volonciers lur

cec~e

maciere . (1 faut pourcanc

avouer qu'Horace l'a faic avec modéracion; mais il

n'en e!l: pas de

mem~

de L11cain, I'Eret1o tfe fon li–

xieme !ivre efl réellen]enc fort clégoficame . Nous vou–

lons que de paréilles images loient prélenrées rapide–

menc ,

&

en pe11 de mocs , Mais les reufs

&

les en–

trailles

q~

l'oileau

flr;ix

enrroienc

(j

nécefi'Jiremenc

daos les compo!irions magiques, que les anciens nom–

moi<'nr

flr.ig_es

rouces les lorcieres . (D.

J . )

STRQIJ_UL_US

l.

m. (

Ljttéra_e. )

nom que don–

noienc ks Romains

~

une e! pece de bqnnec que por–

toienc les bar\>arc:s '·

~

qui

~'élevoic

com_me une pom–

me de pin par p,lu(ieurs corconvolucions en lpirale;

le bonner des R,omain.s 31.\·COntratre, s'élevoic en poin–

te toute droite.

STROEI<S, {, m. pi. (

v11iffo.a11x

mqfooviter . )

pe–

ties vaiffeaux plats qgnc.

(;m

le ferr lur le

Y

oiga pour

le nt'goce d'Aflracan

&_

de la mer

Cafpien.ne

. Les

floel:s

contiennent envirO,t:J. crois. cens. balors. de foie

qui font quinze

(efi~.

lis vont

a

vo1le

&

a rames

~

S T R

&

ont pour cela feize rames, un feul m

le,

&

une

feule voile. Le gouvernail efl une longue perche,

place par l'eodrnir qui efl dans l'eau. Le pacron le

guide par le moyen d'une corde attachée entre deulC

~lles

qui le Jienne!lc en étac; ils peuvenc poner con–

ere les marchandiles,

25

matelots

&

6o

palfagers.

Difli011. de Commerce . ( D .

J.)

STROMA,

( Gépg. mod. )

11ed'Ecoffe,

a

2

milles

au non! de la po1pce de Carneff,

&

!'une de• iles

qui font au mi di de celles de Mainland. Cetce lle

qni efl aflez ferrile, n'en poinc comprée encre les Or–

cades, pare.- qu'elle efl crop

pr~s

du contioenr de

I'Eco fl e.

( D . ] . )

STROMATES,

l.

m. pi.

(

Littérat ,)

ce terme eA:

grec'

&

!igni fie

mélqiJges;

il a (ervl de riere

a

plu–

ijeurs ouvrages. Plucao·que

&

Origene l'onc employé;

mais S. Clémenc d'Alexdndrie

a

p3rticulieremenc

il–

lu!lré ce cerme . Ses

flromates

l'onc un mc!lange de

les propres peolées,

&

de celles des meilleurs

au –

ceurs qu'il

avoi~

líis . On y voir de l'hifloire, de la

lirréracure, de la critique, du faeré

&

rlu profane;

enfin, ce

mél~nge

différent lui fir <jonner le

nom

de

flromates . (D.

J . )

STROMllERG,

(Géog. mod. )

perite ville d'AIIe–

mague , dans J'évéché de Mun!ler, chef-lieu d'un

burgraviat,

~

3

lieues de 1.-ip!ladt.

Loug.

25.

57·

lat.

)t.

43 · {D.

J. )

STROMBITE,

l.

f. (

flifl.

uat. Litbolog.

J

no

m

donné par quelques na¡uralifles

a

des coquilles foffi–

les, que l'on nomme ph¡s comn¡unémenc

tllrbit¡íter.

S

1'

RO

J\1!.

BOL ,

LJl!, (

Géog. mor{.)

moncagne de

l'ile de Ca11die,

a

2

loeues a

u

couchanc de la ville

de

Candie.

ll

forc de cet¡e monrag¡¡e une grofle four.

¡:e, done les eaux fonr lalées. (

D. .

1.)

STROMBO!,.I, (

Gfog. 11¡od.)

lle

de

1~

mer de

Si–

cile, au nord de cene derniere jle,

a

laquelle elle

femble apparrenir,

~

a

3o

milles de Lipari, au le–

vanc d'éré . On luí donn"

I~

mil les de circuir; mais

elle efl fa ns habica ns,

~arce

n'efi proprement qu'une

rnO(\tagne ror¡de qui brOic toujours,

&

qu'on

~iécou­

vre de loio . Les anciens l'onc appellée

Stronsytos.

.f/oyez

SntoNGYLE,

Géog. 11nc. ( D.

J ,

)

STROMO.

A,

LA , (

GéBg. t»otl. )

aucrement Ra–

dini, l (char, Marmara, Verara[1 r; qr cous ces noms

indiquenc le ·

Strymou

des ancjer¡s, riviere de la Tur–

quie en Europe. Elle

pr~nd

!a

fource dans les mon–

ragn~s

de la llulgarie, rraverfe la proviqce rl'Iambo–

li , arrofe en(ni¡e Marmara

&

Tricala; enfin , elle

viene (e perdre d:1ns le golfe de Concefla

&

les rui–

nes d'Embol i , ou Chrylopolis .

( D .

J . )

STRO GOL!, (

Géog. mqd. )

perite ville d'lcalie,

au royao •ne de Na pies, daos la

Cala~re

citérieure,

(ur une haute moncagne.

a

9

milies au nord-efl de

Santa-Severina, done Ion éveché efi (ulfragant.

Long.

32·

2.) .

14t.

40- 41:

STRONGI LE ,

(Géog. anc. )

ile fur

1~

chre fep–

cencrionale de la Soco le,

&

!'une des lles Eoliennes,

aujourd'hui

Sfrqmboli;

Strdbon die qu'elle fue appel–

lée

:z~l•>-;ú•~,

Strongyle,

a

caule

q~

la figure ronde .

Silius-ltaiJcus,/iv.

14.

v .

26o.

écrit

St>:ongylos;

l'i ci–

néraire d' Anronin,

pi~

ce cerce i(e

~

320

flades de

Mefline.(IJ . ] . )

·

STRONGYLUS, (

Gé6g. anc.

)

monragne

d'

Afie,

dans la Carma nic; c·en une des' branches du mane

Taurus,

&

le nom moderoe efl

T'echifimd",

felon

CallaId . (

D .

J .)

STRONS

ou

STRONZA, 1

Géog. moá. )

ile de la

mer d'Ecaffe ,

&

!'une des O reades, au

· 1~vanr

de

l'ile de

Sa1~da,

a

4 milies de celle de Heth . On luí

donne

6

milles de

lon~ueur,

& ·

3

<le

larg~ur ;

Son

cerroir efl fercile,

&

tres,p~unlé :

( D.

J ,)

STR,OP. ~ADE ' ,

h<s,

(qéog.

ll'!c.)'

ile~

de l:t

n:'er

I'?~.ienne,

lur

1~ ~óce

'do

Péloponn~le ,

S¡ra.bon,

lw.

vu;.

les n\et

~ts-a-vis

&

~

l'o<;<;idenc de

1~

ville

Cyparolfia, p.relque a

400

flades du co.nrinent,

&

cec–

ee lituacion leur av.oic fai c dof\ner le nom de

Cypa–

ri(/iorurn

in.ful~ .

Elles ét"i!lnt au "".mbre

d~ d~x.

Virgile ,

/EnriJ,

/.

1/J.

v.

209.

fai t mencion de ces

tles , q!l'il. die habicées par la

cruell~

Celce.no

,

&

par

(es Harpyes: .

Servatmn

ex_

undis Stropbadu11¡ me littor4 prt'tnllf16

A ccipirmt .

Strophades

grajo flant nomine

Ji{!

e

lr!fi•l

~

Jonio i11 mar;no, qtJas dir4. Ce/amo

Harpy~tqlle

cojtmt .

Ecienne le géographe die auiii

9.ue

les

1/es

Straphll–

des

font au nombre de deux . 'l_uelques-uus, felon

Pli-