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S

T R

perite v(lle de la Turquie eurol?éenne, tlaus la Ro–

rnanie, a·ux conlins de la Bu!gane, fur le bord de la

mer Noire, au fond d'un

~olfc

de m@me nom, entre

Mefernbria

&

SiCopoli.

(D.

J.)

,

STREL, LA,

(Géog ..tllod.)

&

par les

Allema~ds

Jjlrig,

riviere de Hongne, dans la parcie fcptentno–

nale de la Traníilvanie, qu'elle arrofe pour fe perdre

t:nfuite dans la riviere de Muros, vers les conlins

de

(a

Haute·Hongrie; c'efl la

SargttÍN

des

anciens .

(D.

}. J

STRELEN, (

Géog. mod.

J

pecite vi!le d'

Allam

~g.ne

,

en Siléíie, dans la principaucé de Brieg, lur la ri

Vler

e

d'Oiaw .

(D. ] . )

·

STRÉLITS, (

Hijl. de Ruflit . )

milice d!! Ruflie,

caf!ée

&

abolie par le czar

Pi~rre

f.

au fu¡et d'une

grande rébellio.n. qu'elle excita dans fon (empire. La

milice des

Strtllts,

comme cello des Jam!la•res, d1f.–

pof:1 quelquefoi¡ du trOne de Ruflie,

&

troubla l'écat

prefquc toujours aucant qu'elle le foutint. Ces

Strl–

/its

compoCoicnc le nombre de qua(ance mi!Je hom–

mes . Ceux qui écoient difperCés dans les provinces,

fublilloieut de hrigandages; ceux de Mofcou vivoient

en bourgeois. ne fcrvoienc point •

&

pou!l'oient

a

J'exces l'infolcnce. Enfin

apr~s

pluíieurs révolces ces

Strílitr

marcherenc vers Mofcou pendant que le czar

écoic

a

Vienne en

1698;

ils formerenc le de!l'eir1 de

mettre Sophie fur le

cr6n~,

&

de fermer le recour

a

un czar, qui ofa violer les ufas-es, en olant s'inf–

truire chez les étranger:s. Pierre lllflruic de cecee ré–

volce, pare fecrectement de Vienne, arrive a Mof–

c¡ou,

&

exerce fur la milice des

Slrélit.s

•Un chltiment

terrible; les prifons écoient pleines de ces malheu–

reux . Il en fit périr deux mille dans les fupplices,

&

leurs corps rellerent demc jours expofés fur les

grands chemins. Cetce févérité écoit fans e•emple ;

ce prince, eut écé fage de condamner fes chcfs

a

la

more,

&

de faire cravailler le! aucres aux ouvrages

publics, car ce furent aucant d

1

hommes perdus pour

Jui

&

pour l'état;

&

la vie des hommes doit ecre

comptée pour beaucoup, fur·touc dans un pais pref–

que

défe~c,

&

ou par conféquent la f.opulation de–

l'flarlde cous les foins d'un lég1slaceur.

e czar au con–

traire ne montra dans

Cl!ttC

occaíion que de la fu.

reur, par la mulritude des Cupplices; il caffa le corps

des

Strllits,

&

abolit leur nom; ce qu'il pouvoit fai re

en les difpcrfant daos fes valles étac•,

&

en les occu–

panc

~

défricher les cerres :

Hi/1. de

l'~mpirc

de Ruj;.

Ji

e

par M .

d~

Voltaire.

(D. ] .

)

. STRELITZ,

(Géog. mod.)

petice ville d'AIIema–

tne,

en Silélie, dans la principauté d'Oppelen,

a

4

licues enviran de la ville d'Oppelen, entre les rivie–

res de Malpenam

&

de Kladinirz

(D.

J )

STRENGENBACH

ou

STRENGBACH, LE,

(Géog.

f11od. )

riviere de France, dans.

la

haute 1\lface. EHe

prend fa fource ¡>rih ele Saince- Marie aux Mines ,

&

fe perd dans le Feche .

(

D.

J.

)

STRENGNES,

r

Géog. mod. )

petite ville de Sue–

de, dans la Suderman1e, fur la

o·ive

méridioMie du

Jac J\•h ler,

& ;\

1~

licues au fud-ouetl cl'Upfal . Le

roi Charle$ IX. ell inhumé dans la aathédrale.

Lo11g.

3~ ·

14.

,.t.

~9·

2.8.

Peringskiold (

]ca11),

favant anfiquaire fuédois, na–

~uit

a

Strtngnu

eu I6l8'

&

mourut en

172.0'

agé

ele

102.

ans; c'étoit le pacriarche eles hommes de lec–

tres .

11

a mis au jour de beaux

&

grands

ouvrag~s

pendane le cours de cecee longue vie. On tui doit en–

tre autres celui qui ell incituh!,

Hijloria rtgumfiptm·

frionalillm,

&

qui forme 14. vol.

in-fol. Voytz

le pe–

r~

Ni.céron ,

Mém. dcr /JOinmu illujlru, t . J. p. 66.

8

fi!tv .

(

D.

:¡.

)

STRÉNIE, f. f.

(

Mytho/ . )

nom d'une déefle des

ij.omaius . C'écoit elle qui prélidoit aux écrennes,

c'ell-a-dire aux préfens qu'on fe faifoit le premier jour

de l'aonée. Elle avoit un temple

a

Rnme d"ns la

quacroeme

ré~ion

de la vi!le. Nonnus Marcellus die

qu'elle fue amli appellt'e

elcjlrb1itu,

valeur, paree

que Torcius qui inllitua la coucume de don¡oer des

écrennes,

l e~

écablit comme des préfens

deftln~s

aux

vaillan• hommes .

(D.

J.)

STRE7'TO,

(

Mr!fiq. it11l. )

ce terme italien s'em–

ploic quelquefois,.J>our marquer qu' il fauc rendre les

~ems

de la mcfure ferrés

&

courts ,

&

par conféquent

forc vltes .

IJ•·ofli¡rd. (D .

J.

)

SfR14TU/(A,

1

Archiuflttu du R.olfJ, )

ce mot fe

prend dans .Vicruve pour les c<;>ncavicés des colonnes

pnnelées; il déligne aufli dans cec auteur l'efpace plat

o

u le tille!, q_ui ell entre cl1aque cnnnelure.

( D. {.)

ST1U!l~¡W,

TRIBQRD, DE:({TIUBORQ,

Ex-

S T R

TRIBORD,

uu

TIENBORD, f. m.

(

Marint.)

c'e~

le c8cé gauche du vai!leau quand 0r1 va ele la po.upe

a

la proue '

ST~ICT,

adj.

((iramm. )

exaa,

rigoureux.

On

die d'un terme, qu'il faut le prendre dans

Url

fens

j/rifl .

.

_

STRIDON,

(Giog. anc. )

vllle íiruée aux conHn5

de la Dalmacie,

a

u uonl <le la fource du Ertius ,

&

a!lez pres de la Save,

a

la droite; elle étoit par con"

féqaent daos l'lllyrie: fon nom moderne ell Sdrigna,

felon Biondo. Les

Oot~s

ruinerent cecee ville,

&

faint JérOme nous apprend tui-mime que

c'ét~it

fa

patrie.

Il

y naquic veFS

1

1

an

340

de Jefus-Chnft,

&

mourut l'an

420,

agé d'environ o ans . J'ai aflez par–

lé de ce grand doéleur, au

mot

PERU

DE L'ÉOL15E–

(D.

J .)

STRIES,

f.

f. (

Concbyl.)

rayures ou

gravure~

er1

relief, qui fe voyenc fur la robbe d'une coquolle

1

elles font ditférentes deJ rides qui forment des ondes

irrégulieres,

&

des canndures qui foot plus grandes

&

plus

~gales.

1

D.

J. )

SrRrES,

d11nr

fancimn~

.llrehittflun,

font les filets,

rayons ou incervalles qui tl!oarenc les canelures des

colonnes.

Voy~z

" TRIGES

fi

CANNELURES.

STRIGII,

(

Littiratuu.)

ce mo1 li5ni6oit chez le>

Romains un et'paC!e de terrain vuide dans les champs,

deRiné

a

!la pr¡pmenade des chevaux; C!et efpace écoit

long de cenc\.iol_gt_JlÍés,

&

large de foixance.Mais le

mot de

jlrig11

ügnifie au propre un grande raoe entre

deux . lillons,

&

dans

l'arpentage, il

íignifioit une

grande mefure de longueur. (

D.

J.)

STRIGA

ou

SrRIEGA, (

Géog mod. )

petite ville d'Al–

lemagne, en So!éíie, dans la proncipauté de Schweid–

nitz, fu o·

le bord de la riv•ere de Polsnitz .

ST~IGE,

f, f.

da1u

f

llncimn~ ArchittElttr~;

c'ell

ce qu'on appelle

camulurt

daus l'archicellure moder–

ne. Voyez CANNELUAE .

On les appelle ainli, paree qu'on fuppofe qu'ori–

ginairemem on les faifoit

a

l'imirarion de• plis des

robes de femme, qu'on appelloic en larin

j/rigtr .

Les

filets ou efpaces qui font entre ces plis s'appelloient

j/ri.z. Voyez

Sr

RJ./& .

STRIGILE ,. f.

-m. (

Gyrnnap. )j/rigile

~

inflrument

de fer, de cuivre,

d'ar~ent,

d'ivoire, de corne,

&•.

avec

l~guel

les anciens fe décra!l'oient le corps.

On

dillinguoit dans le

flrigil~

deux partoes, le man–

che

&

la languecce.

L~

manche,

cap_tJ/us,

formoit or–

dinairement un parallélépipede reélangle , creux

&

oblong, daos le vuide duque! on pouvoic par les c6-

tés engager la main done on empoignoit de l'inllru–

ment . La languette,

lingu11,

éroit courbée en demi•

aere!<!,

creuf~e

en

fa~on

Je gouctiere,

~

arrondie

dans fon extrémité la plus éloignée du manche, ce

qui faifoit uqe efpece de canal pour l'écoulemenc de

l'eau de la íueur, de l'huile

&

des aucres impurétés

qui fe féparoienc de la peau par le mouvement de

cecee

for~e d'~trille .

Le couceau de chaleur done on

fe ferc pour les chevaux a quelque rapporc avec le

ftrigi/,

des Romai11s.

Ce

jlrigil~

étoir chez eux d'un trci-grand ufage,

non-feulement dans les bains pour frocter ceux

<}UÍ

f~

bllignoient, mais aufli dans les _gymnafes pour né–

coyer la peau des athletes de l'etpece d'enduir que

formoit le mt!lange d'huile,

d~

fueur, de fable, de

houe

&

d~

pouf!iere, done ils écoienr couverrs .

PreCque tout le monde avoit de

jl¡·igilu

daos fa

maifon ,

&

ceux

~

quo

ils apparteom•ent, faifoient

graYer leur nom fur le manche, ainíi qu'il

p~rotc

p.1r

quelques-uns de ces inllru•ileus qu'On a rrouvés daos

les ruines de• chermes de Trajan.

(D.

J. )

S1'RJGMENTUM, (Gymna#iqttt

)

ce mot

latir~

fignilie dans Pline la

craffi

&

les

ol'dttr.u

qu'on enle–

voit de de!l11s le corps daos

les b:un>,

&

dans les

lieux des exercices publios .

Strigmmtt¡m

déíi!{ne aulli

dans le

m~me

auceur, la

cr.affi

qu'on ócooc , Je de!l'us

les murs, ou les

ll~cues

quo apparrenuiem au public,

ll

y

avoic done trois forres de

jlrigm8J1ta ;

les unes

~ui

provenoienc des baius , éroienr cornt,>ofées de

lueur, d'huile

&

de cra!le du corps. D'dmre> venoient

de !'arene ,

&

contenoient les

m~me¡

ohu(es, avec

additiqn de la poulliere, qui avooc éré répandue fur

le corps,

apr~s

qu'on avoit éré froccé d'hu1le . Les

truiúemes éto.ient détachées des murs

&

des llames

du gymnafe . Ces dernieres conrenoient aufli 'de !'hui-

' le, avec des particules de

hJ

fubllanoe pamculiere

ii

laquelle elles écoient arcachées,

&

done par confé-–

quent elles empruntoient quelque propriéré. Si, par

~xemple,

elles 4!toient détácqées

d~s

RatLie5

d~ ~ui,

vre,