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STO

fon'd dans la Cl)nnoillar¡ce des orateurs, des poetes

&

des pl¡ilofophes aAciens : rnais il a fes préjugés .

[1

...oit

fouv~nt

Jcfus-Chrill,

S.

Paul, les évangélifles,

tes

per~s

fous le portique'

& il

ne .tiene pas

a

lui

qu'on ne les prenne pour des difcipJes de Zénon.

D .t¡:ier n'étoit pas éloig né des idées de

G~taker.

STOIDIS, (

Grog,

/111&.)

lle del'

~Ge,

vers la cllte

de la Carrnanie,

&

au voifinage de l'lnde . Pline,

l.

p

¡.

¡b.

xxv.

nous apprend qulon

p~choit

des perles

fur

IC!s

cllres de

ceet~

ile . C'ef}: en vain que Saumaife

fouei erit que Pline, au lieu de

Stoidú,

avoit écrit

Tyndú;

tous les rnanulcrits de Pline s'oppofent

a

la

correaion de Saum·tile. (

D.

J.

J

STOL,BERG, (

G¿ogr. t»ot/.

J

perite ville d'Alle–

ma"ne, dans la Thuringe, chef-lieu d'un petit com–

'a

e

m~me

nom . Ce corneé confine avec la princi–

paut6 d' Anhalt , le corneé de M1nsfeld

&

de HoiJenf–

~ein~

&

le corneé de Scwartsbourg . Les cornees de

ceete maifon poífedent

encor~

le comté de Werni–

gérode .

C'.ell dans le corneé de

Stolberg

que naquit ea

1546

;R.bodomti1J

(

L,aurent

J

connu dans la littérarure par

plu(leurs ouvrages .

ll

étoit poete,

&

rres-verfá dans

la lang ue greq!:'e; il ·a fort bien reuffi dans la traduc–

tioQ latiJ¡e de l)iodore de Sicile . Scaliger lui fit ob–

tenir la chaire de profe(feur en hifl:oire dans l'acadé–

mie de Wirtemberg

1

oil i!

mouru~

en

1606,

~gé

de

f

0

ixance ans.

Scbneidewin

(

]e3n

J

favant jurifconfulte, né

a

Stol–

/;erg

en

1)19 ,

&

n¡ort

en

1)68,

étoit le quinzieme

des en fans de fon pere qui ne l'en aima que plus ten–

drement , Ce fils devine un habile homn¡e ,

&

fue

employé par

l'él~éleur

de Saxe dans des négociations

importantes. Son

commmtari11s ad illflitttttl

efl: un ou–

vr.t¡::c efl:imé . (

D. '} )

S fOLE ,

f.

f. (

Allttq. rom.

J

flola,

robe trainante

a

l'ufage

d~s

dames de qualité'

&

fur laquelle elles

jettoieot dans les jours de cérémoqie, un petic man–

teau .

Cecee robe des dames romaines fe mettoit par-def–

fos

la

cu~ique

1

&

avoic quelque re!fembl:lnce aux

)labits de cour de r¡os cen¡s modc!rnes. Si vocre mal–

tre!l e ,

di~

un poece, s'habille de quelque robe am–

ple

&

longue, écricz -vous de

toute votre force ,

que fous ce¡ équipage, elle va mettre le feu par–

tour ¡ mJis en

m~me-~ems

priez-la d'une voi x timide,

qu'elle ne s'expofe

1

poinc aux rig ueurs de l'hiver .

· j..a

queue de ceete robe écoit ¡rainante ,

&

le bas

garni d'un ciflu fres,largc, d'or ou de pourpre ,

lata

fofiia.

Le corps de

1~

robe écoit rayé de ditférentes

couleurs; ell¡: rec.;ut iofenfiblement u1¡ grand nombre

de plis, s'augmenta de volun¡e, tic

comb~r

la coge ,

ou du moins n'en laiífa l'ufage qu'apx hommes

&

aux

courtifannes.

· Le nom de

flole

peu altéré

a

pa(fé dans l'églife,

&

efl: devenu une parcie de l'habillement dn prccre,

quand il efl: devar¡t l'autel . Mais l'étole efl:

bi~n

dif–

ferer¡t .:le la

flole

des Romains

1

car

e'

el}: Rropremem

les extrémicés de la loog ue robe que porcoit le grand

pr~cre

des

.Juil~

¡

&

fi l'on

~cu t

remnncer

!t

l'ori~i ne

de la

flole

du g rand

pr~tre

¡uif, on la rrou vera daos

la GenHe, oil

I'OI)

verra que Pharaon voulant éta–

blir J o!eph, illtendant de I'Egv ptc ; il

le ñr revérir

el'

une robe de ñn lin, appelléeft.o/a

bijJi11a .

On erou–

vera encore que les robes qui furenr dillribuées aux

frercs de Jofeph fonc nommées

flotes,

ainfi que la

rnbe neuve dont

fe

para Judrcl¡ pour rromper Holo–

pherne .

( D . ']. )

ST OLHOJ'fFE

, (

(jéog. mod. )

perite ville d' Al–

leniagoe , au cercle de

~u

abe ,

diws

le marquifat de

!Jade, proch<' la rive droire du

~hin

,

it

6

licues au

nord-efl: de Strasbourg. Les Al la mands y fu rene for–

cés

d~ ns

leurs lig nes par les

Fran~ois

en

1707.

Lo11g.

25. 24.

lat.

48. 30.

( D. '}.)

ST OI:.-1:'-EN, r lERRE

DE,

( Hijl .

1/(lt. Litbolog. )

ea 'allemand

flolpel!fl•in ;

e' efl:

le r¡om qu'on donne

a

une pierre de couche ou

a

une

efp~ce

de

bafoltes

qui

(e

trouve en J\1ifnie; elle efl: leml?lable

i\

du mar–

bre uoir

QU

g ris par la couleur, mais fa forme efl:

rn~s-tir¡g uliere;

elle fe crouvc en crillaux ou en co–

lonne~

prifmatiql!es, qui fonc ou

peuta~ones

o u he–

xagones , ou epcagoQes , ou oélogoncs; quelquefois

mfm¡;:

il

y

a de

ce~

colonnes qui Qnt la figure d'uue

fol ive

équ~rrie.

J-es fur fa ces de ces prifmes fonr urdes

&

liOes; con¡me ti elles avoient

~té

palies.

Ces

co–

lonnes prifmaciqoes fo nt placées perpendicula iremenc

Jes unes

a

cllcé des

~ un·es

comme des

tuyaux d'or–

gue; ellq s'éleven¡

~·environ ~6

P.l!

17

piés au-def-

STO

fus du fomrnet d'une montagne;

&

ces prifmes ou

colonnes fervent de fondemeof au chSceau de

Jtol–

ptn,

qui ell bati précifemeut au-deífus .

M. Pon qui a examiné cecee pierre, dit qu'elle efl:

d'une ere -grande durecé; elle ne faic point elfervef–

cence avec les acides,

6r.

l'aélion du feu ne la con–

vertir poioc en ci)aux. Ce favant chimifl:e conjeélu–

re, .que c'efl: une cerre argilleufe comme .celle de

l'Jrdoife cornbinée avec une cerre ferrugineufe qui

fait la bale de cecee

pierr~;

fans aucune addicion un

feu tres viQient peut la cl¡anger en une fcorie naire

Ji

dure, qu'dle donne des étincelles lo.rfqu'on la frap–

pe avec un bri<¡uet, quoique dans fon état nacurel

elle ne fa(fe pomt feu . Cecee

pi~rre

el}: de différen–

tes nuance5, elle efl: ou noiratre ou d'un gris de fer

ou d'UIJ gris de cendre; en froccan t un mécal detrus

elle en prend la couleur,

&

plus elle efl: noire, plus

elle efl: propre

a

fervir de pierre de ro uche.

Voyez

la

Lithogéogn~(ie

4e

M. ,Pott,

voytz

auffi

l'

arlid~

TpucHE

(pierre de).

S¡oLPEl'l, (

Grog. mod.)

ville d'Allel)lagne,

a

u cer–

cle de la haute SJxe

1

dans la Poméranie

ultéri~ure,

ft¡r la riviére de meme oom,

a

39

lieues au nord–

ouefl: de Danczidc; elle dépend du roi de PruOe.

Lo1zg.

34·

48.

/at.

H ·

42. (

!) .

J,)

STQLPEN,

¡..11.,

(

(Jéog. mod. )

ou la

Sto/pe ;

riviere

d'

Allem~gne,

daos la Pomérani¡! ultérieure, au du–

ché de Yandalie; elle fe forme de divers ruiífeaux,

~

fe perd dans la mer Baltique . (

J).

J.

)

STOLP1'4UND, (

G#og. mod. )

petlee vil!e, ou

plutllt bourgade d'AIIemagne, daos la Poméranie ul–

cérieure,

a

u duché de Vandalie, vers l'embouchure

de la

tolpe , qui luí donne fon nom.

( D.

J.)

STOMACHIQUE, adj .

m

A11atomie,

ce qui ap·

pa

rtient a l'eflom

ac,

Voyez

EsTOMAC .

SroMACHCQ.YE

.._ adj. (

TMrapeutiqt¡e , )

ou remede

ap

p

roprié aux

mal~

dies particulieres de l'efl:omac ;

car l'ellon¡ac étant fujer con¡me tous les autres or–

ganes

1

aux maladies univerlelles on ¡:or¡¡munes, tel–

les que

l'inllamm~cron,

les divers genres de cumeurs,

&c.

a

des

mala~ies

propres ou particulieres; lavoir'

cel!es qui Ont rapport

ii

fa confl:itlltion,

&

a

fes fonc–

tions propres;

&

les maladies communes fe

trai–

canc coujours par

les remedes généraux ou .:om–

muns; refl:ent feulemenc

les mafadies particulieres

auxqt¡elles puillent convenir

les

remedes

appro–

priés .

!.,es maladies propres de l'ellomac font pour la

piOparc des affeéHons légeres qui ne peuvent

qu'~tre

'!lifes au rang des incommodicés, quoiqu'elles foicn t

louvenc tres-opinilcres

&

tr~s-

in¡porcunes; ce font

des vices

d~ns

les digellions,

&

des vices qui pour

rcfl:er cjans

l'ordre des maladies propres de l'efl:o–

mac, doivenc ne dépendre d'aucune caufe manifefl:e,

&

potammenc exclure toutes les conformations con–

ere nacure , tous

les vices organ ues ou

de~

!olí–

des,

&

ces maladies fonc putre les digefl:ions péni–

bl cs

&

les digcfl:ions fongueufes; font, dis-je, les

clonleurs ou

coli~ues

d'efl:omac

1

&

les vomi.nemeos

habicuels

Ce n•eh abfolument qu'aux maladies particulieres

de

l'~tlomac

ainfi ciraqnfcrices

1

que les remedes

flo–

ma~IJiqlles

fon¡ vraiment confacrés .

On

les en¡pfoie

tOUJ Ours daos

1~

víle de rétablir le con naturel, la

fenlibilité nacurelle, l'aélivité naturelle, de réveiller

le jeu' de remédier

~

la pare(fe'

a

l'inerrle. au re–

Hlchement de cet organe, ou bien a

u

concraire d'é–

mouífer fa

trop grande fenfibilité, de dimipner fa

cenúon contre-nacure, de modérer fa

trop grande

aélivicé,

&c.

eje

fupplé~r

le crop peu d'énergie des

fucs digefl:ifs, ou lcur ¡rop peu

d'~bnndance'

a

e leur

rendre leurs

(eves;

de corriger leur aciqicé,

lcur

acreté' leur

~ileffence'

de les adoucir' de les épaif–

j¡r; o u au concraire , de les rendre plus f!uides,

&c.

toutes iqdicacions déduices,

~o

mme on voit, de vi–

ces fort occultes

&

dirigés

~

eles opérarions ponr

le moins aulli peu c 0 mprifes, du-moins fort

p~u

évi–

dentes, annoncées ronc-a u-plus par quelques effets,

rnais d'une maniere

cr~s-éloignée .

Quoique les vices des dige(lions foient aflez aé.

néra1ement divifés en

d~ux

efpeces, cres-opporles

IJU'

on exprime com111unément par

le relíkhement

conrre nature

J

~

par la crop grande reofion;

&

qu'on

peut fe reprét enter en effec par ces deux états oppo–

fés;

&

qu'aiofi les

/lomacbiqt~es

dutrent i!tre pJrtagés

auffi en deux

el

a!les; celles des coniques

&

celles

des rellchans; cependant comme il a été obfervé

dans l'

arti&lt D

1G E5 TI

o

N,

pilge

8

30.

&

fir¡u ..

que

rren