STO
ríen n'ell
fi
·bif.1rre que les atfeélions propres de l'ef–
tomac ,
&
ríen de li équivoque que les lignes d'apres
Jelquels on prérend communémenr l:léduire le carac–
t ere de' deux claffes genérales
de
ces atfeélions, ríen
anfli de moins confbnr
en
Médecine, que les regles
de
dét3ils
[ur
l'adminifirarion des divers
ji~IJJ!Ithíqllu,
aulli comme
il
efi obfervé daos l'endroit que nous
venons de citer . L'unique maniere d'employer u¡ile–
rnent les divers
j/Oifi4CbÍ911CS
dans les
C3S
o{l ces re–
medes font indiqués en général , <:''efi
1'
empyrifme
ou le ta tonnemenr; ce dogme généra l efi confirmé
enrr'autres oblervarions par celle-ci;
favoir, qu' il
n'ell pas rare de voir des rmladies de l'efiomac cau–
fées p:1r
des
nmas d'acide, ou pour le moins accom–
pa(!née, de ce fymptome, guéries par l'ufaooe du lait,
ce- qui démem"formellement les dcux
dogm~s
les plus
re~u s
de la doélrine courante fur ce point; car les
aciLies de l'efiomac fonr regardés comme un des
in–
dices le• plus clairs de fon relkilement, de fa foi–
bld fe ;
&
le lalt tiene le prem ier rang parmi
l~s
re–
medes relichans .
1\u refie, foit que par un préjugé tres-ancien
~
tres-rép~ndu,
les ren¡edes fortifians, échauffans, to–
nrqucs , .foient généralement regardés comme amis
de l'efiomac,
&
con¡me capabies
de
remédier
~
wus
c~s
<lérangemens, les
(/ouurcblquos
proprement dirs
fonr rr>us pris daos la cl.¡fle des remeLles fortifiaQs,
üh,¡uffm~ '
roniques, ou meme t'lllS
le~
remedes for–
tifians échJulf¡ns roniques
Iom
en
n1~me
tems regar–
dés comme
j/QIJJ!IfhÍq flu;
&;
en etfec rous les rem e·
des de
c~r
ordrc fonr propres
il
guérir pluljeurs
ma–
ladies de l'efiomac .
Mais une obfervlrion plus éclairée a appris aulli
q u'un grand nombre de ces
incommodicés écoient
tres-effiq¡,ement combacmes par les remedes rafrai–
chi{f.lns
&
par
les remedes
rel~cha ns,
c'efi-a.dire,
qu'en chercharlE pac
le
tatonnemenr des
remedes
p our chaquc aas parriC?ulier, il
f:1lloi t
fe reroorner
i:lu curé
des
r:Jfrai: h.Clans
&
des
r~l~chans'
qulli-bier¡
que du dlté des toniques;
&
en forre qu'or¡ pourra
laifler, li l'or¡ veut, pour ob\1ir
ii
l'uf:Jge,
1~
mre
d~
fl omacbiques
a
u~
remedes toniques , mais ert obfervant
•1uc ce ne font pas les feuls qui foient propres aux
alfeélions de l'efiomac, ou bien difiinguer les
flomq–
chiqun
en
.flo11¡q.hlrue¡
roniqu es ,
&
en
flamqcbiqt~e~
n frJichiffans
&
relachans . Au refic, quoíque les abT
forbans
rcmédien~
quelquefois
rr~s-direélernenr
aux
atfeélions de l'efiom<IC, nous ne le$ compraos point
parmi les
flomncbíqlle.s,
paree qu'il efi évident qu'ils
n' opercnr point du mue fur l'·organe meme' fur l'e–
flomac , candi• que l'aélion des aperes paroit évidem–
men e fe norrcr uniquement i"l!r les falides.
L es
flqn:qcbit¡uu
ranc rafqiehiffans
&
reqchan•
que toniques , n'éeant, camme
nau~
l'avons infinu t!
déja, qu e ces
remed~s
généraux
confi<léré~
quant
~
u
u de leurs ctfers parriculiers, nous ne fauuioos in–
tliqu<'r ici
ce'
remedes
&
e(l expofer
¡~
nacure,
fan~
ré¡.>éc~r
qbfolumeoe
&
inu¡ilemenc
ce
qui en efi die
~ ux
areicles
Mfl·aichi(f~ns,
reUchans,
11<
tQniques.
Vuyez cps qrtic/e¡.
STONE ,
1: 111.
(
Ppids
t('
Angletrrre.
)
poids dont
les
bourher~
anglois
le
fervenr pour
pef~r
la viande
qu'ils débjrene. Le
(lone
efi de
hui~
livres q'avoir du
poids ,
o' efi~,\-t!ir~
J
de la livre la plus
p~fante
des
deux , done on fe tere
e11
)\ngl~¡c;rre:
cene livre
e~
de feize onces.
( D.
'}.
)
STO EHENGE, (
Antiq11íté . )
c'eft ai nfi que les
An«lois nommenr un
mnntrr¡1en~ linguli~r
qui le 'voir
dan~ l~s
p.lqines dt; Salisbury,
ii
enviro.n deux licues
de cctre vill c . Ce n¡oqumenc efi compofá ele qul\trl!
ran"ées de pierres l>rures d'une grandeur éuorme ,
pla~~es
ciroulairement.
Quc;lquc~-unes
de ces pierres
ont vi11gt piés de haureur fur fept qc fargeu t· ,
&
e~
fomicuuont d'aucres
pf~c~.c~
honrancalement; ce qut
forme camrne des linrea ux de porre ;
l'o.n préfume
que raures les autres pierres étoicne · ancienne¡nenr
Jiées
le~
\11\C
aux
~utres,
&
ne forr¡¡oieoc
~u'un.
Ceul
éJilice ,
L~
-gqndeur de ces pierres
&
la difficalré qq'i l
y
ene "eu
a
les tranfporeer
a
cnufe de l'énormieé de
l~ur
poidS",
~ f~ir
r;mir<: qu'clles éroie,nc
C?mpofée~ ,
&
que les
ancien~
avoJent le fecret d un ctment au mo–
yen cloque! avec du faille ou de perites pic;rres, jls
venoienr
¡¡
bout de faire <les marres tres-conlidéra–
bl es.
},¡lats
cene raifon ne
p~roie
pqinc décifive, vu
que
l~s
E"YP.tiens avo.ie11t trouvé le
m~yen
de faire
Vl'Oir de
tr%~-Join de~
maffes de pierres bten pi
liS
COIJ–
f¡dérapJ~s '!u'au~~¡n~
de
celle~ don~
ce mom¡menr
an~
STO
453
glois ell compo[é; d'ailleurs en
e~aminant
le grain de
ces pierres, tour le monde
d~meure
convaincu qu'el–
Jes fonc narurelfes •
Les anriquaires anglois ronc partagés fur les urages
auxquels cet éditiee a pu fervir . Quelques-uns croient
que
c'étoi~
un temple des druides ou prétres des an–
cie
ns Brétons; d'autres croicnt que c'étoit un temple
des
fl.on¡ains dédié
a
CtfiiJS
Oll
au
ciel ' paree qu' il
éroit découvert; d'aurres croienc que c'écoit un monu–
men~
élevé en
l'honne~r
de Heng-ifi fameux héros da–
nois. qui COIJquit
1'
Angl ererre; a·aueres enfin croient
que
~·écoit
un monumenr élevé par
Aurelítu Ambro–
jiu,·,
fondés fur ce que le nom latin de ce lieu efl:
encore
mo1u Ambrojií.
M. M1ller, daos fon
/11troduElion
q
l'bifloíre
d~
Dm¡emarlt ,
nous apprend que les a_nciens peuples du
nol"d élevoient fur des colfines, loit naturelles
Coit
¡~reilicielles
1
cfe>s autels qui n'écoient compo[és que
de roct¡ers dre!lés [ur la pointe ,
&
qui fervoienr deba–
fe
a
de grandes pierres piares qui formoienr les ra–
bies . Q_uelques-uns de ces aueels étoient entourés d'un
doubl~
rang de pierr
es énormes, qui environnoienr
auOi la colline meme fi.tr laquelle ces aurels étoient
plaC'és.
Q,
voit encore une femblable enceinte daos
l'ile de Sélande, o
u
ces pierres onr dO
~ere
appor–
¡¿e& de fort loin,
&
par un tt·avail énorme; fur quoi
M. MJllct remarque que
4~
tout tci¡JS
la
foperjlítiolz
fl
imagínr qtl'on ne powuoít h1JIZOre1• la díví11íte
qu'm
fo!fo•!f
po11r
~/le
4es
o.fPeces
d(
totJrs de
force.
Le
m~me au reur obferve cncore que dans les lieux o¡l les
peuplcs du nord faifoienc l'éleélion de leurs rois, on
formoir
une
enC'eil)te r;:ompof'ée de douze rochers
placés fur la poime
~
perpendioulairement,
a
u mi–
lieu defqucls il s'en
e~voit
un plus grand que les au–
tres, fur lcquel on ·mercoit un fiége pour le roi; fes
aurres pierres fervoient de barriere entre le peuple
&
lui . Qn rrouve erois de ces monumens grofiiers;
l'un pres de Lund en Scanie, l'autre
a
Leyre en Sé–
lande ,
&
le troilierne pres de Vibord en Juclande .
JI
y
a lieu de croire que
lej/o1rehenge
des 1\nglois fervoit
~
quelques ufages femblables , t¡ui étoient communs
aux Brecons
&
aux anciens D anois, ou que ¡:es der–
niers avoient
r~ppqrt~
en Angleeerre, lorfqu'ils en
fi–
renr la conqu eee .
TONG,
t Géog. 11¡od.)
riviere de Suede, daos la
province cf'Ofirogorhie, qu'elle lepare en deux par–
ríes: elle fe
r~nd
clans le lac de Roxer¡
1
pres de
Lin~
J>oping .
1
D
J .
l
-
.S.TOlV!,
( G~oif.
anc.)
peuples des Alpes, Stra–
bon,
l.
1V.
p.
2o~.
"les ¡oinc avec les
L epo11tiní
&
les
TrídmtÍIIÍ ;
&
Tite-Live,
építom. l. LXII.
die que le
conful
Q.
Marcius les fubjugua . Jls font nommés
.S.tamí,
&
mis au nombre des Ligurien&, dan$ l'infcrip.
rron des trior¡¡phes d!l capicole, rappQreée
p~r
Gru–
I6r ,
('-
29S .
de
lígttribus:
Sta::nis.
lis
tiroient fans
dome leur origine i.les Liguriens, ou ils avaient une
Qrigine commur¡e qvec eux . Les
$to11i
é¡oiene auffi
apparemn\CJ1t cqmpris fou1 le nom gént'ra l des
Eu–
gaiJeÍ,
Llone
13
q piqle etl appellée
$ton.o•
par
~line,
{. 11
¡,
r. x x.
Eeieone
1~ géogra,p~e
cortnolt urte vi
!fe
110n¡mée
Sto¡10s: ,
&
la donn<; aux
~iguriens .
On ne
fait poine précilemenr le lieu olj hatmoient les
Stoní;
Cluvier
l e~
place par
con~élure
au voi/inage du fleuve
Clu/ius ,
au nord du lac Edrinus.
( D. ·] , )
S T O
Y-~THA.TFOHO, (G~og. 'ruod. )
bourg
d' Anglererre, dan$ Buckinghamsliire, fur le bord de
I'Ou!e, C'e!l: un grand
&
beau bourg, ou fe
~\:nt
un
des meilleurs
n1arché~
de
lll
provi(lce;
Con
norn tui
vient de rrais chafes: !a premiere, qe ce que ¡outes
!es maifpns
y
f~nc
de pierre de r_ailfe; la fC1COI\de,
paree qu' il efi fur l'ancienne voie militaire, autre–
ment
f~r
Ul\
chemin battU , pavé
~utrefois
par les
{\omains, qu'<m no.rnme aujaurd•hui
Watli11g-Strear,
lll
don¡ on vait encare quclques refies hors du bourg¡
la troiúeme, paree qu'il
~fi
(i¡ué pres d'uq
gu~
de
l'Oufe .
Ceper¡dant, comme
la
riviere n'efi plus guere
rruéable daos cet endrpj¡ , on y a confiruit un pone.
tie
t·~u.er
e cóeéde la riviere , il
y
avoir ancienne.
ment une
pla.ceapp~lf~~
(-aflorodt(/IJ,
qui riroit fon
uom de fon gué ¡:úerreux; car en langue gauloi[e,
~ecb
f¡gnifie une pierre,
~ r~·;tl,
un gué ; mais la
place n'efl: plus,
&
il
n'y refie qu'un vilfage, nom–
mé
Paflbam,
pour
marqu~r
que c'écoir
un
Ii~u
de
pa!lage.
Stuny,S;atford
efl: touiours un lieu
de
grand
abord, paree qu'if efi fur la route de Londres., au
nord d'Angleterre .
(D .
J.)
~T OOR-JUNKJ\{\E ,
(
Idol4trie du LafJolls,l
die~