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S E N

de fa peau,

&

qu'onlui a <;oupé

la

tece; on

o

fe des

pierres qu'on trouve dans la

t~te, contr~

la gravelle

&

le calcut de

h

veme

&

des reins '

SÉ ESTRE, adj. (

ttrmt dt

8/lfo.T).

i

il fe dit d'une

piece de l'écu qui en accompagnée

a

gauche

QU

a

{t–

wjlrt

de

quelqu'au~re .

La v¡lle de 'arboQne porte de

g ueules

a

la croix

pacriarchal~

d'or'

fi¡¡tflrh

d'une

cié d'argcnt . ( D.

1.)

SENESTROCI-;Ii::RE, (

tmnt

¡{t 8/if<m ,

J

il fe dit

de la fiaure d'un bras

~auche

qu'on repréfence fur

l'écu.

&

qui en oppofé a dextrochere, qui (e die du

basdroit.(D. J.)

·

· SENEVE,

f.

m.

(]¡~r¡{Í!J*l' • }

plante qui

p~ocluit

une graine appellée allez

communém~nt

la

gratfJt ¡/t

mot1t11rtlt ,

paree qu'elle entre effetlivement daos la

compo!icion de la moucarde.

Il

y

a

crois forres de

fitu¡•é,

favojr

left'}e¡;i

fauva –

ge, celui des jardins ,

&

une troi!ieme

(orce

qui tiene

iles deux aurres. Le

(tfltp;

des deux

d~rnie;es efpec~s

je

fef11.e.;~celui

qui v•enc dans les jardins, porte une

gr:ji<Je

noir~

qui entre dans la compo.íition

.d~

la mou–

t~fde.

' n

n•en pas permis aux .marchands

grene~icrs

.de

,(aire venir, ni d'expofer en VCIJte du

(tlft'V¡.,

a

moms

qu'il n'ait été vilité par les jurés vinaigrier; ,

&

nc

peuvent

m~me

en aahecer que quand les Vinaigriers

en font fournis.

PfJ.ytz

NlQur~l.lPE

{;1

YIN.,.l¡;R¡ER.

JEN/fl ,

(Grug.

¡me.)

ville de la Libornie , dans

l'lllyrie. Ptolomée,

J.

1

¡.

c. ¡rvj.

la ;r.arque [ur la cO–

te, entre Vel cena

&

Lopcica. C'en aujourd'hul la

vil!e de

Ség~a.

(

O.

J.

J

S~ .

EZ

o11

S~NE_S,

(

G;og.

m~t/. )

e_n

Jar.in

mod~rne,

SalltfUII/1 , Sf11llttel¡tírm¡

urbs,

&c. peme vd)c, ou plu –

tOt méchante bourgade de Frar¡ce

1

en

Provence,

ti–

tué dans un rerrein froid

&

nérile, entre des mon–

tagnes,

ay~c

un évt ché

a

quaere lieue5 de Digne,

a

~gale

diftance de Canellane,

~

il

quarorze d'

~mbrun

.

L'évéché de

SÍt¡tZ

n'e~

connu

qu~

depuis le vj.

tic–

el e ; il en fuffra.rant d'A-mbrun,

&

va~¡~

enviro•¡ dou–

ze miiJe livres d'e reQte . La modicitá de fon revenu

a

fait qu'OQ

a

p~rlé

guelquefois de I'UJlÍr

a

celui de

V ence ¡ mais ell-il néceiTaire que rous les

év~chés

foient

riches

&

COQiidérables

1

J;,o,g.

de

$(tu:;.

24.

18.

/at.

'fl • H· (D.

J.)

SENGLO .S,

f.

m.

ftrtiJt

.t/t

gplere,

piece! de bois

qu'on met ill'inrrade de prouve

&

l'ai(j'ade de poupe,

d'u1¡ cOté

&

d'autre,

&

a

mém~

di!lance ,

SEN-!{!,

f.

m.

(

M<t/ecit¡t

.)

mal~die

particuliere

a

u

Japory,

&

com~une da~s

ce pay_s

1

qu'il n'y

a

pref–

que perfonne qut n'en

a•

e rellenn les attellltes; Le

fiege de ceqe

o¡alac!i~

ell daos les mufc:les

&

dans les

intelli ns du bas-ventre; elle

y

qufe des tiraillemen,

~ d~s

dGuleurs infupportables, furcouc dans les ai–

lles

~

cl4r¡s les

p~rties

voi!ines ,' ou fouvenr il fe for–

rr¡e des tul)'!eUr!

~

des

abfc~s.

Ce mal cruel en cau–

fé par

l'ula~e

ímrnodéré du facki qui en une biere

tra>-forte fa1te avec le ris,

·sENI,.IS,

((Nog. mod. )

par les Romains

Au"tiflo–

m4$Us,

Augrifloma~um,

¡ftreba(tmt ;ivítas;

v1fte de

\'ilc

de f r:u¡ce, lur la pem e rrvrere de onnene,

~

deux lieues de Chantilly ,

~

dix de París .

ll

y

a

dans cene

vill~

(jx paroi lles, bailliage, prévOté roya–

le

1

pré(jdial , éleztion , grenier

~

fel , marécha'u(fée

&

c~pitail)erie

de

chart~ , C~tte vill~

en regl<'e eq

part1e par la COU[UIT)e de íon

~om

1

qui fut redig;ée

en l'an rno,

~

en

partí~

par la COUtuiT)e du Vexin

fran~ois.

J..:e.chateau

o

u

le

pr~(¡dial

tiene fes féa nces,

a été

b~ti

par S. Louis,

&

quelc¡ues enfans de Pran–

re

y

onr été

é!evés

.

f,.¡'év~

hé de

$tt¡lis

cíl futfragant de Rheims,

&

a

été éraoli,

a

ce qu'on die,

v~rs

le mi)ieu du

iij .

lie–

cle . Le chap1cre de

b

cathédr~le

el]:

compofé de trois

dignités

~

de vingt-quatre canonicats; ce chapirre a

le privitese

~e

cornmittimuf,

par

let~rts

patentes du

mo1s

de

)anvt~r

1

¡

19,

reg•f]:rées au parlement le

20

Mai rs6o.

Se¡z/is

ell aujourd'hui ur• gouvernemenr parriculier

de !'He de

11r~n~e.

Elle étoit aucrefois de la feconde

Belgique

1

&

les Romains qui l'onr bltie, ' tni attri–

bu.ere~t

un

territrllr~. Hugu~s ~apee

éroit déja pro.

¡méwre de cette

vrlle,

lor!qu'tl fut él u

mi.

Long.

fu ivan t Car!i1ú,

19.

¡6. ¡o.

/uf.

-:t9·

12. 26.

Got~lart

(

unon) , un des plus

infatigable~

écrivains

d'entre les Prote!lans , éroit natif de

Smlis

&

fue

minillre

~

Geneve . Peu de gens onc exercé

~er

em–

ploi aulit Jong-rems que tui,

c~r

il fuccéda

a

Calvin

\'an 1164 ,

mouru~

l'a1¡ r618, agé de

§6

ans,

&

il

avoit pn!cbé lepe ¡ours avaot fa more.

ll

écoir telle-

S E N

ment

~u

fait ae tour ce qui fe paiToir en muiere de

libra

ir~,

.qu'Henri

lll.

delirJnt connoftre

t·~ureur

qui

fe dégnifa fons )e nom de

Stephnllf

Jsmíru BrMtsu,

pour iiébitet fa doélrine républtcaine, envoya un hom–

me expres

a

Simon Goulart , a6n de s'en informer,

mais Goularc qni favoit en etfet rout le mynere n'eur

garde de le découvrir.

.

La Croix du Maine YOUs indiquera plu(icur tra–

.duélions fransoifes compofée' par notre fenli!ien .

Ajoute1ry la ver!ion de coutes les ceunes de Séne–

que,

&

les méd•tations hiHoriques de Camérarius.

Scaliger enirooit beaucoup les ouvrages ele

M.

Goulart. Son Cyprien en li bien

&

ti

joliment tra–

vaillé, díc-il, queje )'ai lu

mue

d'une haleine. Quand

il ne metroit pas

fo~

nom

il

un livre,

il

le déGgnoit

par ces crois lertres

inici~les

S. G. S.

qui vouloient

dire,

Sírnon Goujruf flnlifim.

C'en

il

cene marque

que le

P.

L•bbe croit, avec raifon, )'avoir reconnu

pour l'auceur des notes m.trginales,

&

de! fommaires

qui accompagnent les annnles de Niceras Choniates,

dan l'édicion de Geneve IS9l ·

Pajot

(

Fransois

J,

plus connu fous le nom du poete

Línit•·•,

étoit furnommé de fon tems

1'

•tJ.h

S.

n–

lis .

11

écoit bien fait de fa perfonne,

&

né avec d'a–

gréables <¡valités ,

11

avoic de l'efprit, de la vivacité

&

du ralent pour la poéjie

ai~e;

mois latyrique, li–

hertin, débauché. JI acheva de fe glter par fa

era

pu–

le .

11

ne réuffiiJ'oit pas mal

a

des couplets faryriqoes.

.&

fur-tout

a

des chanfons impies, ce qui fit que Oef–

pr~ux

lui dit

Wl

jour,

r¡u'il

p'llfloittlt fif'prit 'JUtcontrt

D~tu .

N,hdame Deshoulieres, qui prend quelquefois le partí

<les mauvais poetes, s'cH

~tforcée

auraQt qo'elle l'

¡

pu, ele julliljer Liniere du reproche

d'irr~lig10n

&

de

liberrin~ge,

quoic¡u'il ene entrcpris une critique abo–

min~b)e

du r¡ouveau Tefiameot. Yoici )e!

proprc~

vers de cette dame .

011

lt

;r~it

Íl¡défJot, mais , quoiqut

1'011

m

dít,

]e erois

¡u

e da11s le

font/

T lrlis

n'efl

pOI

impit ,

Qt~oiqu'

i raílle,{otrpt/1t tlu articles

foi

,

Je Grois r¡u'il ejl autal)t cat!,oliqut qut moi., ..

Ce

dernier vers ne donneroit pas une haute idée de

b

carho)icité de la belle mufe frangoife; mais Linie–

;e

lui-meme n'er¡ avoue pas tant dan! fon propre por–

crait, oil il s'cxplique ain!i fur )es fentin)ens

9u'il

avoif

de la religion.

L4leE/¡¡re

a rttttiM

mplf

e[!n·it

alfiz

fort

Contrt toutes /u pturs tftle /'on a tlt

'"

mort;

Et

mn re/iuio11

11'11

rieJJ

q1Ú

nitmb•rraffo;

J•

,u. ris

J,¡

{cruptdt,

&

}t b11Ís /agritnllct ,

&c.

1)

mouruc en

1704 ,

agé de

76

ans. On voir de lui di–

verles pieees dans les volumes de poé/ies cho¡fies,

imprirr,ées chez Serci,

11

en courc auffi beaucoup de

manofcrites.

( D . ] . )

SENNAR,

RoY~UME

o¡;;,

(

Géog. moti. )

royaume

d'Afrique, dans la

ubie

a

u mid1

1

borné

¡\

l'oucn

par ('elui de Sudan . Ce royaume, autrefois trrburaire

de l'empereur des Abyll'tns ,

eft

au¡·ourd'hui clépen–

clant du roi de Fungi. Les

peup~s

re cet état ont le

vifage noir, les levres épailres

&

le nez écqfé.

l,.es

femmes riches font couverces d'uQe tnile de coton.

Leurs cheveux font treiTés ,

&

chargé<comme leurs

bras, leurs jambes

&

leur! oreilles, d'anneaux

d'~ r.

gene, de cuivre, de laiton , ou de verre de diverfcs

coulturs; mais les pauvr-es filies n'ont ríen

de

rout

cela,

&

n'ont pour

v~cement

qu'une perite piece d!!

toile, depuis la ceincure jufqu'aux

g~noux.

Les

en~

fans vonc tout nus. La cha(fure des hommes

&

des

femmes conÍtlle en une limpie fem elle attachéc aux

piés avec des aourroid ou des cotdons. Les chaleurs

du pays fqor

i~fupporrables

depuis le ruois de Janvier

jufqu'a la fiQ d'Avril ; elles font fuivies de pluics

~bondames

qui durent rrois mois,

&

qui infcacor

l'air. Les habitans vivent de pain fait d'une graine

appell<!e

f!or• .

Leurs maifous fonc de terre, bailes

&

couvertes de feuillages. Le palai! de leur roi en en–

couré de murs de bric¡ues cuites au foleil. Ce prince

ell vétu d' une robe de foiei

&

c~int

d'une efpece d'é–

charpe

d~

toile de coton.

1

a (ur la ttce un curban

blanc

1

~

parolt toujours en public ayaut le vifage

eouven d'une gaze éfe

(oie.

On tire du royaumc; Cle

St~¡na

des dents d'éléphant

1

du camarín, de la pou–

dre d•or

&

des efclaves. Sa capicale, ou plutó t la feule

ville de ce pays s'appelle

Smn11r. Poytz-m l'articlt ,

(D.

J.)

!>liN-