MO~
eus
Lucanus, ·;,.
fuo
lraélatu
ul•btuimo in fttMHJá ptJr–
••
pri•cip•li
J,
cajibus bo11orll>lt
publicudorttm;
D am–
l!oude:rius . ;,
~u~biridiQ prax~os
rtrMm
cri»Jinali•m . (A)
MONOPO Ll, (
Ql•.( r. )
ville d'ltalie,
m
ro.yaume
ele Naples , daos la tcrre de Bari, a vec un év!ahé fuf–
fragant de Bari, mais etempt de fa jurifd•tlion .
li:lle
efl
fur le golfe de
V
enife,
i
9
licues S.
E.
de Bari,
3
S.
E. de Polignano.
Long . 3$'·
1 .
lat.
41 . 10 . (
Q. J . )
MONOPT-ERE,
r.
m.
(Hift . anc
9
fort.e de tem–
ple che'l. les anciens, qui étoit do tigQre ro.JJde
&
fans
murailles pleines, enCorte que le dc!>uie qu1
le couv roit
n'~toit
foutenu que par des c:olonoes
pofé~s
de di1bnce
en
diClance; ce mot
erl
compqf~
de
1'!"',
(et~l,
&
de
.,.•.,.. ,
al/e,
cqmtlle qui diroit, b1timent corJ?pc¡f<! d'une
{tule aile . f/oyn
T~~!PLE .
MONORIME,
f.
m. (
Litt.)
onvraKe de
po~lie
dont
les vers font tous fur la meme rime.
/Joj•::.
Rt~E.
Ge
~ot
eCl
f?rm~ d~
grec
H"",
[eu_l
1
~ ~e
f'·$11.,
,
barmo–
,,~
ou rtm4.
On
pr~tend
que
le~
nronoci>11es
ont
~té
inventés par
an ancien poc1c
f• an~oi,>
nommé.
41~"ius
ou
L lopinus,
qui adrelfa des vers launs
monortmti
a
u pape
a lexandre
111.
on leur donua enfin auffi le n<>a¡ de
'llcrs
Llqn.ip¡.
Poy•::.
LÉON IN.
L es
m onor<mu
ont
1.~6 bam1i~
avcc raifoq de la pc¡é–
fie 'latine.! nous
~n
avons
qu~l.q ues e~emples .
dans
1~
fran–
~oife,
ou, pour peu qu7on a11 l'ore•lle dé hcat.e, qn éCl
fatigué de ce rerour P•rpéluel des m&mes fons.
MONO TIQUE,
f.
m. (
~itt. ,
petit
morce~u
de
poéfie coufiflant en un feul vers. C.e noll!
·el~
formé
du
g rec '"'",
(tul,
&
de
c•~•l,
turs.
Voyez.
VERS.
MONOSYLLABE,
f.
m
(
Gram. )
qui n'cfl <jQe
d'une fyllabe, comme
rqi,
ytux, done.
Une langue qúi
abpndera en
>ll•no(yllabes
(era prompre, énergique, rapi –
de, mais il eH difficile qu'elle foit hannonieufe;
Ql}
peur
te démontrer par
des
<>ernples de ·vers oñ J'on verra que
plus
il
'!.
a
de
moiJofyllabn,
plus ils fom durs. Cbaque
fyllabe tfo•ée
&
l'éparée par la prononciation F.1it une eCpe·
ce
de choc;
&
une période qui en feroir compofée imi–
teroit
a
mon arcille le bruit
aéfagr~able
J'un poligone
i
plufieurs cArds, qui roulero•t fm
~es pavé~.
Quelq,ues
'ers heurcut, tels que celui de Malberbe,
'
Et
~qi j~
111
'116iS ri•n,
111•"d
jt
••
ltJ
vois
p•1,,
ne pmpvent rien centre
la
g6néralité de n¡on obferva–
tiqn.
Jamais Racine ne fe leroit pardonné ce,ui-ci,
Lr citl n'•fl pas plt.s
P"~
'1'"
le
[~11J
dt fq11
(~ur,
fan~
le charme de l'idée qui tia fait palfer fur la >aco–
phonie do
pas , pl11s,
p11r.
MONO THE LITES,
f.
m. pi. (
H ifl .
rccl. )
anciens
IJérériqués , qui riruient leur o rigine des E utychieos,
&
fu r 1
em
ainfi nommés paree qu'ils ne reconnoilfoienr q>J'u–
oe
feule volonté en jefus·Ghri•l .
1/uye::.
EuTYCHJEN .
Ce mot eCl grec,
&
compofé de
11""
, fe
u/,
<%
de
~~·-,
*JJ(¿J41oir.
·
L'opininn des
Monothllitu
prir naiUance en
630 1
&
fut pr01égée
P."
l'emp<r<ur H eraclius. lis ne ditféro1ent
~n
rien des
S~veriens
aaé hales.
f7oyn
'i ÉVERIEN .
lis adiDC!IOÍelll bien
a
la Vériré deut
TOlUIIt~S ~~~ J o~
fus-Chritl, conlidéré en ranr qu'ayant deux naturcs en
fa perCnnne: mais des deux ils n'er\ fa •fq'em qq'une, par
rapporr
a
l'union des deux na
m
res; regardant comme
abfurde qu'une
rn~me
perfonne pt\r avoir deux volontés
libres
&
dill in8es.
f/uy•z.
PER ONNE.
l is furen t condamnés par le fitieme concile <>énéral,
comme rendans
a
dé~rader
la
perf<8ion de la
n~ure
hu–
m~ine
en jefns-Chrill , en lui refutanr . une volonré
&
une opération qui lui filt propre . Ce concile déclara
¡:¡u'il
<fj
de
foi
qu!on doit diCllngucr en Jefus-Ghrill deux
yolonr~s
&
deux opc!rations, qui ue fout puint confon–
dues l'une dans lfau tre, mais fubordonnées l'une
:i
l'au–
lre; favoir la 110ionté
hum~in~,
la diviqc .
f/oy.
THÉAII~
l)lliQUI¡
(1) Le• preuve• que
1~ Mor~ot~61itet
donuoient, avoienc
4et
gqnd(l
apparence.. du
•r~i :
C'efl posrquoi il n'cfl
r:u
~tonn.tnt
qo'ab ft'ar–
prilfenc.
&.
e~
uapo(aifenc au
JO:
f.n:.!'.t
m.~m~ ~1~ c~s
tems.
~bis
elle. n_e
furpp:-~o~
p:u le_
P:~f?C H~mono.t ! ~ufqu
.ttJ
l'omt d.:
!e f.aire
f.
riv<lnqoer
contre
la
fo1
Cathohqae.
S.a1nc
M
1siroe
grand
Thl'!o–
ogien,
&
.M.:1riir_
tec~nnnc
une
IJ'taJe
l:alboli~uc!
tJan.s
le..
fourc•
qae ce Por¡u(!' :t•olt c!cnce••
la prepye eq
eft cuntlgnc!e
dar.u
une Jet–
tre que
Ce
Saint
~crivir
l
Mano,
_&.
cLln.s
le dialogue qa'il
lit
contre Pirrba.t . Le gran 1 Petau,
SmuonJe ,
&:
~ellarmin
reooo–
norenr
pattillemeot
le•
~criu
d'Honorius
comme
onhoJoscs :
íl
eft
,-rai qae ce Pape
poulfa
uop
loin
f.a
conni•en~o.-c
<tYec
ce.t
héréci–
~~'' ~uaacl
f1
~'c'!dir
o-'oD
!C'fén1&
c!ca
~crma, ~~
•r.ln1i•'t'•
MON
fl ell bon rYobfer ver
~
0
•
qne p>r le
I,Jibt
d'oplr•ti,.'·
ks
Monoebtli(ln
•t'enteodoient pa· ou un aae, ou
m•~
faculté, mais l'un
&
'autre en
me
me t<>ms, donoant au
mot
d'
oplration
un
C~ns
plm étcndu qo
'il.
celui de
vo/o.,–
tl;
puce
qu'oolr.u:i9n
c<Jropren<J en
~~né
rol non-feule–
ment rout
a~e,
¡;11is eucore tnute faculté d'agir, au Jíea
que le rermo
vo/o,el
mar 11e feuleweo;lt
1.10
cetuin genre
d'op~rarion
&
de
.fJculté .
19.
Que
q•Giq~¡~'ils
ne recortnuiTear en j efus-ChriCl
qu'une
bpér~tion
011
qu'une volonré, ils n'expliquorent
pas tous Jeurs
fe~tirvens
d'une m1niere uniforme. Les
uas
n'~dmewñenr
eu •
J cfo,·~hri(l
qu'une puilfance uni•
forme
d' A
~ir .
Les autres
:Jll
contraire, ex<"luoient en–
ri<remenr ' cene puilfánce de la na:ure bLunaine, paree
qu'ils
cr~oi<nt,' ~Qr<>me
les Elt!ycbiens, qu'<lle avoit
éré comrne atlforbée
d•n•
la na,ture diviRe au
mo menr
de 11unioQ l).ypoClatique . J)'autre¡ peofoient que ks
fs-–
eulté.s bumaioes
~toiem
pour lors reliées daus le
V
erbe ,
mais qu'elles
y
érqi<l)l
deli1eor~e<
enmrue
m
>rr<s, n'aylnt
d'elles-mén~es
nulle atlion,
&
n'a~ilfanr
que comme des
inClrumens paf
J'impnl~
n de
la
.volonré divine, d'ou
itf
cqnclu<>ieor que pour
le~ deu~
namrec, il n'y avoir qu'u–
ne feule
&
unigue opérariqn. D'auires en6t1 admon a ient
én JeliiS·CI)rjll deuJC
qpéraliou~,
m•is
confondues l'une
daos l'autre,
&
li
bien
m~l~es,
qu'clles n'or¡
(aifoient
plus qu'une' a-peu·ore>
COI'R
ne les Eu•ycnions. de deut
nature~
n'en comp ofoioot qu'u11e, qu'ils
com~aroicnr
i–
l'bommc, COIJ)pofé de deux f>Ib llances uníos enfemble.
Av.ecr~nt
eje variar'ons
&
d'éqnivoques, il n'ell point
éronnante que les
Monotbllitn
en aieat impofé aux em–
pereurs,
~
m!me
~u
pape H morius, qui
n'appe!~UI
pu
d'abr1rd rour le venin de ceno heré lie. (
t )
IVJON TQNtE;
f.
f,
(Lm.)
défaur de
varia~ion
ou d'infiexi<1'1 de voix, Prononei11ion d'une long"e tui•
te
de paroles· fur un
m~me
1011 .
Voyet.
PRONONCJA–
TJON. La
monol~nlt
daos un orareur ell un rre -¡¡rand
dc!fdur,
&
qui marque COIT)munément qu'un homme oe
fair pas ce qu
1
il
dit
Dans
1~
déclamation, la
monoto11it
ell oppofée
a
un
autre défaut, qu'on noml)l•
cbanurlts v-.1,
c'eCl-a·di–
re. les prononcer en s'arr!rant ré>(ulleremeut
a
chaque
hem!llic~e;
foit que le fens l'exiqe, loít qu'il ne l'ex igc
p~s .
&
a
en prononcer le¡
lin~les ~vea
la
.m~
me
inde-
XIOil de voix .
-
·
MONQTRIG
LYPHE,
f.
m. '""''
d'
Architec.
qui
tignifie t'efpace d'un feul
lrigfyp~e
enrre deut pilaClres ou
deut colonnes.
MONS,
(Giog. )
ancienne, gran e
&
forre ville dec
Pays-bas, capitale du Hainaut autrichien .
At.,
s'appel–
le eu ll1in
M ons Hdnnonia:,
&
en 6Jmand
Btr{b"'
;,
Hwcgouw.
Alberon, tils de Clodion,
a~m tn<IIQ3
a
ba–
tir dans aer end<oit,
co
449,
une fnrrerelfc qn'o11 nom–
ma
111o>ts
Ca(lriltuiur;
voil:i l'ori¡¡ine de eme ville qui
a
é1é plulieurs fois prife
&
reprile depu•s lo duc d' Al•
bo, en r
f71,
Jufqu'a
n<~s
derniers 1ours.
Elle
apparrient
encore :i la maifon
d'
A utriche juft¡u'a ce que les Fran.
~ois
la
h11
enlevenr .
· E lle
d i
en partie fur uno
monta~ne,
&
partic daos la
plain~
, dans un rerrnir martioageux
fur la T ronille,
a
~
licues de
S.
Guilhain, dunr l<s éclufes la dét'endenr ,
a
7
licues de Valenciennes
&
de 1'.>urnay,
4
de M . u,
bu~e,
n
N .
E.
de ,C1lnbray,
!j'
O. de N amnr,
j'O.
N.
E.
de Paris
Lo"~·
31. 34·
lat.
ro.
lf.
(D.
J.)
MC!NS, /,.
prlvóel á•
(
Glog.)
elle porron autrefois
le n<>m de enmté, qni lui fut do
111~
par Charlema_gne ,
lorfqn! ,¡
ia
démembra du rny•ume d' AuCl .afi<. C eue
prév6ré compreÓd fept vilks , (avoir Mon<, Soignics,
Lelline, Chievres, S. Guilhain, Hall,
&
Roeux On
'!
compte auffi
91
QOqrgs OU villa¡;es,
&
quel.:¡uec abbayes.
~D.}. )
MONS ... UNIS, LES
(Giof!,)
peaples
fauva~es
de
J!
Amérique fepr otrionale aux environs du fort Nel fon .
lis ruenr beaucoup de caClors ,
&
quelques·uns de tres–
nnirs, couleur rare dans cer anin1a1.
lis vendent toutes
leurs
peller~ries ~ux ~n5loiL
(
0
1
'}. )
MON-
d¡u"
Tl•l•lfl'~
eo
Je(cp- C~rit\ ,
quqiqqe cene
probiltitiqa
n'tClt
poat
Objec que
d'évicer
le
(eaodaJ~:
tlc:J
fJmpleJ, comme
JI
l':ucefic
lui.
ri:Jéme danJ la leure
qu'iJ
Ecrivlt
;i
Sergiu.t : ce 'lui
ft~urit
fa
re.
puration tl·•o• l'dprir
des
fahu• Pere• do 6s:icme Conóle a:cume–
'1
q)Je ,
t<
de
~qelquc~-un•
de
(a
(accdleuu
c.lan• le fiegc:
~puRo.
!iquc:. Et
a'tl~
le cqn-l.ammerenr, ce
fue
i
<".aa(e
de
ce'
re m!mc:t
connivcnce,
oa
pour t!trc
tornb~
d.aru
le
Monothéh(me
pM
erreur
d~
fait, n'c!tant
p.atce:.
f.urus
Pete•
futfi(em~nt
in(huit'
du vr.1l
fens que
le.s
c!'c
riude ce
Pape
renfermotenf,
ou
ay.1nt
~h~
turprie
plr
des f.Jax: bruiu, injurtemt'nt rép.1ndu1 dnns le
monJe,
<tUi
lal
Ol'fOienr
an~é ~n~ mauy~fc re~apti9q
conue
(~ c:u~ohcict.
(W)