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r

MON

fpéciflque. Ce fentimem a été adopte! par te célebre

S,cheuch'ler !

&

par .un grand nombre de natura!ifles , qui

11

ont pas fatt attenuon que quand me

me

on admettroit

cette hypothi:Ce pour les

mu~tag-"es

récenteo

&

fl:>rm<fes

·par

.collches, die n'étoit pas propre

a

qpliqu¡:r la for–

ma[I(~O

des hautes

m011tag11es

qu~ nou~

a.vo

~s .~PP~II¡!~s

tnmlttvu.

'

Ray fuppofe des

mo11tagnes

d~s

le

,CQil)!J\I~.I)C\!IJl~nt

.du

.mo~de,

qui, felon luí, ont .été prod9i•e¡ par ce q,t¡e ,!a

·crou~e

de llterre a été (ou)evée

p~r

les

(e.us

fon.~err,¡:i~s,

~

qUJ cetle croOte 6toít

un.

pat)age libre,

&

dam les eo–

droits ou ces

f~ux

re font fait une

.iif<l~\

ils

Qtl!

f

>,rn¡,é

des

montagl1er

p~r

l'abond:inc,e des ma.tieres qu'i!s on¡

vomi; cqpend4nt il fqpoo!e que daos le commencemcnt

la terre étoit entierement con verte d'eall. Ce feMiment

de Ray

a

été .fuivi par

L.naro

Mo,ro qui !'a pouflé en–

cure plus !oin,

&

qui voyant 'qu'en ltalie tout le terrem

avoi~

!St\!

~ulbuté

par des volcaos

&

de¡ .tremhlemeps .c;le

terre, 4ui quelquefois ont formé des

muntag¡uJ,

~n

a

f~i~

une regle gé t\é¡ale,

&

s'ef}

im~gir¡é

que toutes les

m onf.¡g'!u

~voient

éré proC!uite> de cett.e

m~niere .

J;n

c:tfe¡, la

"?On¡agne

appel!<le

monu

t/i

Cinere,

qui

efl

daos

le

yoiliD~ge

de ):'ounole, a été prqduite par un trem–

blet!J~Qt

de rerre en

1

)38.

Ivl~is

on pq¡¡rroit M tr¡ar¡der

d'O!l foqr yen

u~

les t)itumes, les ol)arpons de terre,

&

les .amres

mati~res infhmt)'J~bles

qui (ervenJ d'

~líment

aux feux

fot¡t~rreins, ~

comfl}eÍlt ces fut)fbnces

q~i

font

d~es

!11)

J.egne

vtJ~.t!t~l,

ont-elles été er¡fouics des la créa–

'ior¡ dl) moud; qans le fein de la

~erre.

I(l'ailleurl on

11e peuF nier que qttelql)eS

monlaf!:n<I

n'ayent été pródui–

les pe cette

fa~on;

mais elles foot

tr~s-différentes

des

IP1oqtag'!rs

prirpitives

~

des

»1•111agnrs

fqrmé~

par cou-

~b¡:~,

'

.

,,

L~

ctlebre Leibnitz daos fa

Protog!e,

íhppofe que

h

~e,rre

#toit a¡¡

com~eQCefl}er¡t

tQllte

environné~

d'eau,

q~'¡:)l~

éroit

reP,lplj~

.de cayités,

&

qt¡e ces cavi!és ont

~c~af¡o¡¡né ~es

épo!Jlemens qui ont pr¡¡duit Jes

mo'!ta–

K'!'!

~

!es va!l!!es . · Mais J?n ne nqus apprend pcinr ce

·qui

~

prqdt¡lt ces

cavité~, ~ d'~i)letlrS

ce fe¡¡til11en¡ r¡'ex–

p!igu~

poj!Jt la

for~ation

des

> Jq,.t«gn"

par coqches .

Eo¡n¡ar¡ue) S'!edenqorg crqit que les endrqits

o~

l'or¡

JrQt¡Y~

<)es

mont~g'!es

Ot)t

t!t~

autrefoJs le lit de la mer,

qui ¡:ql)yrqit

un~

pqr!ÍQ!) du con_tir¡eat qu'elle a été for:

~é d'ª!l~!!dqoner

depuis; ce

r~ntiment

e!l

tr~s-p¡ol¡abl

e,

&

je plt¡s propre

l

ex pliquer

!~

formation des ""'"'";

'K'"f

~qll)pqfé'~

de cquches

¡

mais

il

ne fufflt poin! pour

.f~jre ~qngqirre

I'Qrjgioe deS

~qn.ttt,K,neJ

primitives.

l'yt .

Schui'l.e ayant pul¡lié

ep· J74~ un~ ~di_tio? ~lleman­

d e

de

!'hiflqir.

nqtur.fl•

,¡.

ltt Su•ffe

du cél ore

Scheu~

~h;~r

1

y

a joint t¡ne differtatiqn 'fur 1

1

origjne d\'s

mon–

>lagn.•!,

dc:l!)t o¡¡ croit devoir donner

i~i

1!=

précis.

11

fup–

_po(e t

0

que Ja recre n'a pClÍqt

tq~jours

tourné fur fon

~Ke, ~

qu'au commeocemen¡ elle étoi¡

p~rfaiternem fphé~

;ciqt¡e

1

cj!uqe con!iflence molle,

&

enyiron née d'eau;

:t'l.

lorfqu~

la ¡erre commens;a

~

tqurner rur fon axe, elle

ji

el\)

~pp.la

!ir

yers

fe~

pólef

1

&

fl! furface a dq

~lj~men,

~er

vers \!équateur

a

qufe dt: la force

ceotrifu~e L'au~

1eur s'appuie des obfervations de M. de

M ~<lpertuis,

qui

ll

jÍ¡gé ' que le dil!Cl)etre de la, terredeyoit '

étr~ ·~ux

potes

~e ~f~S'~

toifes

&

~ l'éqo~tenr

de <!f6248o, d'oil l'on

voit qu¡:

le

dian:¡etre de la

te~re

fom la ligue,

e~cede

de

36!l·8q tqit'es le

diam~tr~

de la, terre

fqu~

les poles .

M,.

1lchqlze ob(erve que 1orfque la, terre étoit parfai–

'emeqt

rqt¡d~,

fon diametre

d~voit ~tre

de

~5'37119

!OÍ–

fes,

~ ~qnféq!jet'Q~ent e!L~ ~

dl¡

s'~pp]~¡i¡

rets les pó–

les 'de !1719,

toife~,

&

s

1

él~ver ver~ 1~ li~q~

de 2ftÓI

Le

Jll~'Tlc

auteur prétend que les plus

h~utes

m,•ntagnn

p'qnr

~uere

qqe

pooq

piés d'élévatíon perpendicu!aire

pu·d~lfus

du niveau de la mer, qui

elle·m~me

1:1\a

guer~

plus de 12000 piés de profondenr ,

· ' Qe ccite m'aniere

il

fait yoir 'qt¡e les plus

hame~ mon~

t•g•u~

ont

dq

te

trqqvq yers

J!~qq~tenr,

ce qui efl con–

forme aux

qbfervatjo~~

les

plu~ e~aéles

&

les plus ré–

'fenr~~;

!lla,is C¡tivan\

~e

fyO cme, la gireé¡!qr¡ d; ces

molf–

tagno

deyrqit 4tre la mé me que cdk

d~

1, éqnateur,

ee

qt1i

p'efl ppiqt

vr~i,

puifque nql!s ypyoqs, par exem:

pie, q\je

!~ Cordfli~re

coupe, pour ainfi dire, l'équateur

~ ai¡gle~

drqits;

&

d'~illeurs

les

m~nt•gnrJ.

de

1ª N

or,

wége, de la Ruffi,, les Alpes, les Pyrénée<, fnnt cer,

tainemenl des

montagnu

du preq¡ier qrdre,

¡;~pendatH

~le< fon~ !r~~-éloig!l~es

de la ligue ,

.

Qnant auJ

"1q1/tagr¡~J . par

couche5,

M .

S ehulze cr01t

que dilférentes par¡ies pe la !erre

00!

~lfuyé

a plttfieurs

repriíes'

· de~

inondatiqns dillinétes, qqi on¡

dépnf~

des

lit>

diff'érens,

&

dor¡t

j~s

dépórs Ce

f<l!l1

f~il t~n ttlt

dans

des

eau~

tranquj!jes ,

!~nrór

pans des

~~ll~ yiqlet~men¡

•gitées . Ces inondatlons orlt

quelqurfoj~ ~Q.\JV~rt 1~

fom–

Jilet

d~~

mo•l•gnt{

lci plus

3m:ieonc1;

~·~q pou~

c:el!l

MON

qu' il

T

en a oil l'on trouve des couches de terre,

&

dec

amas de

~ierres

&

de débris.

C'dt

ai¡¡ fi qu'il no<ts ap–

prcnd av111r trouvé le fomm t ,du mo nr Rigi en

'iuilfe,

CQ\tYerJ d'on amas de P.ierres rolllées

&

!iées le5 unes

aut

:w,tres par un

glt<t</1

.compoCé

e;!

e liman

&

de fable .

11

pr:tteod

q~>'!l

y

~

eu autagt d.'ioonda.tiom, qu'il y

a

de

!'<>u.cn_es

dt~~reo~es;

que ces tnonda;tons fe font faites

i1.

l,li)O

grat)de dillar¡ce les unes des ).\utres; qQe les trembte–

lllens de la terre

& •

fes atfaHlemens ont déran• é

el¡

dé- ·

,rru~

qu¡:lqnes

mont4gnes;

d'o~

.l'on .voit qu'elles n'ont

pu

~.trp

formées l)Í en

m~me

rems, ni

c;le

la meme ma-

n.i•l e .

f7oye>.

T'!!f!.~.E

(.<of!,ches

_de la)..

· ·

Enfin, M . fl.oue!l,e a un .femimel)t fur la formation

des

montagna

qu'il faut !'fpérer q\l'il ,communiquera quel–

que jour au public; et:t attel)dan·r

~oicí

les principau'

poinrs de fon fy!l!!me , qui ' paro)t ayoir )¡eauco;tp de

:vraiifemblance. JI fuppof'e quo dans l'origiQe ¡les .c.bofe¡

les fubi!anees qui cqmpqfent r¡otre

glo~e t¡~geoi~nt

qa¡¡$

un llui,le; gue

l~s

par,ties

limil~ires

qui ¡;on¡po(ent les

grandes

m~,;t4~n•s,

fe fnnt

r~ppr,qchées )~s

jlnes

Jes au.·

tres, ·

&

on_t

form~

at¡ fqnd des eaux un7

¡;rytlal)ifa~ion.

Ainf! il regarde toutes les

m.gntagnn

pnmtttve~

comme

des cryOau¡ qui fe font qu;lguefois groupés

&

rél¡nis

¡l

la maniere des fels,

~

qui qQelquefois fe fot:tt fro¡¡vés

.ifolés. Ge t'enrimeqt ,acquerra ,beaucoup de prn.bai;>iljté,

quand qn

fer~

atter¡tÍQI}

a

1~

fort1}e pyramida)e

q~~

les

grandes

"1•'1ta~nes

affeétent pour l'ordfn,aire,

&

que les

oierres

;!tJ

1;

formant fllivent

wí')jo¡¡r~ 111)~ ,Cpec~

eje

r~guloriré

d~n~ !~ ~iifq

ou !'arrangement de leurs partiej.

1\

l'égard des

monta~>uf

par couches,

M.

~oqe)l!:

lec

•ttribue tant au fej our de la n¡er, qu'au déh¡ge univer–

fel,

&

aux inondarions loeales ,

&

aux autres révolu-

1ions

pa"tiauli~res, ~rrivé~s ~ c¡uc;lqqe~

por!iqqs ge

_r¡qtr~

globe. (-) ·

' MoNT ~<¡ljES

1

C.

f.

(Giog. ~

dan¡-

1

1

artiGI~

qt¡i pré!=e•

de on a confldéré les

'li""''~~"u

etl phyfieien; dans

!=e–

lui-d oo va les con(jdérer

rel~tivet)lent ~

la

Géo~raphie,

c'e!l-a-dire, Cqiv¡r¡r leur pqlirion, kur hau.teur, leur éten–

due en Joqgueur, qt)Í fert

fquv~nf

d• !jtl}ites

~u¡r~ )~

pelloles ,

&

!eurs rapports .

· .Qivers í1Uteurs en traitant des príncipes de la Géogt4,•

phie,

0111

iqdiqué daqs lellfS ouvrages des

re~

les pour

meCurer la hameur des

mqntagnes ;

majs ces reg les, quoi–

que fort bepes, appartiennent

a

la Phyfiqu¡:

&

a

la

Tri~

gonomé¡rie :

c·e~

aifez de rernarqqer t;n pa(fam,

qu~

la mérhode qu'on don11e de mefurer la haureur d'un fom–

met de

mq¡¡tagnu

par les angles ,·

n'e~

pas cj'uqe exaA"i–

tude ci:rraine

1 ,

i

caqC¡:

d~

la réfraétion de

!'~ir,

qui ea

c¡hange plus ou qtOÍf!s je calcn!l

:i

prqpqrtiQI] de

!~

l¡au•

tenr;

&

c'efl

un ·

in~onvéqieo¡

con(jdéral¡le

· ¡:l~ns ¡;~tte

métl¡ode .

La

voi~

du

b~rometre

fcroit plus

~Qur¡e

c'!t

plus faci)e , fi on ayoit pu

~:oqvenir

du rapport

pr~<!Í5

·qu!a C1n c!lé

va~ion

•veq ¡:eqe

~es

lie<JX o

u

il efl placé;

¡;ar le mercurc

cqm~n~

dan1 le barqmetre ne monte ni

qe defcend que par

te

plus ou

!~

moíns de pcfanteur de

la colonne d'air qui pre1fe. O r cette co!Qnqe doit

lrr~

plus 'courie :iu Commet d'one

mqn:agne,

qn'au pjé,

Qn

~ t·a·c~é

de fixer le rªppo¡t d'e

· ¡~ qaut~ur

du

yif

argent

:i

celle qe

!~

>nontqgn• ;

npis il ne parqJt pas qqe

l'on toir encore arrivé

~

cette précítior¡

(j

oé~elfajr;

pour la süre¡é

dll

calcul. Par

e~emple,

o o a trqu

qt¡e

fur le fommet dq 1¡n0\ydon-H ill , qui

~q

Uf]e

¡!~~

plus

hautes

moneagn.s

de \a

~rande·.6r~r<~gne,

le

mQrCQre

q~if­

Ce

juíqu'~

24 qegrés .

P

s'agtrott doqc pom mefurer la

hauteu¡ de cette

mo>¡t~gne, d'éta~lir ~né\emeqr

cambien

~ette ~ailfe

doít valoir de toiles;

C\!ptnd~nt

c'ef! q -def–

fos qu'on n'efl pojnt d"ac9Qrd; les t¡¡qles de

!\1.

C~ff!ni

ponnet!t ptlur 24 degrés de la haqteur dl!

Qaromctr~·

67l'i

toife~;

celle1· de Mariote,

f44

tolfc;s;

&

c~\les

qe Scheu–

!=h

'l.er

; H9·

Cet;~

ditfé rence

li

g~ande,

entre d' h•biles

geus, ell

ul]~

preuve de; ¡ti'Tlp,erfcé!toq

O\\

efi

~ncorc;

cet–

!e

t11ét~od~ .

Je ne

par!~

pas de !:¡, rnanier.e

qu1n.nl

le~ vo'yageur~

de trleܡrer la hauteqr

cfpn~

mOJttag'!•,

en COf!\prant

1~

p~qres

qll'ils maccher¡t ¡¡our.

~rriver ~u

fqtTtmer ,

&

f~1•

faqt

~e

chaque heure une

li~lle_.

T•>Ut le m('lr¡de fent que

~ette

méthode ef\

1~

plus

f~urive

de toutes; ca.r qutrc

qu'mt nc monte

pq(r¡~

une

mon:ty;n<

eq !igne dr oue, que

\'on, fait des détours pnur en adollcir

1~

f!\arcne, .le tcms.

ql!'

1

1

on, met

a

la

qlor¡ter

t

doit varler

~

prop.ortton que

l'on va plus uq

mo.(n~

yJte,

&,

que

!~ p~nu;

d\

l'lu~

Oll

~oi11s

rQide ,

-

11

eft

certain qu'il

y

a

des

mouttJgna

fu_n_e

~xtr~ITJ!;

p~~teqr,

comme le Qáqcaft;

et~

AC:e, lt;

~on,t ~affin,

tes 1\qcjés en

.'\mé~íq

11

e ,

le ptc d /\da

m_

d~l\~

1 tle

de

\.eylan, le ptc fa.iql

Geo.r~,es

an<

A~qre~, 1~ p!~

c:le

T~~

ntriff~ ,

1

;n

Afriq~~,

&.

plulleu''

~ulrCS

l

)