MON
MONSEIGNEUR, MESS!i.IGNEURS;
au plu–
,.¡~¡,
(
H1jl. moJ.)
riue d'honneor
&
de reCpea dont on
urc lorCqu'on écrir ou qo'on parle 3 de' perConnrs d'on
ung oo d'unc qualiré auxquelles l'oCage veut qu'on l'ar–
triboe. Ce mot en compoCé de
mon
&
de
ftigno<r.
On
l r3Íic
les docs
&
p•irs, les
archev~qucs
&
évéquc¡. les
prélidiens au m ortier de
monftigntur.
D aos
les requc!.
ICS
qu'on préCentc
3UI COUr&
Couveraines, on fe Cert du
terme
mDilf~ig,eslr.
Mon[<i(nmr,dir
abColument,en la qualiré qu'on donne
pré Ccmemem ao dauphin de France; urage qui ue s'ell
1nnodui1
q~e
Coos le rognc de Louis XI\'. auparovam
on appelloit le premier 61s de France
monfieur
¡,
Ja11·
phill .
MONS CASIUS, (Glog.
""<. )
i1
y
a
deu~
célebres
monragnes de ce nom: la premiare Céparoi1 I' Egyprc de
la
Paletline,
~
37
milies, c'en-a-dire,
i
enviran 12 licues
de PéluCc. C'dl Cur cc1te momagne, di1 S1rabon, que
repaCe le corps do grand Pompée,
&
on y voit le rem–
ple de jupilcr Curnommé
Caji111.
Ce fut pres de cer eu–
droit que Pompée 3yam éré 1rompé par les E;:yprien ,
fui indigncmenr 6gorgá. Pline
&
D ion Caflius arfuren1
la
m~me
ehoCe ,
L 'autre
monl
Cajiu1
étoil une montagne de Syrie
prC:, de Sélaucie . P line,
liv. f/. rh. xxij.
di1 qu'elle en
li
haure' qu'en pleine noil' trois heures avant que le ro–
lcil re leve, elle le voit,
&
que dam un pept cirouit de
fa
marre
elle rnomre
~galcmcnt
le JOUr
&
1•
noi1; c'efl–
a-dire qu'il en déja tour
po~r
la par1ie du Commct qlji
en vis-i-vis du fi>lcil' tandis que la panic qoi cfl dcrrie–
re
&
le bas de la momagne Qnl encare l'nbfcoriré de la
nuit . Solio,
chap.
xxxvj.
&
Manianos Capella,
/iv, f/1.
C:OOienl la meme
tingularil~
,
Jopirar avoit encorc un lemple fur catlc
monta~nc
Cous
le nom de
Jupiur O,¡ius,
Zwr
K•~"'.
Di ver Ces
m~dail
tes do Séleucie poncm le
m•Ht
C,.fi,.s
2vec ce. mo1s
C•~ev~··
tr
cu,l&f ZIUC
K.&~IOI,
c'efl -i-dirc' des habita
os
de
Seleucie, furnommé
Picrr•
de Syrie, jupi1cr CaCios. L e
maine des dieox eCl
fi"uré fur ces médaillcs, par une
grorfe pierre ronde E:oupée par la m oilié, avcc l'inCcrip–
clon que nous venons de citer
z... ,.,..,,..
Son temple
d u
moHt
Cajius
en Syric , eCl repréCenlé Cur une médail–
le de TraJan.
11
n'é1011 pas for1 éloi¡;né d'Antioche,poif–
qoe,
a
o rappon de Pline,
liv.
lf/.
el.. xij.
le~
habicans
de cene ville alloicm y célébrer, tomes les
anné~s,
une
f~re
en l'honncor de Triplolcme, qu'ils regartloicm com–
me un héros.
11
y avoit une autrc m omagne Ciruée vis·
i-vis du mont Cafius, de Sélcucie; c'eCl
l'aJJti•O.Jjius
de Srrabon. Plufieurs géographes écrivem
C a.ffiJts.
· Le culte de J upi1er Cafios n'étoil pas feukmem éra–
bli
fur les dcoi momagnes dom nous venons de parler,
m ais encore
i
Caffiope, villQ qe l'ile de Corcyre, an–
j ourd'hoi Corfou, fi1u6e
au
cap le plus accidemol de ccr–
te lle,
&
le plus vnifin de la rerre ferme.
11
n'y a plus
3
pré fcnt qu'un couvenl de caloyers,
&
un pon qu'on
t~omme
Porto · Ca/Topo.
C' en le prcrnicr endroit de la
Grcce
ou
Néron 2i1 abordé en venam d'halie,
ut pri.
m 11m
Caffioptm
tra¡uie,
dit Suérl)ne,
Pt~tim
aJ
aram
JoviJ
Ca/ii
rant4re aNfpi<MJil
~~~·
L e 1ypc de ce J upi1er
Cafius re VOÍI for diff.i! rcmes méd3illes
des
Corcyréens;
il
y
paralt
i
demi· nud, affis, le fcep1rc
ii
la main droire,
&
la
m
ain g¡uche
pof~e
Curres gcnoox' ave.: ce
u
e
lé~en
de
z,.,
h•"• .
L'aune c616 rcpréfeme tan!Ót la
!~te
de
la nymphe Corcyre, qui avoit donné fon nom
ii
l'ile;
11m
<'Ir la
!~le
d'on empcreor, comme
<i'
Amonio Pie, de
Seprimo Stvere, de Caracalla,
& r.
Tan1<'11
~o
fin une
6gure d'homme deboor en habit long , Cous une vnihe
fou1enoe par
deo~
colonnes av<e le mot
" "'"''.
( D.
J .)
MON IEUR
1
a11
pluri<l
MESSIEURS, (
Hip.
tnod. )
tenne ou mre de civilité qu'on donne
il
celui
i
qui on parle, o o do qui on parle , quand
ti
eCl de con–
dicion égale, oo peu inférieure.
f/ov~t. Su¡:u~.
Ce IUOI
en compnCé de
mo11
&
de ./iettr . Borel Mnve ce mor
do grec
X"'''',
qui figni6efcígnmr oo/irc, camme fi on
~crivoit
moHc
tttr .
Pafq uier tir9 l'étymologie des mots
¡;,,,.
&
mon/itHr
du larin
{tnior,
qpt fi!\ni6e
p/111
ay,!;
les hali:ns diCent
fig11or ,
&
les Efpn!\nOls
fmor,
avec
¡•,
tildé, qui équi·
vaot
:1
ng
dans le méme Cens.
&
d'apri:s la méme tty·
molo¡¡ie: les adre.!les des leurcs porrem
3
,.,.fiettr, mon–
./iutr,
&<.
L 'uCa¡:c du mor
,.,¡;,,.,.
.s'~1eodui1
amrefois
plus loin qu'ñ
préfc~l.
On le d11nnon a
d~s
perfonnes
qui avoiem vécu plufieurs fieclcs auparavam; 3nti on di–
foit
mo11prur
S.
AR.{IIjli11
&
m•>~/itur
S.
Ambroi{e,
&
ainfi de
aurres Csims, comme on le voir d1ns plofieors
aacs imprimé>
&
manurcrirs'
&
dans dc:s in(i:riptions du
1v.
&
do
I V
J. ticcles. Les Romains , du rcmps de la
rtpubliqne ne. cunnoif!oient point ce tllte,
qll'il~
eoffeuc
TIJIIUX.
lvl
O N
r.gardé eomme une flltteric, mais don1 il5 re fcr•irent
depots, empl.opm le nom de
.iomuuu
d'ab rd pour l'cm–
pcreur, enfulle pour l.s p<r[oune' confl itotcs
en
digoi–
té : dans la con,·erfarion ''" dans un commerce de ler–
lres , ils
ne
Ce donnote
m
que leur propre nom · uCa•e qoi
CubfiOa
m~mc
cncore apros qne CéiJr eur rlduir
la
ré–
pobliqo.e foo
Con_
autnriu~:
Mais la poitTa
ce
des empe–
rcurs
s
éram enfulle affermte daos Rornc
la thueri d
counifans qui
rech<rchoi~nt
&
la favcur
'&
les bieo-fai!S
des cmpercors, invemJ
ce~
nouvelles m01quc d'honneor.
So~rone
rappone qu'au
!lt~31re
Ull
contéJicn ayant ap·
pe
lié Au¡:une
f•ig, •ur ,
ou
domin<~J ,
tous les fp<éhteors
Je!lercnt for. cc1 :oéleor des res_srds d' iodtgna.i" n
enfor–
le que l'cmpereur dét"endit qo on loi doun:h da'vama¡¡c
~ene
qualilé. C1ligula el! le premier qoi ai1 exprrlfément
commandé qu'on l'appellh
domi11111.
Martil l , liche adu–
lareur d'un tyran, qualiha D omi!ien
dominu>n dtu>m¡ut
11o{irum;
rn2is en fin, des empereors ce nom palfa
~o •
pani~ul•ers. o~
dominMI
011 fil
¿.,.;
que les E fpag nols
o nt contervé,
&
qo'on n'accorde en Fraoce qu'aux re–
ligieo x de cenains ordrcs.
fl1o!tfi<NF
di! abfoiUmeOI, en
13
qool i1é QU'OO d00ne
ao Cecond fils de Francc, au Cr<re du roi. D ans ooe let–
lre de Philippe de Valois, ce prince, parlam de fon pré–
cécerfcur, l'appelle
>non/i<ur
le
roi . Aojourd'hui pcrfu n·
ne n'appelle le roi
mo>~/itur,
excep1t< les enfans de Fran–
ce .
f/oyez.
S
1ll E.
MONSOL
, (Glog.)
ville d'Afrique ao royaome de
Macoco , ou d
'A111.ic", dom elle en la capirale. D <-la
IOUS
le< penplc
s qoi hab:1e01 ce royaurne
Ce
OOffiiOCOI
Man{oles.
(D . '}.)
MON
NI,"" MO!IJSIPI,
( G!ogr. )
grand Reo -
ve
de 1'
Arn<'riqoe Ce 1emrinnak daos la nou velle Fran·
ce.
11
a fon embouchore au fnnd de la baie d'Hudlbn
par les 31d.
10
de
lat.
N .
(D .
J,)
MO SON,
f. m. (
Marint.)
ce mol vicnl des Ara–
bes; c
1
en le nom qo'on donne
a
un vem re!;lé , qui regne
en cenaias paragcs fur la mcr des lndes cinq oo tix mui!i
de Cuirc Can< varier,
&
qoi Couffic
e~fuile
cinq ou fix ao–
rres, mais du c<'lré oppo fc.
Vov.
VE ~T
&
Mo u s
·oss.
1\!lONOSPERM ALTHJE.'\ ,
(
Rot•w.
)
genrc de
plante de la fabrique de M . Va
my
d'
1
Cnard, daos les
1ndmoircs de l'acad. royale des Sciences,
ann.
1721.
11
a formé ce
noan
de~
mots grecs
~no'
,
f(HI,
~··~~· ,
[e tntnct,
•
.-..s-4;•,
,euimau1u
~
paree que
ccuc
plante ref·
remple en quelque mnniorc
¡\
la guimaove.
&
que l'uui–
que capCule qui Cuccedc
ii
chacuno de
f~• tleot~
ne con–
ricnt qo'onc feole fcmcnce .
La
'lf0110{ptrmalth«a .
Ceion ce b;Hanine. en un genre
de piame
ii
tleur complme , pqlypérale, réguliore
&
h~r
ma?hrodire, contenanr l'ovnire. C•tle Heur ell ordinai–
remcur de cinq p6rales dil pafés
circql~iremcm,
&
con–
lenm da
m
un cal ice découpé en no1an\ de poimes . L'o·
''aire qoi s'élevc du foud du colicc devien1, apres que
la Heor en palfée, une capfolc rnonofpcrme. Le
fl cu rs
nnirfcm par pelmons le long de la panie Cupérieore de
la
ti¡:
e
&
de
branches. L es feuilles Com
a
queoo<
&
dcntelécs .
] <
nc fuivrai pas M .
d'lfn~rd
dans fa deCcrip!ion, par–
ce qo'ellc ne rcnfcrme rien de corieox, oo1re que fa
plante é¡oit déja connuc Cou
le nom do
"''b"'~
jimi/ir
flore luteo
,
mono(pcrmatt.
(D .
:'J.
)
MO 5TERRERG
o11
M
{.J
SiE RBERG,
(Glo~.)
ville de la baile
'iil~lie
dnns la provincc de
m~
me nom.
Elle a éré fondée par l' Empercor iienri
11
qu i
til
ba–
lir en ce lieu un rnonanerc'
~·ou
elle fut
appcll~
111on•
.flerherg .
Elle
efl
a
f
millcs N . E .
O . dq
G lnn ,
8
S.
de B.resl.1u.
L ong.
34·
fÓ.
la
t.
fO.
38.
MON TRE, f.
m. (
B ottm.)
<>n nomme
mq¡¡prM
en Bol311ique des fing ulariléS qoi rom hors du cou" or·
dinaire. Par
~~emplc, de~
feuillcs qui naill'ent de l'iuté–
rico
r d'l\Uires feoilles; des fl( ors du milieu deCquclles fort
uoe
ri.teqoi pouc une aune flcor ; de<
fr
uit~
qui don–
nen
t natrfance
a
une tige, don1 le
Cotnm~r
pone oo Ce–
cond froi1 Cemblablc,
&(.
( /).
J.)
MoN
TRE,
C
m . (
Zoolo~ . )
2nimal qui nal1 nvec
uru:
con~
rmarion comrai•c
it
l'ordre de
la notu.e, c'cn
i·
dire 2vcc une rlrnél.lre de pan ies
tr
>·différcmes de cel·
le~
qui caraélériCcm
l'efpece des animnor dnlll
il
Cort ·
11
y
a
bien
de
[unos
de
monflrtJ
p2r ropporl
~ leo~
llruélures,
&
M
te Cer1 de deO
X
hypothefes pour
~Tph·
qucr la produél ion
de
monflrn
:
la prcmierc fopFole de
aufs ori¡:inaircmdm
&
elfcnúcll<ment monClrueu l :
la
Cecoude chcrche daos
1~
fcul<s cauCes acddcn!elle
la
raifon de c.outes
e~
cnnfl•rrna tions .
S'il n' avou q••'une différenc< lé ere
&
Cuper6cic11e,
Ci
l'nb¡ct nc frappoir pas avcc érnnn.crnenl
~
un n< on·
n~rqit
pas le nom
e
m•nflr<
l'au¡mll
011
elle
(e
u¡¡.•
veroi1.
Y
X
y
Les