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L es UJll ont trop OlJ n'ont pas alfe~ ele ~ertajt¡es par–
rels fonr les mo>t!fr,J ¡, deux H~tes, ceux qui fon t
' bras, fans piés; d'autres pechent par 1~ coqforma–
eilraordinaire, & pifarre par la ~ral)deur difpropor–
aionnée, par le dc'r~ngerr¡ent confjdérable d'une qu d~
pluli~urs d~ le¡¡rs parri~s, 4 par la pl~cc lin~uliere qu!!
ee dérangemenr le¡¡r f~it fquvenr occuper; d'~u!res en –
fin pu p3r l'union de quelq ttes parrius qui , ÍIJivanr l'or.
d re de la nature & pour l'exécu¡iol) cj~ lcurs foné):ions 1
doivent tOUJOurs ~tre féparé<, ou par 1~ défiwion de
q •Jeh¡ues aurres p~rti~< qui, fu ivanr Je mlhne ordre &
pour l~s m~mes raifqns, qe qoivenr jam~is cetfer d'é!r'
~nic< , M. FPRMf:T ,
o,, rrouve dar¡s les n¡émoin;s de l'acad·érnie ele< Scien–
ces une longue difpute enrre deux hotll•nes célebces, q¡¡i
i 1~ ma•¡itre doflt on comlpnoit, n'at¡rqir Jl'Jlªis ~•é
terminc!e fans la mort d'on des combattans ; la queO ior¡
troit fur l~s mun/lru . I}ans roures les efpeces qo voir
fou vem na1rrs des qnimau~ conrrefaitS, ejes ~nimat¡x a
4¡ui il Jll~nque quelques partk s ."" qui Ql)t q •!elq~~s par–
&ies de trop , Les deq~ anawm1iles coJ)venolent du fy –
ft~me des ~ufs·, maís l'un vonloft que l~s ·"1•'1.!1"! ne
fuffe1¡t j1rnais qqe l'eff~r <le qu9lqulacciden r ~rriv~ au~
c:eufs ; l'aurre pr6¡enqoir Gll'il y avqir des cx:ufs ori.~in r.i ­
rem~nt monfirueux, qui aol)tenoier¡r des raon!Jr<f auffi ,
bien form~s qo~ l~s ;¡q¡r~~ <r!Jfs c¡¡r¡tFI)Oient des ~l)im~u~
parfairs , ·
l./un npliquqit affe7, cl~iren¡en1 COO)'T)ent les défor,
dres arrivés daos l~s C!'t¡fs faifoiel)t n~írre d~s »!•>t,'freJ;
il futljfoi¡ q•1~ qt¡;lqnes parties dal]s 11! t~li}S de leur molr
l~II:e eulfe,¡r <!té cj~¡ruir~s d~ns 1 1~of par qoelqu'acci~en¡,
pour qq'il n~q o!t un monflr, par défau¡ a un ~nfar¡r mu–
tilé; l'unk>n ou 1~ confuljon des detl X reofs ou de cjeqx
gerll}eS d'u~ m~me r:eur prQdl)ifoir l~s mon(lreJ par ex.
'~s 1 les ~nf~ns qqi na1lfenr avec des pani~s fo perflues.
l,e pre•n•• r degré des mon/lru feroir deux geq¡eaux !lrn·
plen¡enr adhérens l'un ii l'aUlre; collJ rne on a vú quel·
quefois . P~ni ceux-lii aucune partie prjnclpale des ceufs
n'aurq;t éré dérruire . Q!Je!qtJeS parties fnp~r!i cielles des
fa;ros dé~~ir~e~ daos qudques endroirs & reprifes l'un~
a vec !'~qtre, ~urq;enr caufé l'adhérence des deux corps.
L es mon(lru :\ deux t~res fur un fe'!l cqrps pu a deux
corp~ fo~¡s Ul)e fet¡le ter~ fle dilfér~roient des P, erpiers
qu.~ ¡¡arce que _plus de partí~¡ daos l'un <!es ceufs ~u ·
f!:ll!!Ol ~té qérrques ; daos l'un, 1qure< celles quj formoien¡
un des corps, dan< l'aurre, c~lles qui fom¡oient 'l"S: >les
té•es . ~nti r¡ IJO ~nfan¡ qlll aUl) doi~r de rrop ell un m on•
J!r~ col!'pole eje d~u~ ceuf~, dafl< )'un ¡lefq'!els ¡ont~s
les paru~s e~cepré ce <joi~¡ or¡t ~¡é d~rruire~ . L'aj yér ·
fa;re . plus anato rn;fteque r~ifonneur' fans fe lailfer eblouir
dlune tfpece de lun¡ jere qqe Ge fyfi en¡e rcpand , n'obJeÍ:·
lair a cda que des mon/fra dor¡r il ay.lit lui·meme dif,
féqué la pl~part, & dans ltfquels il avoit rrq uvé des
m onrlruoltrés qui fui paroilfoieu r inex plicabll!S par at¡cun
jléfqrdre accid~nrel. ' · · •
- ~e~ r~ifoñr¡eme'ns de l'qn ¡enteren! d'expliquer ces dé–
for<jres; les mqlf(lru d!! l l~u¡re re mql dpliers:nr . t\ ,:ha:
que r~ilon que 1\1 . Lemery all r'~uoit, cléto't toujours
que!qne oouyeau n¡unflr~ '\=Otllbame q'!e lui produ1foir
M . )Vin¡loVf, -
fnfin on en vint aux raífqns rn éraphyliques. L'un
n ouvqit du fqn dal;, a penfer que P ieu e¡'\r créé ' de~
¡(en nes ori)lin~iremen¡ ¡non(lrueux : l'autre ¡:royoir que
~'é!nir lillJit~r la puilfa qc~ d~ PielJ; que de 1~ refiraindre
~ une ré¡(ul~riré & une unfformité rres·grar¡de . ·
• Ceux qqi vnt¡drqien! v,;¡r s;e' qui á éré qj¡ fur cette
d1~pure , le rroqverqien¡ d~r¡s lts rnémoires de r'acadé–
mte , L}f/"'t: de /'acad. roya/~ ácJ S~ie'!rtJ, q1111éu !7f 4t
P3J, 1734 , !73~ & 1740, . ·
{] n f. meux 3l!leur danqis a eq une au¡re opinion fur
le~ r>hnjlreJ ; il ~~~ .~r¡riguoir 1~ ·prqdu~iqn aux co metes .
C etl ."'!~ chof~ cu neufe , m¡ IS bien hr>111eu fe pour l'efpri¡
tmma•n, que de vnir ce granel médecin trairer les 'ca·
me~~s COf!1 ·ne des abfc~s du ciel, & prefcrire un régi·
m e ¡¡our fe pr~feryq de le~tr conragiou. Ruber&he~
phyf ' ' ' . . - . - _,. . . .
.M ON !i-r: EU E{} X , en trrme de Blafon, fe <lit des
anrmaux qu1 un~ f~ce ~u¡naifle . ~u fdraghi ~ Luques,
d'arl(!!nt au df'l!gon "'"l!flru:ux de fy nople ayan r ¡~te hu–
m.ame dan; gn capttchon ~1 fé de gneuJe en pi~ .
l'y1Q~T. f. m. (Gra~. ) éltvarion de terre qu'on
app<lle auffi ~o,.tag~e . 1/'!)'et. M d sTAG:<E . Mont 4
mont;;g,. ronr 'fyoonymes, mais on ' fe ferl..rar~ment du
premier er¡ profe, a moins qu~il ne foir acco mp:igo<! de
quelque OOf!1 prop¡e, COO]lpe le mont E¡na , le inont
G il:¡<i:lc monf Liban, 1~ "!onl SinaY , le m ont Aria ,' le
mo11t Parnaife, les "'""JJ P y•~nées ; on ne di¡ poinr ce–
pendan! lts ,.,, Al pes, mais les A lpes , S re Catheriue
~11 mo>tt Sinai· . {/Qyet. SAJNT~ C.u~~JNE .
MON
Qqoiqoe ¡:es .4eux fugflantifs, quant au !'ens, foient
parfaite!!Jen.t Cyl)qnymes, il y s ceo~nganr ges pcc~f.ions
o~, par )a bilarr~rie de l'ufa¡:e, on doir ~mplpyet l'un
ou l' amre de ces deux terme• fans les confondre. On
~ir le >17unt Caucafe, k mont !;:m~, le >170>1t Lipa!), le
munt ~pennin, le m qJ?t Q iyrn;¡e , les mo11tJ ~rapac, &r.
JI femble que Je !)) >1 mqnt foit affetlé aux montagHrf
fameufe~ par leur hauteur; cependª nt on dir les "''"'"•
gne. de la L une 4 les montt¡gii<J de }1 Table, po!Jr
n¡arquer cene ff1ontag>te vuifine du cap de 8.onne-Efp~·
rance a l3 pOÍQte rnéridiq nale de JI .'\frique, quolqt¡'aq
rapport des voy•~eurs e~ foit une des plus haUies dll
rnond~ 1 ,Entir¡ l'~f<ge ~ voulu qtJ'¡:n parl~nt de cer¡aíues
Yflunta¡;,n<J Qll fe fervit de lel)r no'm rout limpie; c'elt
qu'on dir , /u /{lpet, /u tfndt!J, lp P yrlnln , /u C-.
-..enneJ, Ir f/![ 11Ve , le St roqbq/i, /e fl'.qfge
1 le Sth1J!,srt:r.~
v , Ir Pie, 1'4pennin.
Chevali~r du mq11t Ca rmel. Vuve~ CARMEL. On •1"'"
pelle ~~~ l¡alie "10>11 de piltl certain< lieux oii l'on pr!te
de l~argen~ ~ ceH qni en o,ot befail) ~'l ~onr¡Jnt qu<l•
ques oanri(fem$nS.
e~~ ér~bli (fems:"s ()lit été faits pot¡r fot¡lager )a mi–
fer.e des pauvr!!S q~¡i , d~ns un befoin pre(fanr d'JT ger¡r,
feroient forcé~ de vendre lcurs eCfers :i vjl prix ou c:!'em–
prun¡er a Qfure ; Le~ p~pes, & a lel)r exemple )t"S car·
dinaux & aurres perf0nnes ricl¡es, or¡r do1Jn-' de ~rolfes
fornm~> & 'des P'ivile~es a .ces .nQ>rtJ <!• piété . Pn y
re~oir ponr ¡;a~es tootes forres de men,bles, pij0ox, f.:~q.
11 y ~ d~s prjfeurs qui efiiml!nt ce qu'on ~ppm~e, fur
quoi pn pr~re jQiqq'aux deqx ¡;;,,¡ di) priJ d~ l'd li,rp:to
don . On pr~re jurqq'a 30 écns pour 18 mqi¡ fal)~ in·
tére¡ . Q¡¡~nd qn veut un~ plus 5r~nde fomme, on paye
deus pour cenr d1inr1rét p1r a11. 1., rfqu 'on lailfe fes ef–
fets plus de 18 mois, ils ron¡ v~njqs a J'enqn: 1< mqnt
prood 1~ (qmrne q 01il ¡¡ ava!)c~e, & ~arde k fgrpl us p•>ur
Je ret)~re aux propriéraires quancj ils vieon~nr le demao.
der. Si cependao¡ on ne vent pas que les ll}eubles foient
vendus, or¡ ni~ qu'a d~man,ler un renouvellement d11
llíller, ce ¡¡ulon ol¡rjen¡ tr_i:~ ait?rr,er¡r 9"ll'lJ 1~ fom~.c
oé paffe pas 3Q é~us; m~1s qaand File eJ¡C: qe, on ta1t
fair~ un aurre !l'lle¡ pq le< inrérérs ~ci¡•JS f.>ut ¡:atJ1pi~S
avec le forr principal. On croj¡ c:>m'flaném<n¡ que le
~pe L¡!on X. fut le prcmier ')'!Í ·•u¡.>riti! c~tt; pi~u~c
inventjnn par une t¡ull~ ·qu'il don na en 1p 1, IJl~ll 11
y faír nH·nr ;on de P.~nl [1. qui l'~ vorr " ' P'''"yée annt
lui : le pius ~nfi~n '11•'1' ~e pi¡!¡é , gon- il F>it P•rl~ dan¡
l'hiflo;re , efl celui que 11on éu bl i¡ a PJdOt¡< en 1491,
oií l'on fi ¡ ferrr¡er dqu?.e !¡auque< de Juifs qui y e> er–
~nicnr une nfu•e e~ celfive , '\ l'exemole de ~ame, 011
a foncjé des "fOnti de piété daos pl ulie~1rs yill~> de¡
Pay< bas , commy i. ~ruxc' jes , á G•ml, a 1\nvers , &&.
Qu av<Jit auffi aP,pellé en .'\n ~letetre ff1J>>ttJ de pzltl
des lit o¡ quj ayni~n r é ré fondés par conr ibu¡ion et~ fa–
venr du pe1.Jple 1 9ui ~vqi¡ ~r~ ruin~ par ¡es euorhüt¡S
des Ju;fs .
. MONl'ABURG, ((~fo~.) pe¡ite yille forripé~ d'l\1-
lem~gne, daos l'élel'h~ro t J~ Trev<s, c~rre Cobler:¡t7, ~
l..impure:. Lo,g. 2f. 2 f. /¡u. ro. 20. (p . .7 )
1\1 O N T ,.., G E DE M E'T 1~ R, ( Sourzr , ) c:en
U!JC manceuvre longué, d1flicile & pén'l¡le; el le conhfic:
a difpofer fül)tes les parries du mc!lier ,· de ITJ~piere 4
exécu¡cr l'ét•Jife dpnr le de!fein eCl dol]n~.
· MQ !<IT"fGE~· trr'T'e de B atelier, nélíon de c~lui qoi
remon1e & facilite le mqnt(lge de bat~aux . Ordqwnanfet 1
MON"PAGNA~D,, voy~:t:. fAUCON , .
MONTAGNE E¡, ~ Hi(l. nat, Glogr·aph¡e, fhyfi'f"'
& Minérqlog>e , ) c'e(J air¡fi qu'on ~omme de grandes
rpalfes ou in.'galirés de l!! r~rre, qq1 rendenr fa f11r face
raboreufe. On peut comp~rcr ks "1""'4.t.nrJ 3 . des offe–
men!, qt¡i fervenr · d'appui ~ notr!! glol)e & llll donnent
¡le la fnlidité, de meme que les os daos le corps hu·
maio feryent cj'appui au¡ chairs & aux ~utres panic• qui
le compofent ,
Les -mo»tag'nrJ varient pour la hauteur, pour la firu•
aure, pour ,. -nature des Cubllances qui les compofem,
& par les phé nomenes qu'clles p¡~fentent , On ne peut
dqnc fe difpen fer' d'~n dillinguer différenres efpeces, &
ce ferqir fe trornper qqe de l ~s regarqer ronces commc:
de la meme nature & de la m ~ me ori>~ine.
Les feririrnen< des 11aturali~es dilférent fu r la forma–
rion des mq~(ag>tu; quclq.oes ph1· f¡cien~ pnr ~ru qu'avant
le d~l use la ¡erre étoit u~ie c5¡ él(ak dan~ tollles fes par–
ríes, & que ¡:e r¡~cll que par ce1 évéoemeor funefie &
par <les réyol11rions p~rricu ljeres , ¡ellos que de$ inonda·
rinn~ , des excavarinns, des erpbraCemens f<llltc rrein~ que
¡notes les monta!."" on r éré pro duiteo , 11¡ que n01re !(lo–
be eil devenu inégal & rabtHeux tel qqe uous le voyons .
Mais les partifans de cene opinion "' foot poínr :;te~,
IJO!l