MON
Les
mDitts-Cyl/,ims
commeoceot
~
yci
ne, vont
de l'orieot
l'occidcnt jufqo•¡ Patns, d'uu $'c!tcodaou
au midi ven Chbrenu, l'anclcnne
CyllllJI
dont
ils
ont
emprunré le oom, il
furmcnr les bornes nouvellcs de
l'~ cha'le
daos toote Con c!teodue, &,de 1'1\rcadie
au
íep·
rentrion
6c
au ceuchant.
Non íeulement
il
fort des
mMts·Cylllni~"'
plufieurs
r iviere qui arroíent ces prov inces , mais divcrs fommcts
de ces monragnes laiffent entre cut des nlloos, ou plu·
cót des plaines
enferm~¡:s
de tous cótc!s par des collines.
Ces plaines íont fertiles
6c
arroíées par les
ruiff~ux
q ui deícendent de ces montagoes; mais comme ces plai·
nes ntoot point d
1
i0ues , elles íeroient inondées,
fi
les
r uiffcau1 qoi en dc!c ulent ne trouyoient des gQuflr<s
~ans
lcíquels il
fe prüipitcnt, pour aller en Curtir daos
j:l'autres plaines
íembla~tes
qui í
0
nt au·dea us
de~
pre·
Jnieo es ; ce jcu de la nature íe rc!pete cinq
a
fil fois , au
u pporc de M . li'ourmnm. C'dl ain ri que íe formcnt le
P fi•phif, I' Erymaothc
6c
I'Aipo~e.
(D.
J.)
MQNT-DAUPHIN,
(GI~;;,aph. )
petite place de
Franco daps le D auphiné'
a
3
loeues diEmbrun íur
U!lt:
rnnntagne eícorp¡.'e
6c
preíque envirnnnc!e de la Ourancc .
Louis XIV . lit fort lfier cene petifc place
~n
IÓ93 ·
I., ong.
H ·
¡o,
latit ,
4:4- 40.
M ONT· DIDIER,
(Giog,.aph.)
on
latín moderne
Mus-D</idpri,
ancienne pcme villc de France oo Pi·
cardie . Quelques-uns de nos rois de la troirieme race
'f
o nt eu Icor palais.
6c
y
onc tenu lcur cour. Elle efl (ur
pne momagne
:l
7
lieu~s
d' A oniens
6c
de 'Uompiegne ,
~3 .
N . E. de
P.~ris.
Lpng.
(elon Caffini,
~o.
f'.
13".
lattt.
42· 3!l·
M. t¡alland (
Antoine),
un des favans antiquaires du
xvif . riecle, naquiJ de pareos fort pauvres
:l
:z.
lieaes de
M ont· Didicr.
11
fit
trois voyages au
lovanc, s'auacha
paniculieremem •
l'~tude
des médailles'
6c
apprit
a
fnnd
pendant
fi111
long féjour dans ce pays·l:l
le tare, l'am–
be. le perían
6c
le grec vulgaire.
11
mourut en
171
r'
agc! de
69
ans. Son
Di!lionnair. ,.,,,;¡,atit¡ue
a
6r~
remis apres fa more
a
l'aqdémie des lnícripuons , dont
il
étoot membre . C'efl
UQ
livre qui manque aal (cien–
c e . Les manufcrits oricnraux qu'il avoil
reoueillis ont
paff<!
i\
la bibliotheque do rol.
11
a cu la plus grande
pan
i
la biqliotheque orientale de Hcrbelor. On lui doit
l a mili<
&
une
nuits,
comes arabes , en 10 vol umes
in·tl. ,
11 a publié une hifloire de la
tromp<tte
chez les
snciens,
6c
l'explication de quantitc! de médailles en plu·
tieurs brnchures, qui mc!riteroient
d'~tre
raffeonblées en
on cnrps .
(D.
1 . )
MONr·D'OR,
(Gio_(r.)
momagne de France
6c
J'une del plm hautes de J!Auyergne . Elle s'éleve,
Ct·
lon M . Maraldi, de 1030 toiíe< au ·deiTus de la furface
de la M<!direrran<!e;
&
íelon MM . Thury
6c
le Mon ·
n ier, de 1048 toiíes.
Voy<
:t.
d'auores détails curiout fue
c:ette rnqmagne dans
l~s obí~rvations
d'hifloire oarurelle,
par M . le M onni<r, medecio . )e me contenterai íeu·
lemeut de remarquer qlt'elle a donné fon nom auK eaut
6c
aux pains que l'on nomme los bains du
Mont-dlor .
JI
c:U
bon
cep~ndam d'~tre
ayerti qu'ils íont éloignés de
certe
monca~n~
d'une
~rande
licue,
&
que Icor v.!rira–
b lc:
rituation efl
~u pt~
de la montagne de
I'Angle .
(D . ] .)
M,ONTE, la
mo11te
"'""
h•rat,
c'efl le tems, le
lieu
6c
l'heure otl l'on fait courir les jumens, auffi·bien
que le regillre qu'nn en tient.
MQNTE'. HA UT MONTE'.
1JDJ<1:.
HAUT .
MoNTÉ, adj.
(
Mari1fe.)
r~
dit d'un nombre d'hom·
m es
6c
de canons qui font íqr un vaHfcau. · O'n áit' l1o
vaiffeau
mo•tl
de 6b
canon~
6c
de 409 hommes .
MONTE-ALVERNQ,
(Gio.(r. )
en latín
Alvu·
•us;
ljiQII\e¡¡ne d'ltalie en T oícaoe,
:l
14 milles de F lo·
reqae ,
t
10, N .
d~ ¡3orgo·Can·~epolcro,
aux conñns
de
l'~tat
de l'Eghíe,
~
:l deq1 milles de
la íonrce do
T ibre. C'efl de tqmes les moptagncs de 1' Ap.penoin une
d-. plus
f1
uvag<S
6c
des
plu~ ll~rilcs.
Elle
cJl
célcl:\re
par un couvent de reli¡:ieqt réformés de l'ordre de íaint
fratH\Qis: ce font des Récollets que les ltqlíens appcl–
Jenr
:tpuola'!us,
du
ITIOt
::ocrole,
qui rignifie la chauC·
fu re de bois dunt ils fe fervent .
MO TE
N
IUIANO,
(Gio()
chaloe de mon·
etgne de
Por~ugal d~os
l' lillramadure . C"..e¡te chdnr:: de
Jnontagnes
íem~le
íc divifu eq deut branehes, dont
!'une troit anciennement nomm6e
']:uüuHs
mo1u;
l'ao·
ere branche n'efl aurre chor'e que la p rtie
13
plus haute
de ceue meme montagne,
6c
retient enco¡e l'aocien nom
lje
P or
u
'T'dp,uo.
MO TE-B LDO,
(Giogr.)
haute mon111gne d'l–
"lie. E lle ell fo¡mte de rachees efe1,rpts, voifios d'ao–
TomeX.
MON
54
tres roebers d'un aaffi difficile acces, fitgts entcc
1'
<ii–
ge
6c
le lac de Gtrde , vers le• froouercs do Trentin.
MO TE-B\RI3AR
,(Gio .)
monta¡;oe d'lulie au
royaume de Naples , cbn
la
provo
ce de
L1
J I.
Ellrr
eO procbe la cóte de la m r , aupres de la ville rle P oz–
zol . Les Latías l'ont coooae íou
le nom de
G•ur•s,
qo,e S tace appelle
N<moro[Ht '
6:
j
uveoal
e,.,.,
tna11Ít .
P.line,
lib.
)1./f/.
<hap.
VJ.
p3Cie n n·íeulement
e cene
moDta¡:ne, ma's encare des vins qu 'dlc pe duiíoit.
e–
Ion Scipion Mnella, ceue
m~me
montagne avo•t trois
noms diff<!rens :
la
porúe occidennle s'ap,>ell it
G.u r ru;
la putie
ori~ntJie
i"rrrQiou,
6c
11
putie feptemri oule
f 'a!<r'"".
hprcs avoir éré
ri
fenile
6c
li
renomm~e,
elle efl deveoue prefquo
O
trile.
MONTE C MELlO E,
(Giog .
en taoin
C<ma¡
moqtagne de France daos la Provence ao comtt de Ni·
ce. Elle faic partie des Alpes m1oitimes, s'érend en long
entre les vicariats de J3ucelone
6c
de ísint Ellcve
au
midi,
6c
le marquiíat de Satuce
a
u fcotentrioo, entre
la fource du Vu
~
celle de
ture.
D.
J.)
MQNTE ·C
V
LLO, (
Glogr.)
nom dlune des
collines do Rome modorne , qu'ou appelloit ancienne–
mont le
rnonl
Q_Mirin~l .
Les papes
'f
ont on palais qu'ils
hnbitent ordinairement pend1nt les chaleurs de l'étt! . Siue
V .
l'achera de la maifrt n d'EO,
&
y
6t de
~rands
biti·
mens, augmentés depuis par Paul
V .
La gate11e efl dé'
cor~e
de 1ableaux des
~rands-maitre
,
6c
lo chopelle ell
peinte par 1'A lbane. Vis a- v·s de ce p1lais nn voit deur
chevaut de marbre, íur leíquels les no¡ns de Phidias
6c
de Praxitelle fe rrouvent gravés: 1'
>u vro~e
n'cO point de
leu rs mains, mais il n'eO P•
iudi¡¡ne d
cifeau de ces
deu1 hommes célcbros. C'erl Sixte V. qui le a fait pla•
cer íur ce11e coline,
clt
c'eO de
1~
9u'elle a tiré
ÚHl
nom.
MOt)ITECHIO,
(Gioz r. )
vtlle d'ltalie au duche!
de Regglo ,
a
10. millos
. E. de Parme, 7. N . O. de
Reggio.
L ong.
18.
¡ .
Id.
47· 4f·
MONTE·CHRI TO (
Glo~. )
nom d'une monta–
gne, d'une rivierc
&
d'une
bourg~dc
fans habitans daos
1'Arnérique, fue
la c61e du nord de l'lle Saint • D -
mingue. CoriOophe Oulomb a découvert la m
ntli(OC
6c
la riviere, qui
a
íun embouchure
i
cr,té de la onrm–
tagne,
&
les a
nomm~es
lltontc-Cbriflo.
Les Eípagnol'
y foronerent en 1733 une buurgade de m! .nc nom qui
ne fublifle plm.
MONT
E·CIRCELLO , (
Gl•t' · )
c'ell ce que V ir,
gile appelle
Circ.eat<rr<>,
JEne'ld.
/iv.
f/ll.
11.
,o,
lis rafe{lt les riva¡¡es du promontnire de C irc6, cap d'l–
talie daos la campagne de R ome. C'ell une haUte mon.
tagne qui paro?t une ?le, paree qu'elle cfl
environu~e
de
la mer de Toícane do cótc! du midi,
6c
des marais Pomp.
tins au fep¡enrrion. C'étoit le íé¡our de
ircc!,
c~lebre
magicionne, fi lie du l'nlcil
&
freur d' Ai'tes, pore de
édée.
MONTii DE CINTRI\,
(Giogr. )
monragne de
P.ortu~al
dans I'Etlramadurc; elle i'ait un cap qui s•a,.an•
ce daos I'Occ!an, au·deffons de l'embouohurc du Tage,
3 4 lioue1 O . de L iswnne , pres du bour11 de Ceintra,
dtou ceue montajlne n tiré to n nom . Le cap, qui s'a–
vanee dan
I'Occ!an, a
~té
no
mm~
par le Latins
M on1
Ltm.,,
paree qu'il
y
avoit anciennement ur¡ temple
d ~~
dié
:l
la lune
6c
au íoleil : on on vQit encare les ruines
6c
quelq ues infcriptions .
(D.
J.)
MONrlr DELA
'rELL
,(Gio~. )chalnede
montagnes de Pootu¡:al dans la pr\lvince de B:ira, en·
tre les riviercs de
Mond~n
&
de 2 e'l.lre . On nommo't
anciennement certe
mon ta~ne
m o111
1
ftrmt~~ur
ou
lf<r·
ttliniuA,
qu'il oc fau
pas confondre avec le mont
Hu·
mi•i11s
qui ell dan
la prnvnocc d'
\ lent~J
.
MONTE DI TR-\P i\
1,
(Gin.(r.)
mono~gne
de
Sicole dans le
al de 'Manara, íur la cóte oeoidentale,
pres de la ville de Tupano, qui
lqi dnnne ÍOJI nom .
On b nommoft ancicnnemenr
Erü·.
Elle é toit confa·
cr<!e
:l
Vénu ;
&
la villo d
¡;;,;,,
dép
bi.!n déchue do
rems de Stratonn, étoit ou (om net du mont . (
IJ.
J.
l
M O
r
E'E,
r
f. (
Architdl. )
fe prc
nd quclé¡ucf<>i$
d1n< lel oocien
écrivains pnur un
de&r~
d
'o.íc•her.
f/•Y·
Deottt
.,
M
Rene •
On appelle vol •airement ainfi oo eícalier, porcc qu'il
ícrt
~
montor aux c!tages d'unc
~1iíon .
MONT
E
á< , .,.,
c'efi la hautc•>r
c1'un pont eonri·
dtr~
depuis le re'l.·de·chonlf6e de ía
cnul~e,
Jofque íur
le
couroonement d• la voihe oe
fi
maltreffe ao:.ehe .
MosT t f.
Je
'UDitt< ,
c'(ll la hJutoor d'une ,vo dte de·
puis ía noiffance ou prem;cre retom
l!c,
1ufqo au
Jelfou~
de fa ferm<ture. O u 13 nomme auffi
TJoMffllre'
en latía
[Ar11iris t"llrV41Nr6 .
~
t
z
;¡,
M