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MON

MoNTÉP:,

(J•rdi""X'·)

fe dit d'une laitueqnieR

montlt

en

;~raioe

&

qui n'en plus bonne

a

manger.

MoNTÉE,

t.rme de faur•m•.ri t, Ce

d1t do vol de l'oi–

(eau qui s'éleve

3

angles droits par carrieres

&

par de–

¡rés , lorfqu'il pourfuit fa proie.

M "nttr

á'

•ffor

,

c'en quaud l'oifeau fe guinde fi haut

en

l'air pour chercher le frais, qu'on le perd de vde.

Mont<r p•r [túte,

fe d1t lorfque l'oifeau s'échappe par

tirades

&

¡¡ambades pour échapper

a

la pourfuite d'un

auue oifelu plus fort que luí.

On dit auffi

monttr Jur l'aile.

Mont<r un filet,

c'en mettre toutes les cordes nécelfai–

res pour le rendre pret

a

fervir.

MONTE-FA Lé:O, (

Glugr. )

petite ville d'ltalie

daos l'état de l'Eglife,au duché de Spolere,Cur une mon–

ragno, pres du Clituono.

L ong.

30.

'f·

lat.

4~ ·

r8.

Elle fe vante d'avoir donné la nailfance

a

fainte Clai–

re en

un.

Ceue pieufe amie de faint Franyois d' A11ife

~tablit

un couvem dont elle fut abbeae, fonda l'ordre

des religieufes ql1t portent fon nom, mourut en 1

~n

,

&

fut canouifée pea de rems aprcs par le pape Alexan–

dre IV.

MONTE-FALCONE, (

Glogr.)

perite ville du

Frioul fur une colioe, alfez pres do golfe de Tridle .

Elle apparrient avec Con rerritoire

a

la rc!publique de Ve–

nife .

L ong.

31.

36.

lat.

4f·

fO.

11

y a un cap de l'ile de Sardaigne fur la cóte occi–

dentale, qu'on appelle auffi

Mo~ttt-Falr•nt.

Ce cap en

le

Gorditanum promontorium

de l'line,

liv.

111.

oh11p.

'llij.

&

de Ptolomée,

liv.

IIJ.

thap.

iij.

MONTE-f!ASCONE,

(Giogr.)

Voyt~:.

Fu.–

scoNE .

MONTELIMART,

(Giog. )

petite, mais agréable

ville de France en

Dauphin~,

fimée daos une plaine

fertile au conHuenr de deux perites riviere', Rioubion

&

J abron,

&

enviran

i

deux

mill~s

du Rhóne, dominée

psr une ciradelle jadis tres-fo rte, qui en fituée fur une

éminence dont la Colllinuation forme un cóteau alfcz

étendu tres-bien cultivé, planté principalemeor en vignes

qui donnent un vio excellent. Cene ville, fondée ou

rétablie par les Adhémars, fut donnée par un d'eux en

homma,:e volontaire

&

gratuita

l'E~Iife

fo us le polllifi–

cat de Grégoire

XI.

enCuite érigée en

baillia~e;

enfin

reflitUée en 1446

a

Louis

X l.

roí de France. On re–

proche• aux hab'rans d'avoir les premiers embralfé

les

dogmes de la rcligio n P .

.R.

d'avoir excité des féditions,

&

d'avoir <n

con(i'~ uenca

auiré fur eux le fl éau de la

guerre,

&

des perfécurions qui ne tirent, comme c'en

l'ordinaire, qu'augmenrer le mal avec l'obflination. Cet–

le ville a été afliégée plufieurs fois, d'abord en tf69 par

l'amiral de

Coli~ny,

qui fut obligé de céder

a

la

vi–

goureufe réfitlance

&

au courage naturel des habitaos,

&

d'en lever le fiége. Le feigneur de Lefdiguieres fut

.¡pelques snnées apres plus heureux, il la prit en 1

r86;

¡ria1s l'année fuivante elle luí fut enlevée par le comte

de .Sufe, qui é10ft d'inrelligence avec les habitaos. Mais

le

premi<r

la

reprit peu apres

par

le moyen du chíheau

qu'on n'avoit encore pu forcer. L<S é1ats de la provin–

ce y o tit été convoqués en

¡

r6o

par le baron des 1\.drets;

&

il

y

a

eu deux eonciles

tem¡s, l'un en

uo8 ,

com–

pofé de tous les prélats des provinces voilines, alfemblés

par Milon, lé)lat du faint fiége;

&

l'aurre en 1148, con–

voqué par Pierre

&

Hugues, auffi légars. Ces deux con–

cites font fous le nom de

Montil/i,

mais Chorier a prouvé

comre Canet, qui fourenoit que c'éroit une place do Lan–

guedoc, que

Mo.tilli

n'é10it aurre chofe que

Mo~tleli­

mart. f/oyn

Con

bitloire du Dauphiné .

11

y

a daos cer–

ce ville une éleélion

&

une fénéchaufiée:

le prince de

Monaco en en convigneur

~vec

la ville,

&

M . de Gou–

verner, gouverneur , El le en placée au

~:~.d.

1-{. tit /o,–

l it.

[a

lat.

•ft

de

44d. 33·. 38".

MONTE-MARANO,

(Giogr.)

petite

&

paovre

ville d'lralie, au

royaum~

de N apl es, d.1ns la principau–

t~

ultérieure, avec un

év~ché

fuffragant de J3énevenr,

fur la rtve do Sabato, emre Nufco au levanr,

&

Avel–

lino

a

u couchanr .

Longit.

3~.

41.

lat

40.

1'3·

(D.

J .)

MONTE-MOl\-0 -.!'fOVO,

(Giog.)

ville de Por–

toga!, fur

k

chemin de L isbonoe

a

Badajoz . Elle en

en partie fituée fur le penchant d'une monragne_,

&

en

parrie daos la

plain~,

au l>ord de la

rivier~

de Canha ,

L ongit.

10. 30.

lat.

38.J~·

MONTE-MOR-Q· ELHO, (

Glog. )

p~tite

Yille

de Portugal, daos la provi.nce de

l:leira, daos un terri–

toire oU: o n ne recueille que du blé de Turquie,

~

4

lieues

S.

O. de Coimbre,

33

N-

de L isbopne.

Long.

36.

lat.

40.

4 -

C'dt le tieu de la uai(lance d'un poete muficien, con–

nu fou5 le nom de

GtorztJ

de

JJ1oni~May~r ,

qoi

fi.oit

. MON

fes jours·

a

la lleur de fon Age, vers l'an

1

t6o.

11

a 'fait

une pallorale intitulée la

Drane,

qu'on a rraduite en plu•

fieurs langues .

Mais les avanrures de Mendez Pinto (

F,rJi,anJ)

compatriote de Monte-Mayor, méritent bien aurrement

d'attirer nos regards .

11

quina la qualité de laquai' pour

aller faire forrooe aux lndes en

1137,

&

y

demeura 31

ans.

11

fot treize fois efclave , vendu Íe>ze fois,

&

e(•

fu

ya

un grand nombre de naufrages.

D e

retour en Por•

lugal, il publia dans fa lan¡;ue la rela1ion curieufe de fet

voyal(es, ouvrage intéreCJant,

&

d'un nyte au-delfus de

13

condition de l'auteur .

Nous en avons une traduélion

fran~oife,

imprlmée

l

París en t64f, in-4°.

(D.

J.)

MONTE-PATE~O,

(

Glog. )

montsgne d'Jtalie,

a

une líeue de la ville de

Buto~ne.

Elle fair parrie de

1' A

penoin, elle en fameuíe par t.s pierr¡s de Bo!ognt

qu'on y trouve.

f/oyt<.

BotoGHE,

pitrreJ dt.

MONTE-PELOSO,

(Giug. )

perite ville d'ltalie,

au royAome de N aples , dans la Bafihcate, vers les con–

rins de la pro vince de Bari, avec un

év~ché

fufragaot

de C irenza, mais etempt de fa juri[diélion.

Lolfg.

33·

s-8.

lat.

40. f O.

MONTE-PHlLIPPO,

(Giog . )

forr d'ltalie, eh

Tofcane, fur une hauteur,

pr~s

de Porto-H ercole, dont

il en comme la citadclle. Les

1

mpériatu le prirent en

1712,

&

traitereot les prifonnie" de guerre avec la der•

nierc dureté .

Long.

28.

4f·

lat.

42.

:1.(

MONTE-PULCIANO,

(Giog.)

Mon~

PolieianJ ,

petite ville d' ltalie, en Tofcane, avec un

l'v~ché

qui ne

releve que du pape,

&

qui fnt

~rigé

en

1

s-61.

Elle etl

daos un terroir fertile

en

vins admirables,

a

28 milles

O. de Péroufe,

il

pareille dinance

S.

E . de Sienne,

l!t

f4

S.

E. de Florence.

Lowg .

19

2f. lat.

43·

f .

Cene ville en la pa1rie de Bellarmio

&

de Politien.

Bellarmin (

Robtrl)

jéluite,

l'un des habites eonrro•

verfillcs de íon liecle, fut nommé cardinal en

lf99,

&

mourut

a

Rome en t62·t,

a

79

ans.

Ses ouvtages n'ont

ni la pureté de la langue latine , oi les oroemens du di·

ícours:

il

confond fouvent les opinious par11culieres

~vec

la doélrine généule-; enfin il

fe monrre par-tout fi

tél~

détenfeur des prérenrions de la cour de Rome,

&

de

l'étendue du pouvoir des papes, qu'on ne peut le lice

avec enime.

Politien (

Ang•),

que nous nornmons auffi

lt

Pultl,

étoit !'un des plus doéles

&

des plus polis écrivains d11

quinzieme fieclc; que dirois·je de plus fort pour le prou–

ver, les deux Scaligers l'ont comblé d'éloges !

11

fe tit

connoirre avec éclat de tri!s-honnc heore,

&

m~rita

d'erre

mis au nombre des enfans célebres.

~a

verfion latine

d'Hérodien, fes .poéfies , fes reuvres

m~lécs

augmente–

rent fa réputation : on

a

fait du tout une belle éditiorl,

chet S . G ryphe en

TffO,

3

vol.

in-8°.

11

mourut

l gt!

de

40

ans en 1494· Bayle- a donné fon

ae~icle,

&

M •

Mene

k

a

écrit fa vie.

(D. ') .)

MONTE-SANT-ANGELO, (

Glog .)

villearehic!–

pifcopale d' ltal ie, au royau,ne de N aple , daos la Ca–

pitanate, au nord oriemal de M anfrc!donia,

a

4

milies

de cNte ville,

&

:l

un mille de la

mor:

on

y

voir en–

care des rell es d'un temple du dieo P ilumnus .

Lowg.

33· 38.

lnt.

41.

~3 ·

L a

monra~ne

qui s'éleve au-delfus de certe vn le, por–

te auffi le nom de

iV!onlt di

jd'IID

Angtl•;

c'en le

Gar–

gamu

d~s

anciens

f/oyt<.

ÜARGA!( .

( D .

J.)

MONTE-Vf;DJO,

(Giogr.)

ville du Pérod, nou•

vellement

b~tie

par les Efpagt1ols. Le havre n'en bon

que puu r les petits

vai((eau~,

car il n'a pas plus de

da–

fept piés d'eau daos le 1ems

de

!a haute marée.

Le

yorc

ect défeodu par une forrerelfe, munie de quinze p1ece¡;

de

ca~on,

&

d'une garnffon de ceot hommes qu'on

y

envoie d'Efpagne ; le pays eO él!.,alement beau

&

fertile.

les vignes

y

réuffilfent

~

metvetlle, il y

a

m~me

aut

· environs des mines d'or

&

de diamans; cependaot

cew:

ville el! fans habirans

&

fans ct>mmerce: la nature pro•

digue ro!lS fes tréfors en pure perte

a

la nation

Elpa~no•

le, elle n'en fait tirer

~ucun avant~ge.

M ontt-1/tdio

eil

fitué

a

l'efl,

Ul~

quart de fod-tlt de Buenos-Aires. danc

l'embouchure de la riviere de

1~

Plata .

L11t.

felon le

P.

feuill~e ,

34J.

n ··

3o".

(D.

J.'

M O NTE R, (

Gram,}

ce verbe

11

lfn grtnd nombre

' d•acceptions , il elt

raot~l

aélif , rantót neutre.

On

dit

PJ411&tr

a

cheval¡ la mer

montt;

lfiQ'!ftr

UDC

pendul~¡

~et

inllromenr

~11

montl

trpP haut; ce mur

lflontt

au–

delfus do voifln;

¡nonttr

Ja

garde;

l'tDllftr

un vailfeall';

11li1n~tr

en graioe;

m o111er

en- eauleur;

m~11ttf'

une m:l•

chine; la fo mme de ces nombres

montt

haut;

res

ailres–

monte>tt

fur 1'1lorifon;

il

en

mo~lt

(ur

1~

théiltre; le luxe

e~

_,_,

a

un l\au1 nci:s; la

YOÍ·X'

de l'ionocence ett'

mon·