MON
MoliTANTt, "'
;fnqtomir ,
nom
d'un~
2pophyfe de
l'os maxillaire. fi ruée
a
la partie fupérieure laJérale in–
terne de
la
face aotérieure de
c~s
os .
Yoy<7:.
M AXIL–
LAI RE .
MONTANUS,
f.
m.
(/1~at. )
on des treiu mu–
fcles des levres ; le troifieme
appan~n~n~
:\
la levre •n–
férieure, e!lle quqrré ou
mo11tanus
,
11 prend fon origine
i
la partie antér eure
&
inféCleore do meoron
&
de la
racioe des dents incifi ves de la mk hoire inférieure,
&
va s'ioférer au bord de la
Jevre inférieure qu'il
lif~
co-bas .
MONT1\RGIS,
(Giograp/¡. )
ville de France dans
l'Orléanois. Son nom la1io du moyen
~ge
e!l
/V[ot¡s llr·
gif"s
pour
JllfoNs /1rgifi.
Le rol fa ior Louis donna
il1o!J·
largis
&
IOUI
le pan voili!)
a
fon 61s Philippe .
I..;ouis
XIV . le douoa
~n
oppanage
:i
fon frere f' hilippe;
&
c'elt
a
ce tilre que M . le duc d'Orlean en e!l au1 oordl
hui potrdreur , Son and en
ch~reaq b~ri
par le roi
C~qf•
les V , tombe en ruines .
Montargi¡
a· un
bail l i•~e ,
un préfidial , une
co~rume
paniculiere
réform~e
en 1f31 ,
&
une
1>f11e
for~t For¡¡~
pofée de 8300 arpeos .
M.
de Va!oi$ penf"oi¡ gue
1~
Vrllaunadrl'!llm
~e
Cs!·
far éroi¡
.Mqntar.t;if;
mai~
il n'y a rieq qui poiiTe 2ppuyer
ce fentimeot que la feule amqrité de ce favaqt
~OC)lll)C .
M ontargis
~(\
une cité
nquv~lle
<jo moyen
~ ~e,
dans
Jaquelle on ne trouve aucnne trace d'•ntiquité ,
&
dont
~ét~rfi.tion n~ qu~dre
pqiqt
ay~c
le paiTage
en¡i~r ~e
Cette ville efl fur le Lnin
a
6
lieues de Namoors ;
J.o,de
~eyers,
&
f4, de~
1
~ri~ : ~ong, f~lor¡ {::atf¡ni,~o.
14 ·
30 ·
lat.
47·
f9 · H
'
Madame Goyon
CJ~•nr¡e·M~rie· ~ou viere•
de la Mn–
the)
ti
cé lebre psr
íe~ ~crir,s
&
fes difgraccs ;
n~quit
3
M•ntart.i~
le ! 3 f\v ril 1648. Qn foit fes
~yantores .
Elle
abaqqonQa fes
QÍem
a
fes enf1nS pour devenir fupéri elJre
<l'uqe
corr¡munau¡~
étaqlie
a
G ex ;.. les regles
d~
eme
cornmunaqré 1'ayant pas éré de fon gqüt, elle précha
d'2utres mu imes ,
&
fe vi¡ obligée de fe retirer che-z,
les U
rl~li~es
<le Th•>o,.,n ,
de·l~
·a
Turin,
~
G r'eqoble,
~
Verce)l. 1\u milieu de toures fes cQurfes , elle com–
pof• ·
plu~eqr¡
' !jvres,
en¡,!~utres
'¡,
Canti9u< dts CaHii·
'!.""•
ime¡preté felof1
le feus my!lique ,
&
fu
T orrms
Ji?~ritut!s: ~ll.e
fe
re~dit ~
J'aris · pour fa f"amé,
!jo~ '!'·~
11f~ , ~
fut mrCe dan< un couyent .
l\1 ais la proteéfron
tou te·puiiTarne eje m•d• me eje
i\1aiqter¡on lui rendit
1~
liberté ; elle vinr'
a
"Verfaill!:< rcn¡ercier
f~ " qienfaitri~c ,
vit
l
"at¡t¡~ d~
F énelon, a'ors précepreur des
en f~ns
de
F r_ance ,
&
g~gn1
.ron an¡idé ,
~lle r~oandit bienr~t
dans
Sarnt-C yr
f~s
fentrn¡ens,
&
maclam de Moinrenon l'a –
baodonna . J\l.m e·
k
fin
renfcrn¡é'~
au chareao de Vin·
ceone~ ,
&
enfuire
a
la Batlille ; elle en fortit,
&
f< re–
tira
~ ~lois ,
qlj elle
mour~t
le
9
J
uin
!
7r7,
~ ~ ~ns .
V euve dans une granq-. jeun ITe, avec dq bien , de
la
beauté
&
uq efpri¡ fJir pour le rr>qnde , el le s'enre¡a, dit
J\.1 .
de Voltaire, de ce qu!on •P.P.Cile la
fptrit~talitl,
de–
vine chef
d~
feéte,
&
fin ale.nent rnit
au~
n¡1ins les deu x
plu5 graods hnmme qui fu!I"ent 3lors dans
I'E~;I ife ,
M .
Bolfuc¡
"!!f.
1\1 ·
dé ' fléqelqn, qu'el le eut la gluire dlavoir
pnur" difciple ,
&
quldle appdloir fqn
]il{ ;· ( D
J.) ·
1\1
q
N T A
"I,.J
~A
N, (
Glog . )
vil le conlidérable de
Fraqc~
dam le Quercy
~
avec
l\De
gé nér~:icc! ,
une cour
des "aides ,
&
~n é vé~~é
fuffrar,am de Toulo.>ufe, éri¡;é
eo 1317,
&
qui nut
;4000
li •r~s .
·
'
·
·
'M ontauban
e!l ri¡uée fu r le Tarn , 3 14 lieues S. O .
de Cahor ;
r¡'
N . qe Touloufe , 14f S. O . de Poris .
Lon,~.'
19.
r.'
la:.'
44:
~:
.
.
C ette vitre n'ell pas ancienne ; elle a commeocé par
un
mon~~ere
1
uomf!!é
M~ns /1~treoltu
¡
~nruite
.1\lfonfe,
c<;>onte de T oulqufe, bh ;t en
11'\4
daqs le voilin•ge la
'Wtll~ m~me
. .
On
~roit qq'ell~ ~
· pris le nom de
M ontav:
ba11
de
quqnqr~
de faules qui foqt au x en virons , que les
G~fcons app~llent t~lba'.
"Ses habirans embrafre renr le cal–
vi9rr!l1<l'
·~
.1
f7~,
&
foniñeró~i
leu·r
ill~ "da~¡
les guer–
res
4~ r~lt&!'.'D ;
en 6f! le
c~rdmal
de
Rll ~eheo ~eveoq
prem¡er qliOitlre, en
r~f~
toures les forr iticatinns. ·
·
C~ne
yille a donqé la naiiTaoce :\ Pierre du Bellor
qui publia , eQ rf 8f ,
1'
l'fp_~{ugit .
ca¡boliqttr .
H enri 1
r:
)e lit P1Cttr<: en
~rtfnn p~ur
Ce! ouvrage, q!!'il 'aqroit
d~
récqrnpenfer ; mars Henrr 1
Y.
plus éclairé, no q1ms do
llellov
avoca¡·g~néral
au parleq>ent de T ouloufe·.
(D.
J .)
·• MQNTB R, (
Gloc.')
p,e¡ite ville de
Franc~
en
Boqrgo!(ne
"d~ns
1'Au¡ ors. fur la riviere qe BrqinC:. 11
y
a un chqtellenie r.Jyale ,
mar~cpau!I"ée,
grenier
a
fel
&
uoe feule paroille .
~~"(·
n ,
fO·
latif.
17•
~Q·
•
'
•
M ONTB'. ZON, (
Glo(r_. )
boorg ou peqre ville de
France en T o uiaine , avec titre de doché·pairie , érigée
CD
1588.
~!le
efi
agréablemeo~
Jitaée
8U
pié d'une ..:ol-
MON
Jine,
~ ~
lieues de Tours,
f1
S. O . de Paris.
Lo•~·
18d.
u·.
~·(,
lat .
:+7~ -
17'.
7'.
MONT~ELLI
RO,
(Gi o.{r·?
ville
d'Allem1~ne
capitale d'une principaoré de
m~ q1e
nom, sox confi n;
de
1'/} lf~ce
&
:le
1•
francher.Comré, entre Poremru
&
S ile , a
u
pié d'o!) rocher occooé par un forr chheau
en·
fa~nn
d!' cicade)le. D epuis t6f3, le prince de
M,,;,.
brlliorJ
a voix
&
f~aoce
dsns le cr>lleg_e des princes de
l'empire . Les tr.aités de Rifw ick
&
de Bade maintinrcnt
la foo ver•ineté
a
ce prince . Louis
X 1V.
s'étant rendu
maltee
de la vil!e en
¡
674 , la lit démanceler. Elle
cít
litu.éeproche
1'
J)laine
&
le
D oux ,
3
n
licues
O . dé
¡31le,lf
N .
O . de
Berao~on
8o S.
J::.
de P3ris .
L•l't·
H ·
.¡.o.
latir.
47·
~8.
MO NTBR,I<;O!')T, (
Glox r.)
ville de F rance
d~ns
le
F
or e , fllr la rir iere de
Y
n i1.e, ao pié d'u nc rnon–
tagne . Pn l'appelle .en
l~rin
M 9ns
B ri(onis ,
du nom de
fon fondar¡:ur . Elle
di
a
p
lieues de Vienne , 14
S.
O .
d~
Lyon,
9<?
S .
Q .
de P¡¡ris.
f. ong.
~1.
4l. /o¡. 4f· 31.
¡:e¡re vjlle
a
donnc!
!)ai!fance
iJ
ntom" do
V
erdier,
feigneor de Yauprivas , qui fe rond;r célebre dans le
xv¡.
riede par
fa
bHJlinrheque des auteurs fraurois, tout fuu r
f
~
topt imparfai¡
qo'~fl
f:et ouvrage . ·
J acqnes·Jofep J?uguet, !'une des
me~ leures
&
des plus
laborieqfes ··pll]ll)eS du parri
J>nf~nille,
naquit au milieo
¡(u dernier fiecle
il
/V[onlbrifon .
Son llyle
<ll
formé fur
celui des bqns écriyains de Po rt· R·>yal .
J!
~oroit
pu ,
comrpe eut, ren<lre "de grands f<rY ices aux
l~rtres .
Ses
Tr,itls
,¡.
mqrale
~
dr
pi
!ti
(o
ni trQp diff11s . Son
$x–
pli<ation tlu myfttrt dt
' fq
·Pf1Jiion
dt
nqtrr
Srigntllr
en
9
volumes prouve une grande fécon¡jiré d'imagmation .
Son livre de
1'
EdNcatio¡t
d'11n
roi ,
achc••é par une autre
roain, lit beaocqqp de bruit . M . D oJl uet
f11t perfécoté
&
rns!me controint de s'exparrier. Er¡6n il revint fQ r fes
vieol
jour~
a
París
1
&
'!'
c!l mort en
1733
a
?4
ans.
~ D.
J .)
MONT·CARMEL, (
Hifl.
,.J. )
nom d'ún ordre
de cpevale¡ie, auqoel e!l
jqint celui de S . Ln are de
Jérur•lem.
Voyr7:.
S. LAZARE . Les cheyaliers
de
cet
ordr~
purteflf fur le !=Oré · gaoche
d~
leur
mqnre~u
une
croix de velours
00
de fatin unné.
a
!'orle nu bordore
d'argeot; 1¡: milieu
~e
!a crqix etl rnnd . cnargé d'unc
jma~e
de la :ViFrge environn éj: de ray.>ns d'or , le tout
en"!¡roderie : lis pqrrent •lJffi devant l'eflonpc pne
~roir
d'nr nvec l'image ds: l;i V ierge
~ on~ill ée
au nu lieu ,
a~tacJ>ée
a
uri rulJan de f<•ie ,
C t t
ordrc fm rérabli ío u.
He11ri IV. par les foins de Philihert de N erclla11g, pui1
confi rmé
p~r
j.,oois
XIV .
en ¡ 664; m1i> en
r69r, le
roi en iepara ?luf!eurs P.iens. fe
cqnr~ma
du riere de fou–
yer~i!] prQt~~~ur .
1:-e~
chevaliers JOUiiTcnt de
q o~lq pcs
cornmond<r~es
&
pnv rleges .
1/oyn.
S.
~AZI\ R I!:
.
tYl O NT·CA SSIN ; (
Glog. )
mnm~gne
q'ltalie
a11
royau nic de
N~ples,
au fornmer de laonel lc C,ll
la
c~leP,re" obbaye do
Mq!Jl·C
,.Jli,,
olj
f~int
Benoir
fond~
la
regle de fon ordre.
J..•w~.
31·
lf.
lat(;.
41. 3f ·
MPNT·CENIS,
(CI•¿¡r.}
en latín
Cintjilu-Mnns,
parrie des Alpes que les anc1eus nQmrnoient
Cottinmu;
~l le (épar~
le marquirat de Sou de la Moriem¡e . On
div:fe
le
lVfont-Cm/J
en
peri~
&
en grand
M•>~t· Ct~tis .
Le prernier etl
!pOlOS
elevé'
&
1!' plu¡
prnch~ do. f'i~mont . Quelqoes au¡eurs l'appellent
J~<gum
Stbmtcum .
Son oom modern.e loi •ienr de la perite riviere
Ctnis,
qui en
d~fcend ;
la Novªlefe, bourg do
Pi~r¡¡ont,
eft
au pié du perir
Mont
e,.;, .
On . y prond des rr¡ulet<
pour monter 34
pl~s
hau1 eodroi¡ dl) pa(l"age
<
q
fe
!rOU·
ye une
pl~ine,
ao "ndiC:n de laquelle
e(j
un peri¡lac trcs–
prnfond . J.,e
c6t~
qui rrgar'de la
Savo¡~ s'avp~lle
le grand
JIJont·Ctnis;
il e!l plus pau1
&
plus roide qoe 11autre ,
q'u"iquc les chevaox
y
pa iT~n¡
coo¡inuellemenr; mais ce
ront des pommes' poor l'qrdiqairr qui porrent les voya–
geurs de ce cOté· lA .
(D.
J .)
MONT~CYLLf:NE,
(Giog. awc.
&
m~d. )
en la–
tin ,
C yllmr,
e¡.¡¡,,,.,
Cyllnt~~tt,
nous di(ons auffi en
(ran~ois
·
M onl{ Cylfl,itns,
célebre momaguc du Pélo·
ponnefe
~n
Arcadie. C'éroit la plus haute mopragne de
ce
pays· l~· ~u ·
¡
0ge01enr de Srrabqn;
&
Dicéarque qui
l'avoit n¡eforée, lui donnoi¡ t4 3 1S"
!lades de
haor~or,
c'eil·i·dire plus de 1700 pas .' P autánias rapporte qu'il y
avoit fur roo fommet un temple contacré
?
M ercare .
D e-13 vieo¡ que' la tibie a fa ir oaitre ce dieu rur le
M unt-Cyllou;
c5t
V irgile,
EntiJt
l.
/71
!!.
" ·
138, n'a
pas ooblié d'eo a1tefier
1~ véri1~,
comrne s'il en d h ét6
¡émoin .
1/obiJ M rrt uriNs pattr t/1 ,
'!'""'
'""Jida M•i1
Cyllena:
g•lido conaptN>n vertict f uJie
.