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nunt!e

3U

ciel;

n

tfi

mont!

de eette

da(fe

a

une aufte

._vec dil\inétion; le blé

mo>~te,

&c.

d'ou l'on voit qut

daos prefque toutes

cas

atteprions il exprime ou fimple•

ment ou 6gurément l'aélio11 de patfet d'une firuarion

1

une plus <!levte ,

f/oye:t.

id

ateic/61 [uiva11s.

.MoNTE R. ,

.ialls le Commert e,

fignitie augmenter dt

prtx, devemr plus dher:

en

ce feos on dit, le blé

mo!t·

le

beaucoup; ón n'a jamais vu le vin

mQn&<~·

fi haut el)

peu de reml.

On

re

fcrt auffi de ce terme pour erprimer les coche–

res confidérables qui fé mettent fur une chofe qu' on

vend au plus otfrat'lt; cene tapi!Terie

a

beaucoup

mont!.

Dif/ion. de ComnJ,

M

o NT

t.

R'

m

terme de Comfte'

fignifje ce

a

quoi

peur aller le produit de plulieurs fommes particulieres

rc!unies enfeml>le pour n'en faire qu'un rotal : ces ql13tre

articlel

montent

a

deux milie huit ¡:ens trente

livr~s.

/d. ibid.

MoNTER LA TR .a.NCHÉE,

(Are milieaire . )

c'éll daos

l'attaque des places éntrer de lhv ice

~

la tranc)¡ée pour

la guant ir ou la défcndre.

Voye:c

TRI\NCHÉE.

MoNTER LA GARDE,

la eranch!e , .ilab•·uhe,

&(.

fign ifi e

~rre

de fervice ,

~tre

de !(arde dans les

tranch~~s ,

•ner

a

la breche .

Voyn:.

G .'\RDE

&

TR J\NCHÉE.

MoNTER us CANON,

un

tnorti<r,

&c.

c·~n

le rnet–

tre fur Con atfur ou en é!ever la poucne,

f/oy,

CANON,

Mon. T!ER .

Chambcrs .

MoNTt:R AU VENT,

(Marillf . )

c'efi louvoyer pour

prendre l'avan¡sge du vepr.

Monter le gor¡vernail'

c'en attachet le

gOt~Vernail

a

l'érambor4 par le moyen des rafes

~ d~; ~ir-fes:

on faít

le conrraire quand on le dérnonte ,

MoNTER, v. n.

en

Mu}it¡ue,

1J~(tffl

iHitltdfrt,

c'ell

faire fuccéder les Cons du grave

a

l'aigo'

Oll

dll !>as en

l!aut; cela fe

pr~fenre

a

l'ceil par norre

manier~

de no–

ter.

f/oyez

C¡.É, LIGNES, P0RTÉE .

!'VloliTER, "'

terme de B iioutier,

c'e!l proprement

l'aétion d'aUembler

&

Je Couder toqtes Is:s pieces qui ea–

trem daos la CO!II¡IoOrion d'on

ou vra~e.

On cammen–

ee ,

dans une t3bariert, par eremple, par la pan

e :

l'on

elre(fe d'abord de11x pans ,

·'l!o)'t~

D

RE5S~R,

que l'on a

tu fdir¡ ele

laltT~r

ph¡s gfands pout avoir de qu'1i limer ;

on les !ie eofem\lle avec du ji! de fer; on les m" uille

av~c

de l'eau

&

un pinceau; on met le's pail lons,

'V''Ye~

P

1\JLJ:.QNS,

&

l'on foude

a

la lamre avec un .chalu rpeau,

voyet

LA ~!

PI!

&

CHAL\1MEAU. On fait la Q16me cho–

fe

pour toores les panies <Pune rabariere les unes apres

les

ao

tres, c'ell·i-dire que fi

1~

boTre

~1\

a huir angles

de hu ir mOrceaut,

0!J

n'en fa ir plus qne qúatre, de

qu~tre deux,

&

de deat le conrour entie< dé la bnite.

MoN'TI!

R , '"

B diUeltr'il! ,

c'érl

Coo, rir l'ouv•age,

eom1n e. u11

(ouffl.et

.,

d~ 1~

gouleur q11'il plait

~

l'ouvrier

de cho1ffr.

MONTI!¡t, (

Coulellerit.

J

e'eá affemblet

lc1 parties

d'un ouvrage ,

c'ell

qllclquefdis emmaachel, comme aux

coureaux de rabie,

&

autr, s

inflru rflen~ fef11hl~ble•,

c'e'l

1iufter la lame, le telfo(!

&

lé~

cl'lres,

&

les fi xer foll–

demeut aux coutc¡áui de poché ; le

moHeer

en J(éntral

efi one ppératiQt¡

qui

Ce

fan

lotC~ue

toute< les pieccs Cdrir

pr~tes,

&

oe o'efl pas une

de~

plus

aifée~;

c'efi en vain

qu'on ouvrier

~ora

bien forgé, lsien lit1'!é, bien émoulu,

&.

bieQ poli toutes les·

p1~e~~

lourilemenr il

ltm

aura

d.ount une be!

fe

pr1:lport!oo. s'11 let)r Óte

la grace' ou

s'il

g~re

l'e

ró~t

fl'{t

un mau.,ais aiTemhlage.

Mo!iTER,

en torm• de Lnyetier

c'efl 1Hlembler roa–

tes le9

~arties

d'unl" piece,

<5t

en

fa:ire le ¡out

qu~

l'ou–

vrier 5'{toir propofé.

MONTER A' CHEVAL,

l'dft

dt, ( ,frts modern<i.)

f/oy ez

C itE'(A:L, E'QUITAT-tO' N, l\1,ANEGI!:.

C'efl affcz, de dire-

id

que

{3cnjamin de;' Hannique't

introdui(ir

1~

prem:ier

~

ta

.cour de

F

ranée ., Ct1r

la fin

ilu

xvj .

fic;cle, les ruqitncns de l'art de

monttf rl d7r!Jal .

Le lieur Pluo inel, gentilho.!T\me

dQ

D~uphiné,

ou–

vrit enfuite

a

)íf

UC•ble(fe du ro)'aume des

le~on~ ~~~ <!~r

arr,

qu'il avoit aptlt1fes 1ui-

me

¡pe

ii

N

•pies, fnus

J.

B.

Yignl\tc!li.

A '

Con

r<

r~>u

r l{enri

d~

F

rance, doc

d'

An–

jou, le fir fon ¡jremier

éGuy.er

¡

err[uire H t>ntf

1V.

loi

donna la dire&ion dé

t':l

grande

éctiflé : apres !á mor!

de

e~

priMe il mir 3! cheval Loufs-

XIII.

&

mnúrur

a

Paris

~~~ ~QW, ~yznt

dot\¡16

~u po~Uc

fon livre de /'

ar~

du l'rJaneg c .

SQ[dircl

(

]a'•'f11el 41'[,

gentílftorí\rne

dU

Fór~s· ,

dans une de

CéS

terveg

ctj

r.617 ,

Ct1itir l'inq!i aridn <jit' il

av oir potrr

te

manege ,

~

eA

mon

td

l~s

exer

cices

ávec

uo

grand ful"ces: c'ell lul qúi tfi l'auréut du

p

~trfJ.it

M••

l"''chal,

liVre original de fun tems,

&

qui bri

!loit é

rico–

re fouf

Lntji~

X.!

V. 11 a

~nffi au~ t'ncnté

le beau fivre

Cll

m~ne~ ~e

M.

le

4u~

de

NeV'ca!~le,

d0nt

fT

aJI:l~ti-1

..

MON

549

mlrhode:

il

mourut en 168o,

iaé

de 6r ans.

(D. ].

)

MoNTER

a

<h<vlll'

MosTEi

un e.Peval'

(

Gram. )

quand on va d'un lieu

a

l'aurre. ou que l'on

s'e~erce

dans un me•!le

lieu' fans avoir égard :\

la <¡ualité

du

cheval ;

oa

du

moneet

a

•hevlfl ;

je

monttli

hier

J

rht'llá1

atañr

16

jdur; il ,..,,. tous Tes marins

4 eheval·

les

mé"

dtlcins lui

om

ordonné de

>nd>tter

4

ch•val

pour 'ra Canré •.

Quañd on

a

égárd S:

1~

qualilé du cheval,

&

qu'on par–

le d'un ch'eval, ou de plufieurs chevaux paniculiers oa

dit

monUr

1111

cheval;

¡e n'ai jamais

monel dt ch','!Jal

plus rude ; les Académiíle9 de la Guérioiere

mone.11t

d'c~cdlens

chevaux;

je

m~nt•i

hier un cheval d'

Efpa·

gne admirable .

(D .

J.)

MosTER SUR

cr

Rl!, opérarion de

metteur-<~~-aru'IJre,

ql!i conli(jc

3

a~mbler

routei les pieces d' uo ou–

vrage

quelconqu~,

&

a

les ranger (ur la cire,

f~lon

l'é'"

lévation

&

l'incli:latidn qu'elles doivent avoir toutes moo·

rdes.

11

y

a forr peu d'ouvrages de metteur·en-cruvre

qui ne foit O'ompof<! d'nn nombre coníiderable de par–

ties féparées, quolquefois

m~me

de

méuur

différens ;

rel s que les aigrerrcs, les nceuds, les colliers,

&<.

dans

lefquéls fouvenr il y

a

des pierres de couleurs

enrrem~l~es ,

&

~

qui il faut des ferriffures d'or . L'ouvrier pré•

pare Céparémenr tous les morceaux de Con ouvrage,confor•

mément

1t

fon de(!ein,

&

lorfque rous les charons

&

nr•

nemeos font difpoCés, il prend une plaque de tólc , rur

laq•1elle il

y

a un bioc de éire; on donne

~

cetre cire

avec l'ébauchoir la forme en rehcf du de!Tein; fur ce

bloc ramolli J'ouvrier pofe roures fes pieces, chatons,

ornemens ,

&<.

chacune daos l'ordre qui lui el\ affi¡:né

¡

íl donne

i

chacuóe d'elles 1' élévation ou l'incl inaifon

qu'elle

cjnlt

avoir en les enfon¡¡;anr p!UI ou moins

d~ns

la cire,

&

de cetté npérarion dépeod le goór

&

la ¡(race

d'utl ouvr;¡v,c,

paree

qu'il ne forr plus (le·l:l

que

popr

ctre mis en rene,

vo·¡e:¡;

METTRE EN TERP.E. pour

~!re

irrcté par

)a

foudure;

&

que lOuteS CeS pieces une

fois fnudées' il n'ert pas po(!ible d'en

cnan~er

le

mett~

vemerit.

MoNTER,

t n terrtte d'Orflvrt,

on dit

monter

1111

uu–

'IJra¡¡e,

quaod on a(! emble

k

qu'on joinr route> les pie·

ces par le

1110\Cn

d

la fond ure,

1/oye:r.

SouDURE .

M ONTER ONE PERRUQUI':,

ttr>nf

de p,rmqui.r,

qui lignifie coudre avec une aig uillc les rre!Tes d; che'–

veux Cu r

1~

cpeffe oll

ré2~aú

1

ponr en faire une

pur~

ruque .

Pour

moHter

Mu

perruqru,

l'ouvrier commence par

áffujertir Cur une tete de bois uo ruban qui doit fai re le

bc>rd 'lle la P•rruque, enfuite

!1

a¡ulle (ur cette

r~te

un

réuau qn'il cnud fur le ruban, apres quoi il applique

un anrre rubao par:delfus la

r.Qcffe

ou .rúeau (jepuis le

from

juf~u'a

la nuque du cou; cela fatr, ti ca

m

menee

a

coudfe les tre(fes de choveux fur la coeffe, en com–

menc;ant par les bords,

&

cntlliouanr ainfi tout·au-tour

~ pl~cér

les autres rangs les uos apres les aunes, jufqu'a

ce que la coerre Cnit ent;eremenr couvene de rreffes.

Vyyez /'article

P~RRúQV l ER.

'

·NJoNTER

en etrme dt Planttlr ,

fe prend pnur l'ac–

rion

d~ ree'<~mmcncer

il

pl~n~r

unt! pieoe enfonFée; les

coups

de

mar(eau fonr moins

fenfi~les

dans cene

fecon~

de o¡tération ,.

h.

Y.!:

piec'c par-1 :1

pl~s

facile

a

fin ir.

MostE:li

LE>

MEi tER, (

R Muillter . )

c'eft

le garnir

g~~ra l etñéiÚ

de td(l( ce qui lui el\ nécdfaire, mais plus

parricnliererncnr y palfer le parron; ainíi on dir

mollttr

ó\:1

dbr¡ohtet

lq

ftiéti~r ,

lorf'que l'on paf{e ou

d~pa(fe

le

p1troh.

M 0NTER,

tn'

terme de

Ra/fi~t(rie,

n'el\

~ur;re

choft

qúe de porter de maitj en lll3in par les tracas de

l'ompl~

dans

le~

greniers

l~s

formes que' l'on

a

emplies. On ne

ntontt!

<ltdln~irdment

que le' foir dn

m~me

jour

de

l'em'–

¡>li,ou le lcndemlin ma;in .

Vu yn

EMP Lt

'&

TRAC/\'5''.

MONTER EA V·Fl\lJT·YONNE,

(Giqgr . ) pe:–

rire vil le de F'rance én Charupagne, entre S.ens

&

Me–

Ion,

á

U

éonfl.uenr de I'

Y'onn

e

avec

la Seine; fun

llOtn

l:l!in efi

Mon-fl.rlo(um

fer.oh

u'tn,:

certe villé

:t

e

u In

ni(:

1ems

fe~

féi)\nclüS prop

ri0taire

s . Phliippe-ie-8"1

l'·aoqu·tr

du Seigneur d'

At~quoj.

C'el\ Cur

le

pont de

c~l(e

vlllc

qué

t.u1

ro~

d

1

uh cúllp de lt:fcné , par l 'anñcguy·du-Cna·

tel,

le

10

8tp1er:nbré

14'19,

Jean dua de [Lurgogne;

conforrué m~n t

aut or<lres du Dauphin de fr :mce ,

de–

puis roi fous le nom

d.é

Cb~r)¿s

V

!l. {)

n

)our qu'on

montreit éncorc! :\ Di¡on le ctane de ce dqc de

.13our·

goj\ne

a

fran~o~s

1'

.(le

qu'il

témoigna fa

(ur~nfc ?~

gra,hq tróu qui

y

étc!l\t rnarqné '· un char-rreux. lut dn'

SH~ ,

(tjJez de 1jo111 !tdiiNI',

,•,JI

/~

irqft par ou. lts

iln~

¡,liJiJ.

QJ#

pdffl

nt

Ftttn~[.

f/oye::.

Barrgrer,

M! m;

de Chnm–

pagTJ', f'¡g.

:f14·

Múhtereau-/'r¡Jtt-Tonn<

el\

a

14. S.

E–

(1~ {'~ris .

I, ong.

w.

3t. /ae.

4ll.

J.d.

(

D,

J.,)

MON-