M. O N
r~prife
par nos rois, taot6t avec de
l'~rgenl
par
Frau~oi~
L
&
Henri
IV.
tantOt avec le canon plr Louis XIV .
qui
en fi t démolir les fonificatioos, en nor.
Se~
envi–
rons font agréables , emrecoupés 'de plaines , de rnOQta–
goes,
&.
de collioes, fur
lefquell~s
ll
crolt des vins eflj·
més . La fituation elt commode pour parfer
el)
Piémont,
en Dauphiné, dans les provinces de Savoie, daos le Gé–
nevois ,
&.
daos le Fotligny. Elle ert
a
10
N . E.
de Gro·
pobl~,
30
N. O.
de Torio,
3
S. Q . de
Chlll)~ery.
LqP.{·
:1.3.
40.
lat. 45'·
.p.
(D .
1.)
M
O N TeM
E R
LE, (
Glogr.}
perite ville
d.e
Frao–
ee,
dans la principauté de Bombe•,
&
l'une de fes
dot¡–
'Lcs chatellenies.
Elle
e!l fituée fur la SOoe,
&
a u¡¡
l!ouve¡n de minimes fnr une haureur.
Long.
21.
2-4.
lat.
4r·
H·
(D."}.~
·
MONTMORENGI,
(Giogr.)
perite vil le fans mu·
railles, de l'ile de France, dont la maiion de Mon;–
morenci a tiré fon nom .
La terre de Montmorenci J!toir une des anciennes
b~ronics du royaume. Elle fur ér;gée en duché pairie,
l'~n
J5'r1, plr Henri
11.
en faveur d'Annc de Montmorenci,
connérable de France, avec l'union de plufieurs 3lllres
lieux. Ce duché étant éteint par la mort du
mar~ch~ l
de Monrmorenci, en
t6H,
Louis
X
Ir
l.
érigea de not¡·
veau cette terre en duché·p•irie en faveur d'Henri
11
1
duc de Bourbon, pr·ince de Con
dé,
fous le nom d' Er¡–
r;hien, par lenres patentes .de 1689,
regiflr~es
au
paEl~ment
le~
Janv ier
1~91>.
Mais les habitans n'ont poim en–
c.ore ¡:hangé l'ancien nom du Jieu.
ll
efl limé fur une
colline au-deffus d'one r,rande
vall~e,
daos un beao poin:r
de :vOe,
a
nne grande lieoe de S . Denis,
&.
3
de París.
~-~"l·
19d.
r8'.
f6'
1 ,
lat.
48d.
i"8'. 4"·
Jean lé Laboureur, né
i
Montmormci,
en 1623, fut
d":ilxlrd genrilhomme fervant de Louis
XIV .
enfnite il
enrra dans 1•1rar eccléfiatl iqne, -devinr aumllnicr du roi,
{t.
commaodeur de l'ordre de S. Michel.
Sa
relation dn
eoya~t.
dt P.oloJ!."',
oti il aceompagna la maréchale de
Guébr~ant,
la feule femme qui air fair
les
fonaions d'am–
l>affadnce plénipotentiaire, efl une rélarioo amufante
&
romanefque. iv1ais les commenraires hirtoriques, dont il
a
enrichi les
mé:noire~
de Caflelnau, onr répandtl belu–
co\IP de jour
fo1r
l'hifloire de France . Son
rrait~
de l'o–
rig!~•e
des armoiries n'ert pas affet travaillé . Le mauvais
po
emede Charlemagne, qn'on tui
a
donné, n'efl ph
,!e
l.ui, mais de Louis le Laboureur fon frere. Jean le
La
bnureur mnurur en
t67f,
~
p
aos.
(D.
J .)
MO.NTOIR, f.
f.
(
Marlehal.)
pierre haure, ou au–
tre peme é leyation. qui fert
¡¡
monter
a
cheval,
&
a
donner. avanraj!e pour rnonter plus aifémeot derfus. Ce
mot v1ent
originair~menr
d'ltalie . oti
les
montoirs
de
pierrc. (onr plus en ufage qu'en France .
On appelle, en parlo
m
du cheval,
le pi!
d.u
mo11toir,
le pié g•l!che du devanr,
&.
le pi! hors du montoir,
le
pi~
droit de devant.
· MO
!ilT.Ol>l E,
(
Glo~r.)
perite riviere d'ltalie nom·
m!e
V
itis par les anciens . Elle a fa fource
a
u monr A·
¡)enin,
&
fe jette au-deffous de Ragufe, daos
1~
gol
fe
de Venife .
(D .
J . ) ,
MQNT P':\GNOTE,
ou
LE POSTE
DES
IN–
;vu
J...N:ER ABLES, (
Fortification . )
ell une hauteur
qu'oo choifit hors de la portée du caocm d'une vitde affie–
gée, ol) les perfonnes curieufes, fans vooloir s'expofet,
fe placent ppur voir !'atraque
&.
la maniere dont fe fait
le
fi~¡l'<.
Chanobtrs.
On <jonne encore ce nom aux différens endroits
d'o~
ron peut YOir
J
fans danger, une
QSI~I!Ie
OU
UO
COmbar,
MONTPELLIER ,
(GioJ!.r. )en
latin modewe
M•>tfptJTHI~'"" ;
vitle de France
la plus confidérable du
Languedoc apres T ouloufe .
'
!=.e n:eo point une ville ancienne, poifqu'clle doir fon
ong1~e
i
la '?'"e de Ma{uelone . Elle a commenc<! par
un Vl(lage q,UI
fut
donné
a
R iruio, évéque de
Ma~ue
lo.ne,
v~rs
1
an 97f, fous
le
re~ne
de Lorhaire . Cerre
fe•gneune romba dans le treitieme liecle
corre les mains
des rois d' Arragnn,
&
l'an 1
fOO
Ferdi~and
le Catholi·
qu~
céda fes Drérenrions fur
M ontPtltitr
a
Louis XII.
flUI,
de fon cOté, renonc;a
a
tous fes droits fur le Rouf–
fillon.
Montpellitr
efl mal percée, daos une firuation Mfa–
vorable,
&
dans un mauvais terrain. quoique couvert
pe vignes
&
d'oliviers . Les Calvinifles
y
ont
domin~
depui~
le
re¡¡n~
d'Henri
111.
jufqu'en 1622, qu'elle fe
fol!!Jlll
a
LOUIS XJII. Ce prrnce
y
batir une ciradelle,
qut cornmande la ville
&
la carnpague .
L'év~ché
de M aguelone a éré transféré
a
Montpellitr
en
1
n8.
ll efl fuftraganr de Narbonne,
&
rapporre
a
l.'o!v~q~e
eqvirol)
z,~
psille
livrcs de
reru~s :
MON
Uunivedit~
de
Montptllitr,
au1refois
fam~ufe
elt tn•
cienne,
&
re~ut
fa forme enriere, en '289. On'
y
enf~gnoit le
Drqit
di:s le doutietne /iecle. 1¡1
les
m~decins
srabes
úU
fMrafim, qui furenr chaffés
d'Efpa~ne
psr le>
Goths, commencerent
i
y
epfeigner la 1)4édecinc, en
p8o.
i,."'acad<!O)ie des
fcience~
de
M011tptllitr
'f
efl étaplie
par lertres-parenres de
J
7oQ,
&
</.l
compofée de trente
meQtbre~,
outre fill honora
~res.
Le commerce de cette vil le
el!
en f.utaines,
laiR.asdQ
levant, pr.éparées
&
afforries,
Qlanchitf~~e
de c
ire jaune,
ranperie, verd·de·gris , vios , eaux·de-vie, eau1 de llvan–
de,
&
aurres liqueurs.
,
lVIontptllitr
efl titué
a
deu.x licues de la mer,
f~r
t¡nc
colline, dont la riviere de Le:z. arrofe le pié,
il
8. li,cue5
de Nifmes ,
lf
N .
E.
de 1'\l'arbonne , 14 S . O. d' i\ rles,
22
S . .
O .
~'Ora_nge,,lro
S .
E . de,
Par\~·
Long.
fdotl
Catfint,
2.1
.
2.4.
'f .
lat.
4<( 3<1 .
ro.
•
S. R och,
ii
peine conou da t< l'hilloir< de
Montptl/iq,
naquit pounanr daos cene ville tilr la fin du
rreiz.iem~
liecle,
&
m~me
y
mourur en 132.7. On fair cambien
Con
culte efl célebre par m; les
Cathooiqu~<;
mais comme
perfonne n'elt prophete
che~
fo' ,
il
n'cfl
p3s
d11 un mot
de ce l':lint, ni daos le vieu
1
rituel de
!11ontp<llier ,
ni
daos le
thal.•m•s,
qai ert le régltre de
rou~ le~
év6ne;
mens de cette ville, depu\
fa fonda¡ion.
1\i{a;s
i\
S. Roch,
q
faut joindre ic1 les noms de qnel–
ques hommes de ltttres. qui fonr de res compatriorcs'
Je connois en jurifprndence Rebuffe (
Pitrr<),
qui
donna des ouvrages latins de fa profetlion, en 4 v•Jl.
in·
fol.
lt entra dans l'<!rat écclefiaflique apres avoir éré long·
tems lai'qne,
&
mourut
a
París, en 1
H7,
á
70 ans.
D'EfpdiTes
(
A11toint)
a
publi~
un
uai:l
J.s
Suc<t[–
fiom ,
effaeé psr de meilleurl
ouvrag~5
fllOderncs.
JI
rnoorut dan< fa patrie, en t6r8.
Bornier
(
Philipp<)
s'cfl fait honneur daos ce
tiecl~
par fes conférences fur les ordonnances de Louis
X
1
V ,
11
a fini fo carriere en
171 1 ,
a
78 ans .
Rnndelet (
Gttill~•mtl
a donné
1
'h1fi oire naturclle des
poiffons, qu'nn ertimoit avanr que celle de l'illuflre Wil–
lou~hby
e
Ot v~le jour
Régis (
Pitr.re·Sylt•ai,')
avoit beaucoup d'admirateurc
dans te re
ms du regne de la ph•lqfophie de Defcartes;
fes
ouvra~es
fi.lnt, avec raifon rombés dans
l'ouDi i.
1,1
moor.uren 1707,
i
79 ans. ·
Fancheur (
Mirhtll,)
a éré un des favans théologiens,
IX
des illnflres prédieattttrs calvimflcs
fran~ois
du nij.
fiecle. Son rraité de
l'allion d• l'orat,ur
a fouffert plu–
tieurs éditions .
11
ffiOllr>ll
a
Parí<' en
IÓf7.
En fin, la Peyronie
(
Frawcois
d~)
prell)lcr chir4rgien
de Louis
XV.
&
membre de l'acJdéonie
qes
Sc1ences,
a pht< fair lui-feul pour la gtoire de
f\m
an, que la plt'l–
part des rois.
&
que rous fes
prédécdfet~rs
réunis en–
fombl e . Aprcs avoit procuré l'établiffernent de l'a¡:adé–
m ie de Chirurgien de Paris, en 1741 ,
il a légué tous
fes bicns, monrant au-delir de roo mil le livres,
:l
la comr
munaurá des Chirurgiens de ceue ville,
&
de cell¡: de
hlontp(llicr.
D'ailleurs to\lles les claufes de fes legs
¡¡¡:
rendent qu'au bien public, au progres
&.
a
la perfeélion
de l'art.
!1
finir fes jours en 17-47, en
immor~ali!anr
fon
nom par fes bienfairs
&
par fes
talens .
Quant
:l
Bourdon
&
a
~aoux.
faineuY ¡
>cintres.
n~s
a
MantPtllitr,j'en
ai parlé
(JU
m•t
EcoLE
FP.AN<;:Or•
s~ .
e
a.
1. )
MONTPENSIE~,
(
Gl~. )
pctire ville de
yr~nce
.•
daos la barfe-Aovergne, avec tirre de duché-pame,
en,
~ée
en
1
n8.
Elle efl fur one colline, rour pres
d' Ai–
~:ueperfe,
a
5'·
lieaes
~-
E.
d~
Ctermonr, 8o
S. E.
ce
Paris.
LonJ!.il.
11.
H·
lat.
4f. r8 .
.
,
lci
finit fes jours, en
122~, ~ouis
VIII. ro1
d~
Fran–
ce, qui fut
cquwn~é
roí
a
Lo~dre¡,
&.
bien·t6r oblij!.t'
du vivant
111~me
de
fcm
pcre Phi!ippe Angutle , d< for–
rir du pays qui l'avoit demandé pour fon mairre . A\1
Jieo de cléfen lre fa
conqu~te,
il alh fe crqifcr contre les
Albigeois , qu'qn
~~orgeoit
alors, ¡:n exécurion des fen;
rences de Ro
me.
D~ns
cerrc
etpéditiu~,
la maladie épi–
démique fe mit daos fon armée, l'attaqua
lt~i·m~me,
&
l'emporta
:i
39
ans I ,Quoiqu'il eOt rcpr,is
IQ~ le~ Angloi~
le L imoufin, le P.éngord
&
le pays d An111s, •1
ne pot
lenr entever la Guienne,
&.
ne termina rJen de
.~:ran.d
ni
de Mcifif.
11
légua par Con reflament vmgr mil le
hvr~
pouc deox cent h6rels-dieu,
&
une aurre
~o.mme
confi.
d~raQle
a
chaCOQC des deUX m 'lle lép<ofcti<S de fon ro–
yaome. La livre dé ce tem!·li revicnr
a
rg.
tivrcs
d·~
oos joors . (
D .
J )
MONT-PJLATE ,
(GI~g. )
nnmmé aurrcmeQt,
&.
mieux encare
Fr•~mont ;
monragne de Suiíre,
a-peo·pr~~
a11
centre de la Su¡Jle, daos le cantan de Luccrne,, e1.1
· ·
·
·
· -
'
alfaot ·