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MON

c:l'dfayer les

cheva~IX,

13quelle o'eil !lonne qu'l !blouír

les yeux des

fpe~ateurs.

Mo NTR!:,

u,.mu

dt

ri-vitrtl., 'VO)'er.

TÉMOlN .

M

ONT

RER, v. aa .

(Gram.)

c'efl expnfer lla

vde;

co.nt

:¡le daos cet cxemple: la nature

>lfOntre

des

merv

ci lles d

e tous córés

l

ceux quí

favent l'obferver .

C'eil íodíqucr, comrl)e daos ccluí-ci , oo vous

mo11trera

le chomín; c'cil enfeigner, .comme daos

m•ntrer

a

lire,

a

~crirc;

c'ell prpuver, comme daos

m?1ftrer

~

quel·

..u·un qu'on efi ron ami,

&c.

Vuyez:.

Mo>ITR,:.

MONT~EUIL,

(Giog, )

en

latin moderoe,

Mo·

nafteri•lum,

ville de France

fortitj~e

· dans

la ba(fe Pi–

~rdie,

JU

CO!l)té de PonthÍe!J,

~ledioo

de Donrlem,

Íltr

une colline, prcs de la Canahe,

3

rroís lieues de la

tr~e.r,

1

guatr~ li~ues

N .

O. d'Hefdin, huir

S.

E . de

Boulogne,

,47

~.

O. de.

Pans ,

l¡o.,git.

19d.

1{.

32".

lf't.

43· 36. 33 .

Lambin (

Denit),

un des plus favans

~urn~nifles

du

:nj. fiede,

~roit

qarif de

M o•treMil

en Picardie .

11

de–

~eura

long·rems

~ ~ame

avec le

c~rdjnal

de Tournon,

fut faít

i

fon retour profeff•ur roy1l en laqgue grecque

~

Paris ,

&

s'aé:quir une répuration cdlebre par fes com–

meqtaír~s

fl)r

Plaut~,

fur Lucrece, fur Cíe!!ron,

e\

fur

IOUI

fur Horace.

11

c!toir

ín,lm~ment

lic! d'amirié

a

~atr~t¡S, égorg~

ao maffacre de fainr Barthelemi, qu'il

en mourut de

·~hagrio

quelques

fem~ines

apres,

a

l'~ge

de

f 6

ans .

MGNT~EUIL·BE~LhY,

(Gioz . )

aocienne pe–

tite vílle, ou bourg de Fr1nce en .'\ojou, fur la riviere

de Toué.

a

QUatre licues de Saumur'

lO

d' Angers,

61-

de

P3ris.

hon{.

17 26,

lat.

47· 10.

La (eigneurie de ce l¡ourg efi contiMrable;

~JI

e

a

pii)S

¡:!~

cenr vaffaux qui luí port!=nl hommar;e. L¡e

l'eigneur

de

Chourf~e

qui en releve, eil obligé lqrfque

la

dame

!le

111onfreuil-~<llay v~ 1~ premi~r~

f.ois

·a

M•ntr~111i·

'!!•llay ,

de la defcendre de

fu

haquenée, chariot, ou voíc

:ure.1

&

de lui porter un rae de mouífe es-lieui

priv~s

de la ch11mbre :

~e

devoir

~Cl

érabli par un ·

~veu

de la

terre de

Mo~ttreutl,

qbi fe trou ve dans le$

re¡¡irres du

¡;horelet de París , Ces Curtes d'ufages qu'on nc luir plus

1

peigneor toOjours nos ancíennes fervitudes.

(D.

J.}

MONTROSS, (

Glqg. )

ville d'Ecoífe , da

m

la pro,

vince d' .'\ngus, quí donne le tirre de duc au chef de la

maifon de

Gra~~!l);

c'efi un bon porr de mer qui

r.e~oir

de gros vaiffeaux.

JI

efi firué du cóté de Merues

a

l'en¡–

bouchure de la riviere d

1

Esl¡,

a

Jf

lieoes N.

E.

d'Edim–

bourg, huir de fainr André.

f.qng.

lf·

24.

{ae.

flí.

48.

MONT·SAGRE', (

Glog.

""c.

&

Hijl.

rom. )

mon–

tagne

firu~e

au-delá du. T éverou,

á

trois mi!les de Ro–

me, aux confins des Sabios

&

des Latins, fur la

rour~

quí mene

il

C rpllpmérie : ce; qui a donné lieu

a

Varron

d'appeller la

~ite

du ¡¡euple qui s

1

y

renJir,

feuffiq cru·

flumtrinn .

Cette colime fu¡ nommée dans la

ft¡ire

le

·mont·{~crl

op par!=e que

le

peuple apre>

s'~tre

récon–

cilié avec les Patrices,

y

l leva un aurel

:1

Jupirer qui

infpire la

rerr~ur,

eq méll)Oirc; de la

fraye~r

donr

il

avgit

c!ré faili en y arrivanr, ou paree que les IOIS qu'on y por–

ta

de l'a ·cammodeme'ni, devir¡ren1

f!

refpeébblcs ,

~u

e

guiconque auroir pfé attenrer

a

la perfbnne d'uo rriliun

du peupie, éioir

reg~rdé '

cqmme l'oqjcr de l'exécration

publique,

&

fa tt!re

~toít

profcrire comme une

v jtlim~.

gu'il étoir permis

3

quiconque d'immoler

a

Jupiter.

MO!>fT-St\INT-MICHE~,

fur

nm

1

(Gio,c. )

ab–

baye, chareau,

4

vjlle

~q

France, fur une roche, ou

fur une perite

!)e

adjaceote

a

la Normandi". Cwe ab–

baye devint célebre par les biens qqe luí

flre~t

depuis

1709

les rois de France

1

ceux d' Angleterfe

1

les ducs de

Bretagne

1

&

&

Norrqmdie. Elle efi

oc~u pc!~

par des

p¡oincs de S . Henoit,

&

raur

3

fon abbé 40 milles livres

ele rente. Cette abbaye

a

dono'c!

lieu

a

l'ínfiirurio n de

l'ordre mili!aire

q~

fatllt M ichel, faiJe par L upis

XI. ·

Le chareau

&

la ville du

Mont·faint-Michtl,

funr fi •

ru~s

fur le rocher ifol¡!, dlcnviron un demi-quarr de licue

.te circuí¡.

~u mili~p d'~nc

baic 9ae formen! en

<fCI

endrott

les c(?tes de Normandre

&

de Bretagne, door les plus

proches fonr éloignées d'une licue

&

demie de ce moot .

Le flul dc 'la mer y vient deux fois en

24

heures,

&

ré·

paná fes eaur

tjn~ .g_ran~e

licue

av~nr da~

les rerres, eo

forre qu'íl faur fl¡<¡tllr

1

rnreryalle

d~s m~rées

pour

y

po•-

v oir

arriv~r.

'

Le •

l1o

11

t

fnint-Mi<hel

efl une place importante ,

&

trrs ·forte; les bourgeois la gardeor cu

r~m~

de pai1

1

mai~

pn

y

met

d~

troupes ep JC!l)S de guerre. (.;'efi l'abbé qut

j:Cl ~;:ouvcrn.eor ~é a~ c~!le

forteretfe;

&

en fon

abfen.ce

,

c'elt

~u

pneur a 9u1 1o,n porte les clefs

tous

les fmr.s

.

f:lle efi

2

quarre

lt~ue¡

d A

~ran~hes,

74 S.

d,; Pam.

f.~n.J·

fe)OI} Cafli¡¡t,

lf.

p :

)G .

{at.

48. 38 •

H •

MON

MO T-SAU]EON, (Gio,t. )pcrirevllle de Fran–

ce, chef·lieo d'un petit pays de mé .ne nom dans la Cham–

pagne. Cctte

vil

le efl

a

lit

licues de Lan•res

c5c

r8

de·

Paris.

L on

g. 22.. ¡

6. lat.

47· 38.

"

'

MO~

r

-SE.RJ.

{f\,T ,

(Giog.)

ile de I'Amérique fep–

rentríonale,

!'une d

es Antilles,

d~cooverre

par les Efpa–

gnQis. tlle a rroís licues de long,

&

prefque aut:tor de

largc; le rerroir y efi ferrile. On prend fur les c6tes des

diables de mcr, des lamenrins,

&

des épées . Elle efi ha–

bitée principalen¡enr par des lrlandois depuis

1 6~8.

L ong.

3'f· 2f.lqt.

f•punt.

env iroo

t6. 40·

Mo!<T-SEt;t

R~T,

M •ns·Serrnrus

,(

Geo,r.)

haute mon•

tagne

d'Efpa~ne,

dans la Caralognc,

c~lrbre

a

caufe d'un

lieu de dévprion quí s'y rrouve,

&

qui ell un des fameux

pélerinages , apres la m:1ifon de Lorerre,

&

l'c!gllfe de

fainr Jacques.

11

ne

f~ut

que hre les rélarions qu'on en

donne, pour érre aftligé des fupedlitions humainos. L'c!–

~~i~

&

le clottre font bhis fuus un rocher penchanr;

c5c

au lieu d'y porrer remede , on dit tous les jours la merre

daos

c~r

endroir, ppur prier la fainte Vierge de oe pas

permeure que ce roc.her tombe fur fon églife, ai f11r

le

clolrre . Ce malheur efl: <>ependanr arrlvc! une fois; il fe

détac~a

un gros quartier de ce rocher au milleu du xv¡.

liecle, qui renverfa l'infirmerie,

&

y rua plufieurs mala·

des. !.,.e

M ont ·Serrat

efi

a

fept

1

ieues de Barcclone

¡

il

peur avoir quarre licues de tour,

&

efi

form~

de rochers

efcorpés, poimus,

~

élcvés en maniere de fcie,

d'm~

lui vienr apparemmcnt fon nom, du mor larin

firr",

une lcie.

MONl"·TRICHARp , (

Glog.)

aodenne perite ville

de

Fr~nce

en T ouraine; Philippe

Au~ufie

la prir aprcs

un long fiége. Elle ell fur une monragne pres dt: Cher,

i

neuf licues E . de Tours,

4f

S . O. de Paris.

Lpng.

1!1.

f'O.

lat.

47·

20.

M

Q

N

T-

V

A L f:'R

1

E N

q::, (

Glog. )

~n l~tin

mo–

derne,

Mons-Valtriani;

coreau éleve prcs de París

4

de

Surenne. C'efi u!) lieu de

d~vurion

habité par des hermi·

tes qui n'y fonr pas foliraires,

&

par une comiJIU03Uté de

prétres féculiers. La vt1e des rorralfes qui nccopent le

fomme r du terrre efi admirable pour fon érendue,

&

les

beaut

p~yfages

des envirops de París . Tout

le

coteau ell

couyert de vigqe>,

&

comíem une pl1triere arfet aban•

dame.

MONTUEUX, adj. (

Gram.)

il

fe dlr d'une con•

rrée que des collines, des monragnes, des mnnticules, eo

qn t:¡lOt, des ioé¡lalirés , coupen.r

&

rendenr pénibles

all

voyageur. Les Sevenne• fonr un pays

montlaux .

MONT!JNATES ,

(Giog. anc. )

peuplos d'ltalle,

dans le rerritoire de M ilan. lis habitoient , felon Mérula..

le village aujourd'hui nommé

G&lerato.

(D.

'J.)

M O N T U R E,

r.

f.

ttrme

dr

e

o"'

mere.,

qui n'cfl

~uere

en

ufag~

que dans les provinces de

F

rancc voifines

de I'Efpag ne, parriculieren¡ent du córé de la Gafcog11e,

pour fi gnifier la charge d'un mulet, compofée de aeux

bailes de marchandifes de cent·cinquanre livres chacuoe.

Ain(!lorfqu'un rrtarchand mande

i

fon correfpondant, ou

un com:mffionnaire

i

fon cnmme11anr, q,p'il lui envoye

G1

mo'!turn

de laine, aela doir s'entcndrc de <!ix-huir–

ecos livres de lai¡¡es

p~rragc!e¡

en douzc bailes fur fi1 mu–

leu.

Dillionnair~ d~

C•mmtrce .

MoNTutq::

1

(Marine . )

c'etl la mEqte chofe qu'ar–

memtnt. Voyn

A¡tMDif:NT .

MONl'URE, "'

term<

d'

Eve~ttailliflu,

font des b!–

tons ou verges de buís d'inde, d'ivoire, de l>aleine, de

rofeau , fur lefquels la feulpe efi moqrée .

MONTUR!:; "'

urmt tl'Orflv re m

~rofftrit,

c'efilc

corps ou

la

branche d'un chandelier &it fur différens def–

feins.

1'

o

u~

les accelf'ltires d'un ouvrage

d'orf~vrerie

quelcnoque en foot la

montNre,

rels que les ornemens qui

fonr fur

les

chand~liers

, ée11elles ,

terrincs , pot-i·oil–

le,

&<.

MosTURE, fe dft de roures les

b~tcs

fur le dos def–

quel!es oo monte. La mule efl une

monturt

fort com–

mode .

MONUMENT, f

m. (

Arts.)

on appelle ,.,,•

mmt,

tour ouvragc; d'

Arc~ire~ure

&

de Sculprure, fait

pour cootervj:r lll mémoire des

~o

mmes íllufires, ou <)es

graods événemeos, cQmme un maqfnlée, une pyramide,

un are de triomphe,

&

autres femQtobles .

Les premlers m or¡umeos que les hommes ayeor

éri–

gés, n'<'toient aurre chufc

qu~

des pierres

ent:IIT~es,

r•n–

tót dans une

nmp~~~ne ,

pour cnnferver le fouvenir d'une

viélorre, ranrót fur une fép •1lrure pour honorer un parti–

culi<r. Enfuite l'indufirie

ajouré

iof~núblemenr

a

ces

conflru8ions gro ffieres .

&

J'ouvrlerefi enfin parvenu quel–

quefois

il

fe rcndre

lui·m~me

plus illufire pu la bea,oré

de fon ouvrage , que le fair ou la perfonne donr il rra–

y:lilloit i aélébrc[ la m<'moirc.

La

villa

el'

Athene; éroit

·

a

u.-