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Anglettrr~.

fccts.

G3ll.

Pinu. Sol. lncb. Dec:

Lígula,

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Cyathus,

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Hemina,

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Modius,

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lP. 'laMe da

mefures

blbra!'r11n poNr

lu~;hQfet

fu

hu,

rlduita

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Aagl~terrt.

P~cks.

G:UI.

Vinlo, Sol.

lncb.

Gachal 1

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Ol\

Goron,

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18,

g6g.

(D.'}.)

---

--- ---

--- ---

MESU

R,E,

(Gouvernement. )

Dn

con~oit

bien que les

peupl~s

ne s':¡ccorderon! jamais

a

prendrc¡ de concert,

les ¡nc!mes poids

&

les memes

nufuru;

mais la chofe

efl Jres-pvílible dans un p3ys [ou mis au

me

me mattre.

H enri

J.

roí

d'

Angleterre, ti xa daqs [es éta¡s les

m~

mes

pqids

~

les mé'!'ICS

mefurrs;

ouvrage d'nQ Cage législa–

!cur . qu'il mit

a

jin daos fon royaume,

&

qu'on a too–

JOUrs inutilement propofé dans cdoi-¡:i' En

1321 '

Phi–

lippe-le-l,ol)g [ongeoit

a

l'exécqter. q\land

il

mourut.

Louis

XI.

cut •depuis

la mf. me penCée;

pa~ce

qu'il ne

falloit, difoit-il,

~ans

un

ét~t,

qu'une loi ,

qn'~n

poids

&

ql,l' une

me

fu"'.

N

e

nous

objeék~

pas que cette idée

n'efl

qu'~n

pre;et

fpé~ieux,

rernpli

d'1ncon~éniens

dans

fon

e~écution_ ,

&

qui dans l'exame1,1 n'efi qu'une peine

inu1ile, une difpute de mots, paree que le ptÍX

de~

ello–

fes [uit bienti\\ leur poids

&

leur

r"efr~re.

Jl!lai¡

nc

fe–

roit·i,l pas

cncor~ pl~s

l,ld\Urel cj'éviter cene

m~rcqe,

de

la

prévenir,

~e

lir,nplifier

&

de faciliter le cours du com–

mer<;e

imérieu~

qui

'fe

fa[t to,ujours ditljdler,nent, lorfqu'il

fau¡

~ans

ccffe avoi,r préfent

a

Con

efprit ou deval\t los

yeux,

1~

t2rif des

poid~

&

des

mefuret

des diverfes pro·

vinces

d

1

un royaume, pour y a¡ufler fes opérations?

(D.'}.)

.

M ESVR E) (

Phar,m. )

Les Apeticaire¡ fe Cetvent

a

préf~m

par-wm des

mejitres

com,munes qui Cont

en uCage

dans leur pay!; les

('ran~ois

um

leur pinte, les

angio.is

Jcur ¡¡alon

~

les allemands' leur

meft~r~,

&c.

voyn retar·

tic/e~. l\ll~ts

les dofes de liqueurs le détcrminent encore

qutlquefnis dans

les

preforiptions des remedes par quel–

ques.

mr[11_rer

tllDiOS

~taetement M'termin~CS , f~vofr

par

yerrées, par

cuill~rées

&

par gouttes. · ·

. L es

Pharmacolog_Hle~ ~Kaets

om ob.fer

vé q

ue ces der–

nletes

>nfjNrti,

<'l\

nlttne l,eS

>Mjitrts

~~a{

f.es

,

ne détCr·

I!'ÍOOÍCnt a_ycc une

pr~cition

fuffi fante que les. do(es: des

ltqueurs Íll!I09<1l\eS , telles que l'eau comll)une, les.

~.Q)Jil-.

lons, les tifannes, la plupart des

tirop~

.•

f:J<.

mais que

vo.m. les retiledes

~.é\ifs.,

il,

ét_Dit beaucc;>.up míe

u~ d'~n

dé-

.

termm.er

les dofes par

1~ potd~

qu_e par l_a

mrf!tre.

l

· 9n. a

fi-xé

pour~n~

Jt¡.fqu'a un certam pomt par le

po¡_d~,

la conte1,1ance du '(erre

&

de la

cuill~r~e.

LIT

verre contient environ

{i¡

onccs 1,\e décoétion ou de po•

tion;

&

la

cui\leré~

enviran 110e

d~mi · 9nce

de liqueur

aqueufe,

&

a

pcu-pr~s ~ne

once <;le fir?P \ la goune eft

regardée comme pe('anr eqviron un &ram.

\1

y

a outre

cet~

certa(nes

mifura,

vaguell!ent

dér~r!llÍnées auffi, mais

cepend~nt

avec

~ne ~xaé\ttude

fl\fl;\•

[ante

po~u

rcrraincs matier<s íolides, tels

qu~

des bots,

des tleurs

des

femences

&~.'

Ges

¡nefwa

fo ut

pou~

ces

dernie~es

matieres, le'fafcicule, ' la. P<?ignée

~la

pin–

cée. Le fa fcicu le e(l ce que le \>ras

pi\~

en rond

pe~t

conteuir ; La poignée e(l ce que

1~

mat.n peut empo!–

gner ;

&

ll\

~ÍtlCée

efl

c;e

'\u.i peut

Ctr~

rn.s

~~~" ~~S \~0[~

<jotg\s.

O

n déligne communément dans

l~s

(ormules toutes

c.es

mefuret

par la lenre initiale, ou. les le\tres

Í{li~iales

de

leur nom latín , On met

cyath .

QOil(

'<erre,,

{yathut;

eoc.

ou

eorhl.

pour

cuiller~e,

eocblear; g

ou

gut.

pour

goune,

gt!tta, f.

ou

fafc .,

pour fafcicule,

fajiimluJ;

m,

\)U

man.

pour poignée \

1'/!anipultfJ; p.

ou

pug.

pour pin-

c;ée '·

f ugill11m.

·

On ordonne encare cortains opiats

p~~ morceau~

gros

comme un.e noix , une noifeno, un pois '·

&c.

les pou–

drcs, par la

quantit~

qu'il en peur teni¡ fl\r la q uene d'uue

t;;uíller ou ru.r une piece de m,unnoie,

&

e.

[7

qjez

PosE •

Les anciens médecins

gre~s,

latins

&

arabes (ont mctl–

tion ·

cj'~n

grand nombre de

mefura

qui, ne font plus. uli–

tées aujourd'hui en M,édecine,

&

dont l'irn.m,enlité ne

permet pas

tn.~me

d'en ex_pofer ici la n.oroenc;lature . Üt\

évalu' fuf!;i fammen.l dans le plus graod nombre

de

paf,

fages des anciens, les doCes

iodiqu,ées par ces d(l'erfes

mrfuret,

d'apres. la co¡moilfance de l'a,étivité du remedo

dpnt ils

'pa~len.t.

Que s'il

y

a.

quelquefois lieu de

dout~r

a

ce1 égarq en

n¡ati~re

grave , on peut confulter les trat–

t~s-

expres qn'en ont doJJn<'s plu.(ieurs. auteurs, entre lef–

quels, celui, de

Domj~Jique· Malf.~rius,

impritl\6 tout. a,.

long, dans la. Bibliothcque pharmaceu1ique de M angcr,

ou, il o¡:cupe vingt-.cinq pages

in-fol.

pe_ut étre. re.Jtard4<

'<omme

fuffi,fan~

pour le moins.

!\u

r~ne ,

ce tra!té com....

prend auffi tbut c.e qui concerne les potds des anctens.

(b)>

ME-

{