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MED

commemaires de MM. Ha\ler

&

Van-Swieten, formen t

une bibliotheque médicinale prefque complette:

Apolline na#,

Noltur11a v.rfate ma111t, vtrfate diurna.

Tum diros

~gro pellet~s

1

corpore morbos.

(D.

J . )

ME' DECINS A NC!ENS,

(

Méd.c.)

nousen–

tendons Cnus ce titre les principaux

Mlduins

grecs, ro –

mains

&

arabes, qui ont vécu jufqu'i la découverte de

1'

lmprimerie. Comme leur f¡ifloire

&

la

conn.oiffa~¡ce

de

leurs

ouvr~ges

Cont

elfentiellemem liées

a

13

fcience de la

Médecine, nous avons eu Coin dans uotre difcours Cur·ce

mot

d'y faire les ren vois n4ceffaires a celui-ci,

&

nous

avons Cuivi cette méthode pour plu.s d'agrémeot

&

de

netteté.

N ous commencerons ici lcur article en indiquant lim–

plement leurs nom> par ordCe de dates; mais , pour la

commodiré

d~

leéleur, nous fuivrons l'ordre alphab6ri–

que dans les dérails qui les concernen¡. Nous ne par–

lerons poinr des

Mlduins

qui nnt tleuri depuis le céle–

bre Harvey, c'ell-a-dire, depuis le commencemcnt du

ili:~:-reprieme

liecle' 1

o.

paree qu 'ils ront affez. connos;

2

o .

paree que nous avons déja nommé, en traitant de

13

Médecine, ceux ,qui ont cootribué davantage

ir

l~avan­

cement de cene fcience ; 3°. paree qu'enñn

le1 autres

n'appartiennenr pas effenriellement au . bur de ce D iélion–

naire.

Voici done les anciens

Mlduins

grecs

&

romains,

rangés

a·¡>eu-pri:~

Cui.vanr l'ordrc des rems qu'ils onr vé–

cu , du-moins pour la plus grande partie, car je ne puis

pas répondre pour tnlls , de rnon ordre chronologique.

Efculape, Machaon

&

P.oclalyre,

Démo~rite

de Gro–

tone , Acron, Alcmcron, lEr,<mius , Hérodic1s de Sé–

Jymbre, Hippocrare, Démocrite d'

Abder~,

D iocles de

Caryfle, Praxagore, C hrifippe de Gnide, Erafiflrate, H é–

r ophile, Galliaoax, Philinus de Co_s, Sérapion grec, H é–

raclide le Tpreotin, Afclépbde , Thémiron, .lElius Pro–

m otus , ArrorinG, .JEmilius Macer , Mufa , Euphorbe ,

M énécrare , Celfe, Scrihonius Largos , Andromachu$,

A rétée , Symmachus, Thcffalns, R nfns d'Ephefe, Q uilt–

tus, G alien, f.>,thé née, Agatbinu<, Archigene , Soranus ,

C celius

Amelianu~,

Oribaze , Aerius,

Vindi~iann<,

Pri–

fcianus, Al exandre Trallian, Mokhion, Paul E(linere,

T héophile, ProtoCpararius , Pallajius, Gariopontus, A&ua–

rius, M

yrepfu~ .

L es

M lduins

arabes qui Cuivirent, font:

Ioanna; H aly-Abi>as , Abulhnfen-lbnu-T ermid, Rha–

ti:s, E zarharagni, Ercabara:ti, Avicenne, Méfué, Séra–

pion, Thograi, l bnn -Thophail, l bnu-Zohar ,

lbnu-ei–

Bairª r , Avenzoor,

:\

verrh<>es, Albucalis.

Les aureurs européens qni imroduifirent la Chimie daos

l.a M édecine, font:

Albert le G rand , Roger Bacon, Arnauld de Villeneu–

ye , Balile Valenrin, Paracel[e

&

Van-Hclmonr, door

nous avons déja parlé anx

mots

M ÉDECrNE

&

CHIMIE.

J e paífe rnainrenant ata dórails particnliers

<JUÍ

concer-

1!ent

les anciens,

&

je Cuivrai l'ordre alphabériqne des

noms de chacnn, pour la plus grande commodiré des

M édecins leéfeurs.

Abarii,

pretre d' Apollon l'hyperboréen, el! un fcythe

qu'on dit aveir été verlé dans la Médecine,

&

q

u'on

donne pour l'aureur

d~

plnfi. ttrs

ralilman~

admirables.

L.es

u ns placent Abaris avant la guerre de Troie, d'autres le

renvoienr

a

u rems de Pithagore, mais tour ce qu'oo en

raconre

dl

enrierement fabuleux.

Abulkrt_ffn-lbnu-t'elmitl,

habile médecin arobe, chré–

tien, de

13

fe él e des J acobires, naquir

a

Bagdad .

ll

com–

pofa un ouv rage fur toures les maladies du corps humaio;

cet ouv rage inmulé

elmalibi,

c'efl ·:l-dire,

]3

vraie rlalitl,

rur préfenré au foudan'

&

valor

a

l'aureor la place de

rnédecin de ce prince, daos Jaquel le il acquit beaucoup

d'honueur

&

de richeffes .

ll

mqtlrut l'an de l'hégyre

384,

&

de

J

eCu$-Chrifi

994·

AcijiaJ,

médecin grec , dqnt nous ne favons antre

chofe finan qu!il étoir li malheureu; dans l'exercice de

fa profeffion, que lorfqu'on parl oir de quelqu'un qui :1voir

~choué

dans une entreprife, on diíoir comrnunémeot en

proverbe

A•«i-.c

;.:~"T'

Acérias s'en efl mélé

ll

en

ell

parlé dah; les

pro~·erbes

d'

Arillophane .

'

Arhénée fair rnenrion d'un Acéfias que l'on mer au

pombre des ant<urs qui ont traité de la maniere de fai–

re des conferves, lequel,

~

ce que préteod Fabricius,

~ll

difté r<!nt de celui dont 'il

~·agir

ici .

A eron

,

naquit

a

Agrigente,

&

fur contemporain

p'Ernpedocle; il

exer~a

la Médecine quelque rems avaot

~ip~ocrare ;

il paffe poor avoir pratiqué cene fcience

MED

avec beaucoup de Cueces,

&

l'empirilme le revendique

comme un de Ces laélareurs. Plurarque dit qu' Aeron Ce

trouva

a

~ thi:nes

lors de la gronde perle qui ravagea

ce pays ao commencemenr de la guerre du Péloponne–

(e,

&

qu'il confeil la aux Arhéniens d'allwner daos les

ruc~

de grands feui, dans le deffein de purifier l'air .

On raconte le meme fair d'Hippocrare; c'efl quelque–

fois la .coutume <)es anciens d'attribuer

a

pl~lieurs

grands

médecms les

cure~

remarq.uables

&

les aéf<ons lingulie–

res d\tn feul. L es modernes

0111

donné daos une erreur

affez fembl able au fujer de découvenes qui avoienr éré

faites ., ou de chafes qui avoienr été dites plufieurs Jie–

cles a.vanr qu'1ls exillaffenr.

AltttarittJ.

Ce Q'ell point le vérirable nom de Jean

ñls de 2;acarias , écrivain grec des derniers fiecles. 'roo;

les médecins de la cour de Conllantinople potterenr ce

tirre, qui par une

<)i llin~ron

donr nous ne connoiffons

point la cauCe,

&

dont nous ne pouvons rendre raifon,

demeur~

li

pa~ticulieremenr auac.h~

:l

l'écrivain doÍ11

il

s'agir ici' qu'it ·peine le coonolt-on rous un autre nom

que fous éelui d' Aéluarius.

La feule cireonllance de fa vie qui foir parvenue juf–

qu'a nous, c'ell qu'rl fnr

honor~

de ce rirre;

&

fes ou,

vrages fonr des preuves fuffifantes qu'il le mériroir qu'en

l'élev>nt a ccrre dignité

011

rendir jullice

a

fon habile–

{é,

&

qu'elle Ceule l'en rendit digne.

Les li x livres de Thérapcutique qu'il écrivir pour l'u–

Cage du grand chambellan qui fur envoyé en ambaffade

dans le Nord, quoique compofés comme il nous l'ap,

prend en fort peu de terns'

&

deflinés

a

l'uriliré parri–

cu liere de l'ambaffadcur, conriennenr, an jugement du

doéleur Freind, une compilarion judicieufc des écrivains

qui l'ont précédé,

&

qnelques obíervarions qu'on n'a–

voir pninr faires avant

luí, comme on peut voir dans

la feéfion de la palpitation du

c~ur.

11

en dillingue de

deux forte<; l'une provient de la plénitude ou de la cha–

leur du raog , c'ell la pl os commune . Les vapeurs font

la cauCe de l'aurre.

11

indique la maniere de les diflin–

guer, en

remarqt1~nt

que celle qoi nalt de plénitude eft

roilj ours accompagnée

d'iné~aliré

dans :e pouls , ce qui

l)'arrive point dans celle qui provienr de vapeurs.

ll

.con[eille daos aerre maladie la puq :uion

&

la faign6e;

&

cerre pratique · .a éré íoivie par les plus grands mé–

decins de ces derniers fiecles.

Fabricios le place au tems

d'

Andronic Paléologoe ;–

aux en virons de l'an 1300 , ou, felon d'aurres, de l'an

tr cp ;

msis-

aucun éc6vain de ces liecles n'en ayanr par–

lé, il ell ditji¡:ile de fixer le 1ems auquel il a vécu.

Nous n'avons d'autres connoiffances de

Con

édncarion,

de

Ces

fentimens

&

de fes érudes , que celles que nous

pouvons rirer de

Ces

ouvrages .

11

a ex pofé fort au long

11

doéfrine des urines dans

Cept rraités,

&

il ñnit fon di(cours par nne forrie fort

vive conrre ceux qui

exer~ant

fur les connoiffances

&

la vérité une efpece de monopole , ne peuvem fo utfrir

qu'on en faífe parr au pnblic,

&

ne voyenr que d'Ut)

ceil chagrín les hommes fe familiarifer avec des lumie–

res qu i lcur font uriles.

Aéfuarius aimoit les fyll emes

&

les

raifonnemens

théoriques ; il a compofé les ouvrages fuivans.

Sepr livres rur le1 urines qui n'onr

jam~is

été publiés

en J(rec : Ambrolius Leo N olanus les

a

rradnit~

en la–

rin, dont Gonpylus a revu

la

traduélion,

&

on

les

a

imprimés

in-8°.

lis re

trouvent dans

1'

//(lis medir.e

p~in<ipn

de H enri EOienne.

Six livres de Thérapeurique qui n'ont jamais paru en

grec: Ruellius a traduir en latín le cinquieme

&

le

li–

xieme,

&

Ca verlion a été imprimée

a

Paris . L'ouvrar

ge

enrier a érc

tr~duit

par Henricus Marhifins . O n

trouve Ca verfion daos

I'ArtiJ

medie~

prineipn .

Goupylus ñr parolrre en grec

a

Pans deux livres da

m~

me aureur, l'un des atfeélions,

&

l'autre de

la gé–

nération des e[prits animanx, fons

le tirr.: cornmun,

.,,,)

iUf)'Ucfr Jut)

odit

,.,¡;

-4-uatxoii fTrÍufid.'J'or,

iJ«l

"'"'

X&'T'

J.r.~

..

'!fr

ltfSÍ-rH.

On trc¡uve dans

1'

Artit medica prineipes

une rradu–

élion latine de

l'onvr~~e

précédenr; elle el! de Julios

Alex3udrinlls Tridentinos; elle a été auffi imprimée

fé–

parémenr,

P arifiis, apud Morellum

in-8".

&

Lttgdu–

,;,

apttd Joannem T onufium,

lffÓ, in-8°.

Ses rraités

de v ena. Jeéiionc, dt di.ctá,

fes

regaln

&

commentari; in Hippocratis aphorifmos,

foat demeosés

en npnufcrit.

Adrim.

D epuis que les

miJuins

onr lu dans A ure–

lius Viélor, que cet empereur poffédoir la medécine ,

ils ont trouvé leur profeffion trop honorée pour ne pas

le menre dans leur bibliographie médioinale .

lis l'onr

fait invenreur d'un ftntidore qoi por¡e Con

no

m,

&

dont

la