MAC
dn
macbu
ne rendent que cent trente-neuf livres
&
de–
m i, un peu plus, un pcu moins de cene dernicre vi11e.
D ifl. Je wnm.
(
G)
MACHOIRE, f. f.
m
A~tatomie;
c'eO: une partie
d'un animal ou
les
dents font placécs,
&
qui fert
ii
m!–
cher les alimens.
Vuy.:z:.
M AST tCI\TtON
&
DENT .
Les
má<hoiru
font au nombre de deux, appellécs
a
can–
fe de leur Íltuation, \'une
{uplri~ur~ ~
l'autre
Í1JflrieJ,re
.
La
má~hoire
[Ítplricure
cct
itnmobile
dans
l'homtne
&
dans tous tes animaux que nous aonnoiffili1S, cxce–
pu! daos le perroquet, le crocodile,
&
le poilfo n appellé
• <111 Vl<igarh.
Voyn:.
Ray,
Synop¡:
pi[<. p.
109.
Elle eO: compoféc de treize os, joiots
le~
uns aux au–
tres par harmooie, fix de chaque ci\té
&
un au milieu .
Leurs notps font le
zigomati'{tte
ou os
4• lq
pommttte,
J'OS
lfltaxi/lair~,
rqs
Mng;¡is,
I'OS
Ju
ne~,
\'os
d11.
pa.–
/ais,
le
cqrnet in(fri eur Ju ne:;,
&
)e
vomer
1
Voy.
Zt–
~OMATIQUE,
&<.
11
y
a
dan~
cene
má<huire
des alveo–
les pour feize den!• .
Voyu.
nos
PI. d'
Anat.
&
{o¡r e¡<p/h.
La
mti<J.oire inflrieure
n'eO: compofée que de deqx
os, qui d
1
abord fon1 unís au milie11 du men¡pl] par
le
moyen d'un cartilage qui fe durcit
a
mefure que l'en–
fuq t crolt,
&
qui vers l'age de fept ans, deyenant of–
feur, unit
tell~mcnt
les deux
o~,
qu'ils n'en ·rorment
plqs q»'un fel!l de la fi gure de !'u grec.
V.y.
nos
P./.
Ce~e
r¡tfÍfhoir4
eO:
compof~c
de deux rabies, entre
]efquclles fe ¡rouve une
fubll~ncc
fpongieufe, qui ell
n¡édull:¡ir~
daos les
cnfan~.
I..,a panic antérieure eO: 1]1Ín–
ce, & garnie grdin1irement de
fci~e
al yéqlcs pour
jllj–
tant de dents .
Voyn
ALVÉOLI!.
On diO:ing ue <f>ns la
máchoirc
ioférieure une arcade
antérieure, qu'on appclle le
<orps,
laquelle fe ¡ermine
fur l<s por¡ies latc!ralcs en deux
l¡ranche~.
On ¡cmarque au qord fupéricnr de !'arcade, les al–
"eQies qui
re~oivcnt
les dent$ . On divifc le bord in–
férieur en deux levrcs, une cxrerne
&
J'autre
interne.
La face antérieure externe eO:
conve~e,
plus ou mqins
inégale vers
f~
partic moyennc, que l'on appelle le
men–
'"",
aux parties
latér~les
duque! font
pl~cés
les
t¡ous
me11tqnnjers américurs, ou
-les orífices anrérieurs des
c:onduits qui traverfent dcpuis ce trou jllfql!'a
1:>.
face
pollérieurc des branchcs .
L a face . poO:érieurc eO: concave; on y voit ver.s
la
partic moyennc
&
inférieure une afpérité plus ou moins
fenfible, depx petites bolfes fur les parties
latéralcs de
cene afpérit!O .
·
'· ·
·
·
•
Chaquc branche a
1°.
d~ux
faces, une
1~t6ra1e
etter–
pe,
~
une latérale interne , concave, 3 la partie moyen–
ne de Jaquelle fe voit le trou rpentonnier polléricur, ou
l'orjfice polléricur du cnndui1 mentonnier.
~o .
D cux
apophyfcs
il
la partie fupérieure, une antérieure nommée
(~r~nQidc,
il
la partie
~nt~rieure
de laquelle fe m;>uv!' une
petite cavité oblangue; une ·poflérieure appellée
conJilvi–
dc,
entre ces
dcu ~
npophyfcs, une
é~hancrure . 3~.
A la
p:trtie inférieure, no angle .
La O:ruaure de la
m<Í<hoire
de que\ques animaox u'eO:
P"
indigne de la curio!ité des Phy!iciens.; maís o.n y a
t~rement
po<té les yeux .
11 faut pourtant remarquer en général que les animaux
qui \'ivent
d'autre~
animaux, qu'i1s prenoeot
&
qu'ils
é¡ranglent, ont une force confid.éra
ble aux
máthoiru,
il
caufe de la
gr~ndcur
des mufcles
d.eO:inés aux mou–
•·emcós de cene partic ; enforte que p
aur loger ces grands
muleles, leur
cr~ne
o une figure porticol iere, par le rnoyen
d'nnc crctc quÍ s'éleve fur le fommet . Cene
cr~te
cft
tres· retparqua\)le dans les lions, les tigres , les oqrs, les
loups , les chicos
&
les renard.s. La llruaure
&
l'ufa~e
<le cene
cr~te
efl
pareill~
a
ce qui fe voit dnns le bré-
ehet des oifeaux .
• ·
·
:
Comme le crocodile. onvre In gueule.
&
fes
mát;boires
plus grandes qu'aucnn animal, c'eft peut c!tre ce qui a
f'lit
croi~e
qu'il a la
"lá<hoire
fu périeore mobile, quoi–
qu'en réalité
i1
n' y ait
tien de
Í1
i.mmobile que cene
m..ichoire ,
dant les os font ioiat$, avec les autres os du
cr~ne
auffi
exa~emcnt
qu'il ett pa,fl;ible; ainli. 9ue M.
Perrnult l'a remarqué le prcmier cotme l'optma n des
anciens r>.¡ltnralilles. M,ais la llruélure de. la
má<ho.ire
in–
férleure dn e.rocodllc a quelque chofe de (ort particulier
daos ce qui r<garde 11! mécbanique q ue la n:tture
y
a
employée pour In faire ouvrir l?lus fucilemem; ce mé–
chmnifll'l.e contHle eo ce que cene
»tácboir~
a comn:}e une
queue
au-d~l:l
de l'endroit ou elle cJl o.rticl\)ée; car
étant appoyée dans cet endroir con,tre l'o.s des tempes.,
\o rfquc In queue viem
:l
~tre
tirée en hnut, par up mufcle
>ttlaché
:l
cene qucue, l'eurémité oppofC:e de la
mticboire
q ui compafe le menton, defcend en bas, & fait ouvrir
lo gucule .
La
lr.icboirc
des po:!IOns ne feroit pas moins digne
el'
examen .
lll
a par exemplc, uo poi!fon qui fe pt!chc
Zí11u
X .
··
·
·
MAC
en Cansda, dont les deux
mti<hoirn,
la fupéricure &
l'inférienre , font également apphties,
&
font l'of!iee de
mcule de moolin; elles Iom comme pavées de dents
plates, ferrées les unes co ntre les :tutres, & auf!j dures
que les cailloux : ce poilfon s'en fert pour brifer les co–
qntlles
d~
monJes dont
il
vic.
A l'égard des ht>mmcs, il arrive quclquefois que
la
má<hoirc
inférieure s'o!!iñc tellernent d'un c6té, qu'elle
r¡e peut avoir aucnn mouvetpent. EuO:achi , Columbus,
Volcper' Pa16n.
&
autres anaromillcs . Ont vO. des cra–
nes daos lefquels fe renco ntroiJ cettc offi fication .
ll me femble qu'on n'a pas eu raifon de· nnmmer la
grande cavité deJa
mtichoire
fupéricure,
l'a.,tre
d'High–
m o r,
aotrum Highmqrianum,
puifque
cet
;)natomiOe
n'eO: pas le premier qui
~n
ait fait la defcription, & qur;
Calférius en avoit
parl~
long-tetns ¡¡.vant Jui fous
~~
nom
d'•mtru"'
gen
.e.
(D . ] . )
M ACHOJRI! J?E DRoCHEl', (
Mat. mtd. )
quoique lef
Pharmaaologifles aient
:¡ccord~
plulieurs vertu> particu–
lieres
~
lo
mtichoirc,
de prochet, on peut a!furer cepen•
dant qu'elle ne potfede en effet que la qualité abCorban–
te,
&
qu'clle doit
~tre
rangée ayec les
écaille~
d'huitres,
les perles,
le~
coqqilles <l'fl'Qfs,
le• yeux d'écrevilfes,
&<.
du-moios daos l'ufage & la prc!poration ordinaire,
qr il eft vrailfomblable que fi o n rapoit cette fuj¡llance
otfeufe, qu'on ne prit une qu•ntité confidérable, & 9u'on
la traitit par une décoaion canvenable, un pourrott en
tirer une
rnaFier~ g~latineufe;
mais
encare
un coup, on
ne s•en fert point
~
ce titre,
&
l'on
fai~
bien, ptlifqu'on
a mieur dal]s la corno de ccrf. On ne l'emploie qu'cn
eetite quantité. & rédoite en poudre fubtile.
&
encore
rarcn1;nt, paroe qu1on a commodément
&
abondamment
les yeux d'écrevi(jes,
l'écaill~
d')Juitrcs,
&<.
qui valenr
dav~nt~ge .
(
~)
MA¡:HO!RE, (
Ars. Mhha><. )
c'e(l dans prcfque ton–
tes les macllines deflinées :\ ferrer quelque chofe, com•
me Pétau, les pinces, les mordaahcs,
&&.
les
cxuémi–
tés qui embra!fent la chofe
&
qui la tienncnt ferme:
MACHRONTICHOS,
(Gio,~r.
anc.)
c'efl-il-dire
longue muraille; aulli ce mot
dé li~ne
les grande> mn•
r:¡illes qui j oignoient la villc d' Athcncs au Pirée;
ce
fn t
par la m!me raifon, qu'on norpma du nom de
n-,a~hron
l i<hqt
,la grande muraille de la Tl]race, bitie par
J
uftinien,
avec des moles
au~
deu' bnuts, une galerie voo.tée & une
gawifqn pour garantir l'iOhme des Íf1Cl\rfions des cnnemis.
MACHROPO<lUNE'i, (
Gl~~r.
M<.}
peupks <le
la Sarinaria afiatique, aux environs du P.ont-Eux in, aiofi
nommé• paree qu'ils lailfoient croltre leur barbe .
( D. ].)
M CIGNQ ,
(flift.
¡<Qt,)
nom donné par 1.-erranto
lmperato
a
une efpece de
gr~is
d'une coulcur grife,
verdatre, 'd'un grain fort égal,
&
qui a de la rc!femb!•n•
ce
~vcc
l'étneril
~
& en m élangé de parttcules de mtea.
O n di! qu'e11e elt propre
a
~tre
..fculp.tée. On s'en
fer~
pour polir le 11\arbre, & pour fairc des meules
:l
rcpaf–
fer le• co uteaux.
MACIS ,
f.
m . (
B ot. exo;. )
impropreme{lt dit
fl•ur
Jc >J:uf<ad'
car c'en el\ l'enveloppe réticulaire. O.n !ni
co nferve en' latín le
m~
me nom indien de
macis.
Séra–
pion J'appelle
bisbe[<;
t\
vicenne
b<Jbflh~,
& Pifon
bo'''
gop,./a
molll«<11fibus
.
C'etl une feui Ue, une
~nvelopp.e,
qui couvre en ma..,.
niese de rc!feau ou de laniere, la noix mufcadc,
&
qul
en p\acée fous la ptemiere. écorce. Ene eft tpailfe,
hui~
leufe., membraocufe, &
comme
cartilaginc;ufe, .d"une
couleur rouge!tro d'ubord,
&
fn rt bc11e; mats qnt dan•
l'expofiLÍo(\
a
1'-air
~ devien~ jauJ~ltre'
d'une _odeur aro ..
matique., fuave, d u,n g01)t gra.ueux, aromauque, icre,
&
un peu amer
,
La compagnie hollandnife_ fait
tran(J>oc~r .
en. Euro pe,
des Indes orientales, le
maos
féparé des notlt mufcades,
&
lorfqu
' il en fóché. Q ,n efl,iote celtti qui ell réceM,
-fléxible
odor:in.tbui\eux,
&
d'unc; co uleur faffranée .
11 a les'
mc!mes~rtos
que la muf,1:ado, cxcepté qu'il eft
moins allringent;.
t~s
fi
l'on en >!>ufe, il difpofe les;
membrancs de l'cJl.<\fl\BC
a
!'inft:\tn)n~tion , p~r
fes p3t•
ties adives
votariles
~
h
utleufes .
En elfet
io.
mAci<
donne
eu.co¡e p
)us d'huile elfcn\iello
&
fu_btile par 1:i, difii11a¡to
n, quela
mu.CC:ade.
Celle qui parclt d'abord-, ell tra
nfparente.
&;
coolant<;
comroe J'eao., d',m g.oQt & . &une odeur adlt1Írab1e; cel–
le qui vient enfwte ea jaon:l..tre ,
&
la
tm i!ieme dl rouf,
ftrre Jorfqu'on. preJfe fortcment le. feu.
Tout.esces huile&
fonL en m<'
m~
t.cm.s 6 volatiles, que p
.opr en. ¿viter l'é,
vaporation., il
f~pt
les_ _garder daos des
v~HI~aflX bou,c;h~"
hermc!riquemcnt. On tire encare dn
mActJ
par
::c.preffioa
une huile plus GP>i!fe, approchante de la conhllance
~e
la grailfe, plus. fubrilc néanrnoin> que: l'huile de nmx
mufcade ,
&
pl~s
chere.
V oycz.
la mamere dont on tite
ces fortcs d' hutles au
m ot
M u se ADE .
·
Nonti
l;es