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-

688

1 N

T

pIS

Ce' pourvoir contre de tels

arr~rs

par "mple

re'lu~r~

,

en

inurprltatioH

d'lceux; c'eít

le

cas de re

pour

v

01r

par

requete

civil~

Cuivam I' ordonn,.nce de

1667;

&

l~·décla­

ration dti

21 /).

vril

1671,

délcad aux

~a",es

de

lf

pour–

~oir

contre 1es

arr~[s

par requéte en

tnterprltatton,

&

aax cours de rétraaer les .rrers,

&

d'cn changer les

diCpofi tions par

m:lI1iere

d'i"terprl tat;r.m,

ou autre

voi~.

Cependam s'il ne s'agi(foit que d'expliquer quelque

diCpo olion,

&

de (uppléer quel,!ue choCe, Cur quoi l'ar–

r él auroit ami, de prOl)OnCer; lans loucher

iI

ce qlll efl

porré par

I'arr~t,

ni

riCA

ordOl)oer de contraire,

011

pour–

roit Ce pourvoir por . "lnple requére,

&

les COllrs pour–

roient ainr. (larlle{ Cur ce qui leur Ceroil demandé, de

méme que le feroien! des jugos inférieurs, leCqllel< , apres

s vqir reo<Ju leur JugemclI¡,

')C

peuveor plus le chao¡¡er,

mais bien Oatuer Cm les nouve"u. in, ideos que I'«écu-

tion du jugemenr fait naltre.

(11'

.

IN 't ERPRETE,

f.

m.

(Gra",m.

&

·rhlo/~~i<.)

ee–

lui qui

f.it

entendre les Centimen" les paroles, les écrirs

des autres , lorCqu'ils ne Com pas intell igibles .

Voyn

DRhGOMAN .

Le mot

i»urpnte,

Cuivant

1

odare , efl compoCé de

12

prépofition

¡?leer

&

de

partn,

1"

interprete

tenaor le

rnilien entre deux panies ou deux perCtmnes, pour let,lr

faire eOlcodre mutuellemem leurs penCée<. D',utres le

foor venir

d'inttr

&

d.

pra'¡,

c'e(l-a-dire,

fidef"ffor,

celui qui

r.

porte pour cantion entre deux pe,Couoes qui

De

s'entendent

point .

L'in!erprétation de I'Ecrirure a donné líeu

a

des

graods débats; les CarhoJiques Coutiennem qu'elle ap–

partient .brolumenr

a

l'E~JiCe;

que la raiCon pellt bieR

,en

chercher le Ceos, 10rCqlle l' EgliCe n'a rien prononeé ,

m ais qu'elle doir Ce raire des que cer oraele a parl é .

Les Prote(lans veulent que la raiCoo roit le ju¡¡e ou

I'in–

t erprete

rouverain des

Ecnturcs,

quoiqu~

quelques-nns

d'eotr. eux ayenr beaueoup

d'ég~rd

pour les Cynodes ,

.&

d'. utres pour I'autoriré de la primitlve éy,lire . Quel–

ques-uns enfill diCem que c'ell le

S.

Erprit qui

I'inter–

put.

a

ch~cun

au fond du cceur. C'e(l ce que Bocharl

appelle

...

.".oJ'II~l(

"T1i

."."up.d.1oc

V o}'et.

E SPRIT.

Dans la primitive égliCe I'ciffi ce

d'interprete

-éto;t une

fon élion eoclélia(lique , diflérente de eelle dll leaeur :

car comme

il

arrivoit Couven! que dans une ville les

nabitaos éroienl les uns 'oaturds du pays, les aulres éra–

blis ou par colonie , ou par droit de conquéte, ou al"

trement,

&

que t0\15 nc parloi'!tH pas la

meme

langue

i

on n'eorendoit pas égalt menr la lea ure qu'on fairoir des

Jiv,"s filcrés; il

Y

avoit daos preCq"e toures les é¡¡JiCes

des

jnterprttn

pOllr expliqucr au peuple ell lanaue yul–

gaire

ce

que le ledeur

venoit

de ¡jre ,

on

le

diCc~urs

1 u

C'

Péveque avoit proooncé. C'. 1l

ce

que les Grecs .p_

pelloie~~ 'I'''''"~'

Aioa

da.ns

les égliCej de l. Palelline o,"

la molt,é du peuple parlolt grec ,

&

I'alltre parloir

Cy–

ria'4ue, dans edles d' Afrique

Otl

la I3ngue punique éroit

encore

en ur.1ge

panni les

uns,

t:llldis

que

la latine

ét:1it

familiere aux autres, il fa\loir nécellairemem qu'il y car '

de ces

il1'erpute~:.

B;lIgbam,

orig. ecclljiaJlir. tomo

1I.

Itb. /11.

chapo

x"J

§.

4.

.

I NT ERPRETES

du droir

( ']urifpmd. )

ce COOI les ju–

riCcon rulres qlli ont commenré les lois romaines .

Vuy'"

ú-devant

[ NH. RPRÉT A TIO N,

&

ú-deJ/iu

j UR ISC ON–

SU LTES .

( A )

[NTERREGNE,

r.

m.

(Droi" po/it.)

on appelle

interreg!le

dalls un étar déja

formé le

cems

qui

stécul1~

le depuis la mor< du roi, juCqu" I'éleaion de Con Cuc–

ce(feur .

Pelld.nt

cet illtervalle le pellple redevient un corps

imparf.,i r, uni Ceulement par l'

enga~emem

primordbl

des érats, qui

0 01

jugé

o~ee(faire

de forma une Cocié–

té civ,le.

Cet engagemem ell d'une tres-grande force par les

femimeos qu'illCpirenr le 110 m

&

la v{le d'une patrie

&

par I'imérét des citayens qui om leurs biens d.n.

I~

p.ys

; c'ell par de

Ii

puilfans motifs que la

n~tion

Ce

irou·ve obligée de rérablir au plut6r le p,ouveroérnent

parfait,

G;1Jitat~m

(um

hnp~rjo , ~

en attendant

d'en~

trelenir CoÍ!:neu(erneot la concorde.

[1

ell méme bien

diffieile qu'un peuple,- tanr Coit peu conlidérable, qui

,'di

accru

&

Coutenu loog-rems Cons une cCpeee de gou–

vernemen!, penCe

i

di(foudre le lieo de la Cociété, pour

rede"enir une limpie multitude C1ns unroq civile. D'ail–

lems poor dérourner les malheurs

&

les tronbles qui peu–

vcm naltre de I'anarchie, les é[3tl:;

policés om toujours

eu I'.tlenrion de défi¡:ner d'av.nee les perConncs qui doi–

venl prendre Coin de l'adminiJlr>rion des affaires publi–

ques

duranr le cours de

¡tinterr~,gne ,

e'en

ainei Qo'en

Po~

logne iI eO réglé que pend,,1t

I'intcrrign"

I'"rehev~gne de Gn<'Coe avee les dépmés de la grande

&

petito

Polo"ne, tiendron! en -main les relles du gouveroemeDt ,

.INT

L orrqu'on n'a pas pri$ d'avanee les merures néce(f.I–

re:;

pour

maimenir

Itordee,

en ancodanr que le

gouver–

nement Coit fixe, on

y

pourvoit

d'.b~rd

comme on peul,

&

de

cene maRiere 0 11

condnue

I'enga,;emeut

de

demeu–

rer uni en uu corps de C" ciété civile.

Vo)'ez la Diffir–

tation

de PQffendorf

de ¡"urregHis.

S'iI

arrivoit néanmoins URe chuCe , qui éroit tres -poC–

oble dans le commencemenr , que les étars Ce trOU voient

fort pe,;ts, s' iI arrivoir, dis-je, que le plus grood nom–

bre des peres de famille voulu(fenr rompre I'union ci–

vile,

&

reotrer dans I'indépendance de

I'~rat

de· n",ure ,

iI Cemble qu'ils en Ceroient les m.ltres, Cans f. fre tOrt

aux

autres;

en

ce

ca..

-I3.

la

pluralité des voix

::lUroit

au–

tant de force pour rompre I'engagement de vivre en uu

corrs de Cociété civ,le, que pour décider de la forme

du gouvernement

iI

ér.blir. En effet,

pend.nt

que la

gouvernement, quel4u'il Coit, Cubofle, Coo autotité main–

tiem 13 force de la premiere coovemion, • I'égard de

tous ell général

&

de eh'CUD en partieulier, par uoe Cui–

te néce(faire de la Couveraineté. M ais du momenr qu'il

n'y a plus de gOllvernemenr fixe, ni de gouvemement

étaeli par provifion, il ne relle d'autre moyen de déci–

der ce qu'iI convient de faire pour le bien . public, en

vde duquel toute Cociété civile re

comr.ae

, que la vo–

lonté du plus arand no,,*rc .

(D.

'].)

IN'I'ERREX,

r.

m.

(HiJI.

rom.)

Cénateur qui étoit ,

rev~tu

par éleaiou pOllr cinq joors

d~

l'aurorité rupre–

me, pelldam la vaeance d" tr6ne,

&

fOlls la répnt>li–

que, dar)s

I~

cas de quelque auarchie , ou défaut d'un

diaatellr .

Ce oom erl proprement lalÍn, mais il faut bien s'en

Cervir d3ns notre langue puiCque IIOIIS n'en avons au–

cun ql1i lui répoude; gou,'eroellr, régent

&

mc!me eu–

tre-roi

I

oe reodent

pnint

le oom

jnterrex,

&

ne

peu–

vem le rendre, atleudu la dtfférence de nos gou veroe–

mens avec celui de Rome .

T omes ks fois que dans le commencement de cetle

république I'éleaioo d'un roi ne Ce faiCoit pas Cur le

champ,

&

qu'iI

y

avoit uu im,rregue, le pouvoir

ceC–

C"ir entre les maíns des Cénareurs, qui ehoilitfo,enr un

chef pour gouveroer I'ér,t avec toutes les marques de la

digniré

royal~;

on appelloit le patricieo qui en étoit ho–

noré

i>lterrex .

C'éroit lui qui alfe,nbloir le peuple pour

I

proeéder

a

I'éleaion d'un oouv"" ·roi; mais Ca charge

ne duroit que cinq jours, a\J bout deCquels on en dé–

claroir

un autre,

ti

la

vacance

du tr6ne

n'étoit

p3S rcrn–

plie,

00

diCoit déc\arer

I'inttrre",

plutOt qu'élire: le

mor con

racré écoír,

;roJere inttrregem.

fI

ell vrai

eepen~anr

que les Hilloriens ne font poim

d'accord Cur la maniere donr les Cénateurs dillribucrenl

ClUre

eux l'exercicG de l'autoriré

Cuprcme,

dans I'ínter..

re~ne

qui rublifla une année enriere apres la mort de

ROlOulus. Denys d'Halicarna(fe a(fure que chaque Céna–

teur

fut

jnterrex

cinq

j

urs

de

Cuitl! . T ire- Live marque

que les

fénateurs

s'écam perragés

en

dixamcs ,

chaque

dlxaine

co mmandoit

3ltcrnativemeot durao[

clllq

jours;

mai~

qu'il n'y en avoit q\l'lIn de ces di. qui pon" les

marques de la Couveraioeté,

&

qui f7t marcher devaot

lui les liaeurs avec les hache,

&

les faiCceaux.

Le commandemellt de I'armée apres la morl de R o–

mulu<, fur prolongé pour un an . Ul eoo(uls,

&

le Cé–

n~t

nornma

pOur premier

illterrtJt

en.

CI~udius,

fils

d' Appius. Ce fUI

(iIr

la fin de cet

interre~ne,

que ce–

lui qui en fil le dernier la fonaion, .adre(fanr l. parole

au peuple eo pleine a((emolée, lui I;nt ce diCcours re–

marqu"ble: ..

EliCe~

done un roi, Romains, le Cénat

" y

eonCeor;

&

Ii

vous faites choix d' un prince digne

" de Cuc¡:eder

a

.Romulus , le Cénat le confirmera " .

Apres I'établi(fement de la réplIblique Cous les con–

Culs, quoiqu'il n'y ellt plus de rois, on garda le 110m

&

l. fonaion

d'i""rre",;

car 10rCque les ma¡:i(lrats

<l–

[oiellt ahCens ou morts , qu'ils ne

pouvoient

tenir les co·

mices , qu?ils avoien! abdique», qu'il y . voit eu quelque

dét311t dans leor . éleaion ) ou qu'en un mot I'érat re

trouvoir dans Qne eCpece d'anarchie, qui ne demandoit

pos oéanmoins qu'on VIOt

a

créer un diaateur, 00 dé–

claroit un

;lIterrtx

pris du

nombre

des patricioU5;

la

fonaion ne duroit aomme Cous la royauté que cinq

Jours, au bout deCquels on en créoit un autre.

11

convoquoir le Céoat

par

Con pouvoir , f.iCoit acrem–

bler le peuple pour I'élcalon des conCuls ou des tribuns

militaires 10rCqu'ils avoient Jie\!,

&

veilloit

i

ce qu'on

y procéd3t dans les regles.

Pendam le rems de Ca charge, touS les magillrnts ,

cxcepré les tribuns du peup!'. dépoCoieot leur amorité .

En elfet il ardva que I'.n

7c;;,

de la fondarion de R o–

me, ils S'o?poCerent " fonemem

iI

I'él.élion dtS eOIl–

fuls que

Pintan",

DO

pQuvant les y contraiodrc, on fut

obli~ó