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1 N T
bre des foos
3
"fex
qui
compof~'lt
11"
"erlaio
fy~eme,
on b<>rne au fli par· l1. le oombre des
j"l~rvall"
a
eeu~
que ces fUlJs peuvc:pt former eilJre euX.
De
(~)rte
qu'en
comb'naot ¡:Ieux
a
deUI
to~lS
les funs d'uo
fyllem~
quel–
c onque
011
ama prtcifemcm
t.QUS
les
;nuT'val/n
pof–
libles
d~ns
ce méme fyOcme: fur quoi
i1
rellera
a
ré–
duire (ous la
J1l"m~
efpece
~ous ,ceu~
qui fe trouveront
~g3U.f
'
L es anciens divifoieol
I~s
;n"rvall"
de leur mufique
en
;nttrvall"
fimples ou diafl emes,
&
en
;,.'"v.lla
compofés, qu'ils appelloiem
Jj'f/¿m<J
V,
~.J
m9PJ,
L es
;,,"rval/u
di! Arifloxeoe, diltereO! eotre ",ux eo
doq manieres;
,J,
~o
élendae: uo grand
inttrvall.
dif–
{<re aioli d'un plus petit;
2°,
eo ¡€Cooaoee ou en ac–
cord ;
&
c'dl ajnti qu'uo
i"t<rval/.
coofonoam dilfere
d'un d¡tronoant; 3°, .en quanrilé,
~omme
un
,interv al/e
{¡mpl.
¡PUO
in'ervall.
compofé;
4°,
eo ¡(eore . C'en
" inli
qu~
le§
¡",,,vall'J
dia1ooiques, ChrOl]latiques;
&
enharOloniques
I
¡:Iitrercnt eot'!! ,eux;
fO .
&
eofio, en oa·
ture de rapport, eomme
l'int"vall.
dom la raifoo peul
s'exprim!!r en Jlombres, difff!rc d'un
illter'Va/l~
irr31 !On–
Del ,
J~ par1~Jai
eo peu de mOls de toutes
e~s
dljfé–
rencc,s
~
10 ,
L.e plus pedt de tous
¡es
i,,'<rvalla
de M ufique,
f<1 oo
G~Qdenee
&
Bacchills, en le diere eohaqnonique ,
L e plus grand,
a
le prendf!! de l' extrémilé aigu.e du
m ude
hYP&rmj~ulydiell,
j ufql1'
¡\
l' extrémité grave de
l'hypodorien, Ceroit de trois Qéhves
&
uo ton; m.ais
comme ji y a une quiole
&
n)eme uoe fixte a retran.
c her,
C~lon
U:l
pa(fage d' AdraOe , cité par Meibumius,
rene
II
quarte par·de(fus le difdiaparoo, e'en-a·dire l.
dix-huitiemc , pouf le plus grand
;nf'f1Jollc
<ju ¡liagram–
me
d~s
G
f~es
:
2°,
Le~
Grees d¡vifolo!)t auilj , bien que nous, tous
la~
;nlervallo
en eoofoooans
&
di(fooaos : mais leur divi–
lion n'étoit pas la m"me
~ue l~
olltre ,
Voyez
CONSO–
NANCE , lis fubdiyifoiem
eneor~
les
;nt<rvalln
¡:onfo–
oans el}' d!!ux
~CpeCl!S,
faos y compler I'uoi(fon qu'ils
2ppellofen¡
bqmqpb."ie,
0\\ padlé de foos,
&
doot I'i,,–
t'T1,,,II.
~n
oul , La premiert: .efpeee
~toi~
I'aotiphonie
00
oPPQfitioo de fons quj fe ,airoit '
¡l
I'oaave ou a la
double
oé¡av~'-
&
qui o'l lOit propre¡nep¡ qu'uoe repli–
que dI)
mém~
fOJ), ¡nais pourlan< avea p ppofi¡ion du
grave
a
I'.igu ,
~a
feeonde erpece éroit
'a
paraphooie ou
furabonqance de fOo,
IOlIs
I~quelle
on comprenoil !OUte
cooronanee autre que I'oaave , touS les
int<rval!o,
di!
Théoo de Smyrne, qui oe
[001
ni uoi(foooans ni d!f-
fooans ."
. ..
.
3°,
Qqand les G rees parlent de fellrs di.{\emes ou
;nur"alt~,
¡¡mpl«,
iI
oe faut pas prendre ce terme ab–
folumem
~
la rigl1tur; ear le diefe mémc n'étoit pas feo
Joo
eUI
~X~rnpl
de tQmpoótioll; llJai¡
iI
faul t?"jours le
npporter au genre auquel
P;n¡ervall.
stap'?hq~e:
par
uemple, 'e remitoo etl un
ine<rval/.
fimple daos le
genre ehromatique
&
' dans le 'diatonique,
&
cQmpofé
dllns I'eqhª"nonique;' le ton
óC)
¡::ompoCé dahs '10' ehro:
matiq'le,
~
,fi 'llple da!]s le d,iatooique
i
Il<
'e ditpo m,t!–
m e ,
0'1
la tler.e ll)aJeure qu, efl eOloporée dans le dl3-
·runique, en ineomporée daos I'eoharmonique, Ainfi ce
qui ell
fyflellie,
dan. uo geore,
p~ut ~tr~
dia{\':me
dau~
I'autre,
Il<
r¡!clproquemellt.
4°,
ur les genres ,
divife~
fl1cceffivemenr le
m~me
télrae ' rde , felon le geore enharmoniqoe, Celoo ll! dia–
loniquc
&
r~l on
¡'cnhannoniquc, yous 3uret
trois
accords
rljfféren~ ,
qui,
3Q
lieu
de
trois-
intf r'llallu,
vous en 'dQn-:–
oeroO! n<!lf, Outre les eumpofidons
&
eombioairqns
qU''ln el)
p~ut
faire,
&
I~s
diñérences de tqus
ces
;ne.,.-
1Ja/ln,
qui vous en donneronr une
lnulc'tllde
d'aurres;
fi
VOlls
GOll)pare~ ,
par exemple , le premier
int.rvall.
de
e haque tétraeo rde daos I'eohannoqique
&
dans le chro–
rna';que ll)QI
fl'!\
rinoxclle , vo us aurez d'uo có¡é uo
~ uart
ou
u oís
dou"l.ierncs de ton,
&
de
l'a4 tre
un
tiers
OU
qu~tre ~ouzkmes ;
Or
i1
di
é videOl que les deux
cor~
des
aigqes
de ces
deuxint rrvalln
f~ront
emre elles un
;nurv,,~r.
'lui rera la
dltrs!reo~e
des dcux
pr~cédens,
pu
le
d04z,em~'
par¡ie 'd'un to o ,
'
..
",
f ,
Cet
~rpc1e
me meor " une pet;te dif¡¡reffi oo ,
Le~
A rí ftoxeniens prétendoient avoir bien fimp!itié la M ulit
!lue ,par leurs dlv ilioos ég.les des
in'.rva!ln,
&
fe ' mo–
qun1ent fqrt de tou; !es" ealeuls
d~
Pytha!¡ore,
11
me
femb)e eepeodant que tOllle eerre
pr~lendl\e
limplicité
p'élo~! !lu~re ,
que danl
le,
mOls;
&
que
1;'
I~s
I'ytha–
gOrlcle~s
aVOlt!lH un pCll mieux
emendu leur m:ii tte
&
la M lIl! He , i1s auroieO! biemÓt fermé la bouehe
~
leurs
:idvcrlalres."
,
.
~)thagore
n'avoi! poin¡ imagioé les rapports des fuos
qu'lI calcula le prem:er. Guidé par ' I'expérienco iI ne
it que teni,' regi{\re "de
fes
obCervati0l!s, ¡'\riLl¿:ene,
1 N T
ineommo.# de mus ces
c,)eul~, b~til
dans fa
t~le
UlT
fy rletne tou,! diff,érent,
&
¡::o.mme
sil
,ayoit pu change.
la na¡ure ,; fun
~ré,
pourav oir fimpllti.t! les mOls , ir
.'''Ut a \'oir li mplitié les chgfes ; mai, il n'en étoi!
pa~
aioli,
COIT¡¡)'l~
les rappom <les coníQonaoees étniem fimo '
pies, ceS <lelH Philofophes étoient d'aeeard
1iI
deOus .
Jls l"étOieot meme fur les premier« di(fooan,ees, qr i),
coo venoient ¡!galement que le ton étui,t la ditréreoee de
la quarte "
I,~ lluint~;
mai, "omroellt d"..rmioer déj 1
celle diflérénee autremeot que par le ,ealeull Ari(loxcoe
partoit
pourtao~
de-13
1
&
~t1r ~e
ton dont
i1
f~
,vamoir
d'igoorer le rapport, 11 b&,,(fo)!, par des addlllons
&
.des rerranchemells, tome fa doarino muficale, Ou'y
avoit-i1 de plus aifé que de
1~li
mootrer la fau(felé d"
Ces opéra¡ions,
&
de les cQ¡nporer
~vec
la JuOe(fe de
celles de Pythago,.? Mais, auroit
H
dit, je prends to)l–
jours des doubles, ou
de~
m'lidés, ou ,des tiers, cela eíl
plut~,
fuit que laus vos
tomm~,
..
os
I,mma
¡
v~s
01'.0/0-
m~l .
)e I'avouc::,
dlt
répondn
py(hagor~;
IpalS
4ites–
moi, cornment les prencz-vous
c~s moiri~s ~
ces
ttersl
L.'autre cut répliqué qu'il les emonnoi! oamrellemenr,
00 qu' il les prel}oit fur Con
moooe9rd~,
Hé bien , eOc
dit P)'thagore, emoonez-moi jurle l. quart d'un ton,
Si
I'autre eat é lé arrez charlaran pour. le faire,
Pyth~gore
cüt ajouté, maimC[)3nt entonne"l-moi
le
ticrs
de
C~
mE.
me
tQO;
pqi:) prouve1.-moi
q~e
vous ave'!; faír
~xaae
ment ce que jo vous ai démandé: ear ¡:ela efl iodifpen–
Cable pour la prltiqlle de vos geores , Ari{\OIene I'eilt
ineoé apparammem
a
100
monocotde, Si j'autre lui eut
enCOre demaodé ": ¡nais ell·iI bien
givif~
yotre
ll)0ng~
¡:orde? n)ontre? moi , je vous prie, de
quel1~
méthode
vous vous "les r"vi
i
eo mment
~tes-vous
veoa
:1
boue
d'y prendre le quart ou le tiers d'uo tou? ]'avolle qu'il
m'eO impoJ1ible de' voir ce (¡u'il auroi! eu
a
répol)drc;
ear de dire que I'ioflrumeo¡ avoi¡ é té aecordé fUf l.
voix, OUlre que e'eilt été faire le eercle vicieux ,
e~l"
ne pouvoit-jamais "onvenir
¡\
Armoxene, puifque 'ui
lI:
res feébtet¡rs eoovrlloiellt qll'jl falloi!
e~ereer
10ng-telTIJ
)a
yoix avee un iOlhumeO[ de
I~ d~rniere
ju{\e(fe, pour
veoir
¡¡
bout de bien entonoer les
i"'.,.vall,,
du üro.
matique mol,
&
du geore enharmQI¡iqqe : ' ... . .
Tous les
i"'<r,'aUn
de
f'ytha~ore
font
ration~ls,
te
déterminés daos ¡Qu,e leur ju{\e(fe
avec)~
derniere pré–
ci/ion; ma!s les moitiés, les liers
&
les qua,!s
d~
tor,
d'Arilloxel)e biel1
examin~s,
fe
tro~v~nl ~¡re
des rapporrs
incommenfurables qu'on ne peUt déterrlli,oer; des
in,.,..
<'41/' J
qu'oo ne peut aeeorder qu'avec le
fe~ours
qe
l~
Géomélrie , C'eU done avec raiC<,o que faos
~tre
da.
pes
des termes Ipécieux des Arillox éniens, Nieomaque,
Bocce,
&
plufieurs
~utres
hqmmes favaos en Mqfique,
001
pr~féré
des caleuls f.eiles
~
junes, a des figure,
embrouill~es
/I¡
topjnllrs iofidelles ¡:Ians la pratique,
)1 faut remarquer que ces raifoooerneos qui eQovien..
oent
a
la mufique des G rees, ne ferv iroieOl pas
~
g.lemellt
pour la "Cme, paree que tQus les foos de nOtre fy{\c–
me
s'~ccordem
par des
conlonnance5,
ce qui ne
pouvoit
fe, faire égalemer¡t daos
'e
I~ur, qu~
pour le feul genr"
dlaroniquc,
'
11 s'enfuit de
10m
cecí qu'Ari(loxeoe di(linguait . vec
raifon les
;11"rvall' J
eo ratiuuoels
&
irrationncls,
puif~
que , quoiqu'i1s fu(fe!1t tOUS rationnels dans le fylleme
de Pythagore, la pi
up~rt
des qilfooanees étoient irration.
¡¡elles dans
I~
(¡en,
Dans l• . mUliql!e a¡oderne 00 confidere les
;nttyval-
1<1
de plulieurs maoieres ; Cavoir, ou ¡;éoéralemem com–
me I'elpaee Oll la dHlanee quelconque des deux foos qui
compoCem
l'intervalle,
ou ft:uJetmt:nt
comIlle
cellt!s de
ee,s dillaqces qui peuvem fe nOter , ou cqfio comme "el–
les qu'on peu¡ exprimer eo
qq¡e~
fqr des degré< ditré–
rens. Sclon le prtmier fells , touce raifon
num~rique
ou
ÍQUlde peut exprimer un
;',¡.,.v411,
mll lical, Tel ell le
eomma; ,els feroiem les dieres d' Ariltol:ene, L e reeond
s!applique aux reuls
;'¡I<rv;'I/tl
re~us
dalls le ryl1emo dct
noue
mu fique,
donr le moindre eH
le
femi-ton
milleuf.
ex primé rur
I~'
meme degré par un diere ou par I\n bé-
1)101.
VoS....
SE' U-TO>l. Le trojlie,"e leos fupp"li: oé–
eeUaire1J1ent que!que di!fé reoee de pOlitioo, e'ell-J-dire ,
un ou pl u(¡eurs degrés emre les deux fons qui fo rmeot
1';I1" ' ,,;all. ,
e'elt le ucrnier lenS que ce mot re<; i, danl
la pratlque, de fOrte que deux
;nterval/a
égaux, tel$
que iOl1t la fauffe quinte
&
le ¡ritoo, portel\! pourtaot
des oOms 'ditr¿rel1s, fi I'uo a plus de degréi qU" I',utre .
N
ous
dI
vifo[ls, CQrnme faifoient
les anciens , les
inl~r
..
valla
eo confonans
&
'di(fOIIaOS, L es (oolOoanees
[cml
parf.1ites óu imparfaites .
Voy,z
CONSONANCE, L es
d'¡¡onances fqnt !elles par leur nature, ou le devieooeot
p. r -accidem,
11
o'y a qlle deux
;l1tu valla
di(fonans par
leur nature, favoir la Ceconde
&
la fepUzOle , I:n
y
coro.
pre-