1 N T
d'eIp~dier
des ordret 'UI
g~n~raoI
auY palatins,
&
20][
tlHolles, poor veiller • la garde des forlereLTes, del
ch~t""UI,
&
des fromieres de
la
rc!pobhque; de donner
des
pa/Te-port' ao x mininres élrangee< qoi Conl chargés de
-venir
né~ocier,
&e.
L o rCque
la
diete de Pologne pour
I'éleélion d'on roi ell aflCmblée, le primal
inter-roi
ex–
poCe
iI
la noblelfe les no m s des candidats,
&
lem fait
,onnoitre leo r mf.rile; il les eIhorle :\ choifir le plus
dig ne
&
apres avoir invoqué le eiel, il leor doone Ca
bénédi&ion: .pres quoi, les nonces procedeol , l'éle–
a ion . Le primal recueille les Cuffrages ,
il
monle"
~he
val,
&
demaode par !Cois fois fi 100t le monde ell con–
lent,
&
alors
iI
proclame te roi .
INTERRUPT ION,
r.
f.
(]urifprud.)
ell Peffet
de quclque aae 00 circonOance qui arréte le cour de
la prereription , ou qui !Couble quelqo' on dano fa poC–
femon.
!l y
a
eerraines cireonnances, lelles que la m innrilé,
qOl
interrump.,,,
la preCcription Cans aucun aae judici:íí–
re ni extra-judíciaire .
Le reouble de fait ne forme pas une
i,,"rruption
de
la po/Temoo
&
preccriPlion, mais bien le rrouble de droit,
e'en-a-dire 10rCqu'il y a une demande judiciaire; car un
limpIe .éle eIrra-judiciaíre ne forme pas one
i"term–
ption
civile.
L '.élion en déclaration d'hYPolheqoe eO aum oppel–
Ue
;nterrupt;on . Voyez
H YPOTHEQUE , POSSESSION,
PRESCR IPTION TROUBLE .
CA)
~
INTERRUPTlON,
(Bella- L cttra.)
figure de R hé–
tonqoe, dans laquelle l'orateur ou diOra;t par un Cemi·
mem plus violem, qui s'éleve Cobitemeot .u fond de
fon ame, ou homeo x de ce qui lui reOe
a
dire
s'in–
'<Trompt
lui-meme
&
Ce Iivre
a
d'amres idé... '
711
v~ux
'l/U
i~ I~ fl¿i~;
hl
"j~lI,
ríe"
1ft
m'arrhc ;
AIII]~J ,
n'tllVlons
pluJ [on
indit.fuconqttiu:
R...1l~
fur lui fa ca¡.tivc hende [&n pouvoir;
rUJonJ: ""aÍJ
Ji
'intrat inJ1ruit
á"'tl
Ion ¿.-va;r,
..
Si la foi Jan.s fon cCl!Ur
rttronv~;t
fJUtlt¡IU
placl!,
S'jl
7Jello;t
n
mes pi!s me
demande,- fa
~rI"(,
Si
[0111 mel /ois , amour,
tlt
pON'lJoiJ
/'
(~.la.{(r,
S'ilvONloit ... maiJ I'ingrat
tU
'lunt fJtu
m'oMtrager.
Ces
;1Iterrupt;OnJ
On! beaucoup de vérilé
&
de for–
ce;
il
di
impoflible
a
la pamon, 10rCqu'elle eO enre–
me, de Cuivre uo long enchalnement d'idées : le trou–
ble de l'ame pa/Te dans le diCcours,
&
il Ce briCe
&
Ce
décollt .
INTERSECTION,
r.
f.
tcrme de G/ometr;e:
on
appelle . inli le point ou deux ligo.s, den. plans,
&e.
fe coupent Pun Cur l'aurre.
Voyez
LIG Nt:
&
PLAN.
L';nterfoa;on
muroelle de aeox plans efl une ligne
d~oite:
le centre d'un cercle ell dans
!'imerfea;on
de
tleux de Ces diamelres; le point central d'une 6¡¡ure ré–
guliere ou irréguliere de quatre c<'>té" eO le pOlOt d';,,–
terfeaian
de
Ces
deox diagonales.
Chamb'rJ .
(E)
INTERSTICE ,
f.
m .
(']TlrifprHd.)
Iigni6e
l'i"ter–
'Jlllle
de tems que la loi Yeut etre g.rdé entre delll de–
grés ou ord res.
Les degrés obtenus
C3ns
oblcrvcr ces
interfliru,
fom
ce que l'on appelle des degrés obtenus
per
fall~m.
Pour Ce fai re promouvo:r aux ordres Cans )(.rder les
¡1Itcrjlieu
de droit, il faot obrenir une diCpenCe de Ro–
m e, appellée
(;rtra t''''pora. (A)
INTE R-T R ANSV ERSA 1RES,
011
PETITS
TRA NSVERSAIRES,
(Anatomie .)
oo m des muCcles
IÍ–
toés <l1Ire les apophYCes tr. DeverCcs des vonebres: il.
vie~oent
de la partie inféticure de l'apophyCe tranCverCe
d ' une vertebre, &
~'inrerellt
:t
la panie Cupérieure 'de
l'arophyCe traoCverCe de l. venebre Cuivante .
NTER-TRANSVERSALE5 DU C ou,
(A~at. )
ce font cerrains muCcles fitués entre les apophyCes tranC–
"erfes des vertobres du
GQU;
Hs fervenc
3lH
divers
lnOll–
TOmens de l. tele,
&
Co nt de méme fi)(ure
&
de
m~me
¡¡r.ndeur que les inter-épineux du cou.
Voyez
INTER –
EPDIEUX .
INTERVA LLE,
f.
m.
(G,·am. )
diflaóce, eCpace
qui efl entre deu! extrémités de tcms ou de lieux .
Vo–
y.z
DISTANCE.
Ce mot viellt du latin
¡nterval/llm,
qui ne lignifie .u–
tre choCe, Celon 1fidore, que
fpatillm ;nter foffam
&'
II1l1rUm,
Cllrre
le
fo U'é &
le
mur;
d'autrcs
remarquent
qoe les pieux que les Ro rnains plamoiellt dans leurs bOl1-
Ievards , étoient appellés
valla,
&
l'eCpace d'emfe deux,
¡,,'er valla. D ia. IIY"'.
&'
CbambcrJ, (G)
.INTER VA LLE ,
(Art. milit.)
Ce dil dan. I'art
Olili–
t2tre , de l. diOance ou de I'<cpace qu'Otl lai/Te ordinai–
remen¡
eOlre les troupes placée, en ligne ou
a
c<'>té les
T..,,. VII!.
1 N T
)lnes des turtes . On le dit auffi poor exprimer l'eCpace
qui efl entre deuI Iignes de rroupes , eoil eo bat1lille ou
dlns le camp.
Vo)'r>.
DI5TASCE .
A in!i, 10rCqoe de, Iroupes COnt en bltaille, la d·O.n–
ce d'uo bal3.illon
a
un
aUlrc
fe nomme
l'iJtur1JaJ/~ d~s
b. tai/lons.
11 en ell de
m~me
pour les eCcadro""
&
pour la difl.oce de l. premiere ligne • la feconde.
L',,,urvafle
des bal. illons
&
cclui des eCcadrons, efl
ordinairemem ég;al au
fronl
de ces (raupes ; lnais
iI
ar–
Tiv. de-la qu'une armée médiocre occope une recs-gran–
~c
é¡endue de front,
&
qpe les dilférenres parries dI'
1 armée COD! trop
éloi~nées
les uoes des 3utres , pour
pouvoir Ce Coulenir réciproquemeut.
Vo)'ez
ORnRE
DI!
BATA ILLE
&
AR~IFE .
Poor donncr une idée de cc:s
int~r'ZJallu ,
on de I'ar–
rangemem des bala;lIons
&
des eCcadroos de la premie–
re
&
de la fecunde Jirinc d'unc armée ,
ji
ÚU[,
) 0 .
Concevoir que tomes:
c~s trOUp~S
font rartgécs fut
une !)leme
&
Ceule ligne Cans aucuoe ditlaoce .
2
0
.
Qu'on fa(fe marcher en-avao[ la moitié,
m3is
de
maniere qutalrcrnativemcnt une [roupe s'avance,
&
que
eelle qui la touche immédiatemellr, par eIemple
a
gau–
che , demeure
a
la
m~me
place ;
&
que ce'le qui tou–
che la gaoche de cclle-ci, ¡'av.nce aulJi,
&
ainli de
Cuite .
11
réCult..a de ce mouvement deux ligocs de troupes,
dom les
intrrval/cs
de la premiere fe trouveront oppo–
fés aux troopes de la Ceconde,
&
ces
inurval/es
Ceront
égaux aut fro ms des troupes .
Ces
intnval/cs
om pour o bjet de lai/Ter p.ifer l. pre–
m iere ligne,
Ii
elle Ce trou ve
obli~ée
de plo yer derriere
la Ceeonde C. os déranger I'ordre de cerre Ceconde ¡igne,
qui fe trO\1ve en état
d'arrécer
\'cllnemi,
pendam
que
la premi..e Iigne Ce
r.lIie ou Ce réforme
a
couven de
la Ceconde .
M.isceue confidération ou cet ob]et ne
• paroit pas exíger que les troupes ' yen! des
¡"Urv4Ilu
égaux ;\ leor front.
U
oe troupe qui Ce retire en deCor–
dre n'occupe p.s le
me
me front, que 10 rCqu'elle el1
rangée en ordre de bltaille; aioli elle peur s'écolller par
des
i" urv.//es
moindres que Con front.
11
Cuil de·)¡\ qoe
les
i"ter'lJallcs
peuvent etre plus petirs que le frol1l des
troupes; ils le doiveOl
m~me,
Ii
l'on
VCUI
con!idérer
qu'un toot élaor d'aolan! plus Collde que toures les par–
ties Ce tiennent enremble,
&
qu'elles s'aident mutuelle–
mene
1
l'arrnée aura auffi plus de fo rce ,
. lorfq u~
les trou"
pes
~ui
la cumporenr
Ce
trOuveroor mOll1s élolgaées ou
moins Céparées les uoes' des 'ulres . Cerre obCer"artoo
a
dé]a élé faile par de tres· habiles ¡;énéraux. Feu M . le:
maréchal de PuyCegur ne prel'crit dans fon
tra;11 d.
/'
Art
¿.
la guerrc,
que dix toifes pour
l'interva//e
des
baralllons,
&
li x !oires pour celui des eCcadroos .
11
prc!–
leod que ces
intcrval/cs
fo nt plos qlle CutE rans ,
&
m~me qu'il Ceroit
i\
propos de faire combattre les troupei
a
lignes pleines,
c' en -
¡¡ -
dire Cans
inurua//es. Voy ,,:.
AIlM É E .
A Leulc en
1691,
&
a
Fredelingue en
1702 ,
la ca–
valerie
fran~oiCc
o u la mailon du R oi , battil les eooe–
m is qui é!Oient rangés en lignes pleines:
i\
Ramilly les Ii–
gnes pleines des ennemis baltirem les Iigoes taot pleilles
que vuides de la cavalerie
fr:tn~oire;"
mais ces excm–
"
pln
ne
protlv~nt
r;en,
dit l'iUunre maréchal de Puy–
" regl1r;
ca,- aulrr
rordr~
de bata;/le,
il
J
a d'aulreJ
parties t¡ui
dal1s I'all¡on doivent
con(ollri,. en
méme
::
tems
pour
d~nHer
la
'Villa;re,
&
qui.
o»t
manqul
tC
"
cellX
t¡u; avoient
/'
tl'Vanlage
de la
Ilglu
plcine lor[–
" 111'ils ont
bl
baltlls por des eroupes
rangleJ
avec
da
" Intcrv311es ".
.
.
~
L ' ,"teruall.
de< rgnes de troupes en bat1llle
dOt~ ~rre
d'environ IJO !Oires ; mais dans le combal l. Ceconde:
lignc doit s'approcher dav.mage de la premie
re ,
pOlir
~rre
plus:; ponée de la Cooteoir.
.
.
A I'égard de
1';1ftcrvall.
ou de la dlflance
qut
et1
entre les deu:.: lignes dI\. camp, il faut la reg ler l'ur la
pro fondeur ctes camps
d~
b la;1I
lOS
&
des eCcadrons.
Cene profondeur
peut
eue
éval uée
cnviron
a
120 roires;
il faut auffi un
tCp.celibre en-avaot du terrain de la
Ce–
conde Iigne, poor qu'elle puilTe s'y porter en bl laille.
011
peul e(limer cer eCpace de
~o
toiCes ou environ:
ainfi
l';lturvalle
du fron t de bandtcre de la premiere li–
goe a celui de la Ccconde, [era dOllc d'environ IjO toi–
Ces,
ou trois cens pas; le pas élaot complé
a
la gueHe
pour une longueur de tmis piés.
INTERvALLE, '"
M uJi9"e,
ell la diOaoce q'0'i1 y
a
d'un Con
a
UI1
autre, du grave
a
l'aigu: c'dl to ut l'eCp.–
ce
que
)'un
des deux
aurnit
a
parcourir pOllr arriver
i
1'uoiifon de I'autre . A prendre ce mot en fon fens le:
plus élendu, il efl évideor qu'il
y •
une in6oilc!
d'i,,–
tIT1Ia//,, :
m.iscomme en Mulique, on borne le nom-
S
s
S
s
~
bre