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IN T

efpcce. TI s'en

r.ut

de beaucoop aulli qu'ils a"em one

apparence uniforme dans 1<s an;maut de différeOle erpe–

ce.

Les

inuflin¡

n:c;oivcm lears

nerfs

de ceo); de I'e–

flomac;

i1

lenr en vent aolli du gr3nd

pl<XIIS

méren–

t<!riquc , qui doolle des bronches

a

touS les

i"tdl,ns.

L es

aUlres vaitreaux

de>

in:eflins

«mt les condui" Iym–

phatiqoe, & les veioes

laél~es.

Voy.

LACTfE

&

Co

N–

DUIT LYMPHATIQUE.

INTESTINALE: FIEvRE,

(Mida) feóris i",,–

flillalis,

nom donné par H eiacr

a

une epeee partieulie–

re de fíevre que quelques'uns nomme"t ma1-il-propos

mlf.ntl,i'lue,

&

que Sydenham appelle

¡eóris nova.

El–

le n'ea cepend. llt pas nouvelle dans le monde.

C'ea

une tievre oigue, 10ujourS aecomp3goée de di.rrhée fa-

1umire,

ti

qu'jJ ca dangereux d'arreter; certe 6evre n'é–

roit pas inconnue

:l

H ippocr:He,

aUI

Grec,

des dcrniers

. iges,

a

CeHe,

&

parmi les modernes

iI

Duret, Sen–

oert, Forellus, Riverius, Etmuller, Baglivi, Slahl, H )f–

fman,

&

Lancili; mai. lis en one parlé imparfaitemen l

a

tous égards.

La plupArt d'enlre eu. I'ont mire

3U

rang des tievres

mali;Jnes,

a

co"Ce de la violenee de Ces (ym¡>tomes na –

turds, ou occalionhés P!V'" un man \1llis

trajtem~nt;

mais

c'd}: plmOt une rorte

de

fi evre

db rrhédque , done

le fie·

ge

en

dal\S les

;nuflI1lJ,

ou

du

moios

dont

1:1

matiere

ca plus cOllveuablement

&

plus rarelOent <!vacuée par

ecue

voie

que par

toute

2\1tre

o

L es Cympromes ordinaires car.éléri!liques de celte

efpece

de fievre, fOllt de fré ql1ens fríffons,

qui r('vien·

JleO[ irrégulieremeur

par imervalles

au CO'TI tnen cement

de 13 maladie; la lang"e ell teinte de Cdletés d'uu jalloe

noirhre; les hypochoodres (on! dinendlls,

&

«>uvent dou–

lourelu; le malade éprouve de fréq uens trembkmells

co dormanr; 13

t~te

&

le col Coufirellt aulli; la diar–

rhée

d'une tres·mauvaife odeur, accompagne toujours

cel étll ; les urin<s

fOll!

trOubles,

&

dépu[ent un (édi–

mellt bourbeur.

A ces [ymplomes, fe

joign~nr

quelquefois de violen–

tes anxiél<! , de grandes douleurs d'enomae, d'hypo-

.

ehondres , une

vive

chaleur

int~rne,

des uembl t: mens

convulfif., des CnubreCaut. de tendons, la prnnradon

des forces, le hoquet, les fueurs froides,

&

autres tri–

nes préCoges de la mort.

L a mc!lhode « " . rive rejerte les éehauffans, les ftldo–

ritiques, les ca,hartiql1es,

&

m~me

les di,ph" rét ques ;

~lIe

ado pte les

minoCJtifs, qui flperenr j(.ms vh )lel1ce

&

fans irritatltln, elle exige les boiffims délayames, lubré–

tiamcs, adouciífllJtes,

d'org~,

de rzruau, d'avoin¡;:

&

an·

tres (emblables, le nitre, ks a[ce(cens tirés des vé"é–

laux,

&

de leurs groines. L es émétiques

c.'ll!

lIécelfai–

res, lorfque des envies de vomir accompagnent le C,-,urs

de ventre . En un mOl ,

i1

taut détacher, éva uer,

&

corriger entieremen! le, humeurs dép!, vées

q ~i

Ce po,–

tent

daos

l'dlomac

&

daos

les

entrallles:

lnalS

commc

IJI cure de celte maladie en la

t,,~me

que celle des tie–

Vres eathartiqucs

&

fiereolares,

voye'l..

ces

dt:ux

ml~t),

on no",

Comme~

enllé, dans de plus grands détalls.

(D .

J.)

I NTH RON IS A TI ON,

r.

f.

(Gram.

&

Hífl. )

I'entrée d'un

pr~lat

en polfellion do Ion fie¡;e

épiC~opal

.

JI

T

avoit autrefois en .

ocient

des

dr,?its

d'~nl,!roIlVa­

tiu,,;

c'étoicllt des boark-s d'argen! qUJ fo dlltrrbuo!ellt

. au

p'Jriar~he

qui o...,il nomm<!

&

3UX

év~ques

qm •

voient e<!lébré la conCéerátion . Le concile de Latran

tenu en 1179 abolit cette fimonie.

¡JJthronifatíon

Ce dil ellcore d'une partie de la céré–

moni~

du couronnement d'un roi;

c'<lt

le moment

ou

le

Couverain couronné

ro

place fur le th",ne . La prlere

qui Ce

f.il

alors, ea appellée le di(cours do

I'i",hron,fa–

tion.

INTIENGA,

r.

m.

(Hifl. "at. )

petit animal qua–

drupede, qui (e trouve en Afrique

&

fur'toUt dans 10

royacme de Congo . Sa peau dI Ji belle

&

rache,é. de

c ouleur

fi

vives:, qu'il 'u'ell

permis

qu'aul

rlJis de

Con–

gu, aux p,ineel de l. famille royale

&

.ux grands q ue

le

roi veur dirlinguer, de porter cene fOllrrure .

el!

010-

narque en fait des pr<!iens aUI autres prinee. fes valfauI ,

(1)

J'ai peino

1

croirc que

¡'¡llneur foit

perfuadé qu'il

y

aie p.3rmi

~t": r:1l;:;:t~ .PO¿~C~éb:~~ r~(re~~~ ~~Dlt~~~~~c.e p~~~!elli~~t!:f~u:éJ~~~~

teut eft.

Be

reroit ,

,'i!

avoit l'"utorité en main. un

Ttli

intolé_

nnt dolO! le (e,u--dc la définition mE:rne . qu'il en donne.

Nou.

fuivronl

pat..a

p31

ce que

...lit

1.1.\05 tl>UI

¡'an ide

t."et

¡mo.

ter.1nt cen(eot de I'intuléunce " Si une paffion avt:uglc nI!

I'eur

empotu~.

iI

auroil (,'lnl lIIoulc commencé rar la .JiA.¡ndlon qu'íl

fait

f

lit

clolln6. enfultc fa

d~6RidClD ;

mai.

Jl

élOil trap

agit~

POU(

IN T

qui s'en trouvent tres-honorés. Ce! animal vi! toujours

(ur les ',ubres ,

&

meurt pea 3p'rcs avuir mis pié 3 lerre.

INTIM i\TION,1: f.

CJurtfprud. )

Ce preod qttel–

quef.,is pour tour aéle jodid3ir., psr lequel on déclare

&

Ilotitie une proeédure

a

quelqu'un; mais

i1

Ce prcnd

plus ordinlirement puur I'c:xploir

dtilffi~nari

JO

qu'un ap–

pellane fait donner

;l

celui

qUI

a oblenu

~ain

de cauCe

devanr le. premiers jugo<, pour voir réi'ormer la f"n–

lenee por le Juge (upé,ieur.

Suivant I'andeo nyle qui en eneore ulilé

d ODS

quel–

que.)

provinces,

on

éccivoit

Q

;lIt;mat;Clíf

pour

dire

afJ~C

;nlÍma/iCln"

FoJ/é ;nt;mtJtioll,

c'erl

lorCqu'on

intimt

(ur un

3ppel

quelqu'tln qui n'a pas élé partie daos la Centenee.

L'ordonance d. 1667 porte qlle les

f ol/u int;,,,..

,i.,,,

Ceront

vu,dées

par

}'avis d'lJn

ancien avocat

o

f7oy'~

le

ti,.

6.

ar<.

4.

Voy...

ci-apre,

INT

IMÉ .

(A.)

INTIME, a j.

(Gram.)

iI

Ce dir nu phylique

&

au

moral " Ces

corps eont

r

a8:ent une uoinn

intlm(;

alors

ji

ea

ryoonyme

a

/troie

&

pruf.nd

.

lis Cont

i",i",o;

ils

vivent dans

13

plus

~rande

;nt;m;tl ,

c'efl-n-dire

qu'ils

n'onl ríen de caché ni de (ecret ruo pOllC I'alltre .

IJ

en

cnenre relarif 3 l'iméricl1r

o

C'eCl

quelfoii

un litre;

un

cnnfeillcr

;nt;mt

de

I'empereur .

INTIME', .dJ.

(Jurifprttd.)

ea

celui au pro til du–

ql1el a élé rendue la Ceneenee dont

ea

appel,

&

qui en

rouden! le biell jl1gé conHe l'appelJallt.

e l?

mot viem

dll

ladn

;lItimar~

qui figni6e

dlclar(r

&

dln'lnc~r ,

paree qu'anciennement l'appelJant ajournoit

le ¡n!'e pour I'obliger de venir Coutenir le bien jugé de

la

fc~tence ,

&

0 1'

;ntim(Jit

la

panie,

e'efi-a-dire, qu'on

111i

dénol"lyo;t l'appel ;

anj" u~d'hn! l'o~

n

'ajour.ne

plus le

iuge, mnis felllemenc la part

1

e qm a

oorenu

g!1m de cau–

(e eepel1danr le"llom d'

intiml

ell demeuré

a

cetle

~artie_

'D ans le ' appels eo'mme d'abus des Cenrenees rcndues

a

la

reQll~(e

dn promoteur, 00

;ntim~

I'év.!que;

&

dans

UI1

appel ordinaire d'une Cemenee rendue

a

la requele d'un

prncllreur fifcal, on

;nt;nu

le fei.glle r.

En proces par écrit, c'ell

a

I'int,ml

a

rapporter la

~rolre

de la Sentence; mais dans les appellations verba–

les, c'en

3

l'appellol1t.

A la

~rand'chombre

dn parlement, I'avocat de I'ap–

pello", fe met en face des préfidens; celui de

j'mtiml

ea pres du banc des eonCeiller c1ercs; eependam la pb–

~e

de I'appellam ell regardée comme la prcmlere,

&

luí en

dOllnée

parce

que

c'ell

lui

qui

failh

la

cour; e'.;¡ft

pourqutl¡ quand un prince clu fang Oll nn dllC & pair

ea

;1ttiml,

&

que I'appdlan r

n'ell

pas

dll

lneme

rang, ¡'a_

vocar de

I';n";ml

plcnd la place

un

fe

lnet

o rdinairClnent

celui de l'appellam, qui ca ce que I'on appdle

in luco

mOllJrHm"

bn appelle

ful/emmt intiml

celui qui

ea

i"timl

(ur

un appel, quoiqne la fentenee n'ait pas élé reodue avec

lui.

f/ljyn

<i-devane

l NT IMATION .

(A)

• INTIMID ER, v. aél. (Gram. )e'eaémouvoirla

craime daus

('ame

de quelqu'un " On

intimide

par

l'i–

mage d'no

dan~er

réel o u d'nn danger limulé; par des

menaces férieufes

Oll

fdntes"

()n

intimide

aif~ment

des

ames foibles.

lJ

n'en guere moins facile de jelter la fra–

yellr

dans

ceUI

qui Ollt l'im3ginat(on vive. lis vOJcnt:

rOUt ce qu'on lellr \'cut montrer

&

quelqllcfojs

au-dela.

S'ils [ont doués d'un grand jugelllem, I'imprellion palre,

Ienr ame Ce ralfu re,

&

ils n'en

C"nt

que plus ferm'e• .

En effel, quel1c [ecoulfe plus violeme pellt-o,! leur don–

ner que' celle qu'ils onl reoyne! quc1s [peélres a leur prl'–

Center plus effrayans que cenX qu'ils Ce Com faits!

INTI TUL E' , adj .

(']1triJpmd . )

fignifie le titre

&

les

qU:llil és

d'nn

acl e : on

dit

l'intitull

d'flJl

;HV~H"

liare

e'en -a~dire,

les qualités des pallies comparantes,

&

le préam bule ql\l PI écéde la deCcriplion des effets.

(A)

1N T O L E'R A N CE,

r.

f.

(Morale .)

Le mot

in–

tollrat1ce

!"cmend

COlTIlTIunément

de

cecte

paffion

féroce

qui porte

i

haYr

&

a

per[éeuler ceu x 'lui (ont dans .I'er–

reur . M ais p,",ur ne pas confondre des choCes fon dlver–

(es , il fatI[ dillillguer deux

[Orles

d'intollran",

l'écc1é–

fia1lique

&

la

ciVI[e. (1)

L'iHto-

pouyoir fe modérer. Ses idéC5 ont pa.llé de

C:'\

plume

i

1'imprimcar

f.lns

l~

mtdiQtion de

13 réftexion " C ....nIiJéron'

le.

paniC5

de cet.

te définition eeHe que

(On

cll1hou(i:.fme nnu. l'a,

Jonn~e,

&:

pour

nc

point nou'

óur8ter :.

dC:I controyerlcs

(uuer.Haet,

pa(fons (ur

ce

qu"il

dlr de:

¡Oimolt!rance ecdéfiaRique,

Be

fi~on.

noul

~

(f!j

opi..

nion.

(Uf

I'iotolérance

civile

Ne voyez.

VOUI

p:.s , Monlieur

¡'Encyc\oréJifte.

que ¡'intolüan..

ce civHe (eUe que vous la définiífez n"cxiRe

roínt .

&

que voo.

combane", un phan(6mc I .olÜez.

.ou.

reconno1trc

v6tre

erreur

t

..