1 DO
Epiaetc. ce mQdele de rélignation
&
de palÍence.
cet
hOI~
me li
~ran4 d~ns ~lI1e eon~-!ion
Ii
ba([e, oe par–
le Jama's que d un feul Dleu: VOICI )lne de Ces maxi–
mes. " D ieu
ro'a
eréé, D icu eJl au-dedans de moi;
je
" le pone par-toot; pourrois-je le fouil)er par des pen–
" Cl5es
obCccnes , por dos adioIJS injuries par d'infames
" <k
:r.rs?Moo devoir eCl de
remerej~r
¡Dku de tQue,
., .de
le louer
~e
toue,
&
de ne ce([er de le beoir qu'en
"
eem.ntde VIYre ". Toutes les idées d'Epiélete rou-
leD<
fur ce principe.
. .
- .
,
M~rc-Aurel.e,
aum gran4 peut-etre fur le trOne de;
1
emp~re
n .ma.m
qu'Epiaet~
d'lIls I'efelavage, parle Cou –
vcm
a
la vértté
~es
<lielpt, Coit pour fe conformer au
lang3~e
re<;:u,
f~it
pour ex;primer des ""es mitoyc;ns en–
tre I Etre CuprenW
&
les hommes.
M.i~
en combien
d'~ndroits
ne fait-il pas voir qu'il ne
r~cori"oJt
qu'uC¡
I?leu élcrnel., inñní?
N Q/re o»[e,
dit-il,
tft
JtlU
éma1!'f–
tlon de /11
atvi".,tl;
mu tl1fa'lJ , mOl? corps, mu t{pril!
~/tnntnt
de
DUH.
.
Les ¡¡¡torcieDs , les PI.tolliciens admettoieot une na–
ture .divine
&
uoivc;rfclle¡
I~s
E.picllrieL1S la nioient; les
pon{lfe~
ne
p~rlQieot
que
~'un
.feul I?ieu dans les myCle –
res
¡
oq éto!ent done les
,dolatres?
!>u
re,,~, c'~cl
une des
gr~n<les ~rr~urs
du Diaion–
!l'WC
d~
¡yIoréri, de dire que du temS de Théudofe le
lcune,
I1 ne reCla plus
d'íJolátreJ
que gans les pays re –
Qulés de
l'
Afie
&
d~
l'Afrique:
II Y
avoit dans l'halie
beoucoup de pellples elleore gentils, méme au feptieme
(jecle: le nord de l'Allemagne
d~puis
le Vezer n'étoit
pas
chréti~1l
du tems de '
C~arlemag¡'e;
la Polo¡tlle
&
tout le Septenlrion reClerenl
lon~-tems
apres lui dans ce
qu'on apP_l\e
idoUtrie:
la moitié de 1!l\frique, to us les
r oy.aumes au
d~-lii.
du q.nge, le Japon, la populace de la
C hlne, eent
t¡qrd~s
de Tanare' ont
aO'lC~rvé
leur !ln–
cÍell eulte:
11
~'y
a plus
~u
f;urQ?e
que
quelques lapons,
quelques JamoJede" guclques t.ngres, \lui ayem perCé–
véré dans la reliJlio,n de le urs ancetres.
Ar"de de fol.
D E VOI-T.AIRE .
Voyez
OI\ACLES, Rl':LIGION, SUPER–
STI1"\ON. SACRIFICES, TEMPLES.
InqLoTHYTES, f.. m.
('rhlolog.)
e'eCl le nom
que
S.
Paul do,!ne al\x v'andes o,ffertes
a11'
idoles, &:
que l'o n
préC~m"itenrl\ite
'Ivee cérémor\ic, t.m aux pre–
tres
<I'I''1UX
am/laos \ qui les I11"ngeoiem couronnés.
II
Y
CUt entre les premlors ohrétiens dirncult(! au fU let de
la
m~ndu~alÍ"n
de
ee~
ídolotkytu,
&
'da,ns le eODcile de
J
érllla lem 11 leur fut ordonné de s'en abClenir ,
ce~en
dam eorome les viandes qu/ étoiem offertes aux idoles,
ét? ieot queiqllefolS
vcndu~s
'Iu marché,
&
préfentées en–
fUlte aux repas des chré[i<os, los plus Ccrupuleux n'en
v oulQieut 'pas , quoiqu'ale>r' ce ne filt pll\s un aae de
religion .
!i.
Paul
con(ult~
Cur ee!te queHio.n, répo)1dit
:\u¡; Coril1t11iens que l'o r] Pt1 pouvoi[ tnal\l(cr, fans s'in–
fo rmer
r¡
c\'tte yiande
..voit
été offerre
2UX
idoles ou
11° 11,
eonrvu que cela 'le g'lllsit pOint de' Icandale amo
fo'ble~.
C ependant l'urage de ne puint martger des
íd. ,
lo,hyte¡
a Cnbliflé- p'!rmi
Ie~
chrétiens ,
&
<tans l'apoea–
lypfe
ceu~
de Pergall\"
Cope
repris de ce. 'l.u'il y avoit
parllji
eu ~
des "ens qn! faUoi.enr manger des viandes qui
a VP.Íen\
€'é
offertes anx i<lo!es. D ans la pril\l:tive ég!iCe
iI
eH défendu aux 'ehrétiens, parpluoeurs canQns des eon–
eile" 'de manger des
id,q(o~hytes.
Allor.
j.
1
r..
I .
Corínth.
j.
8.
/(p.talyp(.
2.
IDOt-¡-MOULL\,.
r.
m .
(Botan. cxoe.)
e'en le
nom ma,labare
d'\l.n~ ~q,ecr;
de prunier des I"des orien–
tales }.'lue le;
B?tanl ne~
appellem
prunus
in,d{~
.. , frrtllu
~mJbl "a~o.
py riform" fp'i1.ofa, racem ofa,
ce 'lUl filffi t
po~~
l.e diClinguer des. a\\tres pruniers;
ajout~z.
qu'iI s'é–
leve jufqu'a la hauteur d« loixallte
&
dix piés;
(1
eCl dé–
eri, dam
1.'
H ort. malab. parto IV . ,aJ,o
18.
p.
,\~.
(D.}. )
(P.R,.I\
(Glog.}
ville de Suede, capital
e
de la D a-
1t~arlie\
t\l,r la
ri,i~re
d'ElfiIl3m: preCque tuus les ha–
bitaÚl\ trav'illent 'aqx
i~il1es
&
aux furgcs.· ' .• - ..
IDR1A,
(Glog.)
'{,n~
d'ltalie dans le
p..;(Q.t\~,
au,
C\>lWé
ge Gnrit1., avec un chhean. C eue ville, céle–
b,l' par fa m ille de vi!·-a.rgenr, appartient • 1" - maiCon
IV
!\\Itriche; elle eCl de tous cOtés emourée d<} monta–
gll.es, ii.
7
lieue~
N .
E. de GoritZ ,
10
N .
de Triefle .
I,~ng.
3 1.
3 ) · lnt .
4<i·. 16.
L~
riche mine de vif.argem que eette ville po([ede
dans
Co!!.
propre fe;ll, eq \lne choCe bien eurieqfe. L'en–
~rée
de::
ceue mine n'el{
poine rur
une montagne, mais
lIans la ville mémt;:; elle '1'a pas plus de
1 2G>
ou
[ 30
braflcs de profondcur.
0{1
en tire du vif-argent vierge
&
d\\ limpie
vif·ar~ent,
&
c'étoit certainemenr autre–
fois .Ull.e des plus nches m ines du monde en ce gCllre;
ca~
il
!:a
'-J
trouvoit d'ordinairc.
rnoitié paur lTIoitié,
c'ef1-
:i-di~~
e deux livres un\!,
!lo
quelquefois méine 10rCqu'
oa et\ tiroil U'l morceaq qui peloit troi. livres, 00
en
1 D U
trouvoit e ncore dcux aprcs qu'iI étoit ra6né . L e dérail
qne Brow n en a fait eomme
~émOln
oClllaire, en
¡
669 ,
¡néritc
d'~tre
)6,
Etant defcendu daos lOette míoe ¡¡ar une éch. tle quí
avoil
89
bra([¡:s de
lon~ ,
il vit dans nn ¡:ndroit
O\i
l'un
travailloit ii. la PUrifiC3tioD du
vif-ar~ent
par le feu feize
mill~ I>arr~s
de fer, qu'on avoit 3chetées dans la Carin–
Ihie; on employoit aum
quelqu~fois
3U meme ufage
800
parres de fer
tC1Ut·~·la<fois ,
pour purítier le yif·¡¡rgent
dans feíze fouenaiCes; on en metroit
f O
dans ehaque four–
naiCe,
;>o)
de chaque .Óté,
n
delfus
&
13
Bu-deffi,us;
le produit étoi! lel, que M . Brown vit emporter un
~our
40 faes de vif-argenr puritié pour les pays élran–
gerS,
obj~t
de
40
mille dueals . On en envoy"it
jurqu '~
Chremnits,
en
!inngrie , pour s"en
r~rvir
dans cene mine
d'or; chaque Cae peCoit
;¡
I
f
livres.
11
Y
avoít cneoro
alo rs dans le Ch3¡eaU ,trois mille Caes de vif-argent pu–
rifié eo
réfery~;
e060,
a
force d'exploltatio ns préeipí–
¡ées, on
:t
preCque épuiCé 'a mine
&
le bois
Ilée~[h¡re
pour le trovail.
(D ,
J.)
IDSTElN,
(G log. )
bourg pu petíte "ilk d' Alle–
mag ne, dans la Wétéravie, réfidenee d'une branche de
la maiCon <le Na([au,
ª
qu. elle appartient; elle eCl
:l
f
lIcues
N . E.
de M ayenee.
Long.
2).
n ·
lat.
f O.
9.
(D.'}. )
ID UL IE,
C.
f.
(IJel/eI-lettres. )
~'eCl ~infi
qu'" ,:, ap–
p'eHu:t la yiarme qll'on offroit
~
J upiter le Jour des
,deS"~
P.'Oll pellt etre elle a oris fon 110m .
(D.
J )
· 1DU
114
E;'~',
r,
f,
CGlog. am, )
pays d'Afic; , auX
I'0ntins de 1'1 Paleiline
&
de l' Arabie; l'
{dl/mlc
me fon
nom d'
Edóm
ou·
E raz¡,
qui y 6 xa
fa
demc;ure.
11
s'éta–
l>lit d'abQrd ' dans les 1110magnes de
~e"'r , ~
l'ulÍent
&
2U
midi de la mcr M
l rtC;
enruite
fes defcendans,
c~)mme
lIoUS
le verrQOS
~out-¡¡. I'heur~,
Ce
r~pan·~ir.~nt
dans
l'
Ar":–
\>i~
Pétrée,
d~lls
le
p~ys
ql.liel!
o.q
ll~tdl
de la
Pal~ClI
ne,
&
6naloment dans la Judéc méridtollale , lorfq ue ce
pays áevint ' e omme ddért durant la captivité de Bagy –
lone; aillli quand on
parl~
de I'<!tendue
Oe l'
[dumle,
il
faut difl inguer les tems . SO>1S les ro s d". Juda le, Idu–
rpi!ens éroient re([<rrés • Porlent
&
311
IlId de la
m~r
Morte, ' au pays de· St:Yr; mais dan) la [uite
l'
[ dumll':
s'¿tendit beaucoup dayantage au midi de J l.lda. L a
~ille
eapicale de l'
fdum l e
ofleolale
~to
t
B ofra ,
&
la
~aplt1le
de
I'[dremée
mér'dionale é rolt
P I"a
QU
,}~!fail .
· L 'rd,;,.,le
du,,, Strab"n, J ofephe, Plil1e, Ptolomée,
&
:lUtres
~lIt:!u~s
font mentian, n'étoit pas
le
1?3yS
d'E–
d('1m, ou cette
Idum/~
qui a donné le nom a la mer
~ouge
t
f"llais
une~
flutre ?-ncieonc
(dllmét! ,
d'uoe
b~au<;oup pl us grande
é~endue
l
éa:r c;:l1e
el.mprcnoit
[oure
cene ré 6 ion qui fu t
,\ppell~e
IIrabíe P i u le
de Pétra fa
~ap¡tale .
T ollt ce pays ayatu été h. bné par les de(een–
d311S d'Edom ou d'ECaü, fnt 9<;-1. 'lommé le
pay~
d'Edum.
.
-
.. p alls "la Cuite
de~
toms
IIne
réd iti"n , ii.
ce que prt!'–
u;lId Straboo, s'étant élévée parlni eux, une partie fe:
fépara. du rt!Cle,
&
vine s,'étgblir daos les concrées mé–
ridionales. de la JutMe, qui Ce tmuvoit alo" e,·mme
deCere", par l'abfence de fe habi\ans eaptifs "' Babylo–
ne; eetix-c; co,nJerverenr le o" m d'
l duméem,
&
I~
pay'
qu'ils occuperent prit cclui d'
[duraée ..
!--es
J
duméens qui n<; ftlivirenr pas
le~ aUt~c~,
fe joi–
gnrrellt
au~
1
fmaé lites \
&
furen t appellés
e,ol~me ~ux
Naba,h/~,u,
de Nébajo'h ou Nabarh. tils d limael,
&
le pays. ql\'i\s pOITéderent
N a/lathle;
e'eCl Cous ce 110m
qu'il
e~
eJI fouvent parlé dans les auteuro,. t1m grees
que latllls.
.
Les ldumé'ens
f1.lren~
pfemreremenr- gouvernés par
des chef
s
011 princes,
&
puis par des roÍ>;.
N
Jbuch -
doncCor, einq ans apl es. la prif" de Jé rulal<!lI' , Cubj.u–
gua toute les pui(f.,nces. voili nes de, la J udée,
&.
en par–
ticul ier les Iduméells;
~\1d:as
M,a.cchabée
leu ~
6t. la
~uer
re,
&
les banit en plus.
d.\llle rCllcontre:.
eafifL "
J.?lI can
les dompta
&
les obligca. de recevoir la ,:" con':loon;
des-Iors ils demeurerem. a([",ea is aut dermers
rolS
de l;t
JucÍl'"e, jurqu'a la ruine de ' J éruCále.m par les R.omains.
~D
..1.)
· I DYL L E ,
Urme de P oijie,.
peti~.
poeme
eh.mp~tre
qui
coñ~ient
des dcfcriprions ou
nal ratil)l)S
de
quelqlles
aV~lItllres
agréables.
Voyez
ECLOGUE.
Ce
m ot vient du
i rec
'!J.IJ.1\"''' ,
diminutif d'..
1'0,""
fii.",rc
1
reprllentation,
p3.rce
que le propre de cette pué¡;e ell de repré'rellter naturel–
lement
/e~ '
choCes .
· Théoerite eJl le premier al1teur qni ait fait des.
idylleJ
¡
les, Ita.liens l.'ol\! imilé,
&
en Ont ramellé, l.'uCage.
V oy.
I?
AS1:0,R!I,L.
Les
ídyl/es
de Théncrite-, fuus une fimplicité !oute
nai:ve.&. toute champetre, renferment des agrémens lIlex–
I'rimaples;. elles
paroi([el1~
puifées daos le [ein. de la oa–
\.l!.re,
&;
dia¿es par les graces
el1es-m~mes ,
C'ellc
/