JEIt
te, qlri
n~
[e rencontre ni dans
I'~ébreu,
ni dans
1:0.
pa–
raphr3ie clíaldaYque, oi dani le Cyriaque',
&
qui parot.t
avoir été njoutée pour fervir d1argumellt
a
ce livre .
L e lIyle de
1/rlmi.
di moins Cublime
&
moios vé–
hémert que celui d' IC ....e; mais il ell plus tendre
&
plus
3f!i:dueul.
lJ
Y avo;r aneienncl't:l0nt une autre prophétie
de
']-Ir,/mi(',
done parle Ori¡,ene, ou. Pon trouvoic ecos
paraJes .cir¿es dans
l'E\'~ngile;
aJ'lpenderuJJt
1J'urceáem
meam
tr~~ir;ta
flrgan/.eUf .
1
&c. Mais
il
y
a apparence
que 'c'étoic un
Ol1vr~ge
3po::ryphc
done
fe
rer.voicnt
les
Nazaréens, comllle l'a rem1rqué S.
J.!
rome daos Con
commemaire Cur S. Morthieu,
chapo
X XI/II,
Dupin,
4iffert. pyl/im. fur /a bib. chapo iij. /i71.
1.
§,
.'fviij,
pa{. .1f8
&
fuiv . (G)
.
Jt:' RE'f/E'·.MO~Ga,
C.
m.
(Hifl,
nato
Zo% g.~
ferpeor mario qui (i: trouve au Bréfil;
il
fe tiem [óus
¡'eau imn,obile; tou's les animanx qui le rouchent y de–
meurem ,I<tachés,
&
il
s'en nourrit : il fort quelquefois
&
(e repolC: Cm le rivage. Si on le prend avee la main,
la main sly col1e; fi I'on eherche
¡¡
delgager la main
priC" avec l':turre, celle-ci fe prend également : alors
l'animal Ce déplnie, fe jette dans les e:.u"
&
Y
entral.
ne fa prole.
] E'H.
I C H O,
(GI_!;. IIn<.)
appellée par les Arabe5
R ihiba ,
ville d! -'\.nc daos la p.lefline, batie. par fes
]é–
buféens
a
deut licues du J ourdain,
& ,
fept ce ] eru–
falem; c'di la premierc ville do. pays de Chanan, que
J ofu.é prit
&
fa~cJgea;
on en
reb~tit
une nou
v
elle dan5
Ion vOllinage.
V
<fpalien la détruilit, H .drien la rép,;–
ra . Cetre ville fut . ncore relev«e fOtl les empereurs
chrélÍens,
&
décor~e
dlull négc épifeppal; máis fillal.–
Illem les guerres des Sarrar,ns
daos.laterre-faiole, ont
délruit le fiége
&
la ville;
00
o'y vo;t plus que que!–
ques huttes 01). demeurent des Arabes fi glleux qu
l •
pei–
ne ollt-ils de quoi couvrir leur iludilé.
La rore de
Jer;cho
louée dans l'EcrilUre, ell uoe
plante qui nous ell ioeoooue; elle ne préCeme poillt cd–
le
i
laquelle les modernes donnem
vul~airement
ce
110m,
&
qui
en.
úne efpece de
thlaJpi
de Sumatra
&
deSyrie.
·
"
'.
Pompée campoit
a
].richo
doot
il
."oir déj' fuit a–
baure deuJ( fotl" quand
iI
apprit
l'agréa~le
nouvclle de
la mort de Mi,hridale;
~
] oCephe fair. t eetre oceafioo
d
campcmenr de Pompée, pour obCerver que le ter–
,;cvite de cclte viIIe éroit f.meux par I'<xcellence de fon
baume. Pline rapporte d!aprcs Théophrafla, que cet ar–
brilIeau botC'mifere oc Ce trouvoit q'le dans ce lieu-Ia
I
&
qu'il o'y en avo;t que dans deux jardins. dont lluo
étoit de
20
arpeos
(iI
falloi t dire de dix orpens, ear
iI
a mal rendu le ma l grec """'/,,),
&
llautr~
de moins
. ncore; mais ce n'elt ni
Juicbo,
ni Galaad, ni la ] u–
dée ni l' Egyple quj C"Dt le lerroir naturel de cet ar–
briffeau , c'ell l' A rabie hcureu fe. Apparcmment que I'o'!
eultivoit cet arbre daos les jardios de
Jlricho,
&
qu'i1
y
proCp.éroit. En tout eas les choCes ont bien clia'1l\,é:
n
o'y a fllus do jardins
~
']uicho,
ni de ballme en Ju–
dée; rout celui que OQUS avoos en Europe' vlent de la
Meeque
&.
de l' Aqlbiu heureure,
&
pour dire quelque
¡¡hofe <je plus, le inot hébreu
zari,
quo oau. avons
r~odu
par
baun",
ell uo mot gén6rique qui lignitie feu–
lement route gomme r"fineua,; . iofi
le
baulJ\e de
Jlri–
cho,
de Gaload, de Ghao:1an, olélOit qu'une efpece de
lér.!benthioe doot 00 Ce Cervoit pour les bldfures
&
quelques alltreS maUf .
- j ofephe ptétend eneOte que les environs de
']Iricbo
reaembloieot au p;tradis lerrellre raodis que Celoll Suidas
üs étoiem pleins de ferpens
&
de
Yipere~;
ce?endant
']Iricho
ell trcs-fameufe dans l'Eeriture-r:ttntc; Moyfe
I':tppella /"
",il/e
du pa/m;'rs .
Notre Sauveu,r
y.
tit
<,/uelqucs mir.cks,
&
ne
dédaigoa pas d'y loger ehez
Zachée dollt la foi mérila de julle. lo'uant¡e,; e'ell
3
Jly:cho
qu'Hérode le Grlod, ou l'ldnméen, avoit fait
~:itir
un (1lperbe pala;s dans lequel il tillit Ces jours I'<ln
de Ron1c 7
fO,
apre. 37 aos d',uo regne célebre par
,,'illullres
&
d'hurriblcs atHous,
Ce
.,riI)C~
eut I'habilelé de Ce procurer coof¿eucive–
mem la favcur de Senos CéC.r, de Caffius, d'A ntoi–
ne
&
d'Oaave, qui lui tirent déicerner la eQurol1l1c de
Judée par le Sén.1 R omain ; il en re"ut I'invelliture eo
niarchant au capitole entre les deux criumvirs; il prit
JéruCalem, fe COUlint aupres d'Anwillc m:llgré Cléo–
parre , '"ainquit Alnigonc:, Malchus,
les
A rabes
1
3ngmen–
la f3m celfe fa puiífaoce par les bont6s d'·Oéhve,
&
introduilit daos fon roy2l1me des comumes érr.ngcres;
il réédifia Somarie , cooltrnillt par-tout des fn:tereífcs,
procura de
Ces
propres foods de grands Cecom s
~u
r
Juifs
pendant la famine
&
la pelle qui les deColnit, fonda
plulieurs vi/les ,
ti¡
diffipa les brigands de
1"
Tragonile;
Tome I/III,
J
E
R.
e11tio il fut nommé Procurateur de Syrie, élcva un fll–
perbe temple eo I'honoeur d' Augulle , rebhir celui de
] éruCalem, rétablit les ¡eux nI
y
mpiqlles dans leur an–
eieone fplendeur, <Sr
obtiOI d' Agrippa toUles COtle< de
graces en fa veur de fes fujers,
Tel
a
é,é
la vie d'Hérode, d'ailleurs le plus mal–
hemeu.
de~
hommes GaRS foo domeltique; GO (¡;ait
qu,Cls troubles fa rO;!ur SalOlné excita daos fa fJ[t¡l'i
11
e ,
&
quelles eo fure;u les triltes Cuiles .
)1
tít monrir ,le
v,ieillard H irean dans
fu
?oe'année, le grand-pretre A-I
nllobule fon beau-fre•• , Jofeph ron propre oncle, A,.
lexandr. mere
~e
i\1ariatnne fon épouCc, cette belle
~
vertueuf~
ManalOl1e elle·
m~lOe,
dom la fin l'.eeabln de
regrets,
&
le déc!)i,. de relOords peodant le relle
d~
fa.vie; alo!s on
':le
yit
plu~
en lui qu'no
furien~
qui Ca–
""flca tr"ls tils a Ca eolere, Alexaodre , Arillobule,
&
fioalemeot Antipater; ce cruel prilJce périt cioq jour.
opres I'exéeution de
e~
deruier dans les plus el'llel's tour–
mens, dont Joíeph,
vo~s
do,:,nera les détails .
11
avoit
ell neuf fel1}mes, Trois autres
til.
qui lui reli"iem eo–
eDre, Arehélalls, Iiérode
&
Philippc, plrt.ger<1lt
Ce;
é t:us.
(D.
J.)
jERICHAU,
( Glogr.)
ville
&
baillage d' f\.llema–
goa, daos le duché de Magdebqurg, Cur les frontieres
a.e
Brandebourg,
.
J É
R K
E'E N,
(Glogr. )
..ille d' Aile , eapilale de la
peti,e Tartirje, CUr les oords de
la
riviere d'lIae; ell"
eli alfez graode. C'ea l'eotrep6 t do. commerce entr_
les Indes
&
la partie fupten trionale de i'
1\
lie, de la
Chioe, de
h
grande Tartarie,
&
de la Sibérie.
IWRONYMITES,
r.
m.
(Tblo/.)
ell le nqm
que l'nI) donne
a'
divers q rdres
00.
eon~régJtions
de re–
li¡¡ieux, autreine,!t 'IPpellés
h.rmites de .{aint J¿ról11< ,
I/o)'n
HERMITES,
L es premiors, que lJon appelle
hermiter d. SlIint
J/–
r/;me
d'E(p{~gne,
doiveut Icur
IlaHrance
au tiers..,ordre
de'
r~int rran~ois,
dom lés
~remiers
Jlro>lJm;tu
étoiel1t
membres, Grágoire XL approu va cer ordre en 1373
QU
1374, fous le nom de
jll;"t
Jlr;;m"
'
ils avoic1Jc
chQ~
(i puur leur proteaeur
&
leur 1'10dele,
&
leur dOntH
les eonllltutiqns do. eO\!vcnt de Caiore Marie du Sépul–
chre , avee
lo
regle de lltim Auguílin;
&
pour habit
Ulle
tuoique de drap blana,
UI1
Ccapulaire ' de couleue
tanoée, un petie capuce
&
uo manteau de meme c04 -
lcur;
le
[out de couleur naturclle
1
f~ns
teinture
&
d'ull
vil prix.
L es
1Irony".¡,er
Cnnt eo po(feillol1 du eouveqt
4'"
Caint Lourem de nECeurial, ou les rois d'Efpagoe ont
lellr fépulmr.; de eeut de Caint Ilidore de Seville,
!Ic
de Cainr Jull, ou Charles V Ce retira apres avoir abdi–
qué la eouronne
imp¿ri~IG
&
eelle d' ECpagne.
II Y
a
3uIf¡
en ECpagne des roligicl1x
Jlro"ymi"J,
qui furent
fondé, vers la 60 do.
~v
fiecle ,' Sine
IV.
les mit
Cou~
la juriCdiaioo des
1IroNymite¡,
&
leur dOl1na les eon–
Ititutioos do. monallare de Salnte Marthe de Cordoue.
mais L éot1 X leur ordoooa de prenore celle de l'ordee
de faint Jérllmc.
Voyez
J;
D iltionn4ir.
de
'Lrt!w"x .
Les hermires de ¡aim Jérllme de IIObCervaoeo, o.
de L ombardie. ont p'ol\r fondateur Loup dlOlmedo,
qui les él.qlit eo '4'4 d:tns les momagoes de Cazalla.
au diocefe de Séville,
&
lenr dnnna une regle eompo–
f"c des Cemimeos de Saint 1ér6me, apprQnv"éc par lo
pape
M~r'tio
V , qui cjirpenCa pOllr lors les
Jlro"ymit<S
de garder eelle de Caint Augultin_
Pierre Gambaeorti fooda la troifiemc coogrégatioq
des
JlroNJm.ite,r
"erS I'an 1377,
lls
ne 6rellt que de¡
vrenx fimple. jnrqu'eo rr68, que Pie
V .
leur drdoona
d'eo' taire des Colemnels; ils OOt des maiCons en Ir,lie.
d.nsle Tirol
&
daos la Baviere,
La quatrieme eongrégation des
J /rowy",ite¡,
dite
d,u
h~.miteJ
de S. Jlr,ime
ai:
Fú(o/i,
commcn<;a 1'3n
1360,
que Charles de Momegronelli, de la fam.ille
<le~
",om–
teS de Monlegrallel li, fe rcrira dans l.a Colitnoe,
&
s'é–
taQlit d'ab'lrd :. V':ronne . Elle fq, apprQu v<!e par In–
noecnt VII. Cous la regle
~
les
coo,llitutiOl~s
de $a;!1t
Jérll';te; ma¡s
~ugeoe
IV . leur donn1 en 1-t4 t la ,.eglo
de Calllt Al1gulllll. · C omine le fondatenr étolt do.
tlcr~ordre de r.int · Ffl1wois, il
en
garda l'-!¡abit; ma;s
en
1460, Pie
11
permlt de le quiner
~
eeux qni ,:oudroient.
¿e
I1ll¡
oc.cafiOl\na une 'divifion p.armi eu'. Olément
IX_
fupprlma tont-:'-fait
cer
ordre en 1668,
jEROPHORE,
C.
m .
(Hifl, "nc.)
eelui qui porte
les ehores faerées . Ce ritre s'étendoil chez les Grecs.
a
un grand nombre de fonaions; mais nn appdlait. lur–
tolle
jlruphoru;
cenx
qui,
dans les
cérélnonics 1 por–
toient les llatues des dieu,".
IEROPHI LAX , f. m.
(Hifl,)
gardc des choCes fa–
erécs, tirre qUl déligne alTez la fonétioa
de
cclui qui
Gggz
~