1000000039

E A

Henri de Bourbor¡. premier dll n"m, prince de Con–

dé , mOllrut v,ailfemblablement de poiCon

a .

J<an

A,,~/Iy,

eo I

f88 ,

igé

.os. Le roi do N avar–

(H~ori

IV . )

ron coofin, n'en

rc~ut

la n"uvdle

qu'cn vcrrant un torrcnt de larmC!5,

purpureoJ

ego

Jpargttm jloro;

il les mtritc par Ces malheurs

par [es

venus. H umaill , br.lve, affable, fc=rlne, r.é'uéreux.

é–

loqucnt, il joi nit, d'apre, l'exemple de COIl pere, tou–

tes les vertos du l¡éros

I'.mour

¡¡

la pr.tique de fa

r<ligion;

ay.nt

échappé commo 00 Cait a',ee le roi de

Navarre au

m.lf,

ere de la S. 8 , rtl¡élemi,

répoodit

,; Charles

IX.

qui voulo;t par la f,>ree I'engager

ehao–

ger de re1igion, que

filll

autorité nc

S~~hcl1doj(

pas fur

les coorcicnces ,

m~me

rems

quitra la

caur.

efl grand pe,e d'l célebre prince de C odé (Louis

de a " udlOn,

du nom), fi flmeux par les bitaílles

de Roeroy, de F r.ibourg, de N ortlingue. de L!:ns, de

Séoef,

&c.

( D .

.J.)

(1 )

JE."N DE L6 'iE, S.

(G /og. )

peme vllle de France

Bourgogne , daos le D iJooois, chef líeu du bailliage

de méme 110m,

la fi xieme qui d¿pute aux états . L es

armécs de I'emprreur, du roi d'ECp.Koe,

du due

C,harles de

Lorr.in.

, fnrmant

mille ho m","s , fu–

rcnt cDntraimes d'en lever le

(je~e

163f.

Loui

XIl I.

par reconnoilf' lJee lui aeeo rda une exemption perpémel–

de tailles, taillons,

de tous autres Cubudes en

1636.

Peu,-élre que le nom qu'elle porte lui vietl' d'un tem–

ple que Latone avoi, dans I'endroit oa elle efl fituée;

c'efl fur la Sa6ne,

lieues S. de D ijon,

d'Auxon·

r¡e,

E . de Paris .

Long.

44·

lat.47.

10.

(D .

J.)

lEAN

Luz , S.

(G¿og. ) l,t<eilU Vicus;

le 110m

baCque efl

Lo;t:¿¡m,

petite ville de France en G nfco–

gne, la deu xietne du pays de

L~bour,

la deroiere

du ¡:6té de l'Efpagnc , avee un port . Elle efl fm une

petite riviere , quc l>iganiol de la Force nnmme la

Ni–

nctte,

M . de L isie le

N iw/<t ,

licue.

N .

E de

Fontarabie,

S . O dc Hayonue,

174.

S . O . de Paris.

Long .

If.

5"9.

~8 .

lat.

43·

~3·

1,.

(D.

'J.)

JEAN DE M AUR I!'NNE, S .

(e /ag.)

pelite vnIe

.Savoie, Cans murailles, capital

du eomté de Maurien –

l1e. dans l. vallée du méme nom, avec nn évéahé

ff,a)lant de I'archevecné de Vienne ; elle efl fu'

ri–

viere d'Arche, aUl( confins du Dauphiné,

a r

lieues

Ü .

de M ontiecs,

l O

N .

E . de Cfrenoble,

S .

E .

ele Chambéry .

I., '''g.

~4·

l .

la'.

4,.

18.

(D. ,

J.)

JE~N-Pt ED-DE-PO R "I',

(G /og. )

ville de Franee

en GaCcogne,

uue licue des frontiercs d' E

rpagne,

au–

trefois eapitale de la balfe Navarre, avee une citadelle

(ur une hauteur . Antonin appelle ce lieu

imus Py re–

noens,

le pié des Pyréoées, paree

qu'~n

effet il efl au

pi6 de eerte ehalne de momagoes; dans ce pays-Ia on

appellc

port

les

p.lfa~es

ou dé61és par oq

1'011

peur

uaver[er les Pyrénées,

eomme ce!te ville de

'Jean

"'1: a l'entrée de ces

ports

ou pa(fages , on la oomme

J<an ¡ id-de port;

elle e(l fur la Nive,

I'entrée

d'un des

palfa~es

des Pyrénées ,

lieue.

S. E.

Bayollne,

N .

E .

de Pampelllpe,

'76

S. O . de Pa–

rís

Long .

16 . 22.

lat.

41. 8.

(D .

J.)

JEAN

D'VLU~,

(Glog.)

petire lIe de l'Amérique

(ertcotrionale Cllr la mer du nord, dans la nou\"clle ECpa–

gne,

I'eotré. du port <le la

éra-Crux ; elle a ét6 dé–

couverte vers I'an

lp 8 ,

par Grijalva .

Long.

280. 20.

lat. 19. (D.

J.)

JEANNE, L' ILE DE SA INTE,

(GI.g. )

ile

de la

m er des

ndes, l'une des quatre

11es

de Comore,

pro~

ehe l'exrrémité de

I'~k

qe M adagaCcar ; on conjeéture

qu'clle a en viron

milies de loogueur,

lar–

geur; Ca fertilité engage les vailfeaux d'Europe Qui

VOllt

vers Sur"e,

les parties feptentríonales des ¡ndes,

allcr s'y raffralchir; elle abonde en rito¿, en poivre, en

bananes, en oranges, en citroos, en limons,

autres

fru its, dont la pl"O.part viennem fans cul ture.

011 Y

voit

aufli

be~ucotlp

de miel

de Cannes de fuere ; rons le.

fn,i,s y

Coo~

communs,

I'exceptioo des noix de coco.

La religion a<s habitans efl

mahomélane,

m~l éc

des

[Ilperflitioos;

a dans eerre ¡le de belles 1T\0úlúées .

Le femmes y rom en quelql1e maniere eCclave>, eitr

~l\es

cultivcnt [eules la

u;rr~,

fervenr leurs maris,

leut prépareOl

manger:

001

maríe les fil ie,

ií

I' fille de

aos ¡.ou plu. tard.

ato

rM'rid.

tl.

30.

(D.

'J.)

jEBJ..k: .

V0l'!'"

YE8LIL

1"omt

V/JI,

(1)

Kenri de Bourbo"

~[oit

certainement dalle! d'clI:cellentc,

tare.

qU3Iit~,

d'c(l,rit

de corps . m:ais ce

(ln

lui qu¡ .

2vec

(on pete.

fomenta la rebellion que le.

ca)"iniClcl

le~

huguenot$

3UtremCn[

¡¡t¡ .

farC"i~reot

tn Franee eontre le Rej meme:

prince .:oubli.l

JEB

TEBUSES,

pi.

( Hip. ",od. ¡upafli,;o".)

cCpece

de prétn:fles d" I'lIe de F ormoCa ou de Tay-Vao, qui

d i litoée vh-a-vis de la pro vinec de T o-Kyen. Ces

prctrelfes , qui font le métier de forcieres

de devine–

reffes, eo impofellt au pel1pl'" par des tours de forces

-au·delfus de: Jel}r portée; cHes

COm'11t'IlCenr

lellr~

cé ré –

monjcs par le f'crifice de qllelques pores ou d'autres

animaux; enruicc,

force de comorlions , de poChucs

indéeenres, de ehants, de eris

de eonjuratioos,

elles

parvicnnenc

s'aliéncr,

entrent daos \lne erpece de

frém,ne,

la Cui,e de laquelle elles ¡><étendent " 'oir el1

des vlijons,

¿rre eo état de pcédire

I'~venir,

d'annon–

eer le tems qu'il fe!a, de ehalfer les erpnt m.lios,

dc.

Uue autre fonél:ioo des

jlbufet

pr€rrelfes de For–

mofa , ell de fouler au. pi¿s les femmes qui (ont deve–

nues grolfes aVaot I'age de treute·rept ans, afin de les

fai re avorrer, paree qu'iJ

n'en,

die-on, poioe permis

par

les lois du pays de devenir mere avant cet 1ge .

E'!i0,

(Glog. )

¡¡rancl!

lle

d'Afie, au oord de la

partie Ceptentrionalc

Niphon ,

gouvern~e

par un prince

tributaire,

dépeodant de I'empcreur du Japon : Elle

efl

remplie de bois; les habiuns nc vivent prefque que

ch~()e

de poilfon . Q llelqucs cartes mettell[ ce pays

d' Afie entre les

~oo

<1<

230

del(,

de long. mais e'eflune

errellr de plus de

degrés. Kc:empfer affure que eetle

Ile efi

degrés de lat. Cepl. N.

vi¡-a-vis la

graqde provinee d'Ofin.

(D.

'J .)

lECTIGATION,

(MId.) jelliga';o,

ce terme

a plus d'une lignifieation ; il efl pris pour une e(peee de

trcmblemem, de mouvemcnt. eonvulu f, de palpir:ltioll

q ue I'on rdfem dans tout le corps O" dans le e<Xlur

Ce~lell)cne, ou daos to ut :\utre o rgane ou mcmbre en p:lr–

tienlicr; enforte que, Celon Waohelmont

( tr.

d. caduCo),

j.lliga,;on

efl une afpece d'épilepue.

Vo)'e",

E pI LE–

PSIE, PALBITAT IOlj ,

Sonnen emploic oe mot dans un alltre fens; Celon

cct

aUlcur

(oper. tomo

[J.

lib. l. par'. 11. cap. xlf;,j .),

do't le reJardcr comme barbare ,

u""lfie la

m~ln.

chofe

qu'in7uíltude, an.riltl, ;aélatiol1,

qui fon[ un

fymplOm~

de maladie.

{70\'ez

J ACT

Tl O" .

]EDBINSK,

(G¿og. )'

ville de la per;,e Pologne,

dans le P alatinat de Sen,10mir.

I E'D O,

(Glog. )

vil le d'Afie, capitale dll hpon ,

dans I'lle de Niphon, avee un (uperbe palais íOrtifi ó,

ou l'empereur fa;t fa ré fi deuee.

¡¿do

el1: uue des einq grandes villes de eommerce qui

appalrienneuc

au domaine Je Pempereur

allX

terres

de la cooroooe; mais elle efi comptéc oomme la pre–

miere, la plus eonfidérable

la plus vafie de tour I'em–

pire.

c:empfer la regarde eom me \joe des plus grandes

villes du monde connu;

mit un jour eotier ponr al–

ler d'uu bout

¡¡

1"Ufre dans Ca loogueur: le nombre de

fes habitallS

prodigieux. La riviere de T onkaw 1,..

traverfe,

fe jette dans la mer par einq embouchures.

con(lrnit

Cur

certe riviore lIn ponr de

braffes

de lo ngueur. L es mairons des particul;ers foOl pedtc. ,

balfes,

b~ties

de bo's, ce qui oceauonne rouvcnr des

incendies; mais il y a quantité de palais batÍs de

ple.re

de temples Cuperbes eonC!lcrés aux dieux de tollte, les

feaes

religions établies au }1.pon. Le chateau

deil

iné

po ur I'empereur

Ca cour, a environ

Ifeues du pay'

circuit; ct:)ui que ¡'ompereur habite en particlllicr,

efi fortifié de toutes parts; la flruaure des

appar~mens

qui le compoCent,

qui COOl immenCes pour la gran–

deur. efl d'une beauté exquiCe Celon l'arehiteaure du

p~ys,

qui n'd l ' pas la nÓtre,

qui ne eonnolt ni re–

gle,

111

.d~lfein,

ni propnrtio n; les plafonds, les fol.i ves,

le,

plllers, fout de eedre, de camphre, de bOls de

jeferi , dom les veines fo rrneur uarure1lement des

fiemo

& d'autres

fi~ures.

Le leaeur trollvera

de(cription

eampktte

d'lIdu

dans Kc:ernpfer.

L U"K'

1fl./"t.

~).

31.

(D.

'J.)

]EDOGAWA-TSUTSUSI,

(Hifl.

""t.

B Ofan. )

c'cfl un cytiCc fon célebre all Japon; fes r3tneau x [out

héri lró do p"inres; Ca teuille ell eouvcrte de poils ,

la figure d'llll fcr de> lance .

en diflingue un

¡¡

ftcllrs

blanches,

UI1 auae

8curs

p.ur,

pllrines,

un alt–

tre.

Heur, incae,nates.

lE]UNUM,

(J/na'.)

le [econd des int<;(lins

grtlcs ,

qlli

Pon a donné ce

110 m

paree qu'on le

lrOUVe

\oüjours 100ios plcin que les. aucres.

VOJ''''

I~"I'ESTlNs.

]EGUR,

ju,rqUC! :\

a~'fldonner

1:1

relisioD

(ain,t~

de_

:mretre$,

il ¡crea

cQojointcrncnto llvec (on pere la rcmencc de cene diCcor;Jc.

qu.i

pen_

daRt unt d'30née.. dC!:chira l.e

{ei.

de l,a Francc .