GAM
de~r.!s
nn!llrels
a
la
voix, e(l
celui de
la
g~mnu,
Cuit
des ancicns, íoic ctes modernes .
Nous avons
l'fi
au
mot
E'
eH E r. LE,
que
po~r
íor.
mer la baiJe fondamentale de notro
gnmme
moderoe
il
fauc ou répécer deux fois
le íon
fol
daos cecee
~·"n~e
·
ou' ce qui reviene
a
u meme' faire poner
.ii
ce leul
lo~
deux naces de baile fondameucale, ía
voir ttt&
fo /;
ou
en
faifant porcer
a
chaque nace de la
gnrr.meune leule
noce de balfe, introduire daos
la bnfTe des accorM de
fepcieme,
íavoir,Jol,fi,
rl,fa ,
&
n!,ft~,
la,
rtt;
&
daos cous
les cas,
incrodoirc daos la balfe la nace
rl,
&
par conféqucnc,
le
rnode de
fol. f/oyet.
M
o
De.
C'en cene incroduétion dq mode de
fol
daos la bafTe
fondamencale, qui faic que les erais cons
fa, fol, la,
fi
peuvenc re íuccéder immédiatement dans narre
gnmme;
ce
qui n'a pas Iieu dans celle des Grecs, paree que
r.,
balfe fondameocale ne pone
&
ne peur poner que
les
fans
fa, flt, fol.
De plus on ne peuc cnconner facilemeoc
ces crois caos
qu'~
la faveur d'uo repos ex primé ou fous–
emeodu aprcs le roo
fa;
eníorte que
ce~
trois cons
fa,
Jo!. la' fi'
fonc ceníés apparteoir
a
deux
tétracorde
dillereos. La difficulcé d'enconner nacurcllemem crois
1ons
de íu ilc, vieoc done de ce qu'on
oc
le peuc faire
fans
ch~oger
de modc .
Pour former la
gammc
du mode mineur, il fauc daos
la
garnmc
des Grccs, lubOituer des
tie~ces
mincures au
lieu eles cierces majeures que porrent les íons de la balfe
fondam~nrale.
Prenoos pour exemp[e cctte baiTe
fon–
dameotale ré,
la,
mi,
do mode mioeur de
la ;
il
fa u·
dra flire poner le
fa,
&
!'flt
au
rl
&
a
u
la,
a
u lieu
du
fa
dicli:
&
de
l'rtt
diere, qu'ils porreroienr fi
le toode
~coic
ma¡eur. A
l'égard de la dominante
mi
(
Vcyn
Do
M
t
N A
N
rE ) ,
elle portera 1otl¡ours
la cierce ma·
¡eure
fol
dii:le, locfque ce
Jo!
monteen au
la:
on
en
dira
b
raiíon, d'apres M. Ramenu, au
moe
N o
r
E
sE
N·
s
1
B
r.
E;
&
oo peuc, en acrendaot, la voir dnns nos
rUmnu de
Mt~fiqru,
art.
77·
Aioli
lagamme
des Grecs,
daos le mode mmeur de
la,
ell
Jo!~.
la,fi,
rd,
ré,
mi, fa.
Mais daos le meme modc miocur de
/a,
Ja
gamme
des
roodernes fera
•
la, fi,
11t,
ré,
mi,
fa
*,
fol
~
,
la,
daos laquelle le
mi
porte ou ell ceofé porler deu•x no•
tes de balfe fondameotale,
la, mi,
&
dans laquelle le
fa
eft
diCfe, paree qu'il ell quinre do
fi
de la balfe; la bnlfe
fondamenca le de celte
gamme
étanr
la, mi, la,
rl,
la, mi,
ji.,
mj, la
.
Aiofi la
gammc
des roodetnes dru1s le mode mioeur,
dilfere eocore plus de celle des Grecs, que dans le mode
ma¡eur, puiíqu'il le
~couve
druts cel\e-la un
fa
~
,
qui
n'en point
&
oe doic poinc ecre daos celle-ci .
La
gammc
du mode majcur en defcendant, cll la mé·
me qu 'tn moncanc;
&.
oous nvons vft, au
motE'
eH EL·
L
1!,
quelle ell allm la .baile fondament?le de cetce
gam·
me:
on peut enc0re lu1 donner celle-ct:
ut, fol, ré, .fol,
u.t,
fa,
t1t,
{o/,
rte,
qui efl 13 méme ( nenveríée) que la baiTe fundameorale
de la
gamme
en moocanr,
&
daos
laquelle
le fon
fol
de In
gammc
porce a-Ia-fois les deux fc¡ns
Jol,
t1t,
de
la baiJ<. Au moyen de cene ba!Te, qui en _In méme,
foit que la
gamme
.
monce, fo
ir qu'~lle d~lce~de
1 on
peuc expliquer un fatc
q~1
fero11
pe.ut·otrc dtffic1!c a ex–
pliquer aucrernenr,
í~av01r
pourquot la
gamm<
s entoone
auffi natureUement en deícendaot qu'en muncant.
La difficulté en plus granda pour la
gamme
du mode
mineur; car
00
fail que Ce(le
gamme
n'dl pas la meme
en deíceodanc qu'cn momaoc: la
gamme
de
la
mtoeur,
par exemple, cll en
mo~ ranc
cumme on l'a dé¡
a
vtl,
la,
fi, ut, rl,
mi, fa
i
,
fol
~,
la
;
&
cecre
gamme
en deícendaac, ell,
la, fol
1
fa
,
mi
,
rl, ut
,
fi
,
la
,
qui n'a plus ni
fol
ni
fa
dii:Ce. La bafTe fondamencale de
cene
gamme
ell forc difficile
a
rrouver: car le
fui
~e
peut poner que
mi,
&
le
fa
que ré: or deux
íons
mt,
ri,
immédiacement coníécucifs, fonr exclus par
les re·
gles de la balfe foodameotale.
f/.oy~z
B
As sE F
o N·
D
ñ
M~
t1
r
AL E
HA
R
MoNtE,
C!f
M o
DE .
M . Ra·
meau dé1ermine
~ccte
balfe, en rerraochant de l'échelle
le fun
fol
,
en cene force :
la, /tr, mi,
ré,
ttt,
fi,
la ,
donc la balfe fondameolale en
la,
rl,
la, ré, la, mi, la,
C'en ce qu'on peut dire de plus plaufible U-delfus;
(a)
N. B .
La
dlmo>tflr•rim du pri11cipe d
e I'harmorJÍt,
~ar
M.
Rameau,
ue portoit point co tttre qu.md elle a eré
GAN
4-I
S
&
e'en auffi ce que nons avons dic, d'apres JVL Ra·
meau, daos nos
1/hnenr
de Mu{iqru
:
mais on do•t a·
votier que cerre
lolucion ne fati>fai c pas pleiuement
puilqu'il fa ue, ou ne poitll faire porccr d'harrnonie
a
(o/:
uu aoéancir l'or'dre
dia1oni~ue
de la
gnmme;
dcux par–
cis done chacuo a ícs inconvéoieos. Cec aveu donne·
ra líen
ii
une aucre opíecvation que oous avons quel–
que dn;>it
de
fairc,
ayanr
eu l'hnnneur d'chrc do nom·
bre des ¡uges de
M .
Ramcau daos l'scadémie des Sci"n·
ces,
&
cnfuite
fes incerpreccs aupres do public ; e' efl
que ccue compagnic n'a jamais prétendu approuver le
íyllcme de Mu rique de M . Rameau, commc renfer–
maor une ícience
dlmontde
• ,
mais feulemenc cnm–
me un fylleme beaucoup mieux foodé, plu> clair, plus
limpie, mieux lié ,
&
plus é1endu qu' aucun de ceux
qui avoieot précédé; mérito d'aucant plus graod, qu'il
ell le íeul auquel
00
puilfe précendre daos cecre ma–
ciere, oñ
il
ne parolc pas pollible de s'élever ¡uíqu'a la
dén¡oonracioo. T our le íyfli:me de M. Rameau ell ap·
payé íur 1• rélonnaoce du curps íonorc : mais
los
con–
íéquences qu'oo tire de ceue réíonnnnce n'ont poiot
&
ne lauroieor avoir l'évidcnce
de~
théoremes d'Euclide;
elles n'
00(
pas
m
eme coutes
llll
égal deg•é de force
&
de
liaiíon a•ec l' expérience f<>ndamen1ale .
Voyez
HA
R M
o
N 1E,
N
orE sE N s 1n L
1! ,
M
o
n
E M
t·
NEUR,
SEI'TIEME,
&c.
Aulfi M.
Ram~au
dir·il
tres-bien au fu Jet de la dillonnance, qui ell une bran–
che étendue de la Mur.que : , c'c ll JU!lemenr puree
, que la diffonoance n'efl pas nnturelle
a
l'harmonie ,
, quoique l'oreille adopte, que pou r faci>faire la raiíon
,
lar ce poinr,
atttant
qtt'
il efl po(fible,
on ne íauroit
, crop mulciplier les rnpporrs, les
nnalogior,
les
con·
,,
'tJennnceJ,
mé?:me les
JlléramorpholC),
s'il
y
en a
, .
D 'ou il s'enfuil, qu'il ne range ía théorie mur.cale que
duns la clalfe des probabilité> . C'dl nufti uniquemcnt
comme un fyllcmc lrC>·I'upérieur
au~
nutres, que nous
avons expliqué ceue théorie daos un ounage particu·
li~r;
tres
diCpofés en m
eme
tt"ms 3 recevoir
lO
lit
ce qui
pourra nous venir de bon d'aille urs.
Voyez
FoNDA·
MENTAL.
Sur les dilt'ócenccs de
In
gamme
des Grecs daos les
genres dcatonique, chromarique,
&
enharmonique,
vo–
yez
G
E N R E . (
0 )
• G AM
U
T
O ,
r. m.
(
Commerae
)
eípece de
chanvre qu'ou tire du coeur de qudques palmiers des
Jodes; on en fait des cordages, ma is que l'eau dérruic
facilemetH. Les Elpagools
&
les autres Européens, ex–
cepré les 1-:lolland,,is , en achereoc des infulaires des Phi·
lippines. Les Hnllandois les cirenc de Mendanao.
G A N
1\
C HE,
r.
f. (
il'Iadcha/1.
)
O
o appelle en
général de ce uom l'os qui compofe la mA: hoire po·
l1érieure. Cer os ell parcagé en deux branches daos le
poulain. Daos le chev2l elles íont tellemenl uoics, qu'il
ne relle qu'uoe legere trace de Icor ¡nnélion ; trace que
l'ou ob lerve
a
la pnr tie ioférieure ,
&
qui forme la fym·
phiíe du mentan . L'eípace qu'elles
lailfent enrr'ellcs
contiene incérieuremcnr un canal dans lequel la langue
e!l logée,
&
excérieurement uo autre canal nommé pro·
premerH
l'a11gc.
Celui-ci <luir erre ce!, qu'il pui(fe admenrc
&
rece–
''oir une porcion de l'encolurc , daos
le momeoc oñ
l'animlll ell
dérermin~
a
fe placer . S'il n'ell poinr aí·
lez évidé, fi lüpérieurement les deux branches íont crop
rapprochées, li elles onc crqp de volume
&
trop de
ronde ur aux
an~les
de la maclwire, ce qui rend d'ail·
leurs la
gar1ache
quarrée,
&
la
té
te dittl>rme
&
pefan·
ce; il di fnrt
a
craindre qu<:
l' animal ne
Ce
ramene
poin t
&
porte con(\ammenr au vem.
11
importe done d'examiner arteocivement la confor·
malion de cene parcie, lorfque l'oo ach<te un cheval',
&
de rechercher eucore daos le canal ex tériour,
Ji
les
glandes maxillaires.
&
íubl inguales ne fon1 poinc
íenfi·
bies au taél, c'en- a-dire ¡¡elles íonr non apporcevJbles
&.
daos leur étal narurd . Lor('qu'elles íe
mauif~llent
aux doigcs, elles func gorgées d'une lycnphe
épa~ffie
;
&
íelon qu' elles
ron~
plus ou m<>ins
dures' P.l us
Otl
moins grofTes, plus ou moins adhéf'nles ou mobtle<,
&
que le cheval en plus ou moim figé ' elles préfagent
de<
rnaladies plus ou moios dangereufcs
&
plus ou
moins funclles.
(e)
G
AN CHE
í.
m
(
H ifi,
mod.)
force de poten–
ce drelfée pour fervir de fupplice en
Tu~
qu.ie.Legan·
che
efl une elpece d'ellrapade drel!ée ordtnatrernent
a
la
por-
préfeotée
i\.
!'.tca<lémie,
&
n'a point auffi été annoncée
fous ce titre d.tns le npport qui en a été
fait.
\
•