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GAL

me ib pechcnt par uop d'union' ils demanden!

a

ctre

étendus daos les commencemens,

&

3

~tre

ramenés en–

íuitc

&

iofcnliblemem

a

une allure foiucooe

&

plos é–

courée. Nous en voyons dont l'oétion o'dl tclle qu'

elle doit

elrc'

qu'aotant que oous les avoos échappés;

paree que, conllitués par la falfiñcation daos un défau r

récl d'équilibre, ils reffentem dans la courfo une pei–

ne encare plus grande que daos

1•

bauue d'un

galop

ordinaire,

&

que

la fatigue qu'ils éj>rou ve

m,

les obli–

ge ;\ chercher daos la fucceffion harmonique

&

oatu·

relle de leurs mouvemens,

1'

aifance

&

la sOreté qui

leur manquen!: c'ell ce que nom remarquons daos le

plus grand nombre des chevaox qui galopem faux par

le droit

&

aux paffades; ils reprennent fans y étre in–

vités aulli-161 qu'ils emreot fur la voltc

&

qu'ils l'eo–

tamclll. Quelques-uns au contraire,

&

qbi ne fonr point

coofirmés, devicoocnt faux lorfqu'on les échappe. Plu–

tieors OC fe rejet<enl fur le mauvais pié

&

IIC

fe defU–

nilfcnt, que paree qu'ils ¡oui(Tem d'une grande liberté.

En un mot

il

ell

une foule

&

une multiiUde de cau–

fes, d'clfets, d'eiceptions

&

de cas particuliers, que le

véntable maitre a feul le droit de drfccroer,

&

qui oe

frappeot poiot b p!Gpart des hommes vains qui s' ar–

rogent ce !Íire, paree qu'il en

ell

peu qui aycm une

OOIÍOO

lllome legere des difficultéS qu' il

faut 1'3incre

pour le mériter .

D2os l'lmpoffibilité oii nous fommes de nous aban–

donner

a

IOUICS

les idées quj s' of!rent

a

OOUS,

nous

fimplifierons les ob¡ets,

&

nous nous conterurroos de

traccr ici en pcu de mots des regios sOres

&

générales,

po<lr maintcnir le cheval dans la ¡u!le!fc de Con al·

lurc,

pour l'y rappellcr.

11

ell iocooteOable en premier

lieu que

1'

aétioo de'

fallifier

&

de fe defunir en taO¡ours précédée dans l'a·

nimal d'un

tems quelconqoe, qui en altere plus ou

moins imperccptiblcment la cadcncc , ou qui chaoge en

quelque maniere

&

plus ou moins fcnliblemeol la di–

reétion de fon corps; fans ce tcms qutlconque, il fe–

roit dans

1'

impuirTance abfolue

&

torale de faulfer fa

bar

tu

e,

&

Con ollore feroit iofailliblement

&

conllam–

ment fournie daos une mcme (uitc

&

un meme ordre

de mouvemeos . Or ce príncipe étnm cenain

&

coonu,

pourrions-nous indiquer un moycn plus afsCiré de l'en–

treteoir daos ce mf me ordrc, que celuí d'en préveoir

l'ioterverlioo en

faililfant fubtilemeot ce meme tems

>

a

l'eftct de le rompre par le fecours des aidcs qui doi–

vcnt en empecher l'accompliílemem ?

En fccond líeu,

fi

nous fuppofons, enfuite de 1' o–

miffion de cet inllant

a

faifir' la faulleté ou la defu–

nion du cheval,

&

fi nous conlidérons que l'irrégula–

rité 3

r~primer

en lui cll IOUJOurs occompagnée, oin(i

que oous l'nvons obfervé'

de

quelque aéhou relative

a

fn difpolitiou, aux vices

&

aux qualirés qui font pro–

pres, i

1

ell indubitable que oous ne pourroos le remet–

tre qu'autonl que nous le folliciterons d'abord

a

une a–

élion coouaire : ainfi

fe précipite-1-il fur

les épaules,

s' appuie- r- il? vous le

re¡e11ere·¿ fur

le derriere ,

&

vous le rclevern: mollit-il? vous l'animerez: rnllen–

tit·il fa mefure? vous le preiTerez: fuit-il? vous le

re–

liendre·¿: fe rel iem-il

r

vous le cha«ere·¿: fe traverfe–

t-il? vom le_rcplacerez fur la ligne droite: le tout pour

a!iOrer l'efficaciré des aides qui le reélifieront,

&

qui,

foit qu'elles doh•ent prtH•enir de la mnin feule , ou de

la main

&

des jambes enfemble, ne ditfereot ni par le

tLms, ni par l'ordrc daos

!~que!

elles doiveor

~tre

dou–

nées, de celles dom nous faif<ms uf•!(e !ors du partir ,

car elles fom polhi•emem les mémes.

(e)

G A

L

o

P

G

A

1 L

LA

R D :

on appelle propremeot de

ce nom un

galop

dont

la cadence ell

intervertie

&

la

fuite intem>mpue par des fauts auxqucls re livre !'ani–

mal. Ces lauts foor fouvent l'dler de fa goieté, ou u·

ne prcuvc de la vigueur de Con échine, de fa

legere·

té naturclle,

&

du mouvsis emploi qu'il fait de !'une

&

de ('nutre pour peu qu'il foil animé,

&

qu'oo eotre–

prenne de le renfermer

&

de le retenir ioconfidérément .

Quelques auteurs

001

tres-mal-3-propos confoodu cene

allu_re >vec l'air du pas

&

le fau1; elle doit d'

aut~nt

mo•n

~tre

mife au rnng de ce que oous noromoos

a•rs

.Ir

mo,tgt,

que daos celte aétion !'animal maítrife piu–

lÓ! le covalier , que le cavalicr oe maitrife le cheval ·

(t)

G

1\

Lo

p

DE

e

o

N T R E·T E M

S' allure daos !aquel–

le le devant pronde de

¡~ m~me

maniere

qu'~o

ga–

lop,

&

le derdere de

l~ m~

me maniere qu'au' cour–

brtte , !'une des JBmbes do bípede ponérieur étant néan–

moi~s

oo peu plus

ovanc~e

daos fa bauue que l'autre •

P

u

u

urs écoyers italiens admireor cette aélion

&

la re-

Tome

1/11.

GAM

4-I I

gardeot comme une des plus belles que le ch<val puif–

te

foornir , fur-tout

fi

les épaules s' élevcm beaocoup

plus haut que les honches.

(t)

G ALo

r

DE

e

11 A S E.

g<~lop

aifé' uni' étendu

ni trop relevé, ni rrop prcs de rerre ,

&

dans le4ueÍ

le cheval déploye l'brement fes membre..

(e)

G

A LO P A DE,

f.

f. (

Man.)

rerme fpécialement

employé pour déligncr

&

pour exprirner d'un feul mot

ce que nous appelluns

rm

v<rit.>blt galop de Jl[nntgt;

c'ell-il-dire un galop qni , fouroi par un cheval qui

a

de beaux mouvemens,

&

dont tous

les refforrs font

mis en JeU, ell parfairemenr fooore

&

cadeocé .

Voyn;.

G

A

1.

o

P

&

M

A N E G E.

(e)

GALOPE

R,

1•. neot. (

Manege

)

ce

cheval

ga–

lope

faux,

il

galopt

uní.

11

en encore d''IJfage en

110

feos aétif:

galoper

1<1:1

ehev11l ,

Voyn

lt dilli011. de l'acad. 1/oya:.

GALo

P,

(<)

GALREDA,

f.

m.

(Phal'>nacie)

fue épais

&

vifqueux, <iré

o

force de bouillir des porties carrilagi–

neufes des animaux : oo l'appelle communémem

gcUe .

Voyez

GEt.~'E

• G AL

U

P S E

ou

A CON S,

trr~~u

dt

Rivie–

re

,

forte de bateau en ufage fur

la cllre de Browgne.

Les

galupfa

doot on fe fert fur les eaux de rou> les

étaogs qui bordeO! _ceue ,

c~te,

fonl de pe.tits bateaux

que l'on peut rédu>re

a

1

el

pece des

a<ons;

rls foot plats

par-de(fous comme les remelles door le fervent la plu–

pan des blltimens hollaodois; quarrés par l'arriere, poio·

tUS

a

l'avaot, faiiS' de plaoch<!5; d'cnviron quarre piés

de large fur fept

a

hui! de long'

&

au plus vingt-deux

pouces ;\ deuJ piés de haut: deux feo les planche; en

font rout le bordage,

&

ils o'oot que deux hummes

d'équipage daos la peche. Celui qui gouverne

ovec

la

ramc, cll pincé

a

l'ardere;

&

celui qui teod le filct,

a

l'avaor.

Le bachet en un dimintllif de la

galup(e.

G A L W A Y, (

Grograpb.

)

quelquos-uos écri•rn

Galloway ,

mais mal. C'ell une contrée d'lrlande daos la

province de Connaughr, avec rirre de Comté, d'cn·

viroo 30 lieues de long fur t

6

de large; ce comté ell

borné au nord par ceux de Mnye

&

de Rofcommon,

au fud par celui de Clark,

á

l'orient par I'Océan A–

tlamique.

11

y a plufieurs lacs; il aboode en gra<ns

&

en

p~turages.

Galway

en

e!t

la capitale.

(D . '}.)

G AM BE, C

f.

fe difoit autrefois pour

Jumbe.

G

A M

s

1!

s

DE

Hu

N E,

(.Marine)

ce font, fuivaot

quelques-uns' de petites cardes qui fom tenues

a

une

hauteur détermioée des haubans des deox graods m!.ts,

&

qui fe termin<ot pro

de la hune

a

des barres de fer

platcs, dont l'ufage ell de reten ir les mfttl ; mais, fui–

vant d'aurres , ce font des crochcts

&

des bande de

fer qui emourent les caps de mouton des hnubans de

hune,

&

qui font auachés 3 la hune. On dit aulli

jam–

bes dr IJTmr.

(Z)

GAMBESON

ou

GOBESON, f. m.

(Hifl.

mod. )

terme ufité dans l'aocienoe milice.

11

figmfioit

une efpece de catre d'arme ou de grand JUpon qu'on

portoit fous

la cuiraiTe, pour qu'elle fOt plus facile

a

poner,

&

moios fu] elle

a

bleffer.

Chambat .

Le

gamhefon

éroir fait de

taffetas ou de cuir,

&

bourré de laioe, d'étoupes, ou de crin, pour rompre

l'effort de la lance, laquelle, Caos péoétrer la curratfe,

auroit néanmoin• meumi le corps, en eofoo,ant les

mailles

de

fer doot elle étoit compofée.

Daos un compte des bailli• de Fraoce, de l'ao

Jl68,

il

el1 dit :

Expenfa pro ctRdntis

&

bourra ad gam–

be{oneJ,

c'en-a-dire pour le

tatlt tas

&

la bourre pour

faire des

gambtfons. Hift. de la mi/ice franfoife , par

le

P .

Daniel. (

Q_)

G A M B

1

E, (

Glog.)

petit royaume d' Afrique daos

la N igrilie, ferti!e en bétail, gibrcr, graios,

&

éré–

phans.

La riviere de

Gambi•

fe jone dans

la mer entre le

cap Sainte-Marie au fud

&

l'ile aUJ o .reaux au nord;

&

quaod oo ell plus

av~ncé,

enu

e

la

p~inre

de

Ba~re au nord,

&

la pointe de Bagnon au

f~d.

Le mr–

lieu de

Con

embouchure ell par les 13d

20

d•

lat.

fe-

pteotriooale.

.

,

11

faur roújours avoir

la

Conde_a la marn des. qu on

en emré dans ceue riviere'

&

ob(erver de fe

leou IOU–

jours plus prcs des bancs du nord que de ceux du fud ;

cepeodant les Pormgais, les

Fran~ois

&

les Anglois

tra6queot beaucoup fur

ce

fleuve. Mais ce n'ell,

a

pro–

premem parler, que

depui~

les bouchcs d

Gambu

JUC–

qu'aa royaume d'Angoln _roclufi• ement, que_ le> An–

glois commercem en Afnque:

leors comptor¡s,

aJkt

f

ff

2

bieo