GAL
mine! condamné
a
fervir de
for~ar
fur
les galeres da
1
oi
penda
m
un nombre d'snnées limité, ou
a
perpétui–
tt!:
au premier cas, la condamnation
a
la peine desga–
Jeres
avec
flérri!Ture, emporre iofamie, fans confifca–
rion de corps ni de bieos: au fecond , elle emporte
mnrr civile, contifcation de biens daos
les provinces
ou la confifcation a Jieu,
&
privatioo de tous eftets ci–
vils.
Les fraudeurs
&
conrrebandiers condamnés aux gaJe–
res faute de payement
&
par converfion d'ameude, ne
font plus llétris
&
marqui!s (
déclnration dtt Roí de
!744);
ils íont admis
~
paycr
1'
amende apri:s
le Ju–
gement de converfion, meme apres qu'ils out com–
mencé
a
fubir
b
peine contr'eux pronoocée,
&
doi–
vent érrc auffi-tllr remis en
liberté;
le JUgcment de
tnnverfioo de peine demeuranr en ce cas lans effer,
&
comme non aveno.
Dlclaration du Roi de
I7f6.
La peine des galeres a éré fagemenr érablie;
elle
coñ–
ferve au fervice de l'érar, faus danger pour la fociété,
des fujets que leors crimes auroienr exparriés ou con–
duirs
a
u íupplice: elle ell d'aillcurs plus conforme aux
Jois de l'homaniré.
Les
galiriens
ne furent d'abord appliqués qu'au fcr–
,.ice de la mer,
foiv~nt
l'efprit de la loi: mais la mé–
c:hanceté des hommes eo général, l'ignoranoe de plu–
Ji<urs juges, l'avidité des Cupp6ts des fermes, peut-c!tre
le vice de quelques lois
p~nal~s,
porrerent bien-tllr le
nombre de ces malheureux au-delit de ce qu'exigeoit le
fervice des galeres, il< fnnt encare employés aux divers
rravaux des pom : c'efl principalement
dan~ ceo~
de
l3refl
&
de Marfeille qo'nn les rallemble de toutes les
provinces du royaume, ou les officiers
&
gardes de la
chalne vont les prendre daos
les mois d'Avril
&
de
1\hi de chaque année Rendus daos les ports, ils font
panagé's par chiourmes avec les efe laves,
&
renfermés
enchalnés daos des bagnes ou falles de force;
&
a
dé–
faut, logé's a-bnrd des vailfeaux bors de fervice' fous
la police des intendans ou ordonnnreurs,
&
la difcipli–
ne des comires, argouCins,
&
aurres ba> officicrs prépo–
fé< pour la faire obierver.
Les
for~at<,
galirtenr,
ou efclaves, font nourris daos
les bagne>
&
laltes de force,
~
la mérne ration que fur
les galeres daos le port.
lls [ont
emplny~s
de deux f,maines !'une,
&
a
tour
de 1lile, aux travaux de fatigue des arfeoaux , íuivant
les Ollvrages auxquels ils peu vent etr• de!linés. On eo
accnrde pour les manufaél
~res
otiles
a
la Marine, daos
le•
difl~rcns
ports;
&
¡¡ux
t'abriquans
&
artilaos, pour
travailler che't eox, aux foúmiffioos ulirées pour leur
sureré.
On permet aux
for~als
d'établir des barraques
end~hor> des bagoe<; d'y travailler do leur métier;
&
d'y
vendre les ouvrages qu'ils onr faits, les ¡ours qu'1ls
n'onr pas élé de(linés
d
la
fatigue de l'arfenal.
Les
for~ats
ouvriers daos tes barraques,
&
ceux .tra–
vaillant en ville, ne peuvenr
~!re
e1emprs de la faugue
de l'arlenal
a
(eur lOUr, qu'en payant
UO
aotre
for~at
pour remplir leur Íe<vice;
&
ce payement ell
fixé au
moins
3
cinq fols.
En cas d'arrnement, les chiourmes font le íervicc des
galeres pendaor la campagne; au défaut
d'armemen~,
il
doit etre étsbli chaque année des galeres d'exerc¡ce'
pour former
&
emreteoir les
for~ats,
tant au fé¡our íur
la
galere, qu':\ la fatigue de la rame
&
aux
nutres
ma–
ncr-uvres.
Les chiourmes font difpenfées, pendaot leur rems d'e–
xercice, de la fatigue de l'arfenal,
&
peuvent s'occu–
per
hors des heures
d'e~ercice,
a
divers ou•rages
a
leu; profit: moyenoaot quoi,
il
ne leur efl donoé que
la ratiPn nrdinaire daos le poH.
Voya_
l'ordonna11ce d11
R.i
do~
2
7
Septtmbre
1748, porrant réuoion du corps
de> galeres
il
celui de la Marine.
Quoique les
goNrirnJ
&
les eíclaves coofondus daos
le
partage des cbiourmes' ne compofent qu'un meme
corps de
for~al<'
alfociés aux memes travaux
&
au
me–
me fervice,
il
faur pourtant dillinguer
leur érat: Les
premiets font des crirninelS condamoés par nos !OIS ; \eS
nutres font des bnmmes pris en guerre íur les
in~dele~:
fu\\•ant le droit de la guerre, ceux-ci ne devro1e01 e–
rre. !•gardés que comme prifonnicrs; mais nou< les ré–
d~llons
daos une forre d'efcla vsge par droit de repré·
fa1lb ·
A•riclc
de
111.
D
u
R 1 vA
t.
/~
jtune.
G
t\
LE R N E,
f.
f. (
.'II~ri11c.)
vent de
ga/urJ<;
c'e(l celui qoi foutlle entre le couchant
&
le
[eprenrriou,
qu'<>n nomme le
no•d·oüt{t.
VoJl'l.
V
g
N T.
(~)
G
-\LE~
1
f.
m.
t
Hifl.
110
t.
)
c'ell un calllou de
mer
&
de nvtete, ordinaicement tond ou piar,
&
fort
GAL
399
poli, qu'on croo ve fur la greve, fur-tnut dans les potts
&
havres,
&
fouvent en
li grande nbondance, qu'ils les
girent
&
les comblent,
a
ca
o
fe que la mer
les pou!Te
d'un cóté
&
le couranr de l'aurre .
,
ll
cil
aifé de comprendre que la figure
&
le poli des
gal<tr
leur vienoent d'avoir ·éré long-trms batlus, agi–
té's par les flots,
&
ufés les uns comre les autres; mais
il s'en rrouve auffi daos les terres, les <•allées,
&
les
monragoes. Un phyficien afsure que les montagnes de
Bonneil, de Broye,
&
du Quefnoy, fituées
a
environ
18
licues de la mer, font remplies de ces forres de cai 1-
loux. 11 s'en rrouve
auffi
une tres-grande quamité en
Dauphiné,
&c.
Parmi les
galets
on rencontre daos
les
terres, il
s'en voir plulienrs qui ont une furface inégale, irrégu–
Jiere,
&
hériffée de pointe<;
&
de plus cwe furface etl
une efpece d'écorce, différente du re(le de leur fubllao–
ce.
11
paro;t que
c'ell-1~
leur érar naturel, car une can–
fe étraogere nc peut gu<re les avoir
rev~rus
de cene
é–
corce, au comraire elle peut les en avoir dépouillés;
&
cene caufe pourroit
~rre
uo frouement long
&
vio–
leot.
11
e(l d'aillcurs probable que ce' forres de
galcts
foor de la mcme efpece que les
cailloux qui ont une
pareille écorce, a!Tez épaHJ'e,
&
toute de craie; mais
nous n'avons garde d'infi(ier fur de re!les c<>n¡eélMes,
quoir
•.e
rapportées daos
l'hifloire dt
1'
aradrmie
da
Scie;tct!,
l!;In;,...
1707.
On prérend que parmi
Jcs
l{alttr
que la mer roule
for les elites de Normandie, 1!
y
en a
qoelques,un>,
daos lefquels on trouve d'alfe?. beaux cryllaux de ditfé–
rentes couleurs. Cet arricle de Lithologie n'efl pas en–
core épuifé. (
D.
'J.)
G AL E
T
A S,
f.
m.
term• d'Arcbitdlttre,
ét3ge
pris daos un comble éclairé par des lucarncs,
&
lnm–
brilfé de plarre fur un lattis, poLH en cacher la char–
penre, les tuiles, ou les ardoifes . Lat.
{ubt<g:dmtM
contignatio.
f/Oj'<Z
M
A N S A R DE.
(P)
G
1\ LE
T
TE,
f. f.
(Marine.)
c'ell en général un
g!reau de páte cuitc lous la cendre; mais daos la Mari–
ne on donne ce nom
a
un bifcuit rond
&
plat qu'on
diflribue aux. Marelots.
(Z)
G AL
1
E N, (
1~eine
dt) Anatom.
l'on remarq'Ue
daos chaque porrion larérale du plexos choro!de un rronc
de vcine, dont les ramificatioos fnnt di(perfées par loo–
te l'étendue de ces dcux portions. Des deux troncs fe
rapprocheot vrrs la glande pinéale , s'unilfcot derriere
cette glande,
&
vont s'abailfer ave
e
le
torrttlar H<ro–
pbili.
On donne
a
ce tronc commun des deux. veines
le no
m
de
voi"t de galien. V
oye
'l.
T
oRe U
l.
A R, &c.
G A L 1CE, f.
f
(
Glog
)
province d'Efpagne bor–
oée au
N .
&
~
1'0.
par I'Océan, au
S.
par le Por•
tugal, doot le M inho la Cépare;
a
I'E. par les Afluries,
&
par le royaume de Léon. L'air y ell tempéré le long
des c6res; ailleurs
il
ell froid
&
hu mide. Sainr-Jacques
de Compoflclle efl la capitale de cerre province. Elle
a plulieurs ports qui foor tre<-bnns, mais fans cnrnmer–
ce; des mines de fer, de plomb,
&
de vermillon, donr
oo oe tire rien
des forets
rcmplies de
bois pour la
c~>nflruéli~n
des vai.lfeaux, mais qu'on lailfe dépérir; du
v
m , du !m, des Cltrons, des oranges,
mai~
dont on
ne
fa.irpoiot d'exporrations avanrn¡;eul<:s; en fin une qua–
rant~l~e
de villes dépeup!.!es, qu'on nommeroit ailleurs
de
r.u{lrables vi
llaga.
La Galice a été érigée en ro–
ya~
me en
106o
par Ferdinand, roi de Caflille,
&
ell
enlune redevenue province Jufqu'a ce jour.
( D . '} . )
G
A L 1
e
1!,
(la
nou1'el/e) Glog.
contrée de
1'
Amé–
rique feptenrrionale, que les Efpagnols appellenr aulfi
gu«da/aiara.
f/oyn
G
O A DA LA lA R A .
G A
L.l LE'
Ir
N S,
f.
m.
pl. (
Thlolog.)
nom
M
fe–
~
e parm1 les ]01fs. 11< eurent pour chei judns de G.a–
hlée, lequel croyant qu'il étoit indi¡¡ne que les
1
mfs
payaífeOl tribut
a
de; étrangers, fouleVl
COUX
de
lo?
pays comre l'édit de l'empereur Augufle, qui ordonnmt
de faire
le déoombrement de fes fuJet>.
Vo)tZ
D 1!'-
NOMBREMENT,
&c.
.
Le prétexte de ces
rédiriem éroit que DICUfeul de–
voir erre recoonu pour
maitrt'
&
app:llé du
no~
de
S.,g.,et~r.
Do reOe les
Galrl~cnr
"''"'"?'
les mel!les
dogmes que les Phariliens;
m•·~
eom!'le 11s ne
~royo
en t
pas qu'on dur prier poor les
pnnc~s
mfidelcs, !ls fe íé–
paroieot des aorres }u1fs pour offm leurs facnfices en
parriculier .
roye::
p
H A R l S
t
1!
N .
'
J.
C.
&
fes apótres éroienr de Ga!ilée; c'efl In rai–
fon pnur Jaquelle on les
foup~onn3 d'~tre
de la feéle
des
Goli/ltns;
&
les Phariliens tui tendirenr un pi¿ge en
lui demandaot
S
'il étoit pumis de paycr
le
rribut
a
Cé–
far, afin d'a•·oir occation de 1'3ccufer s'il le nioit
Vo-
ye::.