GAL
fcaux font des balcons couvem ou Mcouverts avec ap–
pui, qui font faillie vers l'arriere du vailfeau: ces bal–
cons ne
f~
font pas fcul emenr pour
l'ornement, mais
encare pour la commodiré de la chambre du capiraine.
En
1673,
le roi de France ordonna GUe
les \•aiffeaux
de cinquante canons
&
au-deffous
n'~uroient
plus de
ga–
leriu
ni de balcons .
Les navires anglois out de
gr~ndes
&
fuperbes
gale–
,.¡a;
les hollandois u'eu ont que
de
"es-perites .
Voy.
PI.
l.
de Marine
la
galuie
couóe
E;
••oy. la PI.
111.
fig.
1 .
repréfentant
la poupc d'un vailieau , ou la
ga·
lrrie
efl cottée
G. Voyr:r. auffi la Pldnche IV. fig.
l.
la
.~aluie
cottée
139
G
AL
e
R
rE
D
u
F
o
N D
n
E
CAL E; c'efl un paf–
fage lorge de trois pié< prariqué le long du lcrrage de
J'avant
á
l'arrierc des valfeaux qui fom au-dclfous de
so
pieces de canon : ceue
galuie
doone mayeo aux
charpentiers de remédier aux voies d'eau que caufent les
conps de canon donnés
a
l'eau. Ceux qui fans ordre
VOnt aux
galtria
qui JOÍgnent
les fontes, doivcnt C·
tre condnmnés aux galeres, fuivant 1' ordonnance de
l68g. (
z)
G
A
LE R
r
E ,
terme de Rivierc,
efpa~e
de trois piés
de largeur,
fa1tc en avant de la
travure d'un bareau
foncet.
G
ALE R rE, (
Peinture)
terme d' A rehice éture que
la Pciorure a cmprunré pour exprimer une fuirc de com–
polirions dont les
galuies
font quelquefois ornées: c'efl
dans ce fens que
l'on appelle
les
rableaux dans
lef–
quels Rubcns a repréfenré l'hifl oire de Marie de Mé–
dicis, la
galrrie de Rt<btns
ou la
galtne dt L tixem–
bot<rg.
Si quelquc chofe peut rendre fenfible les rdfemblan·
ces fi bien
~rablies
entre la Poélie
&
la Peiotore, c'efl
fans doute les
r~ppons
qo' onr <ntre eux
les ditférens
¡;enres de produétions de ces deux A
res.
J
e diraí
at<
mot
GEN RE,
les rdlemblances principales qu 'on peur
~dmctrre
daos les ouvrages de Peimore
&
daos ceux de
Poéfie; ¡e vais en cmprunrer un
feul
u
air, quí me
paroir convenir paniculier<ment
a
1'
articl<
G
AL~R 1
~.
Les compoGrioos done la Poéfie fe fait plus d'hon–
neur , fotll les poeme compnfé< de plu!ieurs pnrties qui
fufccpribles d'une beauté particulicre, exigent que cene
beau ré air une JUfle convenancé avec l'ouvrage emier,
&
une liaifon combinée avec les parties qui précedent
ou qui fuivenr . D aos la Peinrure, un feul tableau, quel–
qoe grand qu'en loit le
fuJet, ne fcmble pas répondre
parfai~emeot
á
ceue idée: mais un affemblage de tableaux
qui inMpendammenr des convenance> particulieres aux–
quelks ils fonr artreints, auroieut entre eu1 des rappons
d'sétion
&
d'inrér~r
qui les lieroienr les.uns aux aurres,
fcroit une imagc feolible des poemes done Je viens de
parler. Une
galait
décorée par un célebre anirte, dans
laquelle les momens dilféreos d'une hi!loire font par–
tagés avec l'intelligence néceffaire pour
les rendre dé–
peodaos les uns des atHres' efl
a
la Peinrure ce qu'e(!
a
la Poélie
llO
pocme excellenr, ou IOUI marche
&
fe
fu ir .
Defpr~a_ux,
ce législareur des Pocres, aJollte qu'
une compoiJtlon de ceue efpece
N 'cfl
pas de us travat<x
q~<'rm
capria produit;
JI
vmt dt<
tems, dts foim
..... .
11 veur plus
q~e
tour cela, un vérirable génie.
Quelle machtne , en effcr,
a
concevoir,
a
difpofer,
ii
créer,
i\
animcr er1fin! c'<fl
a
des ouvrages de cene
cfpece qu'on reconnoir le caraélere de div inité par le–
que! ce qu'on appelle
glnie
a mérité daos IOUS les
a.
ges
&
méritera wO¡our>
l'hummage des hommes. 11
ell
~n
poinr de perfeétion ou les Ares font rellement
~u-de!Tus
du méchani!me qui leur e(! propre, que leurs
produélion> ne paroiilent plus érre que du
reflorr de
J'ame. Mais pour rC\•enir
a
1' are de la Pcinture,
1
e
erais que les ouvrages
de
l'efpece de e<ux qu'on nom–
me.
galcrie,
ain!i que
les plafonds, font
les moyons
les plus propres
a
enrrcrenir
& :l
~tendre
fes progres .
A la vériré,
les occafions d'enrreprendre ces poemes
pinorefques fonr encare rares; mais
il ne fau r, pour
les rendre plus communs
qu'un Gmple defir du fou–
veraio ,
&
quclq~tes exe~ples .
Les am plus goürés
&
plus connus, oor
dt'J~
fair nairre une efpece de
luxe
q01
efl.
pr~t
h
l'empnrrer fur l'éralage de ces fuperflui–
tés
q~1
n'ont d'aurre merite que de venir de forr loin.
11
~rnvera pc~t·étre
qoe non-feulement des prioces ,
I~ats
des p•ruculiers , pour fatisfaire leurs penchans to–
ler& pour
la
fomptuofi ré , donneront
a
des artille¡ di-
GAL
rtingués l'occafion d'e.ntreprendre des poemes pittorer:
ques de différens genres, dan; lefq uel>
le géoie de la
Peinture preoaot un libre dlor, étend1a les limites de
l'art'
&
les portera auffi
loin qu'il poun3 lui- meme
s'élever. Eh, pourquoi dirigtanr
á
un bu t honnete
&
me
me urile, ces cftets de la prodigaliré, ne cnnfacre–
roir-c'n pas ces compo!itions
a
la '"Üan¡;e
11<
a l'encou–
rngement des venus ? Si ks dekendan; de ces maifons
illullres auxqutlles leors chefs ont tranfmis une Jufle
gloirc, peuveor faire repréler.ter daos les
g~leries
de
kurs palais les aétions de ceux de leurs sycux dont ils
ticnoeor une dillmétioo plus flaneufe que ctlle qui ne
p1ovient que d'une date él01gnée, les particulirrs moios
il ollres, tn fa1fanr renacer daos leor> m&ifons des a·
élions moins écl atantes, pourroienr rapptller les tra1rs
non mou.s hmwrables de la vie de lems pcres, de leurs
amis, ou de leurs bienfaiteurs . Serions- nnus moios fen–
fibles
a
voir en aél .on la géoérofité, la JUfl ice, 1'3Ciendrif–
femenr
verrueu~
, que la maJelié, l:t gloire, la vengean–
ce,
&
ces inli:ri prioos fimples qu'on liroit au bns d'un
tableau ? le reffentiment étouflé ou l'amitié éprouvée, ne
parlcroient·elks pas autant au cceur
clr
a
1' elprit d3ns
Jenr genre, que celles
dnns lefquelles on aououce des
eunem1s vaiocus
&
des
plar.esalliégécs?
JI
ft,oir done trcs-p
offible de licr enlcmble les com–
pofirioos des rableaux qui orneroieor un limpie cabinet,
comme on voit unis
&
dépendans les uns des autres,
ccu1 qui décoreut les
galerres
des roi>;
&
des éveoe–
mens parriculiers intérdlans ou agréables, produiroient
un plailir vif
a
ceux qui connoirroient particulierement
ceu! qui en feroiem
les aéleurs,
&
un
inrérér affe'l.
grand aux perfonnes iodifle renres,
ii
l'aide d'une courre
infcriprion.
11 feroit aifé d'appuyer certe idée de raifoooemens
&
de
preuve~;
mais
les railonnemens
&
les preuves in–
flucnr peu lur des ufages que louvent le fimple hafard
imrodoir dans un tems ; tandis que daos un aurre, des
volu mes de diílertations ne pourroient
les faire ado–
prer.
L'ufagc des
galtria
efl encare d'y ra!Tembler des
tableau! de diflerem artilles anciens
&
modernes. Ces
colleélinos, loüable> en
elle·-m~me<
paree qu'el!es con–
tribuent
a
la coofervation des chei's d'reuvre des Ares,
demanderoient fans dome une illltlligence qudqudois
rare daos ceux qui les formenr, pour que ehaque com–
polition fOt dans la place la plus favorable aux beau–
tts qu¡ fc.,nr foo mérite. 11en en des tableaux comme
de< hommes; ils fe fom valoir ou fe dé1ruifenr par les
diver fe s oppofirions de leurs caraéteres . Un colorifle
rigoureux ert un voilin redourable pour un deílinateur
fin
&
corrtél, qui n'a pas affe1. entendu la magie de
la couleur . Un homme dom l'efpnt ell pleio d'ima·
ges
&
la
converfatiun brillante, n'ohfcurci1-il pas celui
donr la raifon moins colorée, pour ainli dire, le mon–
rre fous drs formes JUfles , mais avec moins d'éclnt?
.t'lrticlt de M .
W
A TE
LET .
• G
A
l E
R1
E S,
trrme dt Fondrric,
font des efpa–
ccs
f~par6
par des murs de gres
ma~onnés
d'argille,
t'levé> de deux affifcs de fc i1.e pouces d'épaiffcur cha–
cune,
&
d'un pié de haureur: on le; po!e au fond de
lo
folfe fur uu mallif de deu! ra1 gs de brique l'un lilr
J'aurre: fur ces murs de
galtrie
on applique des plates–
handes de fer de quarre pouces de lnrge lor huir lignes
d'épailleer, entaillécs aux e1odroirs ou el le; le croifeor:
elles lervenr de bafe
a
l'arrnarure.
V oyez les P/a,cbes
de la Fo,drric des fig 11res ¡qlltjlres.
G
A
LE
R rE, (
'Jardmagt)
il y en a de verr!ure; el–
les fonr formées par des arcades des deux có;és; ce
qui les diflingue des berccam.
G
AL
ERrEs
D'E
A
u;
ce fonr deux rangs de jers
re~pendiculaires
qui rombenr daos des rigoles ou gou–
lwes de pierre
o
u de plomb, féparées ou contigo
es
fur
deux ligues paralleles : on en voir une
~
Sceaux, ornée
de bufles de marbre
&
de niches de trrillage; du def–
fc in du iameux Ltbrun .
Voy
]
•
T
n'E
A
u.
(K)
G
AL
f
R 1 H,
terme d•
jw
de Pa11me;
c'cfl un paf–
fage qui borde celui des córé; d'un Jeu de panme, qui
ell tour ouvert depuis la hauteor de rrois pié; ¡ufqu'au
rui1: ce cóté ouverr efl féparé par dts
pote~ux
qui le
di\'ifent en
tix
parries 3-peu-prcs
é~ales,
don e il y en
a
trois de chaque cóté de la longurur du JfU . La pre–
rn ic re divilion, qui regne depuis In carde Jufque
&
com–
pris la porte ou pa!Tage par lcquel on entre dans le Jeu,
fe ñomme le
premier;
l'efpace cnmpri< depuis la porte
JUfqu'au poreau fuivanr, e(! appellé le
fuond;
&
le re–
lle de l'ouvcrrure efl appel lé
le
drrnitr .
G
AL
E'R 1
E
N,
f.
m. (
]11ri{pr11d. Marinr)
cri–
mi-