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7JO

EPO

eliee, des Ilalions ou l'on , 'arrele pour eqn6dérer de-la

plus

a

Con

ai re ce qui Cuit

&

ce qui peécede ,

&

poue líer

entr 'eux lés évenemens.

Voy. z

ce que dit

Cue

ce Cujet

!vI.

Bolfuel dans Con

difeollrs fu r I'H iftoire univer{./le .

L es principales

¿po'{tles

de I'H illoiee lacrée , pae exe.m–

pie , fom la création du monde , le déluge, la v.ocallon

d' Abeaham la Coelie d'Egyple , Saul ou les JUlfs gou–

veroé. pae des rois, la captivité de Babylooe , le relour

de

b

captil'Ílé, la DaiíTance de J . C . L es lems de ces

dift"éeemes

Ip0'ltles

Coot difféeens , felon la cheonologle

-que l'on j uge

a

peopos de fuivee .

Voy.

A GE , C

H

R 0-

NO LO G /E,

& e.

L es principales

iPO'{UCI

de I'Hilloiee ecclé6allique,

fO:1I Conll ontin ou la

p.ix

de l'égl iCe, la naiíTaoce du

7vJahomé tiCme, le fchiCme dcs

Geecs ,

les croiCades , le

g ean d Cchifme d'Occiden!, le LuthéraniCme,

& e.

Ce lles de l'hilloiee de F eaoce COllt C lo vis, Pepin , Hu–

g ues Capel, tige des teo is races de uos rois :

&

daos

chac uoe de ces trois

¿po'{ueI

pri ncipales on peul en pla–

cee d'aulees ; pae exemple, depuis Hugues Capet, 011

peut placee difle eentes

i/,o'{ues

:\

S . L ouis ,

~

C harle, le

S age

I

a F ean, ois

1, •

H enei IV, a L ouis

XI V. 11

en

el! de m eme de I'H illoiee des autees peuples .

Voy.

H /–

S T

o /

R I! .

Voyez

auffi

I'article

E RE. La eegle qu'on

doit Ce peopoCee poue les

/pO'{UN ,

c'ell qu'elles ne Coient

ni leop , ni leop peu nomóeeuCes . On en Cem aiCémellt

la eaiCon. D ans le premiee cas , le leél:eue ou l'hillo–

rien s'arréteeoit inul ilement a chaq ue pas ; daDs le fe–

cond il s'épuiCeeoit de fatigues , ayant teop de terrein

a

c mbealfee • la fois .

( O)

L 'épo'{tI.

ell donc peopeement un teeme ou point ti–

:xe de lcms , depuis lequel on compte les anoées .

Vo–

yez

A

N .

Les nations ont difféeentes

¿po'{lIes,

&

cela n'ell pas

fuepeenaot: car comme il n'y a poiDt de eaiCons

lieées

de l'A llronomie qui rendent I'une peéf':eable • I'aulee ,

la

fixalion des

Ipo'{ues.

ell puremem aebiúaiee . L a pein–

cipale

Ipo'{lIe

des C heétiens ell celle de la nai ll3nee ou

incaenation de J . C. eelle des M ahomérans ell I'hégi–

re; eelle des Juifs, la eeéation du monde; celle des

anciens G eecs , les Olympiades ; celle des R omains , la

fondation de R ome; celle des aneieos P erCes

&

A íTy–

riens , ell

l' /po'{ue

ou

I'ore

de N abonaíTar .

Vo)'ez

I

N–

CA RNATION , HE'GIRE, OLYMPrADE,

&e.

La connoiíTanee.

&

l'uCage des

¡po'{ues

ell d'un geand

'll

vantage dans la Cheonologie.

V o)'ez

C

H R

o No L 0-

G 1 E .

C'ell peincipalement dans I'hilloiee ancienne que les

¡po'{ues

Cont néeelraiees . V incertitude de la chronolo–

g ie oblige de fe ti xee • quelques points peincipaux pour

fe foem ee un Cy ll eme fuivi . L a maoieee diflerente de

complee I'année ehez les difl érens peuples , conteibue

11

la diffic ulté de bien fi xer les

Ipo'{"es.

Poor eéd uire les années d'uoe

Ip0,!"e '

celle d'une au–

lee, e'ell·.-d iee pour trouvee quelle ell l'année de l' u–

ne (jui correCpond • une année doon ée de l'autee , on

a

ioveoté une période d'.nnées qui commenee avant tou–

tes les

¿po'{ues

eonDues ,

&

qui en ell , poue ainu di–

re, le eendez-vous commun; celte péeiode ell appellée

¡/riode julienn• .

C'ell

a

cette péeiode que l'on eéduil

toutes les

Ip0'lue! ,

en déteeminant l'ann¿e de eette pé–

riode,

a

laquelle ehaq ue

'po,!ue

commence. A in6

1

il

ne eelle plus qu'a ajouter l'anoée propoCée d'une

epo–

que

a

I'année de la période qui correCpond au com–

menecment de cette

épo'{"e ,

& •

reteancher de cette

'neme année peopoCée l'année de la m eme période qui

ipond

a

l'autee

Ipo'{ue;

le eelle ell l'aonée de cette

",utee

<po,!"" Yoyez

P E'R 1ODE J u

L

l E NNE .

L'

!po'!ue de ']e{tu -Chrift 011 de notre Seignetlr,

ell

ripo'{"e

vulgaiee de toute l'Europe; elle commence

a

la naliviré du Sauveur le 2f D écembee, OU plOtÓt , Ce–

l a n la maoieee oedinaiee de compter • Ca cieeoncifion le

peemiee J anv ier : mais eo Angleterre, elle commeoee

a

J' incaenatlon ou • I'annonciation de la Vieege le 2f de

Maes , neuf mois avant la nativité .

Voyez

N AT 1

V

1-

T E',

C IRCON C ISION, ANIIONCIATION,

&e.

V année de la période julienoe répondante

iI

eelle de

la naifTance

&

de la ciecollci60n de J . C . ell oed ioai–

rcment comptée poue la 4713 de ceue période. Ainli la

(.) .Ce qu·on. dit dans cet an ide ne s'accorde point avcc ce qu'on

dH

a

l·ar.u~le

E

R E

~

H R Ji T • EN N

E

au

§.

J',

tft

n{anmo;nJ .

00

remarque let . que Denll le l'eeit a commencé

a

compter les années

de ¡'lncarnatton uo :m avant ¡'Ere vulg3ire :

&

dans l'aUtre en.

yroit iI

c!t

dit que

rEre de

Denis

commCDce fon comput

troi•• ou

EPO

premlere aonée de nOlee cee répood

a

la 4 7

J

4 année

de

la péeiode julienoe.

D onc

, 0.

fi

a

une année donnée de J . C . on ajou–

le 47 13, la Comme Ceea I'année de la péeiode julienne

qui répond

.¡¡

l'année peopCJCée ; par exemple ,

Ii ;\

la

peéfeote année '7H on ajo Ore 471 3 , la

Comme 6468

feea l'année ou nous fommes de la période j uliennc .

2°. Au co nteaire , li o n Óte 47 13 d'une année donnée

de la péeiode j ulienne, le eetle ell I'année

coue~nle

d e

J . C . Par eX<lmple , fi de I'année 6468 de la péClode

JU–

lienne on Óte 47 ' 3, le relle feea I'année coueallle 17)í·

L'/po'{ue

de la naiOance de notre Seigneur ren non–

feulem em au calcul des années écoulées depuis le com–

mencement de

I' /po'{ue ,

mai, en core aux c.lculs de cel–

les qui l'ont peécédé.

Poue teouvee l'année de la péeiode julienne, répon–

danre

a

un" année donnée avant ]. C .

iI

faut Coull eai–

re de 4 7'4 l'anDée pro pofée , le eelle (eea l'ann ée

coe–

reCpondan le que I'on cheeche . A infi

00

teouveea qne

l'année 7f2 avant J . C . ell l'année 39f 6 de la péeiode

julienne . Au conteaiee ,

Ii

on foulleail de 47 14 une an–

née propofée de la période julienne de 4714, le relle

ell l'aonée correCpondante avallt J . C .

L 'auleue de

l'lpo'{ue

vulga iee, ou de la mélhode de

complee les anoées depuis la

nai{f.~nce

de J . C. ell D e–

nis le Petit , A bbé de R ome , Scy¡he de narion, qui

90riíToit fo us I'empiee de Jull inien " ees l'ao 507; ce De–

nis en avoit eu la peem iere idée pae un maine égy ptien,

ndrnmé

P a/1adore .

JuCqu'aloes les C hréliens comptoient

les années ou depuis la fo ndation de R ome, ou par

r oedee des empeeeues

&

des conCuls, ou Cuivant les all–

tres mérhodes des peuples paemi lcCquels ils vi voie nt .

Cerre diveeli té occa lionna une grande diCpute entee les

églifes d' Oeien t

&

celles d'Occident . D enis pour la fai–

re celfee, peopoCa le peemier une nouvelle foe me d'an–

née,

&

une nouvelle eee généeale , qui fueem l' uoe

&

l'autre généealement ee,ues en peu d'années.

D enis co rnmenr;a Con ere

a

l'incarnation, o u

a

la

fete appellée eommun ément

annoneiation de la

V ieege.

Cene mélhode ell encoee en uCage dan s les pays de la

dominarion de la geande l3reIagoe, mais elle n' eft

plus en ufage que 13 ; dans les autees pays de l'Eueo–

pe, o n commence ¡'année au peemiee Janv ier , excepté

en cour de R ome, 00

l'ipo'{lIe

de I'incaenation ell eo–

coee employé. dans la dale des bulles.

l/o)'.

I

N

e

AR–

NATION .

11

faut ajoulee que dans ceue

Ipo'{ue

de Deois

il

y

a une mépriCe : on croit commun ément qu'il a mis

I~

naiíTance de J. C . un an teop laed, ou que J .

C.

étoil né

l'hyver d'avaol celu i que Denis maeque poue la conce–

ption . M ais la vérité ell que cette fa ule doit " tee impu–

tée

~

Bede qui a mal entendu D enis ,

&

dont nous Cui–

voos !'inteepeélation ; c'ell ce que le P. Perau a fon

bien peouvé par les lemes memes de D enis . ar D e–

nis commetlce fon cycle

a

l'année 4712 de la période

julienne , mais il ne commence Con

¡po'],,,

qu'a I'an–

née 47 13 , 00 I'eee vulgaire fuppofe que

J.

C. a été in–

carné .

Ainfi la peemieee année de J . C. Celon

r ipo'{ue

vul–

gaire , ell la feconde Celon le calcul de Deois. Pae con–

Céquent la peéCente année t 7H deveoit

~tee

en rigu cue

' 7f6 ; quelques cheonologilles peétendent meme qu'il y

3 eereur, non-Ceulement d'un an, mais de deux .

C'ell

~

cetre eee vulgaiee que les Chrono logilles eé–

duirent toutes les autres

Ipo'{"es

comme

a

un point tixe

&

déteeminé: cependanl

il

n'y a aucune de ces

Ip09" <>

qui ne foil le fujet de quelque diCpute, tant

il

y a d'in–

ceetitude daos la doél:rioe des tems. N ous allons cappor–

ter les peinc ipales de ces

Ipo'!ues,

eéduites

a

la péeiode

julienne . ( 1)

r

L'ipo'{tu

de la ceéation,

orbis conditi,

appellée 3ufli

Ip0,!"e Juive ,

ell, Celon le calcul des J uifs , l'ann ée 9f3

de la période julienne, qui eépond

a

I'année 376 t avanl

J. C . commence au 7 d'Oélobee ,

Dooe 6 on Óte 9f2 ans d'une année donnée de la

période julienoe , le relle Ceea l'année de

l'¡po'{,,<

j uive

qu i y répond . Pae exemple, la peéfente année élan t la

64í9 de la période julienne, Ce trouv eea etee

la

H 0 7 de

l'épo'{ue

juive , ou de la c/éation du monde .

Ceue

Ipo'{ue

ell encore en uCage paemi les

J

uifs .

L 'I-

<]uatre

:10$

plus t:lrd <]ue la naiffance de

J.

C. C'eA: la vérité . c¡ue

Denis

n'

~tant

pas ccrtain

de

l'an précis

ue la

naiífance du Sau.

v~ur,

il

ne

pouvoit pas faire

alltrC'men[

que de la fixer :\ un

(cm,

arbitraire .

~ ~omlUeDccr

de

la 3

comprer

les

~nnl!e, .

( -)

,.r