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x

A!7ERTISSEMENT

t:¡ui paífe pour un des meilleurs; mai s nous les prions de faire eux-memes le paral–

lele fans égard

a

tout ce qu'on pourroit rure de vague fur ce fujet pour ou contre.

Nous ne citerons plus de tous les endroits attaqués que l'article

AriJIotétiftne .

Si

l'Auteur a cru pouvoir y femer quelques morceaux <;le l'ouvrage de M . D eslandes,

ces morceaux en fout

a

peine la dixieme partie . Le refte eH: un extrait fubftanciel

&

raifonné de l'hiftoire de la philofophie de Brucker, ouvrage moderne tres-eftimé

d es étrangers, aífez peu connu en Franee,

&

dont on a fait beaucoup d'ufage pour

la partie philofophique de l'Encyclopédi e . Cet extrait eft fur-tout reeommandable

par des réflexions importantes qui paroiífent avoir été fort goutées; entr'autres par

l'obfervation judieieufe contre des abus auffi. invétérés que ridicul es , qui fembl ent

interdire pour jamais

a

plufieurs boos efprits ,

&

retarder du moins d¡¡ns plufieurs

corps , la connoiflance de la \rale Philo[ophie

Ca).

En un mot, les morceaux que l'Eneyclopé4ie a empruntés ou empruntera tlans

la [uite des autres ouvrages , font-ils bons ? Ce que l'Encyc1opéd ie ajoute fouvent

de fon propre fonds a ces morceaux , eft-il digne de l'attention des gens de Let–

tres ? L'Encyc1opédie renferme-t-elle un &\and nombre d 'autres artides entierement

nouveaux, philofophiques

&

iméreffims ? v o ila le poi nt d'ou

ji

faut partir pour ap–

préciel' un .ouvl"age de l'efpece de celui-ei: voila fur quoi doit prononcer le

Pubtzc

q1tÍ

lit,

&

qui penfe.

Nous fupplions dOllc nos leél:eurs de vouloir bien fur cet Ouvrage De s'en rap–

porter

qu'~

eux; de ne,pas. méme ,

rLn~US

o[C:ll1S le dire, fe fier toujours aux élo–

ge? les m01l1S fu[peas

~

a':Olr été mandlés.

';Jn

criti!'lue ',. par exemple, a noté de,ux

fOls comme excellent

1

artlCle

Accord;

ce qUl fuppofe qu lI a

lu

cee anide avee fom,

&

qu'il entend la matiere. Cependant cee article , tres-bien fait d 'ailleurs, avoit

befoin pour etre réellement excellent, d'une énumération plus exaél:e des aceords

fondamel}taux.

Il

manque dans celle qu'on en a donnée, l'aecord de feptieme ou

domi1¡a1tte jimpte,

fort différent

&

par lui-meme

&

par fes renverfemens, de l'ac–

cord de feptieme ou dominant, autrement appellé

accord de domina1lt e tOlliq tte .

Ce

font-Ia les premiers élémens de 1'hal'monie ;.

& il

n'y a point d'éleve en Mufique

que cette omiffion ne frappe au premier eoup-d'ceil. Auffi ne doit-elle point etre

imputée

a

M .

Roufleau auteur de ce bel artide; il ne faut que le lire,

&

etre au

fait de ce qu'on y traite, pour reconnol tre que c 'eft une erreur de copiJl:e; il nous

a priés d'en avertir; on la trouvera eorrigée dans l'errata du feeond volume,

&

la table meme des accords un peu plus fimplifi é.e,

&

auffi générale que dans l'ar–

tiole dont il s'agit. Nous pourrions donner, fans fortir de l'E ncydopédie meme,

quelques autres exemples de la maniere dont on loue,

&

par eonféguent dont

Oll

critique aujourd'hui

(b ).

Mais le peu que nous venons de dire eft fuffifant pOUl" en–

gager les leéleUl's éclni ..és

fe , teni,· ru,'

. Ie n,·s

go,·des .

a

fe ' défier

&

de la louange

&

du blame, & du filence meme; cal' le fuenee a anffi

ffl

malignité

<&

fon

inju~

iliee.

Et pow-quoi ne l'aur oit-il pas? les éloges ont bien la leur. Un Ecrivain atta-

. <¡ue un ouvrage avant de le connoltre : l.'ouvrage parolt, & le publie femble le

gou~

ter; le cenfeur prématw-é ne voudra,

111

contredlre trop ouvertement le public, ni

fe contredire l\}i-meme par une rétraél:ation trop marquée : que fera-t-il done pour

ne pas vioJer cette impartialité dont on affure toujours qu'on fait profeffiol1? En

cenfurant bien ou mal-a-propos pluueurs endroits de l'ouvrage, iI fe contentera d 'en

louer un petit nombre d'autres plus on moins foiblement,

&

avee toutes les nuan–

ces de la prédileél:ioll

&

de la réferve.

. Au reite, q.uelque

jugeme~t

que .l'bn p';:>rte de cet Ouvrage, nous avons

déj~

falt

plufieur~ fOlS ~ un~

obfervatlOn

qu~

nous 11l1porte trop pour ne la pas répéter ici.

No.tre fon&ol1 d Edlteurs

e~n[¡fte

ul11quement a

mett;e

C1t

ordr~.

&

d pftbtier

les

artlcles que nous ont fourlu nos Collegues ;

a

fuppleer ceux qUl n'ont point été

fa~ts,

paree qu'ils

étoi~nt co~muns

a des. fciences

dif!'érente~;

a refondre quelque–

fOlS en un feul les artldes qm ont é té faltS fur le meme fUJet par différentes per–

fonnes,

~éfign.ées to~tes

en ce eas

a

la fin de

l'articl~.

VOiHl

.a

quoi fe borne no–

tre tplvail. BIen

~IOlgnés

de nous parer de: cette felence uDlverfelle, qui feroit

pour. nous le plus fur l1?-0yen de ne

n~¡1

favOlr, llOUS ne nous fommes engagés ni

a.

cornger les fautes qm pe\}vent fe ghífer dans les morceaux qui nous ont éré four–

ni s , ni

a

recomír aux livres que nos Collegues ont pu eonfuIter . Chaque Auteur

eft ici garant de ron ouvrage , e'eft pour cela que 1'on a défigné celui de epaeun

(a) Voye..

le premier Volume ,

p.

564.

cDI.

r.

(b) Voye..

l'articJe A

N A T

o

M lE ,

p.

~45.

cal.

r.

par