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70

CRA

point d'elre confondu par une limpIe offertion ou

n~gOtíOIl, que d'offrir le combar

a

fon .dverCalre pour

\'coger

fon

honncur.

L 'auleur ¿herche dans les mceurs des anciens Ger–

maias la "iron de cer urage li birarre , qui roit dépen–

dre I'innoeence du har.1rd d'un como'l . Chez ces peu–

pies indépendans, les fami lles re f.iroieO[ la guerre pour

des meumes, des vals, des iojures , comme elle re la

foor encare chez les peuples libres du nou veau mon–

de. On módi6a cetle coíltume , en alfujeltirrant celle

guerre

ii

des regles. T.cile di l que chez les Germains

les nalions memes vuidoienl fouvent leurs querelles par

des combalS fillguliers.

Celte preuve par le combar avoir quelque raiCon fon–

dée fur l'expérience. D ans une u.tion uniquement guer–

riere, la pollronnerie CuppoCe d'aulres vices qui l'aecom–

pognent ordinairemem , comme la fourberie

&

la fraude.

La Jurirprudence du combal judiciaire,

&

en gén¿ral

des épreuves, ne demand.m pas he.ucoup d'élUde, fUI

une des caures de l'oubli des lois raliques, des lois

Ro–

m aines,

&

des lois capitulaires: elle efl aufli l'or-igine

du point d'honnem

&

de la fureur de nClre natíon pour

les

duels, de l'aucienne ehevalerie ,

&

de la galalllerie .

V Ol.'z /'oltvrage que

nOM

abrégeon¡ , liv.

XXVIII.

ch.

;':;tj.

&

fuiv. ( O )

C

H

A

M P

I ON

du Roi,

(

Hift. modo d'An;.!.)

che–

valier 'qui,

apres

le

couronnClnent

du roi d'Anglcterre ,

entre 3 cheval, armé de toures pieces, dans la Calle de

WeOminOer, jetle le gant par terre,

&

préfellle un

cartel

a

quiconque oreroil nier que le nouveau prinee

foit légilime rOl d' Anglelerre.

C'eff en t

377,

dans la cérémonie du couronnemeD!

de Richard

11.

ce prinee déparé dans la fuite pour a–

voir voulu fe metlre au-delfus des lois, que I'hifloire

d' Anglcrerre fa ir mention pour la premiere fois d'un

champion

qui alla fe prérenler, ormé de toutes pieees,

dans la ral le de W ellminfla al! le roi mangeoil;

&

qui

ayant jelté Con gantelet " lerre, défia tous ceux qui

voudroieot dirpurer au roi fes juaes droils fut la cou–

ronne.

On ignore I'origine de celte coOtume, qui s'efl eon–

fervée jurqu'ií prélcnt; mais

il

ea cerrain qu'elle efl

plus aneienlle que le couroonemellt de Richard

11.

puiC–

que le chevalier J ean D immoek , qui lit alo&5 l'o01ce

de

champion,

y fut admis en vertu d'un droil a!taché

a

une terre qu'il pOlrédoil dans le comlé de L ineoln.

favoir le manoir de Scrivelby, qu'il avoir du chef de

fa femme .

Yoyez

R apio,

tomo IIJ.

Walfinghnm,

&

Froilfard.

Cet IIrticle eft de M. le .hevalier

DE] A 11-

CO UR T .

CHAMP-LEVER, v. aét.

&

neut.

en

terma

de B ijoutier

;

ctea

fu rbaiffer avec

une

chape

le

champ

d'une

piece

,

&

le réJuire

a

la h:lUreur pr¿cife

ou

iI

doit

refler, Coil pour y ineruller quel9ues pierreries, foil pour

y

placer des émaux.

Voyez

EMAIL LE

R .

D ans ce

deru;'r cas, les fonds qu'on a

champ-levlJ ,

doivem

e–

Ire Ainq ués , c'eO-a-dire piqués avee un burin, lel que

la rape de Ménuifier .

e

H A

M P-L E

V

E R

1

en termeJ

d~

Fotlrhi1fntr,

&

de

Cifeleur

;

e'efl l'aétion de creuCer

&

de déeollvrir au

burin, rur uo morceau d'acier , les figures qu'oll y a

deflinées

&

traeées,

&

qu'on doil mettre en bas-relief.

CHAM PLITE

0"

CHANN 1TE,

(G/og.)

perile ville de Franee en Franehe-Comlé.

• CHAMPLORE,

r.

f.

(OEcim. 1'1tfti'f.)

c'efl

le

nom qu'on donoe

ii

la campagne

a

une gélée lége–

re qui • endommagé

I~s

vignes. Celle gélée eO dan–

gereure. L orfque la vigne eo a Coutien, o n dit qu'eile

efl

chllmplle.

C H

L\

M P S A

U

R ,

(G /og.)

pelil pays de Franee,

avee litre de duché, dans le D auphitlé ; la capitale efl

Saint-BoDnel .

C H A M P

T

O C E A U

X,

( G/og.)

petile viile de

Franee en A njou .

• C H A M Y N A , ad. f. (

Mytho' .)

Cumom Cous

Jequel Cérés éroil adorée

ii

Pife . Elle a voil un lem ple

daos

ceUe

ville, au

JTIeme

endroit

ou

lt

on croir que la

rerre s'éloit entr'ou verle pour donner paU'age

¡,

Pluton,

lorrque ce dieu enleva Prorerpine. On le dé rive de

IIC.I,~,

hio;

d'aulres élymologifles veulent qu'il air été

dOll né

a

la déelfe, parce que ron lemple avoit été ba–

ti aux dépens d'un nommé Chamynus .

• C H A N A A N

&

C H A N A NE' E N S,

( G/og. an•. )

peuples dercendans de Chanaan ti ls de

Cham, tils de

No~,

qui maudir Con pelit lils , paree

que fon tils Cham l'avoil apper9u

&

lairré dormir dans

une poaure indéeenre.

Di~u

ratiti

a

la

mal~diétion

de

CRA

No~.

La 'Palefiine fut

lo

premi«e demeuíC des

C ha–

nante11s '

mais les uns

y

furcnr exterminés par ] ofué ;

les

autre~

en furen l chalfés ,

&

f" répandirent ¡Jans I'A –

frique

&

da ns In G rece.

*

CH ANCE, B.ONHE O R ,

(Syn.

&

Gram )

termes rclatifs aux évcnemens ou aux cl[conflances qUI

ont reudu

&

qui rendellt un homme contem de fon e:

.iflence:

m.is

b01Jhmr

efl plus général que

dance ;

11

embrafi"e prefque

toUS

ces

évencmcl1s.

Chanc(

~nla

guc–

re de rappon qu'ií ceux qui dépendent du halord pur;

ou dom la caufe étant tout-a -fait indépend:!Ole de nous .

a pll

&

peur agir tOUI antrement que nons ne le déli–

rons, fans que nous ayons aueu.n

ruje~

dc nous en plain–

dre. On peur nuire ou contnbuer a Con

bonlulIr;

la

.ha""

efl hors dc narre portée ; on ne fe rClld poinr

chaneeux ' ou l'efl ou o n ne Fell pas. Un hom'me qui

jouirroit ¿'une forrulle

hon nete,.

a pu joüer. ou ne pas

joüer

tl

pair

011

non:

m ais loules res quallté, perCon–

nelles ne pou voienl augmeorer fa

chance.

C

H

A

N

e

E ,

('Jellx de hafard)

efl

e~core

employé

dans plulieurs jeux de celle efpeee , mals parlleuhcre–

ment dans le laupe

&

tingue .

V oyez t arúel.

T

A 11 P E

&

TI NGUE.

CHANCEA

U,

CH ANCE L , f. m.

(Juri[–

prud.)

ou comme on dil eODlmuoément,

cancel,

efl

une cnceintc formée par un treillis, ou barrean, ou nu·

Ire fermelure ; ainli nommé

cancelliJ,

qui fignifie

barreal!x.

D ans les églifes on appelle

cancel,

le fanétuaire ,

c'ea-a-dire la partie la plus proche du maltre-aulcl ,

&

qui efl ordinairemenl Céparée du relle du chceur par u–

ne bal uOrade. On co mprend quelquefois fous ec terme

de

,""&el,

tout le chreur; paree qn'il efi ordinairement

fépar¿ de la nef

&

des bas eÓtés par des trcillis o u

barreal1x.

JI n'y avoil aucienoemenl que les eeciéliafliques qui

eUerenl entrée

&

féance dans le chceur ou

cance'

d~

I'égli[e .

Da'os la fuite I'entrée en fU I aceordée aux empereurs ,

fui vanl Balf.,tnon ,

&

aux rois

&

aux prinees;

&

enfi n

on l'a élendue aux palrons

&

fondateurs des églires,

&

aux Ceigneurs hauts-jnfliciers , lefquels Conl en poeremon

d'y .avoir leur baile

&

leur répulture.

Les gros décimaleurs fom renus des r"paralions du

chceur

&

cancel .

f/()yez.

Duperray,

des portions &on-

í

YUCS ,

parto

11. ch.

xX'lJiij. nO.

22. .

F uet ,

del

mato

¿nefíc. liv.

l/J.

ch.

V. nO.

f .

Ces deux lermes,

cha",r

&

cancel,

fonl prefque

10ú–

jours joints dans les jugemells

&

les aUleurs qui p.tlem

de cetle charge des gwlfes dix mes.

L 'édit de

169f ,

arto

2

t.

ne parle que du chreur ,

&

non du

cancel;

&

la raiCon 00 Cans doute, que I'on a

cmendu que le

cancel

étoit compris fous la dénom ina-

tion du chceur donr il fait partie.

_

Pour favoir plus en détail ce que l'on doir emondre

fous le lerme de

ch'L'l/r

&

cancel

dans les églires,

vo–

y..,

In

'ois des báúmem , par

D efgodets,

&

les no/es –

de

Goupy,

parto

11.

eag.

66.

On appelloit aufli anciennemen!

ehancel

ou

canc",

le lieu OU fe ·Ienoit le grand référendaire , ou garde de

l'anoeau ou fcel royal, pour faire fes expéditions : cc

lieu étoit fermé d'ulI grillage ou barreaux, ano que ce

maginrat ne fU I poinl ineommodé par l'atlluenee de

ceux qui avoient atraire

3

lui ;

&

du nom do

ce

liell

I

appell é en latin

cancelli,

o n

a

formé dans la fuile le

nOll1

de

caneellar

ira

,

&

en

Franc;.ois

chmJCelier

.

{/o–

)'ez ci-apr"

e

H A N

e

E L 1 E R

&

R

R'F E'R E N

J)

A

¡–

RE.

(A)

*

e

H A N

e

E LAG U A,

f.

f .

( B ot. ,xot. )

plan–

le de la nouvelle Efpagne; elle crolr en abondanee lUX

environs de Panama ; fon goul ea amer, comlDe cellli

de la centaurée;

&

fon infufion a l'odeur arom.tique

du baume du Pérou . Vojl. toul ce qu'ou Irouve de

r.,

deCcriplioll dans les

j)IJlmoires d, I'Acadbni" an.

1707.

p"g.

p.

Et cela ne futlit pas. Q uanl • Ces propriétés ,

On lui a!tribue eelle de facilirer la Iranrpiration', de

COl...

lager dans l,a plenrélie, les carharres , les rhum"tirmes,

les

ti~vres

maHgnes, la goulte humorale, mais non cré·

laeée ,

~c.

L a faignée doil en préeéder l' urage,

&

el–

le ne doit élre prire que fur le déclin de la tievre. Sa

doCe efl au moins d'un gros ,

&

peul aller 3 deux. On

fail bouillir une talle ej'eau,

&

on y jelle la planle cou–

pée en morceaux; on COUVre le vairreau,

&

on lailfe

l'infufion re faire pendanl un demi quart-d'heure ; on

r.,~

prendre enruile en uoe feule fois l'infurton au malade ,

la plus chaude qu'il fe pell!. Quand le malade a pris ce

remede ,

0)1

le

couvre bien,

&

0 0

le

f~i¡

Cuer. J..¡es ln-

,

diens