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624-

ART

¿les-

vom ?

Térence a dit:

'luid hOlHinis! Eutl.

I ll.j,,!.

VII).

&

¡x.

&

encore,

"El.

1/.

fe.

).

ven

17·

0."d

",onftri?

Tér.

EI/n.

II/.

fe. iij. x.

&

xj v ,

Remarque1- que dans ces exemples le

'1ui

ne fe rap–

porte point au nom fpé cifique, mais

~u

uom individu,,1

qui prc;cede:

c'eft un bon homme de

p....

'fni;

le

'flti

fe rapporte au

bon homme.

Se co"dHire p(Jr Jmtiment ; parler "va efpyie, ave<

g race , ava f aeilirl; agi,' par dépie , p"r colere, par

amOtlr , pay foible(fe.

En

faie de Phyli'lll( , 0/1 dOHHe Jouvellt de! moti

pOllr du chofel; PIJ'iji'flle

eft pris dans un fens fpéci –

fique quslific3tif de

f" ie .

A

I'égard de

al>

donne de! mOe!,

c'eft le fens indi–

viduel partitif, il y a 'eHipfe; le régime ou €omplóment

immédiat du verbe

dOn/'f

Y

eft ici fous-entendu; ce que

l'on entendrn miel1x par les exemples fuivans.

Nom! co»ffruie aVe<

/'

areicle

Otl

pr/"om fall! prlpo–

jilion, Ce '1!18 j'aime le mie1lx c'eft le p"in

(indiviau

fpécifique}

aP/'0rtez le pain;

voila

le pain

,

qui eft le

complément Jlnmédiat pu régime naturel du verbe: ce

qui fait voir que quand on dit

apportez

ou

donnez–

moi

d!~

pain ,

alors il

y

a eHipfe;

don",z-moi une por–

tion.,. 'Iuel,!"e chofe du p"i/l,

c'eft · le fem individuel

purtttlf

l

'

'101<1 la pai"s du marché,

ou colleaivement ,

101lt

le pain dI< marehl ne

ft~ffiroie

pa! pour ,

&c..

D onnez-moi un pain

;

emporeom '1uel'lueJ paim pou,·

le voyage .

N om! conft""ie! avef

1"

prlpojition

& .1'

«rfiele. D on-

11<z-m.i du pain

,

c'efl.a-dire

de le pain:

eneore un

~oup

il

y a

ellipf~

dans

I~s

pqrafes pareilles, car la cho–

fe donnée fe joint au verbe

don"er

fans le feeours d'u–

ne préppfition ; aif\1i

do"nez-moi

411

pain,

e'cft

donnez–

moi '{uelpe chofe de le pai"

,

de ce tout fpécifique

individuel qU'Ol1 appelle

pain; le nombre deJ paim

'11"

" Otl! aveZ apporels n'eft pas ftt.ffifane .

.

V oil;' bien de! pain! , de le! pain! ,

individuellement

e'

e!l-a-dire con/idérés comme faifanr cnaeuQ un

etr~

a part .

.'

~em!lr,!ueJ

fur r"fage de I'article, '1uan4 " adieélif

pr<ced~

fe Jubflantif, ou 'Iuand

"

eft apyh le fubfta ,,–

Jif.

Si un nom fllbftantif eft employé dans le di–

fcnurs avee un aJje_ajf, il arrive ou que l'adjeaif pré–

cede le fubftall tif, nu qu'JI le fuit.

L'a,ii-:a!f n'eft féparé de fon fubftan tif' que lorfque

le fub.(lantlf efl le fUJet de,

la

prépofition,

&

que I'a–

i:lJefbt en

e(t affirmé dous

I

attn bur.

Dier~

eft tOltt-pui{–

f ane;

D reu

eft le fi'let:

toHt-pttiffant ,

qm

el! d,ns I'at–

tribnr , en efl féparé par le verbe

efl,

qui , Celon norre

m allkre d'expllquer la propo/ition, fait partie de I'ami–

bU[; car ee u'dl

pos

feulemeO[

eoue-puifTane

que je ju–

ge de ])ien, ¡'en juge qu'il

efi,

qu'íl exit1e re l .

Lor[qu'une phraCe commenee par un ad¡ecrif feu l , par

exemple ,

filvant en I'are

d.

rlgner,

ce

Prince fe jie

aim<r de fe! flJiets

&

eraindre de fe! voifim;

il

el!

évident qu 'alors ou fOlls-entend

ce

Prince ""i Itoie fa–

v""t,

:5e.

aill fi

fav,mt

en

I'are de rlg7ler,

eft une pro–

pofition IIlciJenre, implicite, Je veux dire dollt touS les

~otS ~,e

font pas c.xprimé.\ ; en réduiCant

::es

prépo ri–

tlons

a

la eonflruéb6n li mpie , on volt qo'tl n'y a riel1

contíe les reg les;

&

que fi dans la conllrualon ufuel–

J~

on

pr~fere

la fa<;on de parler elliptIque, c'efl que

1

expreffion

en

eft plus ferrée

&

plus vive .

Q uand le

fl~bftan~if

&

I'adjecrif font enfemble le fu jet

de la

pro~

.fitIon, lis forment un tout inféparable; alors

les prépohtlfs fe menent avant celuj des deux qul com–

m enee la phrafe: ainli

00

dit

r· .

Dans les propo litlons

u~iverfelles ,

toue homme,

chaque homme,

t01U

les hommeJ

,

n/ti homme

,

alUllll

hom""e .

2·.

D ans ' les prO'pofitions ind¿finles

le! '1ttrCf le!

P erfam, le! 'homme! favam, lel

fav~m

phllofopbe!.

3· ·

D ans. les propoíitions partieuliercs,

'lltel'lue!

ha

m–

~;I, ~~rtat'izeI perfo~neI

foútio/nent

,

&c.

1111

favant

mI'

d,&,

Il(c.

on m a d,t, des favam m'one die,

en

fo~s-entendant

"",l'lue!-,m! , arte",,! ,

ou

de! favam

ph,IoJopbe!,

cn fous-eurendant un certain nombre ou

quelqu'alltre mot.

.

,

4··

D ans les propoíitions lingulieres,

le

Joleil eft le–

'VI ,

la

lun~

efl dan! fon plein, c<t homme, ccete fem .

pu

1

ce I:vre .

. Ce que nOllS venons de dire des noms qui foDt fu–

Jet~

d'une propoftrion , fe doit aum entendre de ceux

qUI fon t le complémcut immédiat de quelquc verbe

ou de quelque préporition:

dlte(fom t01<J lel vice!

prati'ltlon~

tollte! le! ",.r/N! ,

&c,

d",.! /e lÍeJ , fur

I~

t.erre,

~c,

AR.T

J'ai dit

le eompllment imm/dial;

j'entend! par·n tour

fubf1aulif qui fait un [eus avec un verbe ou une pIé–

po/irion , faus qu'il

y

ait aucun mot fous-entcudu cn–

tre l'un

&

l'autre; car quand on dit

'!Jo,,! a,ma. des

i1fgrIlIJ , des ing,·"tJ

n'eft pas le compiément immédiat

de

aimn:.;

la conllrue.ion entierc eft

VOfl! aimez cer–

tain" perfonnes ,!rti font drt nomb;'; de! ingrat! ,

ou

,!:lelqtte!-u>JJ 1e! rngra.t! , de le! ingrlltJ 'fuofdam

ex,

on

(Je ,ngra/tI:

all1ft

del '''grae!

énonce une partition: e'en

un fens partitif, nous en avons fouvenr parlé.

M ais dans l'une ou dans l'nutre de ces deux occa–

(ions, e'cft-a-dire,

l ·.

quand l'adjecrif

&

le [ubftantif

font le · fujet de la propolition;

2· .

ou qu'ils font le

complément d'un verbe ou de quelquet prépofition :

en

guelles occaúPl1s faut-il o'cmploycr que cetre limpie pré–

polition ,

&

en guelles occalions faut-il y joindre l'an i–

c1e

&

dire

du

.ou

de le

&

de! ,

c'eft-a-dire

de le!

1

La Grammaire

génér~le

dit (pag. H·)

qu'OVallt lu

fubftantif s pn die

des ,

del animaux,

&

'1u'on die

de

'l1land l'adjeElif pylcede, de beattx lie!:

mois cene re–

gle n'eft pas générale , car dam le Cens qualiticatif indé–

fini on fe fert de la fimple prépo/ition

de,

meme de–

vant le fubftaIltif, fur-tout quand le nom qualifié eft

précédé du préporitif

ttrJ,

&

on fe fen de

du

ou

d6

/e! ,

quand le mot qui qualifie eft pris dans un fens in–

dividuel , les

I"miere! de! phi/oJophe! aneien!

,

ou

des

aneien! phi/oJophe! ,

Voici une

lif1e

d'exemples dont le Icaeur judicieulC

pourra fai re urage ,

&

jugcr des principes que nous

a-

vons

~tablis .

.

,

N oml ave<

l'

articJe

com–

pOJI,

c'efl-ti - Jire av ec

/a

préptifition

&

I'an icle.

Les ouvroges de Cicéron

font pleins

des idées

les

plus

foineJ.

( De

les

idées. )

Vaila

idhs

dans le [ens in–

dividue!.

Faites - vous des

principts,

(c'eft le fens individueJ.:)

Défaites-vous des

;réjugés

de

renfance.

Cet arbre porte

des

[mi"

excelltnJ .

Les e/peces différentes des ani–

maux

qui font fur

la

terre.

(fens individuel univerfel).

ElItre1- dans le détail

des

re–

gles

d'une faine diaJeélique,

Ces

r~ifoos

font des

'eonjeélu-

res

bien [oibles.

Faire

de mots nQu'Utaux .

Choilir

des

¡ruitl

exce/lens •

Cher~her

¡Iel dé¡or¡rs .

Se fervir

des

termes

ltablÍJ

par

l'ufage .

Evite1- r air

de l' njfeéfn!ion

(fens individuel metaphy–

lique ).

Charger fa mémoire

des

phroa.

le>

de Cicéron.

Difcours foútenu par

des

ex–

pr~(fiqns

fortes .

Plein

des fen!;",,,,,

les plus

beaux .

II

a recueilli

des

préceptes

pour

la

langue

&

pour l.

morale.

Serve2-vous

des fignes

dont

nous fOffimcs convenus .

Le 'choix

des ttudes.

Les connoi!fances ont tou–

jours été robjet

de

/',[ti–

me , des

loul1nges

f.lJ

'

de l'ad–

. ",¡ratio..

d~s

hommes.

N om! av e< la fet/le

prépo–

filion .

Les ouvrages de Gicérolt

font pleins

d'idées fai nes_

Idl"

fa

in"

efl dans le fens

fpécifiqne indéfini, génital

de forte.

Nos

connoiff41oces

doivent

e....

rre tirées

de

prmeip., 'vi–

¿ms .

( Sens fpécifique) ou vous

voye2 que le fubfumtif

precede .

N' .ve2-VOUS point de

préjug;

fur cetre queftion?

Cet :ubre pone

d'

excell",~

[rui"

(fens de forte ) . (

TI Y•

différenres cfpeces

d'a–

nimaux

[ur la terre .

Ditférentes fortes

de

;oiJJons .

&c.

11

entre dans un

gr.nd

dé–

t.il

de regles

[ yivo?es

( voil~

le fubftantif qui précede.

c'eft le fens fpécifique

in–

défini; on ne parle d'.u–

cunes regles parriculieres,

c'eft le fens de forte ).

Ces raifons font

de

¡oibles

(ionjeflures .

FaiTe

de nouveaux mots.

Choifir

d'excellens [ruits.

Chercher

de

longs ditour!

pour exprimer les chofe!

les plus aifées.

Ces

exemples peuvent fervir

de

model.,.

E vite2 tour ce qui a un air

tE

ajfeélation.

Charger fa mémoire

de

;hy,,–

[:J.

Difcours foutenu par

d.

"i-

ves expreJlions.

Plein

de

[end.",ns .

Pleil1

de

gpands

[entimens ,

R~cueil

de

pyéceptes

pour

la

langue

&

pour

la

morale.

Nous fommes obligés d'ufer

de fignes

extérieuYl

pour

nous falte entenme .

11 •

fait un choix

de ¡iv

re;

qui font ,

cre.

Ceft un fujet

a'estime,

de

leu.nges

CJI

d'lldmiFatien .

Les