Table of Contents Table of Contents
Previous Page  617 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 617 / 864 Next Page
Page Background

ARE

fous

l~

Oler venoit repnro.1tre ell Sicile;

&:

qlle

te

<:IU'Oll

Jcttoit

d~l\s

'ce tlcuvc en Arcadie, Cc rctrollvoit dans la

riviere J 'Orrygic: mais Straboll nc donne pas dans

c~t­

te

rr~dition

ridicule ; il tr¡¡ite de menConge la coupe

p.erdue dans l'A Iph ée ,

4.

retrouvée dans la Sicile,

&

~e

bala¡1ce pas

a

dire que l' Alphée Ce p,erd duns la mer

commc Ics autres Ocuves. Pline débitoit encor.c ulle

Butre fablc Cur les eaux de

l'Arelhuj_;

c'ea

qn'clles

,",voient une

o~eur

de fumier dans le Jems

d~s

jeux o lym–

piques qui

Ce

célébroient en Grece, Cous les murs d'O–

,l ympe 00 ,patT0it l'Alphée,. d¡¡ns lequel on jc:noit

le.fu

mier des Ylél:1l11eS ,

&

celUl des chcvaux qUl CcrvOlent

d~l\s

les courCes.

. ; A R E T H U

S

E, ville d.e Syric, en.tre Eme,ífe

&

Epiphanie. On dit <lue c'ea aujourd'hui

FornaellJa .

A

R E T

H

U S E, 'l/lile de Macédqino, que qúelques–

uns appellent

Tadi11o,

&

d'autres

Rwdil1".

Elle c(l Cur

le bord du golfe que nous appcllons

di Comte.D"'a,

&

que les

anci~ns

nommoiem

StrymonimtJ.

A RE T H U

S

E, IlC dans l'Arménie l:najeure, pres

de la [ource du Tigre, nOl) loin des moms

Gordien~,

que quel>lucs-\ll1S appellel}t

Gibe/-Nol .

4

R

E'T

O LO G

1

E,

r.

f.

e

M Qrale

.)

c'eJ~

le

pom

de la partie de la PhilolOphie moral e , qui traite de la

ve,rtÍJ, de Ca n:lture,

&

des moyens d'y parvenir.

Voye:¿

)l)i:RTU MORALE .

eX)

• A R

E

VA LO, petite ville d'ECpagne dans la

vieille Caaille, prps du royaume de Léon.

• A R E U S,

e

1YIytb.)

fils ou enfant de Mars; épi–

chete que les Poetes dor¡noient

¡¡

ceux qui s'étoient

iIluar¡!s d¡¡.ns les eombats.

VQyez

1\

R E'S .

.

~ ~:E

z z

O,

e

Géog. )

ancienn!! ville d'ItalJe dans

la ToCcane

&

le territoire de

florenc~.

L ong.

29·

3

2 .

¡lit,

.43 .

27·

,

• A R G,

e

G/o~.

¡fiJC.

&

"Jod. )

rivler!! d Allemagne

dans la SOliabe : e

ea

l'

ArglfI.

des Latins : elle pallé

a

Wangen,

&

fe jette dans le lae de Conaloce.

• A

R G A ! riviere d'ECpaglle, quí a

r.~

Cource dans

les Pyrénées; aux frontieres de la baífe Navarre, tra–

ver[e la I¡aute, baiglle

P~!11pelu!1e,

&

Ce joínt

a

l'

Arra–

gon, vis-o-vis de

Villa-Fral1ca .

.. A

R G A

N,

ville d'ECpagne

d~ns

la nouvelle Ca–

ftille

&

le dioccCe de Tolede.

AkGANEA

U

ou

ORG ANEA

U

d'un au–

fre,

ea

UQ

'ann,e:¡!J placé

a

I'extrémité de I'aocre, au–

Ijuel on attaehe )e cable .

Voyez

A

N

e

RE .

(O)

.. ARGATA,

e

CHEVALIERS :PE

L')

Hift·

1>!od.

OU

9hevalieys du pevidoir;

eompagnie de quel–

.ques gentilshommes du quarder de la porte neuve

i\

N

aples, quí s'unirent en

1388

pour

défendr~ l~

pon

de cette vi!le en faveur de Louis d' Anjou, contre les

vaiífeaux

&

les

galer~s

de la reine Marguerite. lis por–

toient Cur le bras, ou [ur le cOté gauche, un devídoir

d'or en champ de gueules. Cette efpecc d'ordre finit

3vec le regne de L ouis d' AnJou . On n'a que des con–

jeél:ures futiles lur le choix qu'ils avoient fait du de.

vidoir pbur la rparque de leur union;

&

peut-eue ce

ehoix n'en méritc-t-il pas

d'autr~s.

ARGE'ENS

01<

A~G!ENq,

adj . plur. pris

Cuba.

( Hij!.

lI11e.).

c'étoit anciennement des répréCenra–

tions d'hommes faltes avec dUJo nc,

qu~

les venales Jet–

toienr

IOUS

les ans dans le Tlbre le Jour des ldes de

M¡li .

Voyez

V

E S

TAL

E S .

, Ccge s;érémonie ea rapportée par Feaus

&

Varrou;

Feaus

cepel\d~nt

dit, qu'elle écoit faite par les pretres,

f)

fao erdotiblls;

[lQus CuppoCons que

c'étOi~nt

les

pr~¡relfes.

11

ajo~te

q\lS! le nombre de ces figur'es ¿tOit

de trente. Plutarque ga11s fes queaions Cur les Romains,

recherche pourquoi on appellojt ces figures

argea ,

&

il

I;n donne deux raifolls: la prcmiere

ea

que les na–

tioos barbares qui habiterent les premieres ces canrons,

jettoienr

\OUS

les Grecs qu'ils pouvoient attraper dans le

ribre; ear

arglem

o u

argi,"s

étoit le nom que I'on

doonoit

ii

to.us

les (irecs, m:lis qu'Hereule leur per–

fuada de quieter

~ne

coutume fi inhmn¡¡ine,

<k

'de Ce

purger d'un crime pareil ep,

j¡laitu~nt

cette folennité .

La Ccconde, qu'Evandre I'arcadien, cruel ennemi des

Crees , pour tranCmettre Ca haine

ii

ía poaérité,

ord~n­

l]1I,

que l'on lIt des

repr~Centalions

d

'17rfi.em

,

que I'on

j~tteroit

dans la riviere. Les fetes dan lefquelles ces

O rec~

g'ofier étoient pr¿eipités dans le Tibre, s'appel–

¡crent

4rgleJ.

e

G)

• A R G

E"E

S, adj .

e

Hij!.

anf. )

nom qui fm aufii

do nné, íelon quelques-uns, aux Cept collines Cur le[–

quelles Rome fut afiiCe,en mémoire d'Argeus, un des

coml'~gno!!s

d'H.ereule qu'Evandre

r~~ut c~ez

lui; Ce–

Ion

él

:lutres, aUI Ceuls endroits de la ville de Rome,

.

r,m~

l.

'

ARG

539

00 étoicnt les tOl1;lbe,aux des Argicn" co¡npagnons d'Her–

cule.

V oye..

A R

G

E'E

~

.

*

A R GE

1P

HO NTE'S,

e.'JIJytb.)

Curnom qu'on

dontla

ii

Mercure apres qu'il eut

tul

Argus.

_ . ARGEMA

o"

i\RGEMON,

C'

m ,

e Chirur–

gJe

.)

ea

un nl c.ere du g lobe de l'ceil, dollt le fiége

ell en partie Cm I,a conJonétive ou blanc Qe I'reil,

&

en partie Cur la ,e:ornée traníparemc.

1I

par01t

rouge~tre fm la p,rcm iere membralle,

&

blanc Cur la cornée.

L'inRammatio n , les puaulcs, les abces , ou les plaies

des ycux, ' peu"ent gonner

1

ieu

a

ces u1ceres .

En gélléral, les ulceres des me¡nbranes de I'ceíl Cont

des maladies neheuCes, paree qu'ils donnent Couvem

be.aucoup de ditfic111té

a

guérir,

&

qu'ils peuvent

~tre

aecomp~gn¡!s

d'excroitrances de ehair, de fiaules , d'in–

tlammarions , de la fonie

&

de la rllpture de l'uvé"

qui fait flérrir l'ceil; enfin parce que leur guériCon

laitre des cicatrices qui

emp~chent

la v(le, lorfqu'elles

oecupent la cornée traníparente. Les ulceFes Cuperficiels

[om moins racheux

&

plus faciles

?

gué¡ir que les

profo,nds .

Pour la cure, il

f~ut

,autant qu'en le peut détruire

la cauCe par l'uCage des remedes eonvenables . Si elle

vi~m

de cauCe interne par le vice

&

la Curabondanec:

des humeuts, les [aignées, leS laverpens, les purgatifs.

le régime, les véliclitoires, les e:tnteres, Ccrviront

l

diminu!!r

&

a

détourner les íllCS vitiés ou íupertlus.

S'il y

a

inflammation, il faud ra ¡:mployer les tO¡>iques

~rrolliens

&

anodyns. EnCuite on taehera de eicarriCer

les ulceres. Le collyre fuivam el! fort reco¡nmandé;

dix grains de camfre, autant de vitriol blanc ,

&

un

fcrupule de Cucre candi ; faites dilfoudre dans trois on–

ces des eaux diaill!!es de rofe, de plantain ou d'eu–

phraiCe¡ dalls lefq uelles on ait fait fondre

auparavau~

dix grains de gomme arabique en pondre, pour les

rendre mucilag ineuíes. On en fait coulcr quelques ¡¡out–

res tiedes dans l'ceil malade dix

a

dou?e fois par Jour;

&

pardctrus I'ceil on applique une eompreffe trempée

dans un eollyre rafralchitrant fait avee un blane d'ceuf

&

les

~aux

dl! roCe

&

de plantain, battus enCemble .

en

A R

G

E M O N E

ou

pavot /pi",ux

,

1'.

f.

( Hij!.

nat o boto

)

genre de plante done les ftems íom compo–

Cées de 'plulicurs feuilles diCpoCées en roCI'.

Il

s'éleve du

m ilieu de la fteur un piail qui devient dans la Cuite un

fruit ou ,!ne coque ordinairement ovale, qui n'a qu'u–

ne Cenle capCule

&

qui el! ouverte.

11

Y

a des eCpeees

de cÓres qui s'étendene depuis la baCe juCqu'au (. ,mmet;

&

les imerv:¡lles qui reaene entre elles, 10m remplis par

des panneaux qui s'écartem dans

le

haut

&

laillem un

vuide entre les ceHes; chacune Coiltiem un placen ta char–

gé de Cemenees

arrolldi~s

pour I'ordinaire. Toucnet'ort,

Elem.

B .t.

I/oy.

P

L A N

TE.

(l)

On la Cerne en Seprembre

&

en Oétobre Cm une COIl–

che bien ameublie, couvertc d'un peu de terreau,

&

on

la IranCE0rte en Avril dans les platcs,bandes .

e

K )

«ARGENCES,

e

G/og .)

bourg

d~

Frallce en

baífe

ormundie Cur 1;1 Méance.

Long.

17. 20 .

lat.

49·

I r·

_

*

A

R G E

N'

DA L,

p~titc

ville d' Allemagne daos

le Paladnat du Rhin, entre Simmeren

&

Baeharach .

~

A

R

~

E

N D AL,

ri vie!e d.e France en Provence,

ql1l

a

trOlS Comees ; 1 'une a Sed lons, l'autre vers Saint–

Martin-de-Varages, l'autre du cOté de flarjols,

&

Ce

j~ete da~]s.

la mer

pr~s

de

Fr~us,

apres avoir

re~(I

plu–

Iteurs nVleres .

*

A

R

G

E

N

S ( L'), riviere de Franee en Proven–

ce, qui prend

fq

Cou~ce

au marais d'Olietes,

&

Ce jette

dans la

M éditerrané~

prcs FréJus '-

• A R G E N T,

e

m .

e

Or~re

.neye. Entend. R ai–

Jo".

Ph'¡ofuphte

ou

Setene.

;

Seten" de la ""tlire, Chi–

mie,

MI~allltrgie,

./lrgent.

)

c'efi un des métaux que

les C himlfles appellem

parfalts, préeielix

&

nobles .

11

ea

blanc quand

iI

ea ¡rava¡¡¡é; fin, pur, duétile; Ce

fi xe au feu comIJle I'or,

&

n'~n

difiere que par le poids

&

la couleur .

On rrouve quelquefois de

1'lIrgent

pur forme' naturel–

lemem dans les

min~s :

mais ce m étal , ainfi que tous

les autrés métaux,

ea

pour I'ordinaire

m~lé

avec des

matieres ¿trangeres . L'

argent

pur des mines ea le plus

[ouvem dans les fentes des rochers

~

il efi adhérent

a.

la pierre ,

&

on ea obligé de I'en détacoer: mais quel–

qucfois le couran,t

d~s

rivieres, la chute des

~icrres ,

l'impétuoli t<! des vents , entra1nent des morceau¡ d'4r–

gene

au pié des rochers,

011

iI

ea

melé avce les Cables

&

les terres . Ces morceaux

d'argellt

n'o nt pas to'Ojour¡¡

la

me

me forme ; les uns font en ¡¡rainli de difierent&.;

G

ggg

2

grgC-

r

..