AltE
...' dans laquelle ee grand age
a
co{\tume
de les 1>10n-
ger ". Au1Ii ces Juges fi rcfpeaables n'avoient-ils
~;,
vfie que de rendre Icurs citoycns meilleurs,
&
la·
républiquc plus tloriff.'nte. lis étoient fi defintéreffés
qu'ils ne recevoient ríen ou prefque rien, pour Icur
droit de préfeuce aux jugemens qu'ils
pronon~oient;
&
ti integres qu'i1s rcndoient compte de I'exercice de leur
l'0uvolr
¡¡
des cenfeurs publics, qui placés cntre eux
&
le peuple,
emp~choient
que I'arifiocratie ne dcvILlt trop
pui/Ente. Quelque combés <¡u'ils fuffem foas le poids
des années, ils fe renGoient fur la colline on fe te–
noient leurs aaemblées, expofés
a
I'injure de l'air .
L eurs décilions étoient marquées au coin de la plus
exaae jullice: les plus intéreffantes par leurs objets,
(om celles qu'ils rendirent en faveur de Mars; d'Ore–
íle qui y fut abfous du tneurtre de fa mere par la pro–
teaion de
M
inerve qui le fauva) ajoutant fon fuffrage
a
ceux qui lui étoient favorables,
/1(
qui fe trouvoient
en. parfaite ¿galité avec les fuffrages qui le condam–
DOlcnt. Cephale pour le meurtre de fa fcmme Procris,
&
Dedale pour avoir alfamné le
tils
de fa freur,
furem condamoés par ce tribunal. Quelques anciens
auteurs prétendent que S. Denys premier
év~que
d'A–
thenes avoit été
arlopagite,
&
qu'i! fut eonverti par la
prédication que lit S. f'aul devant ces juges. Un plus
grand nombre Ont confondu ce Denys
l'arlopagit.
avec
S.
Denys premier éveque de
P~ris.
Voyez
dans le re–
cueil de
l' aead. d.s b.//a-L..ttra, tomo
I/Il.
deux ex–
ceBens mémoires fur I
'aré.pag•.
,
par
M.
I'abbé de Ca–
naye, qui fait allier
a
un aegré fon rare !'efprit
&
la
phi!ofo~hie
a
I'érudition .
e
G )
ARE'OSTYLE,
f.
m. dans
I'anei,,,,,e Arehite–
flure,
c'eft uoe des cinq fortes d'imercolonnations,
dans laquelle les colonnes étoient placées
a
la diflance
de huit, ou comme difent quelques-uns, de dix modu–
les l'un de. I'autre.
l/ay.;,;.
1
N
TER COL
ONN
AT
ION.
Ce mot
Vlent
d'
"ffU'"
,"are,
&
s-1Í>.o, ,
colonnc
;
paree
qu'il n'y avoit point d'ordre d'architeaure on les co·
10nnes fuUent au1Ii éloignées les unes des autres que
dan
s
!'arloftyle.
On f.1it principalement ufage de
I'arloftyl.
dans l'or–
dre tofcan, aux pC'lrtes des grandes villes
&
des forte–
¡effes.
Yaya:.
Tos
e
A
N,
&e. j/itruve.
e
P)
A R E'O T E C T
o
N 1
Q
u
E , adj. ell cene partie
de fortification
&
d'architeaure militaire, qui concerne
l'art d'attaqucr
&
de com battre .
(Q.)
A R E
O
r
I
Q
U E
S,
(en
M.decine.)
fe dit de
ces remedes qui tendem
¡¡
ouvrir les pore, de la peau,
a
les rendre alfe'l. dilatés, pour que les matieres mor–
bifiques puilfent
~tre
poullées dehors par le moyen de
la fueur ou de I'infenlible rranfpiration.
l/oye>:.
Po R
E,
S
U
E
U R, T R
A
NS
P 1
R A T
IO N,
&e.
L es diaphoré–
tiques, les fudorifiques,
&e.
appartiennem
a
la cJalfe
eles
arlotlf{UeI. Vo)'ez
DI"
v
H
o
R
E'T 1
Q
U
l!
S,
S
u–
¡)ORI FIQUES,
&e.
eN)
• A R E'O T
U
PO
T
E'S,
(Hift. ane.)
ou
le gra"d
J¡¡vtur de vin;
nomofous lequel on honoroit
i\
Mu–
flichia, comme un homme doUé de vertus héro'iques,
celui qui favoit bien boire.
*
A R E'R U E ,
areea, five fa"fel,
(
Hifl. nato
IJoe.
)
c'el! le fruit d'une efpece de palmier qui crolt
.ux Jndes orientales.
11
ell ovalaire
&
rcffemble affe'l.
a
la datre; il eft feulemem plus ferré par les deux
bouts. Son écorce ell épailfe, lilfe
&
membraneufe;
&
fa pulpe d'un brun rougeatre. Elle devient en féchant
6breufe
&
jaunatre.
La
moelle, ou plutÓt le noyau
qu'cBe environne, ell blanchacre, en forme de poire
&
de la grolfeur d'une mufcade. Les Indiens le ma:
chent continuellement; qu'i/ foit dur on qu'i/ foit mou
JI
n'importe ; ils le mélent avec le lyeyon ou le kaath'
la feuille de betel,
&
un peu de chaux. lis avalem leu:
faJive tdnte par ces ingrédiens ,
&
rejeuent le relle.
Geoff.
&
diEt. de medo
•
A~
E'Q .U
IP
~?~
AREQU IPA,
e
Glog .)
vil–
le
de
1
Aménque mendlon. dans le Pérou, fur une rívie–
fe, dans un terrein fertile ,
L ong.
3Q8.
laI.
mlr.
16.
4
0 .
.t..
RE
R.
o~
ebaffer
[1<Y
fes
~¡""s,
(
Marine.)
fe
dlt, lorfque
I
anere éta'nt mOUlllée dans un mauvais
food, elle Uche prífe,
&
fe tralne en labourant le fa–
bJ'!.
V.yez
C
H A. S
~
E R.
(Z)
• A
R
E'S,
(Myth.)
nom que
le,
Grecs donnoient
i
Mars. Ils ligniíie
dommage;
d'autres le dérivent du
phénicier¡
arits,
qui veut dire
¡.,oe, terribl•.
• A
R
E S GOL,
~ncieDne
ville du
rOy~\lmC
d'A
1_
.ger, dOIlt il ne relle que les ruines; elle étoit aupara–
vant la capitale de la province
&
de tOUt le royaume
de Tremecen,
qui
fait aujourd'hui une pattie de celui
¡J.'AI.ger.•
ARE
'" A
R
E
S
1B O, (
G/ag.
)
petite ville d'
Am~rique,
fut une riviere de mémc [10m,
it
trois licue, de faine
Ju~n
de Porro-Ricco, dans l'lle de ce nom, qui ell
une des grandes amilles.
A R E S T 1E R , f. m. ." C
harpenteri.,
ell une
principale piece de bois d'un comble, qu i en forme
l'aréle
ou angle faillam .
(P)
AR E S T 1E R E S ,
f.
f.
en
Arehitelf"",
fom les
cueillies de pUtre que les Couvreurs meucnr aUI aogle,
faillans d'un comble couvert en tuile .
(P)
• A R E
S
T
1N G
A , lle fur la mer des Indes vers
le Kerman
&
la viIIe de Dulcinde.
00
croit que
c'ell:
la L iba de Prolomée.
A R
E
T E S ,
'!pina, (Hifl · alfe.
)
partie du corps
de la pi upart des poiffons; on enrend commuoémeot par
ce mor toutes les parties dures
&
piquames, qui fe [[0\1-
vent dans les pojffons: mais dans ce fens on doit di.
ftinguer plulieurs fortes
d'aréta;
car
iI
y a des pijrties
dures dans les poilfons, qui fom analogues aux os des
ferpens, des oifeaux,
&
des quadrupedes; tels follt les
os de la
r~te
des poiffons , leurs vertebres,
&
leurs cÓ–
tes. La plilpart ont de plus des piquans dans les na–
geoires, dans la queue,
&
fur d'autres parries de leur
corps.
Il Y
a aum dans la chair de plulieurs poilfons,
des fiJets folides, pointus , plus ou moins longs,
&
de
differente groffeur, dont les uns fom limpies
&
les au–
tres fourchus. On ne peut donner
ii
ces parries que le
nom
d'arét•. Voyez
POISSON.
(1)
A
R
i
TE, (
Coupe des pien·o.)
e'ell l'angle ou lo
tranchanl que fom deux furfaces droites ou courbes
d'une pierre quelconque : lorfque les furfaces concaves
d'une voilte compofée de plulieurs portions de berceaux,
fe rcncontrent en angle fai lJant, on l'appelle
vo';te .
Ldi
figu"
4.
Planche d. la
C
oup. d.. p;'rr<J,
rcpréfente
une portion de berceau! qui fe croifent
a
angle droit.
e
D)
• L orfque I'angle d'une pierre ell bien taillée,
&
fans
aucune cnlfure , on dit qu'elle ell
ii
vi.'e-adee.
Sur la mefure des
vOl1e<J d'artees , voy-z
V o
u
TE.
ti.
Re
TE,
f.
f.
fe dit,
ehez les ChapetierI ,
de !'ex–
trémité par on on arrondit uo chapeau,
&
Oll
1
'on coud
ce qu'on appelle un
bord d. ehapealJ.
Pour arrondir
l'
aré.. ,
on met une 6cefIe autour du lien, ou bas de
la forme; on tourne cetre /icelle rout aurour fur la
circonférence du bord ex térieur;
&
avec nn morceau
de eraie qui ell au bout, on marque ce qu'i/ y a
a
en–
lever du bord du chapeau, qui par ce moyen fe trouvo
parfaitell1el1t rond.
Po)'ez
C
H A P E A
U .
A
R
IlT
E,
ehez les Diamantaires,
fe di, proprernent
des angles de toutes les faces que peut
r~cevoir
un dia–
mal1t; c'ell pourquoi il ne faut pas coofondre l'
aréee
avec le pan.
Voyez
P
A
N .
A
R
i
TE,
en
eerme d.
P
laneur,
c'ell une carne ou
angle , qoi fépare dans tout le cOntOUI de la bohe le
bouge d'avec la marHe . On dit
pinctr I'",dt•. Voyez /
PI NCER .
A
R
E
T E S ,
f.
f.
pI.
Manlge
&
Marleha//erie.)
ma.
ladies du cheval, galles qui viennem aux jambes.
Les
ariea
ou queues de rat ne font autre chofe
qu'une in/irmité qui vient le long du nerf de la jambe ,
au-deffous du Jarret, qui s'étend jufqu'au boulet, faie
tomb.r le poil,
&
découvre des callus
&
des groífeurs
tres-rudes.
Le remede ell de couper ces grolfeurs ou cals avee
le feu,
&
d'appliquer delfus I'emmiellure blanche, que
nous décrirons
a
fa place; il tombera une efcarre qu'on
defféchera avec les poudres pour Ics plaies.
Si les
arétes
font hurnidcs,
&
qu'il n'y ait ni cal ni
enHilre) il faut appliquer deffus l'onguent verd pOUI' la
galle.
Ce mal eft vi/ain, en ee qu'i1 fait tomber le poi[
de la partie: mais
iI
ne porte aucun préjudice notable
au chcval.
(V)
• A RE T
H
U S E,
f.
f.
e
Myth.
)
fontaine de la
prefqu'lIe d'Ortygie. On dit qu'
í1r.thufe)
ava¡lt que
d'8tre fontaine, étoit une des compagnes de D iane ;
qu'un jour qu'elle fe baignoit daos un ruillcau, elle fut
apper~ue
par Alph6e; que fe rentant vivement pourfui–
vie par le fteuve amoureux, elle implora le fecoUTs de
D iane, qui la m<l'tamorphofa en fontaine; mais qu' Al–
phée ayant recoonu foo amante fom ce déguifeinent,
ne s'en unit que plus imimement avec elle, en
me·
lam fon ondes aux liennes . On lit daos Cicéroo, que
l'AreehuJe
eüt été de ' fon tems 'emierement couverte
des 60ts de la mer, fans une digne
&
une levée de
pierre qui J'en féparoit . Pline
&
plulieurs des ancien9
paroilfent avoir cru que
l'
Alphée coutinuant
[00
eoUIS
fous