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ARD

Iiooe fe renc:ootre, au lieu que Cans

eHe ils

auroient

été oblig.!s de reeourir

a

I'enferrure,

qui en. un mo–

yen qUI .demande ¡Uus de peine

&

de préeilion.

A melurc ql,le le',ouvricrs fabriquem leur

ardoife,

~

y

a. un ouvner qu 00 appelIe le

&ontwr,

qui prend

1

ardoife

daos .

un~ ~fpecc

de broüette, la :ranfportc

~ans

Uf

eodrolt ou' .11 la raoge.

&

lepare chaque qua–

lit.!; . e en ce que falt la

fig.

6.

Pla'1che

l .

vigo

!l.

les

ar10ifes

élevées marquenr les cents. L 'endroit ou l'"r–

doifo

en féparée par qualité

&

rangée par ceot, s'ap–

pelle

magafin.

Le comeur met I'ouvra&e de chaque ouvrier

a

part,

a"ee le. 110m

&

la quallnré fur la derniere

ardoife.

011 VOlt

3U

bas de la

Planche

des piles Céparées par

cent .

'

De toures les qualités de l'

ardoife

,

la plus belle

&

la

plus eflimée en la quarrée; elle efl faite du cceur de

1l1.

í>ierre; elle a la figure reéhngulaire, qu'on lui voit

Planche

l.

fig.

2.

elle porte eoviron huit pouces de lar–

se [ur onze pouces de long,

&

doit erre Cans rouC–

i eur . La feconde qualité efl eelle du

groJ noir :

le gros

noir n'a ni tache ni rou{fcur, noo plus que

I'araoife

quarrée; la Ceule diftérence qu'il y ait eotre ces deux

fortes d'

ardoife,

c'efl que le gros noir n'a pas été tiré

d'un morceau de pierre qui pút fouroir les dimenuons

requiCes dans

I'ardoife

quarrée . L a troifieme eflle

poil

noir

,

qui a

h

m';me qualilé

&

la meme figure que le

gros noir, mais qll i en plus mince

&

plus legere . La

quatrieme efl le

poil tach!,

qui a les m emes dimenfiolls

que le gros ooir, mais qui o'a pas la meme netteté ;

00 lui remarque des endroits roux. L a cinquieme efl le

p oil rOflx;

cene

ardoife

efl en eflet toure routre; ce Cont

les

premieres

foncleJ

qui la donDent,

&

ce o'efl pro–

prement que de la

coffe.

11

n'en efl pas de meme du

p oil

ta~h!,

il

Ce trouve par-tout;

iI

n'y a guere de fon–

cées ou

il

oe s'cn rencontre. 'La lixieme ell la

cart~,

qui a la meme figure

&

la meme qualité que la quar–

rée,

m~is

qui en plus petite d'aire

&

plus minee . La

feprieme efl

I'h!ridell~,

ard.ife

étruite

&

10llgue, dont

Jes CÓtés Ceulement oot été·taillés, mais dont

0 11

a laif–

fé les deux autres extrémités brotes.

11 Y

a des

ardoifu

de qnc1ques autres qual irés , mais dont on oe fabrtque

guere; entre ces

ardoifes,

on peut compter la fine. qui

efl aOez propre

a

couvrir des domes , parce qu'elle a

u ne convcxité qui lui vient, non de I'ouvrier, mais de

]a pierre dont les couches font convexes.

C omme la grandeur de la quarréc efl déterminée,

on Ceroit tenté de croire que les úuvriers

pr~nnent

quel–

que précaution pour la couper: cepelldallt

iI

n'en efl

rieD; ils om une

ti

grande habitude

a

donner a

I'nrdoi–

f e,

de chaque efpece ou rone , les dimenfions qui lui

coovieonent, qu'ils s'en acquittem tres-exaélernem fans

la

moindre attendoo .

L es monceaux

6, 6, 6,

fom les déchets des ollvriers

qui fabriqucm

l'ardo'f~.

Les ouvriers

8, 8, 8,

&c.

tranfportent ces déchets dans des hones .

.

.

La maifon

E.

aUlOur de laquelle on travadle ,

v /–

gnette

ll.

Planche

l .

efl eeHe du cIerc de la carriere .

Ce clerc gouverne

l'ouvra~e,

tiem.

le~

livre '. rénd com–

pte aux intéreíTés ,

&c.

Celle qUJ IUJ efl "Olune efl u–

Ile forge ou des forgerons Com cominuellemellt oecu–

pés

a

la réparation des outils qui Ce garent dans la car–

riere.

00 voit

fig.

18.

uoe

ardoife

taillée en écaille,

&

fig .

20.

&

\9.

les

outi~s

dom le

~ouvr~ur

Ce fen pour

la

tailler, avec la maDlere dom 1I la dlfpofe,

en

22,

;2.2, 21, 21.

Les

ardoifeJ

peuvem encore etre

coofidé.r~es

felon

)enrs . échamillotls. L a .grande quar."'.e forte ta't le pre7

mier échanti110n ; on dlt que le mlll,er couvre enVlron

cinq lOiCes d'ouvrage: la grande quarrée fine fouruit

par millier cinq lOiCes

&

~emie, ~ fai~

le

Ceeon~ ~chan­

tillon : la petite fine envlron trOls lO,fes par mllller,

&

efl du troifieme é hanril on: la quatrieme, qu'on appelle

quartelette,

f.,it le quatrieme échalltillon,

&

donlle

deux roiCes

&

demie de eouverture. N oos fiOltrons 'CI

cet an icle des

ardoifeJ ,

00 nous avons Cuivi

I'ardoife

du fond de la carriere jurque Cur les toits.

A

R D

o 1

S E S ;

elles fervem aux Palfementiers poor

les Jiames Iifles, au lieu de platine .

I/oyo:.

P

L

A T 1-

NE.

• A R D O

N

A,

(G!og . )

vil1e autrefois, maintenant

village de la Capiraoate, provinee du royaume de N a–

pIes.

• ARDRA, ANDRA,

OH

ORDRA,

(G!og.)

viIIe d' Afrique dans la Guinée. II

Y

a aum un royau–

me

de ce nom en Guinée, entre

la

riviere de Volta

ARE

&

le Jac de Duranto.

Ardra

en efl la capitale .

• .A R

.o

R E S '. .(

G¿og.

)

ville de F r3nce dans la bar–

fe Plcardle,

3U

m,heu des marais .

Long.

19.

30.

lat.

ro.

3j".

• AR DSTIN

ou

STINCHARD,

( G!og.)

petite riviere d'Eeo{fc qui Ce décharge dans Ic golfe de

Cluyd, vis-a-vis de la pointe de la preCque llc de Can–

tyr .

• A R E

B,

(e

omm. )

monnoie de compte dont on

Ce rcn dans les états du grand Mogol,

&

fur-tOUt

&

Amadabath .

L'areb

vaut 2.j" lacs, ou le quart d'un crou ,

0 11

l.SOOOOO

rouptes .

l/oye..

C

R

°

u,

L

A C

S,

R O

U–

P TE .

• A R E

K

CA ,

(G!og

)

port de la mer Rouge,

a

22.

licue de Suaquem .

• A REMBERG

(G/og . )

petite vil1cd'Allema–

gnc dans lc ccrc1c de W etlplialic Cur la rivicre d'Ahr,

capitale du cOlllté de memc nom, incorporé au cercle

du bas Rhin ,

&

érigé eo principauté par I'cmpereur

Maximilien 11.

Long.

24. 33.

lat.

SO. 27 .

A R E N E,

arena, (Hift.

lMt.

foff. )

amas de parti–

cules de pierrcs, tormé du débris des maticres lapidi–

fiques calcinables .

L'arene,

le gravier,

&

le Cable cal–

cinable, Cont de la meme fubilance,

&

ne different que

par la gro{feur des grains . Lc cours' des caux , I':télion

de la gelée, l'impremon dc I'air,

& c.

reduiCent p'eu-a–

peu les pierres cn pctitcs parties plus ou

,moin~

fines:

les plus petites forment le jable calcinable; le plus groC–

Cc Com du gravier ;

&

en a dOl1né le 110m

d'arme

i

celles qui Cont plus grofies quc le Cable,

&

plus petites

que le gravier . On a aum divifé

l'arene

en

[o.!file, flu–

v ialtle ,

&

marine:

mais quelle différenee y a· t-il eo–

tre

I'arene

qui fe trOuve dans les terres , ou celle qui

ea

fur le cÓtes de la mcr ou dans les lits des rivieres?

Leur orisine

&

leur narure ne COllt-elles pas les memcs ?

&

a

quol Ccrvem en H illoire narurelle toutes ces divi–

fiol1s arbitraires?

Vid. Te"", Mltf",i reg. Drefdenfir

altt. Gott-lieb. Sud

-

wig. pago

75'.

l/oye..

PI E

R R E .

(1)

A

R E N E,

( Hifl. an&.)

partie de I'amphithéatre des

R omains . C'éroit une vafle place r.,blée ou combat–

toient les gladiateurs ; d'ou cfl venue I'expremon

in are–

nam

d~f<endere,

pour fignitier

re ¡ rifenter au combat.

L e Cable dont

l'arene

éroit couverte , outre qu'il amor–

tiOeit les chutes , Cervoit eneore aux athletes

a

fe frot–

ter, pour donuer moins de prife

a

leurs ad verfaircs •

D'aurres prétcodem qu'on avoit pris la précaution de

Cablcr I'amphithéatre, pour dérober aux Cpeélateurs la

vuc du faug qui couloit des blelTures des combatrans.

O n dit que Néron porta I'extravagance juCqu':} faire eou–

vrir

I'aro"e

de fable d'or: cene partie du cirque étoit

pour les gladiateurs ce que le ehamp de bataille étoit

pour les foldats;

&

de-la leur vim le nom

d'arenarii.

VOJ~"

G

LA D

J

A T E U R.

(G)

~

R

E N E

R,

v.

pa(f.

terme d'Architdl.

Ce dit d'uo

~atlment

qui s'efl

~ffai(fé,

qui a baiOe, n'étaot pas ba–

u Cur un fond s [ollde. On dit:

ce

bátiment efl ar!-

nI . ( P

)

.

*

ARENSBE RG ,

(G!og .)

ville d'L\lIemagne

daos le eerele de Wcflphalie, Jur la Roer .

L ong.

2j".

j"o.

lat.

j"I.

lof.

• A REN S J30URG ,

(G/og . )

ville maritimede

Suede dans li L ivonie , dans 1'11e d'OCel Cur la mer

Baltique .

L ong.

40. 20.

lat.

j"8.

J

j".

'

• AREN:, W A LDE,

(GVog.)

ville d'Allema–

goe dans. la nou,:elle Marche de Brandebourg, Cur le

lac Slavll1, fronucre de la Poméranie.

L ong .

32.

2.2.

lat.

n

13·

A

R

E

O

LE,

f.

f. cfl un diminutif d'

aire

&

ligni–

fie

¡etit:

Jllr[ac~

.

POYo

A

J

R

E

&

S

U R F A

e'E .

(E)

A

REO

LE,

en Anatomie,

ell ce ccrcle coloré qui

emoure le mammelon .

l/oye..

M

A M M

EL

LE,

M

A M–

MELO N,

&~.

Ce eerele en d'un rouge agréable dans les filies

UD

peu plus obCcur ou d'un rouge pale daos les jennes (em–

mes,

&

tour-a·fait lil·ide dans les vieilles .

On remarque Cur les

ar!olu

,

taDl des hommes que

des femmes, des tubercules dont la lituation o'efl pas

contlanre . Bidloo a obCervé qu'il s'écouloit de ces tu–

bercule , 10rCqu'on les comprime, une humeur !impide.

M orgagni,

~dv. An~t.

l . p.

r /.

aJoute qu'i! s'en écou–

le qnelquefOls une humeur tort femblable au petit.lait

&

qu'il a meme fait fonir de ces tubetcule¡

quclql1e~

gouttcs de lait, dans les hommes cQmme dans les fem–

me~:

il dit meme

a

voir vú des conduits laiteux dans

erols femmes, tel.! que fom

CtUI

de la

papille qui

y

abnu-